Marie, la « contemplactive »

Contemplons

Jésus rencontre sa Mère sur le chemin du Calvaire, église du Rédempteur, Ravenne

Méditons

A ne pas y regarder de plus près, on pourrait penser que Marie a subi tout ce qui lui arrive en totale passivité, attendant que l’orage passe, se disant que telle est la volonté du Père et que contre cela on ne peut rien faire. A raisonner ainsi, on se trompe car personne, en-dehors de Jésus, n’a rempli un rôle plus actif.

En effet, personne, en-dehors de Jésus, n’a davantage agi dans la Passion que Marie. D’abord parce qu’elle a choisi d’être là où son Fils la veut à savoir proche de lui, si proche qu’elle lui est associée dans son œuvre de salut. Ce que le Père attend d’elle, exige qu’elle choisisse de faire sa volonté de la même manière que Jésus, dans une fidélité totale, un amour indéfectible malgré les forces contraires, malgré la souffrance induite. Même endolorie, elle demeure donc fidèlement auprès de Jésus, se renonçant à elle-même pour se rendre totalement disponible à lui.

La Tradition nous livre que juste après la rencontre de Jésus et de Marie, Simon de Cyrène a aidé Jésus à porter la Croix et Véronique a essuyé son visage. Marie a été la première à aider Jésus à porter la Croix du salut par son don total d’elle-même au Père en union avec celui de Jésus. Elle a été la première à le consoler par sa présence aimante. En elle, dans sa seule présence silencieuse, Marie accomplit les actions de Simon et de Véronique, illustrant les deux manières dont nous pouvons aider Jésus à sauver les âmes. Mais c’est en Marie que ces deux âmes d’élite vont trouver leur modèle le plus accompli.

Par son lumineux exemple, Marie marche en tête de tous ceux, de toutes celles, qui consacrent leur vie, leurs efforts au salut des âmes. En effet, elle commence par contempler pour ensuite agir. Comme à Cana où elle a été attentive aux moindres détails, y compris au manque de vin, en ce jour de douleur, après avoir rencontré Jésus, ayant compris ce dont il a besoin, et par son exemple, elle suscite l’adhésion de cœur de Simon pour aider Jésus de son mieux à porter la croix, et la générosité aimante de Véronique pour consoler Jésus malgré le déchainement haineux de la foule. Marie est le modèle de tous les « contemplactifs » à savoir de ceux qui, dans le silence et la solitude, tiennent compagnie à Jésus, contemplent son action, méditent ses paroles pour nourrir ensuite leur action en faveur de l’Evangile.

Pour toute l’éternité, Marie sera la femme la plus active qui soit car tant que le monde sera monde, elle suscitera, par son lumineux exemple, des âmes qui se donnent à Jésus pour l’aider à sauver les âmes et le consoler du désamour de ceux qui rejettent son offre de salut. Qu’on regarde avec soin la très longue listes des âmes victimes, des stigmatisés, des saints et on se rendra compte qu’il n’en est pas un qui n’ait pas eu une dévotion toute particulière pour Marie et n’ait appris d’elle à se donner entièrement à Jésus par ses mains immaculées.

A Beauraing où Marie, la Vierge au Cœur d’or, est apparue en 1932, elle dit à Fernande, l’une des petites voyantes, juste avant de la quitter : « Aimez-vous mon Fils ? » Fernande répondit par l’affirmative. « M’aimez-vous ? » demanda-t-elle ensuite. Elle répondit encore une fois que « oui. » Et à Marie de conclure : « Alors sacrifiez-vous pour moi. »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Voir souffrir ceux qu’on aime

Contemplons

Jésus rencontre sa Mère sur le chemin du Calvaire

Méditons

S’il nous est difficile de supporter la douleur physique et morale, surtout dans la durée, voir souffrir ceux qu’on aime n’est pas non plus une petite épreuve. En effet, nous souffrons de la souffrance de ceux que nous aimons jusqu’à la ressentir parfois en nous-mêmes. Et d’assister un être aimé dans l’épreuve de la maladie, par exemple, demande une force intérieure, une endurance et un don de soi, qui ont parfois raison de toutes nos ressources intérieures.

