La joie, la caractéristique du chrétien

Contemplons

Marie, reine des cœurs, Santa Maria in Trastevere, Rome

Méditons

Dans son allocution du 23 mai 2016, le pape François déclare : « la  carte d’identité du chrétien, c’est la joie. » En effet, l’Evangile, c’est la bonne nouvelle du salut qui nous est annoncé et, surtout, qui nous est promis en Jésus-Christ. Aussi, comment pourrions-nous ne pas rayonner la joie malgré les épreuves inévitables de cette vie ?

De toute la vie de Marie, nous apprenons que la joie est l’attitude normale du chrétien car, pour lui, le meilleur est toujours à venir, la joie ultime et la plus grande, étant l’union définitive à Dieu, son Créateur, son Rédempteur, son Sanctificateur. En effet, chaque âme est appelée à connaitre le destin d’immortalité de Marie, chacune est destinée à ceindre la couronne impérissable de la vie éternelle dans le royaume des cieux. En Marie, couronnée au ciel, c‘est toute l’Eglise, que nous formons, qui entre dans la gloire.

De la vie de Marie, nous apprenons que, comme les épreuves font partie de la vie présente et qu’elles sont même nécessaires pour notre salut et celui de toutes les âmes, la joie l’emporte toujours sur la tristesse. Les épreuves n’ont pas manqué à Marie à qui, pour cette raison, on a décerné le titre de reine des martyres. Mais la joie du Magnificat l’a toujours emporté sur la tristesse car elle les a traversées dans la foi, l’espérance, l’amour, à la manière d’un enfantement. Jésus lui en communiqué le secret : « la femme, lorsqu’elle enfante, éprouve de la tristesse, parce que son heure est venue ; mais, lorsqu’elle a donné le jour à l’enfant, elle ne se souvient plus de la souffrance, à cause de la joie qu’elle a de ce qu’un homme est né dans le monde. Vous aussi, maintenant vous êtes dans la peine, mais je vous reverrai et votre cœur se réjouira ; et votre joie, personne ne vous l’enlèvera. » (Jean 16,21-22). Ainsi, pour Marie, la joie du matin de pâques est plus grande, que toute la souffrance du vendredi-saint.

De toute la vie de Marie, nous apprenons, que la joie vient de la foi, de l’espérance, de la charité. On est habité par une joie persistante, si on a Dieu dans le cœur et qu’on ne se replie pas sur soi. Marie se distingue de notre médiocrité par le fait qu’elle ne ramène rien à elle, mais fait tout contribuer à la plus grande gloire de Dieu et au salut du monde. Ainsi, si Marie se réjouit de la Nativité de son Jésus, c’est bien-sûr parce qu’il est son enfant mais surtout parce qu’elle tient dans ses bras celui qui va sauver l’humanité.

De toute la vie de Marie, nous apprenons que quoi qu’il nous arrive, nous ne sommes pas seuls et que Jésus, à la manière de Simon de Cyrène, du bon samaritain, du bon pasteur, nous porte à travers les épreuves inévitables de cette vie, pour nous mener au salut. Même dans la peine, le chrétien est habité par la joie car il ne souffre pas en vain, parce qu’en Jésus, avec Marie, dont il se sait aimé, tout contribue à son bien et à celui de toutes les âmes. Saint Paul nous le dit : « Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu » (Romains 8).

De toute la vie de Marie, nous apprenons que le vrai pauvre n’est pas celui qui n’a ni argent, ni santé, mais celui qui n’a pas Jésus qui est le seul véritable trésor. S’il est une conclusion qui s’impose en méditant la vie de Marie, que ce soit dans la joie ou dans la douleur, c’est bien celle-ci : quand on a Jésus, on a tout. Plaise à Dieu que nous le retenions et, surtout, que nous le vivions.  Sainte Marie, cause de notre joie, priez pour nous.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie du couronnement dans le ciel

Contemplons

Le couronnement de Marie dans le ciel, Jan Baegert

Méditons

Si son couronnement dans le ciel constitue pour Marie une joie indescriptible, ce n’est pas parce qu’elle parvient au faîte de la gloire mais parce qu’il la met à la tête d’une multitude de sauvés, appelés à partager son destin d’immortalité. Même si celle de Marie ne sera jamais égalée, la gloire sera tout de même le lot de chaque âme, qui est appelée à trouver auprès d’elle sa place au ciel, corps et âme, à la fin des temps. Chaque dimanche, à la messe, nous le proclamons : « Je crois en la résurrection de la chair et en la vie éternelle. » En Marie, nous contemplons notre gloire future, celle à laquelle l’amour de Dieu nous destine.

