Méditons
« Le grand prêtre Joachim et tout le Conseil des Anciens d’Israël vinrent de Jérusalem pour contempler les bienfaits dont les Seigneur avait comblé Israël, pour voir Judith et la saluer. En entrant chez elle, tous la bénirent d’une seule voix : « Tu es la gloire de Jérusalem, tu es la joie d’Israël, tu es l’honneur de notre race ! Car tu as agi avec la force et le courage d’un homme. Ton cœur s’et affermi, parce que tu as aimé la chasteté et que tu ne t’es donnée à aucun homme après la mort de ton mari. Voilà pourquoi Dieu t’a comblée de force. Voilà pourquoi tu seras toujours bénie. » Et tout le peuple s’écria : « Amen. » (Judith 15, 9-14).
Marie est élevée dans la gloire du Ciel avec son corps et son âme. La finesse de la pierre, des lignes de la statue de la Vierge du pilier suggèrent la grande pureté de la Mère de Dieu. Marie ne porte pas en elle la tache de la faute originelle. Elle a été tout étrangère au péché et n’a jamais donné prise au démon et à ses pompes. Parce qu’elle est la toute-pure, son corps n’a pas connu la corruption du tombeau. Dès la fin du cours de sa vie terrestre, elle entre au Ciel où, avec Jésus, elle nous attend et nous attire. Elle est la Vierge-Mère du Sauveur dont elle a partagé toutes les souffrances ; aujourd’hui elle est pleinement associée à son triomphe et à sa gloire.
Sous son voile, la Vierge du pilier nous montre sa belle chevelure bouclée pour nous indiquer qu’elle est l’épouse inépousée, qui a conçu et fait naître virginalement le Sauveur des hommes. Elle est couronnée pour nous montrer qu’en elle la Rédemption est pleinement consommée, qu’elle est la pleinement-rachetée, qu’en elle, si glorieuse, nous entrevoyons notre propre destin d’immortalité. Marie n’est pas la seule à entrer au Ciel ; elle est la première.
En suivant son exemple, nous aussi aurons part à ce destin d’immortalité. Chaque dimanche nous le proclamons dans le Credo : « je crois en la résurrection de la chair et en la vie éternelle. » Cette chair qui ressuscitera, c’est la nôtre au dernier jour.
Dans la cathédrale de Paris, comme dans chaque église, nous trouvons à notre disposition les clés qui nous ouvrirons les portes du paradis à savoir les sacrements, l’écoute et la mise en pratique de la parole de Dieu. En contemplant, en méditant, en suivant l’exemple de Marie, nous apprenons comment il faut accueillir la parole de Dieu et la mettre en pratique, comment bien recevoir les sacrements.
Marie, Notre Dame de Paris, aidez-nous à mettre notre Salut à la première place dans notre vie.
Prions
1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).
O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
Prière à Notre Dame de Paris par saint Jean-Paul II :
Vierge Marie, au cœur de la Cité, nous vous prions pour cette ville capitale. Vous, l’Intacte, gardez-lui la pureté de la foi !
Vierge Marie, depuis ce bord de Seine, nous vous prions pour le pays de France. Vous, Mère, enseignez-lui l’espérance !
Vierge Marie, en ce haut lieu de chrétienté, nous vous prions pour tous les peuples de la terre. Vous, pleine de grâce, obtenez qu’ils soient un dans l’Amour.
Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.
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