Ce fut le cas de Marie pendant la Passion de Jésus. Elle a souffert de voir souffrir Jésus jusqu’à ressentir en elle-même tout ce qu’Il a souffert dans son corps et dans son âme. Parce qu’elle est Mère, donc proche de son enfant, parce qu’elle est une disciple convaincue, parce qu’elle est immaculée, donc plus portée au pur amour et à la charité, chaque coup asséné à Jésus trouve sa répercussion dans son âme.

Ce mystère, qui s’accomplit entre des personnes qui s’aiment, est amplifié et accordé comme une grâce particulière à Marie, appelée à participer d’une manière plus intense, plus intime à la Passion de Jésus. En effet, dans le mystère de la transfixion, par lequel Marie ressent en son âme ce que Jésus a ressenti pendant sa Passion, elle souffre dans une mesure que Dieu seul connait, tout ce que Jésus a pris sur Lui pour le salut de tous y compris le sien.

Marie est la reine des martyrs et l’instrument de son martyre, c’est son amour pour Jésus. Elle se tient forte, se renonçant à elle-même au bord du chemin qui mène au Calvaire et sur lequel Jésus passe en portant sa croix. Résignée mais tout à Jésus, le soutenant de sa présence, elle ne se plaint pas, retient ses larmes autant que possible, essaie de sourire pour ne pas rajouter à la souffrance de Jésus.

A l’attitude aimante de Marie, répond celle de Jésus, qui fait tout ce qu’il peut pour contenir sa douleur et ne pas rajouter à celle de sa Mère. Ce souci de prendre soin l’un de l’autre en faisant fi de sa propre souffrance, explique l’absence de toute parole entre Jésus et Marie lors de leur rencontre. En effet, il n’y a pas de mot, de formule toute faite, pour dire à quelqu’un qu’on souffre de sa souffrance. On ne peut qu’être là, silencieux, disponible, dévoué et pauvre de mots.

En Marie, douloureuse auprès de Jésus souffrant, se reconnaissent tous ceux qui veillent auprès d’un être aimé, qui souffre dans son corps, dans son âme, voire les deux. Qui mieux qu’eux pourraient comprendre Marie et sa douleur en ce Vendredi-saint ? Qu’ils se consolent cependant car, si grande que soit leur peine de voir souffrir un être aimé, elle n’égalera jamais celle de Marie, qui, en accédant au titre de reine des martyrs, devient aussi, pour eux, la consolatrice des affligés, le secours des malades. Recourons donc à elle dans toutes nos détresses et, surtout, imitons son exemple.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La rencontre de Jésus sur le chemin du Calvaire

Contemplons

Jésus rencontre sa Mère sur le chemin du Calvaire

Méditons

Nous voici rendus à la quatrième des grandes douleurs de Marie, celle de la rencontre de Jésus sur le chemin du Calvaire. Cette scène est décrite par de nombreux mystiques, qui confirment ce que nous rapporte la Tradition : aucune parole n’est échangée entre Jésus et Marie, leurs regards révèlent une totale union de cœur.

Si au-dehors tout est bruyant, agité, violent, en Jésus et Marie, tout n’est que paix, communion, entre eux, avec le Père dans l’Esprit-Saint. En eux, règne la vraie paix, celle qui vient de Dieu et qu’il accorde à ses serviteurs, ceux qui vivent en conformité avec son plan d’amour sur eux. Si Jésus est au comble de la souffrance physique et morale, il est néanmoins dans une paix profonde car Il accomplit fidèlement tout ce que le Père lui a commandé.

Lors de sa vie publique, Jésus a dit : « que sert à l’homme de gagner le monde, si pour cela, il doit y perdre son âme ? » (Marc 8, 36) En ce jour, sur le chemin du Calvaire, Jésus traduit en acte ce qu’il a enseigné. La seule bataille qu’il vaille de mener hardiment, c’est celle  du salut et cela quel qu’en soit le prix. Les peines du moment présent passeront mais la récompense du salut est éternelle, et en totale disproportion avec les peines endurées.