Le couronnement dans le ciel est pour Marie une grande joie parce qu’en même temps, elle est investie du pouvoir nécessaire pour mener à bien sa mission de Mère des hommes, de Mère de l’Eglise. Parce que Marie est notre Mère, elle veut nous aider ; parce que Dieu l’a établie notre Reine, elle en a le pouvoir. Rien ne lui résiste car elle est forte de la puissance même de Dieu, qui lui accorde tout ce dont elle le prie. « A Dieu tout est soumis, écrit saint Louis-Marie Grignion de Montfort dans le Traité de la vraie dévotion, même la Vierge. A la Vierge, tout est soumis, même Dieu. »

En étant investie d’une telle puissance, Marie peut continuer à œuvrer à la gloire de Dieu qu’elle aime avec des ressources spirituelles décuplées maintenant qu’elle est glorifiée au Ciel. Dans son amour de Dieu et des hommes, elle emploie sa toute-puissance d’une part à obtenir les grâces, qui nous sont nécessaires, et d’autre part à nous disposer à les recevoir pour qu’elles produisent en nous de dignes fruits de salut. En œuvrant au salut de toutes les âmes en union et en dépendance de Jésus, le seul Sauveur, elle contribue à rendre gloire à Dieu, au ciel et sur la terre selon la formule de saint Irénée de Lyon : « La gloire de Dieu c’est l’homme vivant ; la vie de l’homme, c’est de contempler Dieu. »

Si le couronnement dans le ciel est pour Marie une joie sans égale, il l’est aussi pour nous, qui sommes émus du grand honneur, qui est fait à notre Mère, parce que désormais sa puissance égale son amour, parce qu’elle règne sur tous ses sujets avec la douceur même d’une Reine au service du Royaume de Dieu.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie de l’Assomption

Contemplons

L’Assomption de Marie, Guido Reni

Méditons

C’est la joie des joies de Marie. Elle est arrivée au bout de son pèlerinage terrestre. Comme une fleur parfaitement épanouie, comme un fruit arrivé à maturité, Marie est appelée auprès de Dieu pour entrer dans la gloire, qu’il lui a préparée depuis toujours.

Pour la plus grande gloire de Dieu, un et trine, à l’exultation des anges, des saints, pour la plus grande joie de toute l’Eglise, Marie est élevée corps et âme au Ciel où elle brille, pour nous encore en pèlerinage sur la terre, comme un merveilleux signe d’espérance. En effet, parce que créée immaculée, parce qu’elle n’a jamais cédé à la moindre tentation de pécher, il était juste qu’elle ne soit pas soumise à la conséquence la plus funeste de la faute originelle : la mort.

Comme pour toutes les grandes vérités de notre foi, Dieu a recouvert l’Assomption de Marie d’un voile de mystère. En effet, de l’Incarnation, nous ne savons qu’une seule chose, c’est que l’Esprit-Saint a pris Marie sous son ombre (Luc 1, 35) c’est-à-dire qu’il l’a investie de sa toute-puissance. De la Nativité de Jésus, nous ne savons qu’une seule chose, c’est que dans sa parturition, l’Esprit-Saint a déployé sa toute-puissance en accordant à son épouse mystique tout à la fois la maternité et la virginité. Aussi, pour l’Assomption, pouvons-nous supposer qu’une fois de plus, l’Esprit-Saint est à l’œuvre, amenant Marie, non pas à trépasser à la suite d’une défaillance physique mais au cours d’une élévation spirituelle sans précédent.