Marie est là comme à chaque fois que Jésus a besoin d’elle. Elle est là, silencieuse mais active car pleinement unie à Jésus dans sa mission de rédempteur. Elle ne demande rien pour elle en tant que Mère. Au contraire, elle se renonce à elle-même, ne regarde pas sa propre douleur pour être totalement disponible pour Jésus, se donnant à Lui, et en Lui au Père, prenant sur elle sa petite part de la croix du salut des âmes. Marie n’a été que là, sur le chemin du Calvaire, mais son don total d’elle-même en union avec Jésus, son renoncement, font que personne, plus qu’elle, a contribué à la Passion de Jésus.

C’est dans un profond silence intérieur, que dans les regards de Jésus, et de Marie s’échangent les plus belles, les plus profondes pensées, les plus grandes expressions d’amour. Depuis toujours, il y a entre eux une communion si parfaite, qu’il n’y a pas de mot pour la qualifier. Jésus lit en Marie un tel amour, une telle disponibilité, une telle communion, une telle offrande d’elle-même, qu’elle le soutient, le soulage, comme personne d’autre. Pendant toute la Passion, Marie n’a posé aucun geste, prononcé aucune parole, et pourtant, par son attitude intérieure, personne n’a plus activement aidé Jésus.

Marie a souffert de voir souffrir Jésus, l’innocent par excellence. Jésus a souffert de voir souffrir sa Mère, qui ne méritait tellement pas de souffrir, moins encore avec une telle intensité. Pour Marie, il n’était pourtant pas question de s’épargner cette heure si pour cela elle avait dû abandonner Jésus à son sort ou même se réfugier dans une inconscience piétiste se convainquant qu’il devait en être ainsi. Dans son amour pour Dieu et pour les âmes, elle se renonce à elle-même acceptant, en toute conscience et en pleine volonté, de partager la souffrance du Sauveur.

A Berthe Petit, Jésus dit au sujet du Cœur transpercé de Marie : « Il faut maintenant vénérer son Cœur douloureux, et je veux que ce soit compris comme le droit qu’à ma Mère à un titre de justice : titre que lui ont valu son identification à toutes mes douleurs, ses souffrances, ses sacrifices, son immolation au Calvaire, acceptés dans une pleine correspondance à ma grâce et supportés pour le salut de l’humanité. C’est dans cette Co-rédemption que ma Mère fut surtout grande et c’est pourquoi je demande que l’invocation telle que Je l’ai dictée (Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous) soit approuvée et répandue dans toute l’Eglise, à l’égale de celle de mon Cœur. » (Jésus à Berthe Petit, février 1915).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait »

Contemplons

Jésus parmi les docteurs de la loi, Heinrich Hofmann

Méditons

Marie et Joseph retrouvent Jésus au temple après trois jours de recherches angoissées. L’épreuve a été rude pour Marie, pour son Cœur de maman et de croyante. Aussi, elle sort de sa réserve pour demander, pour la seule et unique fois de sa vie, une explication à son enfant.

L’explication de Jésus ne contiendra ni excuse ni repentir, rien qui exprime un regret d’avoir causé un tel chagrin à sa Mère. En effet, Jésus lui dit : « ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? » (Luc 2, 49).  Il se contente de remettre les choses en perspective rappelant à sa Mère, qu’Il est venu en ce monde pour accomplir la volonté du Père et que cette mission passe avant toute autre considération humaine. Marie le sait depuis toujours, son amour maternel ne peut s’opposer à ce que Jésus doit accomplir. N’est-elle pas la première de toutes les servantes du Seigneur, la Mère du serviteur des serviteurs de Dieu ? Par ailleurs, par sa réponse, Jésus nous révèle que sa mission de rédempteur a fait l’objet de conversations familiales au cours desquelles il a évoqué le fait qu’il ne sera pas toujours leur enfant soumis mais que le Père l’appellera un jour et qu’Il répondra. Il appartiendra alors à Marie d’accepter la séparation quoi qu’il lui en coûte et de s’y préparer.

Marie et Joseph ne comprennent pas la réponse de Jésus, nous rapporte saint Luc. A leur place, nous comprendrions encore moins qu’eux et aurions beaucoup de mal à accepter la réponse de Jésus. L’angoisse de la perte d’un enfant, de ne le retrouver qu’après trois jours de recherches, de le voir inquiet de rien et même de nous reprocher notre souci, auraient raison de notre patience, se traduirait par quelques sentences bruyantes et une punition appropriée. Mais pour Marie et Joseph, il n’en est rien. La réponse de Jésus suffit à les faire rentrer dans le silence de l’acceptation et retourner à la vie normale. Saint Luc nous dit que juste après cet incident, la Sainte Famille s’en retourne à Nazareth où Jésus leur est soumis.

Si Marie nous apprend qu’être croyant ne signifie pas ne pas se faire de soucis pour ceux qu’on aime, elle nous enseigne surtout à discerner l’intervention de Dieu dans nos vies, dans celles de nos enfants et à ne pas entraver son œuvre. Par la réponse de Jésus, elle sent bien que s’accomplit un mystère. Jésus est dans la maison de son Père, le temple de Jérusalem, au milieu des docteurs de la loi qui « s’extasient sur son intelligence et ses réponses » (Luc 2, 47). Elle comprend qu’elle ne peut pas s’interposer entre Jésus et le Père, même en raison de son chagrin maternel tout à fait légitime. Aussi, devant ce mystère, elle s’efface dans le silence.

Marie nous apprend à accepter les décrets divins sans forcément les comprendre, à avancer dans la foi malgré les incertitudes, les incompréhensions, confiants dans l’amour de Dieu qui « permet et ordonne tout ce qui nous arrive » (saint François de Sales) dans son amour de Père. Et, plus Marie avancera dans la vie, moins elle comprendra mais plus elle croira et fera confiance à Jésus même sous la croix du Vendredi-saint.

Pour demeurer, comme Marie, ferme dans la foi malgré les épreuves, qui ne manquent dans la vie de personne, il n’y a qu’une solution, c’est de l’imiter en choisissant résolument de faire confiance à Jésus, de garder dans notre cœur, en les méditant, la Parole et les exemples qu’Il nous donne.  En effet, « en Jésus, le Fils de Dieu,… nous n’avons pas un grand prêtre incapable de compatir à nos faiblesses, mais un grand prêtre éprouvé en toutes choses, à notre ressemblance, excepté le péché. Avançons-nous donc avec assurance vers le Trône de la grâce, pour obtenir miséricorde et recevoir, en temps voulu, la grâce de son secours » (Hébreux 4, 15-16).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Etre séparé de Jésus

Contemplons

Le recouvrement de Jésus au temple, mosaïque, basilique du rosaire, Lourdes

Méditons

A l’Annonciation, Marie répond à l’archange Gabriel, qu’elle « est l’humble servante du Seigneur » autrement dit, qu’elle se consacre totalement à son service, qu’elle fait don de toute sa vie pour la cause de la rédemption. Désormais, pour elle, rien ne compte davantage que d’accompagner, de préparer, de faciliter l’action de Jésus, qui vient sauver l’humanité.

Sans jamais chercher à attirer la lumière sur elle, Marie est là où est Jésus pour, d’auprès de Lui, nous mener à Lui. C’est ainsi qu’elle procède à la Visitation, en portant Jésus à Elisabeth et à Jean-Baptiste enfoui en elle, puis à Cana, en recommandant aux serviteurs de « faire tout ce que Jésus leur dira. »

Aussi, la première séparation avec Jésus sera-t-elle particulièrement douloureuse surtout quand on pense que Jésus n’a que douze ans et qu’elle semble définitive. En effet, c’est pendant trois jours, que Marie cherche vainement son enfant à Jérusalem dans la crainte de ne jamais le retrouver. Trois jours : une éternité quand on craint pour un être aimé ! Et, si au bout de trois jours, Marie et Joseph se rendent au temple où ils retrouveront Jésus, c’est en dernier recours et en désespoir de cause. Ils ont épuisé toutes les possibilités de recherche. A présent, ils viennent supplier Dieu et remettre en ses seules mains l’issue de la situation.