Quelle joie pour Marie, lorsque corps et âme, elle se trouve en adoration devant la Sainte Trinité. A compter de cet instant, elle ne vit plus de foi ; elle est plongée dans la Vérité éternelle, mise en possession de Dieu. Quelle joie pour elle de se trouver devant le Créateur de toute chose, dont elle vit et éprouve tout l’amour pour elle, pour chaque créature, dont elle mesure pleinement toute la sainteté, dont elle connait, et la profondeur abyssale de sa miséricorde, et l’ampleur de la grâce qui est faite à chaque âme dans sa création, sa rédemption, sa sanctification.

Quelle joie pour Marie de faire la joie de tous les élus en étant appelée au plus haut des cieux, pour y régner à la droite de la Sainte-Trinité. En elle, c’est toute l’Eglise qui est glorifiée. Quelle joie pour elle, d’être à ce point exaltée et de pouvoir, depuis le trône où Dieu l’a placée, intercéder pour ses enfants encore sur terre. Quelle joie pour elle de se savoir toujours exaucée. Et surtout, quelle joie pour elle de pouvoir contribuer très concrètement au salut de toutes les âmes en les amenant à Jésus et en le priant, comme à Cana, de se révéler à elles.

Aucun destin n’est plus grand que celui de Marie, élevée corps et âme au ciel. De toutes les grâces, que Jésus nous fait, aucune ne nous est plus précieuse que celle de la glorification de Marie car, en elle, notre propre triomphe est déjà amorcé.

Du haut du ciel, Marie reste ce qu’elle a toujours été : la petite servante du Seigneur. En effet, sa gloire sans pareille, même si elle y a contribuée par toute sa vie, est un don de la miséricorde insondable de Dieu. Aussi, sa gloire l’engage-t-elle à toujours plus d’humilité. Elle est bien la Reine des reines, celle qui règne sur l’univers entier, mais son plus grand titre de gloire, elle continue de se le décerner elle-même : « voici l’humble servante du Seigneur. Que tout se passe pour moi selon ta parole. » (Luc, 1, 38).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie de l’effusion de l’Esprit-Saint

Contemplons

La descente du Saint-Esprit, Girolamo Muziano

Méditons

Là où est Marie, là est l’Esprit-Saint. En effet, à l’Incarnation du Verbe, le jour de l’Annonciation, l’Esprit-Saint a fait de Marie son épouse. Et, depuis lors, leur union n’a fait que s’approfondir, l’Esprit-Saint amenant Marie, qui est Mère de Jésus par pure grâce, à être, avec son concours, la première, la plus accomplie de ses disciples. Aussi, Marie, pleine de grâce, remplie de l’Esprit-Saint jusqu’à en déborder, ne pouvait pas ne pas être là quand les Apôtres sont confirmés dans leur mission et investis de la force d’en-haut pour l’accomplir, quand son divin époux fonde l’Eglise, dont elle est aussi bien la Mère que la parfaite image.

Quelle joie pour Marie lorsque la force promise par Jésus le jour de l’Ascension, vient investir les Apôtres, armés à présent pour accomplir leur mission de faire connaitre le nom de Jésus jusqu’aux extrémités de la terre, « enseignant à toutes les nations à garder ses commandements, baptisant au nom du Père, du Fils et de l’Esprit-Saint » (Mathieu 28, 19). Onze d’entre eux le feront jusqu’au martyre.

Quelle joie pour Marie, de voir les Apôtres qui, le soir du jeudi-saint ont abandonné Jésus, être à ce point fortifiés dans leur foi, que jamais plus ils ne reculeront devant les menaces, les dangers, les châtiments. Les Apôtres seront même tout heureux d’avoir été battus de verges pour le nom de Jésus sur ordre du Sanhédrin (Actes des Apôtres 5, 41).

Quelle joie pour Marie de savoir que le monde entier va connaitre le seul nom qui procure le salut : Jésus. C’est à partir de ce petit groupe d’Apôtres sans force, sans connaissance, sans fortune, mais fort du soutien indéfectible de l’Esprit-Saint, que le nom de Jésus sera connu, aimé, glorifié dans le monde, aujourd’hui, demain et toujours. Les Apôtres n’auront besoin de rien en propre pour remplir cette mission au-dessus des forces humaines car Jésus « confirmera la parole par les signes qui l’accompagnent » (Marc 16, 20).