Nous ne pouvons qu’imaginer ce que Marie, la Mère, mais aussi Marie, la croyante, a pu ressentir pendant ces trois longs jours. Elle pleure sur son enfant perdu comme le ferait chaque maman avec la différence qu’à aucun moment elle ne se plaint, ne se lamente ou, dans un excès de souffrance, affuble Joseph ou qui que ce soit d’autre, de reproches. Elle sait d’instinct que tout a un sens, qui la dépasse et contribue au plan de salut de Dieu. Aujourd’hui, la séparation d’avec son Jésus, la prépare à celle qui aura lieu 21 ans plus tard, le Vendredi-saint, dans des conditions bien plus tragiques et lui causera une douleur bien plus grande.

Aujourd’hui, Marie pleure sur tous ceux qui perdent Jésus par la grâce et leur apprend à le rechercher dans la douleur d’un cœur brisé jusqu’à le trouver pour ne plus jamais vouloir en être séparé. Aujourd’hui, elle retrouve Jésus au temple indiquant à tous les pauvres pécheurs, que le Sauveur se laisse toujours trouver dans son sanctuaire, dans les sacrements qu’il a institués. Le Vendredi-saint, elle se tiendra au pied de la Croix de Jésus afin d’attirer le regard de tous les pauvres pécheurs sur Jésus, le véritable temple du Très-Haut, sur son côté ouvert d’où est née l’Eglise, d’où coulent l’eau et le sang, les symboles du Baptême et de l’Eucharistie, qui font de nous les enfants de Dieu.

Plus que sur elle-même et sur sa souffrance, Marie pleure en ce Vendredi-saint sur nous-mêmes, pauvres pécheurs, qui perdons Jésus par la grâce. A l’image et à l’exemple de Jésus, elle partage, sans qu’elle le mérite, toutes nos misères pour contribuer à nous en tirer. 

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La disparition de Jésus

Contemplons

Jésus retrouvé au temple, Philippe de Champaigne

Méditons

Tout comme il faut s’entraîner aux épreuves d’un examen si on veut le réussir, il faut se préparer aux grandes épreuves de la vie pour les surmonter dans la foi, l’espérance, la charité. Pour Marie, qui sera confrontée à l’épreuve la plus douloureuse qui soit, celle de la Passion, Jésus, qui aime sa Mère d’un amour de prédilection, organise une préparation d’excellence, à la fois théorique, qu’il lui dispensera dans l’intimité de Nazareth puis au cours des trois années de la vie publique, mais aussi pratique, en organisant une séparation de trois jours alors qu’il n’a que douze ans.

Si Jésus, pour préparer les apôtres à sa Passion, leur parle régulièrement de ce qu’il aura à souffrir à Jérusalem, s’il a permis à Pierre, Jacques et Jean (qu’il appellera à prier tout particulièrement avec lui le soir du Jeudi-saint) leur donne de le contempler dans sa gloire le jour de la Transfiguration, pour Marie, il organise une « répétition générale » de trois jours pour anticiper ce que sera leur séparation le Vendredi-saint. En effet, ce ne sont pas Marie et Joseph, qui perdent leur enfant mais c’est Jésus qui prend l’initiative de rester trois jours au temple tout en ayant pleine conscience du chagrin qu’il cause ainsi à ses parents.

Lorsque Marie et Joseph le retrouvent après trois jours de vaines recherches, Jésus répond à leur chagrin par les mots : « ne saviez-vous pas qu’il me faut être aux affaires de mon Père ? » Il signifie d’une part qu’il n’ignore rien de ce qu’il doit accomplir, qu’il ne reculera pas devant la difficulté et d’autre part, que Marie sait qu’il est celui qui doit présenter à Dieu le seul sacrifice qui soit digne de lui, qu’elle l’a toujours su, tant par ce qu’elle sait des Ecritures que par tout ce qu’il lui a dit dans l’intimité des conversations familiales.

Aujourd’hui, Marie n’est pas que confrontée à des prophéties mais mise en situation. Et cette épreuve, nécessaire, permise par Dieu dans son amour pour elle, est on ne peut plus douloureuse. Pour la seule et unique fois de sa vie, Marie sortira de sa réserve et demandera à Jésus de justifier son comportement. En effet, jamais, elle n’a revendiqué quoi que ce soit pour elle. Que ce soit à l’Annonciation où elle dit « oui » sans demander la moindre garantie, lors de la lutte intérieure de Joseph où elle risque la répudiation, sur les routes vers Bethléhem, lors de la prophétie de Siméon, lors de la fuite en Egypte, les Evangiles ne nous rapportent aucune plainte de sa part. La seule fois où elle demande « pourquoi », c’est lorsqu’elle retrouve Jésus au temple. Et, cette question est davantage l’expression de son grand chagrin que de sa volonté de comprendre.

Quelques 21 ans plus tard, Marie sera à nouveau séparée de Jésus, cette fois par la mort. Mais elle surmontera l’épreuve parce qu’elle y aura été préparée tant par la disparition de Jésus à Jérusalem alors qu’il est enfant, que par toutes les années où, dans le silence et à son habitude, elle « conserve cet événement le méditant dans son cœur. » Aussi, elle ne pose plus aucune question. Elle se tient silencieuse mais debout sous la croix de Jésus qui est « aux affaires de son Père. »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La fuite en Egypte

Contemplons

La fuite en Egypte, Nicolas Poussin

Méditons

La deuxième des sept grandes douleurs, que la Tradition attribue à Marie, concerne la fuite en Egypte. En plein milieu de la nuit, l’ange du Seigneur s’adresse à Joseph, lui enjoint de prendre l’enfant et sa mère, de fuir en Egypte pour les y mettre à l’abri de la fureur d’Hérode.

Quelle douleur pour Marie, pour Joseph, de devoir tout quitter, de fuir en pleine nuit, laissant derrière eux le peu qu’ils possèdent, pour s’exiler dans une terre étrangère où ils sont promis à une vie de misère et de paria car d’une autre culture, d’une autre religion, d’une autre race. Et, parce que tout le monde comprendra que, s’ils sont loin de leur pays, c’est parce qu’ils ont dû le fuir, on en profitera pour les exploiter notamment Joseph qui devra se faire embaucher dans les pires conditions pour gagner le pain quotidien de la Sainte Famille.

Ce qui les atteint le plus, ce n’est pas ce qu’il adviendra de leur personne mais la persécution de Jésus, le centre de leur vie. Jésus est la deuxième personne de la Trinité, Dieu-même, l’envoyé du Père, qui consent à quitter son séjour de gloire pour se faire l’un d’entre nous afin d’accomplir toutes les prophéties sur le Messie et le salut promis. Et, pour tout accueil, il est rejeté dès le premier instant et même directement menacé de mort par Hérode qui, tout en connaissant les Ecritures et constatant que Jésus vérifie en tout point les prophéties, cherche à le faire périr.

Quelle douleur pour Marie, lorsqu’elle entend parler, là où elle est, de la folie meurtrière d’Hérode qui va jusqu’à faire périr les nouveau-nés d’un village tout entier pour être sûr que le Messie est du nombre. Quelle douleur quand elle pense à celle de toutes ces mères qui pleurent leurs enfants. Quelle douleur lorsqu’elle repense à la prophétie de Jérémie : « On a entendu des cris à Rama, des pleurs et de grandes lamentations : Rachel pleure ses enfants et n’a pas voulu être consolée parce qu’ils ne sont plus » (Mathieu 2, 18).

Comment se remet-on d’une telle épreuve : fuir devant un roi de pacotille alors qu’on tient dans ses bras le Dieu tout-puissant, celui pour qui « rien n’est impossible », quand on doit partir en pleine nuit comme des voleurs, lorsqu’on est pauvre et apatride, quand on sait que par dépit et pour atteindre son enfant, un fou a fait tuer une foule de nouveau-nés ? Comment Marie a-t-elle pu surmonter cette épreuve ? De la seule façon possible : en priant pour ne pas vaciller dans la foi en celui qui dira plus tard à un autre potentat qui voulait statuer sur son sort : « tu n’aurais sur moi aucun pouvoir s’il ne t’avait été donné d’en haut » (Jésus à Pilate, Jean 19, 11).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La consolatrice des affligés