Quelle joie pour Marie de voir, comme premier signe de l’assistance de l’Esprit-Saint, les Apôtres s’exprimer en ce jour de Pentecôte dans des langues non connues d’eux et se faire comprendre d’une multitude de personnes présentes à Jérusalem (Actes des Apôtres 2,8). Quelle joie pour Marie de voir une foule aussi nombreuse se faire baptiser (Actes des Apôtres 2,41).

Enfin, quelle joie pour Marie de pouvoir soutenir dans la prière, ceux qui prolongent l’œuvre de Jésus, qui, par la prédication de son enseignement, le rendent présent au milieu de son peuple. Si Marie est au Cénacle parmi les Apôtres, c’est parce que, Mère de Dieu, Mère des hommes, elle est appelée à être aussi la Mère de l’Eglise. En effet, il plait à Jésus de recevoir les prières de l’Eglise, son épouse mystique, par la médiation de Marie afin qu’elles soient toujours dignes d’être exaucées. La prière de l’Eglise militante, entachée par les péchés de ses membres, est toujours enrichie, sublimée par celles de l’Eglise triomphante à la tête de laquelle se trouve Marie.

Marie ne tire aucun orgueil de la puissance de sa prière sur le Cœur de Jésus mais la ressent comme un don supplémentaire de sa miséricorde infinie. Aussi, sa toute-puissance d’intercession ne fait que l’engager à encore plus d’humilité. Les Apôtres ne s’y trompent pas. Ils savent ce qu’ils doivent à la prière de Marie et rivalisent de respect, d’amour à son égard. Marie, quant à elle, les aime de l’amour même de Jésus mais ne renonce pas au titre d’humble servante, qu’elle s’est donnée elle-même et au comportement qui va avec. A sainte Brigitte, elle dit à ce propos, que souvent elle faisait à manger aux Apôtres, qu’elle lavait leur linge… Et, elle était heureuse de pouvoir le faire ! Quel exemple pour notre temps.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie de nous savoir tous attendus

Contemplons

L’Ascension de Jésus, Girolamo Muziano

Méditons

« Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Si ce n’était pas le cas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et puisque je vais vous préparer une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi afin que, là où je suis, vous y soyez aussi. Vous savez où je vais et vous en savez le chemin » (Jean 14, 2-3).

Dans les litanies de Lorette, on invoque Marie, sous le beau titre de « miroir de justice » car, en elle, se reflètent toutes les perfections chrétiennes, celles qui nous configurent à Jésus. Ainsi, après Jésus, personne ne nous aime davantage que Marie, personne n’est plus soucieux de notre salut et de notre devenir éternel. Aussi, Marie est transportée de joie et d’action de grâce lorsqu’elle entend Jésus promettre une place au ciel à chacun de ceux qu’elle aime, à savoir tous ceux pour qui il a versé son sang et dont il lui a confié la maternité spirituelle du haut de sa croix.

Chacun d’entre nous est donc personnellement attendu au ciel par Jésus qui a, lui-même, préparé à chacun une place unique, dédiée, réservée, une place qui ne sera occupée par personne d’autre, une place de laquelle il sera comblé de son amour pour toute l’éternité.

La joie de Marie est intense en raison de l’infinie miséricorde de Jésus, qui étend son offre de salut à toutes les âmes de toutes les générations, parce que d’avance, une place est réservée pour chacune. Elle est transportée en raison de la multitude des élus qui iront tous rendre gloire, louange et action de grâce à un Dieu qu’elle aime plus qu’elle-même, qui mérite tellement d’être aimé et bien au-delà des seules possibilités humaines.

En méditant la joie de Marie en ce jour de l’Ascension, nous nous rappelons qu’aucun chrétien n’est heureux tout seul mais que la joie est le signe de la présence du Ressuscité au milieu de ceux qui sont réunis en son nom. « Là où deux trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Mathieu 18, 20). Quelle est alors la liesse de ceux qui « suivent l’agneau partout où il va » (Apocalypse 14, 4), jusque dans son séjour de gloire où il nous appelle tous auprès de lui ! 

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie de l’Ascension

Contemplons

L’Ascension de Jésus, Perugino

Méditons

« Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi » (Jean 14, 28). Personne, plus que Marie, n’a aimé Jésus et, pour cette raison, personne, davantage qu’elle, ne s’est réjouie de son Ascension.

Toute sa vie, Marie s’est renoncée au profit de Jésus, son Fils qui est Fils de Dieu. Pas un instant, elle n’a revendiqué un traitement de faveur correspondant à sa position de Mère du Rédempteur, jamais elle ne s’est plainte de l’indigence dans laquelle elle a vécu. La seule fois où elle a demandé quelque chose pour elle-même, ce fut au recouvrement de Jésus dans le temple et cela, non pour se plaindre du comportement en apparence désinvolte de Jésus, mais comme la réaction à un excès d’angoisse maternelle. Toute sa vie, Marie a choisi, revendiqué, assumé le rôle d’humble servante du Seigneur dans lequel elle a trouvé sa joie et son épanouissement. Son seul souci a été de faire avancer la cause de Jésus et d’y contribuer à la manière d’un serviteur inutile.

Aussi, lorsque Jésus monte aux cieux où il retourne là d’où il est venu, pour remettre à son Père toute l’œuvre qu’il lui a confiée et qu’il a accomplie, où il va entrer dans la gloire qu’il lui a préparée et qu’aucun esprit humain ne peut imaginer, où il va recevoir les hommages, les louanges, les actions de grâce de tous les sauvés, des saints, des anges, elle est saisie d’une joie intense, celle qui nous transporte lorsque ceux que nous aimons sont arrivés au point d’orgue de leur existence. Le bonheur de ceux que nous aimons irradie sur nous et nous emporte dans son sillage. Ainsi, le triomphe de Jésus, en ce jour glorieux de l’Ascension, fait toute la joie de Marie.

Si nous pensons que la séparation d’avec Jésus lui a fait de la peine, nous avons tort. En effet, la séparation d’avec Jésus ne date pas de ce jour. Elle a commencé lorsque Jésus l’a quittée pour entamer sa mission de rédempteur, trois ans plus tôt et n’a cessé de se creuser avec l’approche de la passion, jusqu’à être totalement consommée le vendredi-saint. Depuis la résurrection, Marie, qui a toujours une longueur d’avance sur tous les autres disciples, parce que toujours elle élève son regard au niveau de celui de Jésus, est entrée dans un autre mode de relation avec lui. Jésus est toujours présent dans sa vie, plus encore que quand il était physiquement auprès d’elle. C’est en elle-même qu’elle le cherche et le trouve à présent et cela  jusqu’à ce que cette quête intérieure ne puisse plus être comblée que par l’union totale, parfaite, définitive, au ciel où en ce jour de l’Ascension, Jésus s’en va lui préparer sa place.

La joie de Marie est totale parce que Jésus va vers la gloire qui lui revient, et d’où il nous appelle tous à le rejoindre, y compris elle-même. Sa joie vient aussi, de ce que Jésus, tout en partant, reste avec elle, avec nous, sous les espèces eucharistiques où il se donne à tous ceux qui veulent le recevoir, d’une manière bien plus intime qu’il ne pourrait le faire en étant entravé par son enveloppe charnelle. 

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie de la réconciliation des Apôtres

Contemplons

L’incrédulité de saint Thomas, Bernardo Strozzi

Méditons

La joie pascale de Marie augmente à mesure que le Ressuscité répand sur les Apôtres les dons de sa miséricorde, qu’ils les accueillent et leurs donnent de produire en eux des fruits de sainteté. En effet, la joie de Marie, en ce matin de pâques, ne vient pas uniquement de la victoire écrasante que Jésus remporte sur la mort, mais aussi de ce que nous sommes rendus participants de son triomphe sans égal, sans aucun mérite de notre part.