Contemplons

Présentation au temple, Fra Bartolomeo

Méditons

Le jour de la présentation de Jésus au temple, Marie est plongée dans des émotions aussi extrêmes que contradictoires. En effet, d’abord dans la joie de voir Siméon reconnaitre en Jésus le Messie promis, elle est assaillie par la tristesse lorsqu’il lui annonce, que Jésus sera « en butte à la contradiction et qu’un glaive de douleur lui transpercera le Cœur. »

Survient alors la prophétesse Anne, une femme de plus de 80 ans, qui a passé la majeure partie de sa vie au temple servant Dieu dans la prière et le jeûne. Autrement dit, Anne était une femme à l’image de Siméon, perméable aux inspirations de l’Esprit-Saint. Comme Siméon, reconnaissant en Jésus le Sauveur promis, elle se met à louer Dieu et à parler de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. En même temps qu’elle reçoit l’annonce de toute sa douleur, l’Esprit-Saint la console par l’attitude de ces deux âmes d’élite.

En scrutant les Evangiles, où trouvons-nous d’autres indices que Dieu a consolé Marie lorsqu’elle en avait besoin ? Comme pour tout, dans la vie de Marie, il nous faut le deviner en méditant son « oui » de l’Annonciation et le fait qu’elle se tient debout près de la Croix. En effet, en donnant son « oui » le jour de l’Annonciation et en ne l’ayant jamais ni repris ni mitigé, elle remet sa vie entre les mains de Dieu pour qu’il en prenne la direction. En recevant de Marie l’offrande de sa vie, elle Lui permet de lui prodiguer tout ce que son amour de Père estime nécessaire et opportun dans chaque situation surtout dans les pires. Et, c’est ce qu’il a fait, sinon elle n’aurait pas pu se tenir debout au pied de la croix de Jésus. Dieu la consolait en lui accordant une foi, une espérance, un amour, sans pareils, par l’assistance de l’Esprit-Saint dans toute sa plénitude (avec ses sept dons : intelligence, conseil, science, sagesse, piété, crainte et force). Personne n’a plus souffert que Marie, personne n’a été plus consolé qu’elle, personne, plus qu’elle, n’a accueilli les consolations de l’Esprit-Saint.

Dans la souffrance, Dieu nous console aussi si, comme Marie, nous savons Lui faire confiance et nous en remettre à Lui. En permettant les maux qui nous frappent, il nous donne aussi la grâce pour les supporter. Pour nous tenir, comme Marie, debout dans nos épreuves, il nous faut, comme elle et avec elle, la consolatrice des affligés, nous blottir contre la Croix de Jésus.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Un glaive de douleur te transpercera le Cœur »

Contemplons

La Présentation au temple, Stephan Lochner

Méditons

Juste après avoir prophétisé à Marie que son enfant sera en butte à la contradiction, Siméon lui annonce qu’un glaive de douleur lui transpercera le Cœur, signifiant qu’elle sera en proie à une souffrance qui, sans une grâce particulière, l’anéantirait.

En effet, comme le Cœur sacré de Jésus sera ouvert pour que s’en épanchent des trésors de grâce, notamment les sacrements de l’Eucharistie et du baptême, celui de Marie sera transpercé de part en part pour en libérer tout l’amour que Dieu y a déposé à notre intention.

Marie a souffert à l’unisson et en union avec Jésus. Le glaive de Longin qui a ouvert le Cœur de Jésus a ouvert en même temps celui de Marie. En effet, par le mystère de la transfixion, Marie a ressenti en son âme tout ce que Jésus a éprouvé physiquement et spirituellement pendant sa Passion et, même, toute sa vie. En assistant à l’affront ultime fait à Jésus par la lance du soldat, son Cœur est submergé de douleur devant ce qu’il signifie à savoir le mépris, le rejet de l’amour de Dieu, qui n’a rien épargné pour sa créature. Plus encore que par le coup porté à son Fils, Marie est affligée du rejet opposé à Jésus, le Dieu d’amour ainsi qu’à son offre de salut.