Marie, la femme forte qui s’est tenue sous la croix et à qui Jésus a confié tous les sauvés, se devait de préparer les Apôtres à la résurrection de Jésus par l’exemple de sa foi, par sa prière, par ses encouragements. Aussi, lorsque Jésus apparait au cénacle le soir de pâques, elle est très vraisemblablement parmi eux. Quelle joie, quand elle se trouve face à son Jésus pour la seconde fois (la première ayant eu lieu le matin même à elle seule) et qu’elle l’entend dire aux Apôtres désemparés : « la paix soit avec vous » (Jean 20, 19). Pas l’ombre d’un reproche de Jésus aux Apôtres, qui l’ont abandonné quand il avait le plus besoin d’eux ; rien que pardon et miséricorde.

Quelle joie pour Marie quand Jésus souffle sur les Apôtres, leur transmet l’Esprit-Saint en les investissant du pouvoir d’absoudre les péchés : « recevez le Saint-Esprit. Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés. Ceux à qui vous les retiendrez, ils seront retenus » (Jean 20, 22-23). Eux qui ont, eux-mêmes, besoin de la miséricorde de Jésus, sont institués les intendants de sa miséricorde. L’amour de Jésus est vraiment insondable. Afin qu’ils soient miséricordieux envers les cœurs pénitents, Jésus choisit pour répandre sa miséricorde, ceux qui n’en sont pas dignes et en ont pourtant bénéficié en tout premier. Quelle joie pour Marie de savoir que par le ministère des Apôtres, la miséricorde infinie de Jésus se communique comme un feu dévorant dans l’espace et dans le temps à tous ceux qui l’accueille.  

Oui, la joie pascale de Marie vient de qu’elle voit s’épanouir dans les âmes des Apôtres les premiers fruits de la rédemption. Si, pour elle, rien n’est pire que de savoir, que pour certains, le sang de son Jésus aura été versé en vain, à contrario, rien ne saurait la réjouir davantage, que de voir les fruits du sacrifice rédempteur de l’homme-Dieu se déployer jusqu’à l’apothéose dans l’âme de ses enfants.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie de la résurrection

Contemplons

Jésus ressuscité apparait à sa Mère, Guercino

Méditons

Lorsqu’on demande aux dévots de la Vierge Marie, quelle pourrait avoir été sa plus grande joie sur cette terre, la plupart répondent, après quelques instants d’hésitation avec l’Annonciation et l’Assomption, que c’est très certainement la résurrection de Jésus. Ils ont certainement raison. Si on leur demande de développer leur réponse, ils vous disent, en toute logique, que sa joie vient du retour à la vie de Jésus et de la fin de ses propres souffrances. C’est vrai aussi, mais, s’agissant de Marie, cette réponse est trop réductrice.

Le Cœur de Marie explose de joie lorsque le ressuscité se présente à elle dans la pénombre du matin de pâques, à l’aube du premier jour d’un monde rénové dans le sang de l’Agneau de Dieu. Les Evangiles ne nous rapportent rien de l’apparition du Christ victorieux à sa Mère. Et, pourtant, toute la Tradition de l’Eglise la tient pour évidente. En effet, peut-on imaginer Jésus, le meilleur de tous les fils, ne pas venir personnellement à la rencontre de sa Mère afin de mettre un terme à ses souffrances ? Lui qui a eu souci d’elle alors qu’il mourrait sur la Croix, ne lui apporterait pas en première la bonne nouvelle de sa résurrection ? Peut-on imaginer Jésus ressuscité, qui apparait aux disciples les plus fidèles en premier, ne pas se présenter à Marie, elle qui l’a suivi jusqu’au Calvaire ?

Parce que Marie aime Jésus, son Fils, son Dieu, plus que tous, elle a le plus souffert de tout ce qu’il a pris sur lui dans sa passion pour le salut de l’humanité. Parce qu’elle aime Jésus plus qu’elle-même, elle s’est donnée à lui dans sa mission de salut. Elle a accepté l’offrande que Jésus a faite de lui-même à son Père et s’y est associée pour le salut de tout homme. Aussi, sa joie du matin de pâques vient de voir Jésus vivant, victorieux, glorieux mais plus encore de tous les fruits de salut, qu’il a conquis pour les âmes.