L’image du glaive employée par Siméon donne la mesure de l’intensité de la douleur de Marie et nous indique que la souffrance l’accompagnera toute sa vie. En effet, Siméon, pétri de culture biblique, fait référence à la Parole de Dieu comparée à un glaive : « efficace et plus incisive qu’aucun glaive à deux tranchants : elle pénètre jusqu’au point de division de l’âme et de l’esprit » (Hébreux 4, 12). Marie souffrira toute sa vie et chaque jour davantage car elle connait la Parole de Dieu, toutes les annonces qui concernent le serviteur souffrant, le Messie humilié, l’homme des douleurs. Et, plus que qui ce soit d’autre, elle sait que ces prophéties concernent Jésus. C’est un glaive de douleur qui transpercera le Cœur de Marie parce que c’est en toute connaissance qu’elle avance chaque jour vers le sacrifice final de son Jésus.

Comme nous avons tendance à le faire pour nous protéger et nous ménager, Marie aurait pu être tentée d’ignorer les Ecritures, de tout faire pour oublier ce qu’elle en sait, à ne pas chercher à en savoir davantage. Or, nous dit saint Luc, elle « conservait toutes ces choses les méditant dans son Cœur » (Luc 2, 19 ). Autrement dit, elle ne cessait de les garder présentes à son esprit pour s’y préparer et se préparer elle-même à soutenir Jésus le moment venu.

Marie nous donne le secret pour surmonter chrétiennement la souffrance : se blottir contre Jésus en méditant sa Parole, car il est le seul à pouvoir lui donner un sens et à la rendre féconde.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Il sera en butte à la contradiction »

Contemplons

La Présentation de Jésus au temple, cathédrale de Munster, Allemagne

Méditons

Marie est encore tout à la joie de la naissance de son enfant que, déjà, elle est ramenée à la réalité qui sera la sienne : Jésus est bien le Messie attendu mais il sera controversé jusqu’à en devenir l’homme des douleurs prophétisé par Isaïe.

Jésus a quarante jours : le moment est venu de le présenter au temple afin d’accomplir les rites institués par le Seigneur, qui requièrent que tout premier-né mâle lui soit consacré. A cette occasion, Siméon, un homme juste et pieux, inspiré par l’Esprit-Saint, reconnait en Jésus le Messie, qui sauvera son peuple de ses péchés. Si Marie et Joseph ne peuvent que se réjouir des paroles de Siméon, y voyant l’accomplissement de celles que l’ange leur a adressées à chacun, ils sont douloureusement touchés lorsqu’il prophétise, que Jésus sera en butte à la contradiction.

Comme le Cœur de jeune maman de Marie a dû se serrer ! Elle n’est pas différente de toutes les mamans, ne cherchant qu’à tout disposer pour le bonheur de son enfant. Or, comme le lui rappelle Siméon, pour elle, il n’en sera pas comme de toutes les autres mamans car Jésus sera rejeté par son peuple notamment de ceux qui devaient l’accueillir, le reconnaître et lui ouvrir la voie.

La prophétie de Siméon ne tardera pas à s’accomplir. Elle commencera par la persécution d’Hérode, se poursuivra par le rejet des autorités civiles et religieuses et se vérifiera jusque dans toute l’éternité dans le martyre des nombreux témoins de la foi. Et, parce que tout à Jésus, Marie partagera le sort du Sauveur et de tous ses témoins. En Jésus, à cause de Jésus, pour Jésus, elle sera en butte à la contradiction jusqu’à devenir la reine des martyrs.

Toute sa vie, Marie a souffert du rejet de Jésus, surtout par ceux qui auraient dû le reconnaître. Aujourd’hui encore, elle souffre (mystérieusement mais réellement) du rejet de Jésus et cherche, par sa prière mais aussi ses interventions dans l’histoire des hommes, à ramener les brebis égarées au seul pasteur. Tel est le sens des larmes de Marie à La Salette (1846), à Syracuse (1953), à Akita (1973) et en tant d’autres lieux. La différence est que, du temps de la vie terrestre de Marie, Jésus était en butte à ceux qui n’avaient pas encore reçu l’Esprit-Saint et qu’aujourd’hui il est en butte à ceux qui en ont été comblés. 

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.