Quelle joie pour elle lorsque Jésus lui annonce au matin de pâques, qu’à présent les cieux sont ouverts et qu’il y a mené tous les saints qui, dans les limbes, attendaient la rédemption. Quelle joie pour elle de compter parmi eux son cher Joseph, Anne, Joachim, ses parents, Elisabeth, Zacharie, toutes ces personnes qu’elle a connues et aimées, tous les saints prophètes et patriarches, tous ceux qui ont espéré voir le jour du salut… Quelle joie quand Jésus lui dit que, dans les cieux, les places pour des millions et des millions de sauvés sont préparées.

Marie est notre Mère et le souci d’une maman est d’assurer les jours de ses enfants. De là vient la véritable joie pascale de Marie : en Jésus, par Jésus, avec Jésus ressuscité, elle sait notre bonheur éternel assuré c’est-à-dire le vôtre, le mien, celui de toutes les âmes rachetées dans le sang de notre frère et rédempteur, son Jésus.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie de l’accueil de l’Evangile

Contemplons

Le sermon sur la montagne et la guérison du lépreux, Rosselli

Méditons

Si la vie de Marie est tissée de souffrances, elle l’est aussi de grandes joies. Ses souffrances sont liées aux contradictions auxquelles Jésus est en butte, ses joies induites par l’avancée du Royaume de Dieu, la propagation de la bonne nouvelle du salut et les transformations dans les âmes.

Quelle joie pour Marie, lorsqu’elle voit les apôtres tout quitter pour suivre Jésus. Quelle joie de les voir s’attacher à Jésus, d’assister à leurs efforts, de constater leurs progrès spirituels malgré la lourdeur de leur humanité, leur médiocrité. Quelle joie pour elle de les voir s’ouvrir peu à peu aux réalités du salut et se déclarer pour Jésus à la face de ses opposants.

Quelle joie pour Marie, de voir Jésus aller au-devant des plus grandes nécessités, de soulager toute misère. Il touche et guérit les lépreux, des pauvres parmi les pauvres tellement leur vie est misérable. En les guérissant, Jésus ne fait pas que leur rendre la santé ; c’est la vie qu’il leur rend car, avec la guérison, ils sont réintégrés à la société. Quelle joie pour Marie de voir Jésus s’apitoyer sur la femme adultère, sur l’aveugle-né, sur la veuve de Naïm, sur la fille de Jaïre, sur Bartimé le paralytique,  sur le serviteur du centurion…  et même sur Marthe et Marie, éprouvées par la mort de Lazare, leur frère. Quelle joie pour Marie de voir dans l’action de Jésus, toute la sollicitude divine pour les âmes se déployer et s’abaisser jusqu’aux plus pauvres, aux plus miséreux pour les relever et les amener à la vraie vie en Dieu.

« Il y a plus de joie au ciel pour un seul pécheur qui se convertit que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance » (Luc 15, 7). Telle est la joie de Marie dont le regard s’élève aux réalités divines du salut, et qui observe les transformations dans l’âme des plus grands pécheurs. Marie-Madeleine renonce à son ancienne mauvaise vie pour s’attacher à Jésus. Sa conversion est si radicale, que Jésus assure que « parce qu’elle a beaucoup aimé, il lui sera beaucoup pardonné » (Luc 7, 47). En effet, elle fera partie des rares personnes, qui suivront Jésus jusque sur le calvaire et se tiendront sous la croix aux côtés de Marie. Quelle joie pour Marie d’assister à la conversion de Zachée et de tant d’autres. Quelle joie lorsqu’elle voit certains pharisiens s’ouvrir au message de Jésus comme Nicodème, Gamaliel ou Joseph d’Arimathie.  

Enfin, quelle est la joie de Marie lorsqu’elle entend Jésus proclamer les béatitudes devant une foule immense et qu’elle les entend résonner en elle. Quelle joie de voir Jésus réaliser le miracle de la multiplication des pains et nourrir une foule aussi grande. Quelle joie pour elle de voir Jésus révéler un Dieu si bon, si digne d’être connu et aimé. Quelle joie pour elle de découvrir au fur et à mesure de l’enseignement de Jésus, auquel elle s’ouvre pleinement, que l’amour, la bonté de Dieu sont plus grands que tout ce qui peut se concevoir, que tout ce qu’elle-même a pu imaginer, elle qui pourtant dispose de lumières bien supérieures aux nôtres. Elle ne cesse de s’émouvoir à la révélation que le tout-puissant est aussi le tout-aimant, le tout-miséricordieux. Devant tant de bonté et de condescendance divine, touchée jusqu’au plus profond d’elle-même, elle ne peut que sentir douloureusement son indignité et redoubler d’amour et d’humilité.

Parce que Marie a écouté la Parole de Dieu et l’a mise en pratique, elle a pu saisir  tout l’amour de Dieu pour elle et pour toutes ses créatures. Parce qu’elle a compris, plus que tout autre qui est Dieu, elle est devenue la disciple la plus accomplie de Jésus, mettant toute sa joie à le servir comme Marthe l’active, à l’écouter comme Marie la contemplative.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

La joie du premier miracle

Contemplons

Les Noces de Cana, anonyme

Méditons

Le miracle de Jésus aux noces de Cana est l’occasion d’une grande joie pour Marie. En effet, en disciple convaincue, elle voit dans ce premier miracle, que Jésus réalise sur son intervention, toute la condescendance de l’amour divin pour l’humanité. Cette joie est accrue, quand elle voit, que ce signe amène les disciples à croire en Jésus.

Si, de prime abord, nous sommes enclins à penser, que le premier sujet de joie de Marie vient de ce que Jésus répond à sa demande et réalise son premier miracle pour lui être agréable, c’est qu’à sa place nous serions tentés de tirer parti de notre ascendance affective sur lui. Marie se distingue de notre médiocrité parce qu’elle ne revendique jamais rien pour elle-même mais dirige tout à la plus grande gloire de Dieu et au salut des âmes. Si elle remarque qu’il n’y a plus de vin, c’est parce qu’elle est préoccupée du bien d’autrui. Si elle s’adresse à Jésus, c’est parce qu’elle met toute son espérance en Dieu qui, dans son insondable miséricorde, ne répugne pas à s’abaisser pour secourir ceux qui s’en remettent à lui.  

Jésus change l’eau en vin. Il ne change pas n’importe quelle eau mais celle qui a servi aux ablutions rituelles des juifs, celle dans laquelle ils se sont purifiés. Cette eau, chargée des souillures des convives, est changée en un vin délectable. Marie y voit déjà le premier signe du salut car c’est la multitude des péchés que Jésus est venu prendre sur lui pour que l’humanité soit purifiée dans son sang. Ce miracle révèle toute la condescendance de l’amour divin car Jésus part de notre misère pour la relever et l’élever jusqu’à la rendre digne de ses promesses.

Ce signe fut pour les disciples l’occasion de croire en Jésus. Tel est le second motif de joie pour Marie. Le seul vrai miracle, c’est la foi, c’est de croire sans avoir vu, de croire malgré les apparences contraires. Les disciples présents à Cana, déjà ouverts aux affaires du royaume par Jésus, sont confirmés dans la foi par le signe du changement de l’eau en vin. Les miracles ne provoquent pas la foi mais la confirment. Dans sa vie publique, Jésus ne réalisera pas de miracles là où il ne trouvera pas la foi. Tel fut le cas à Nazareth, son village natal.

En sollicitant Jésus, Marie ne cherche pas à marquer sa puissance sur Jésus et à diriger son action mais agit en humble servante du Seigneur, préoccupée de répondre à chaque instant à sa volonté sur elle. En l’occurrence, il était dans les desseins de Dieu de réaliser son premier miracle à sa demande. En réalisant un miracle, Jésus souligne la puissance d’intercession dont il investit sa Mère, nous invitant à nous adresser à elle dans tous nos besoins car il lui plait de toujours l’exaucer pour l’amour d’elle, pour l’amour de nous.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.