Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face

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Le 14 décembre 1927, sainte Thérèse est proclamée par le pape Pie XI, patronne principale, à l’égal de saint François-Xavier, des missions et des missionnaires ; pourtant, Thérèse n’est jamais sortie de son carmel de Lisieux, où elle est entrée à 15 ans. Mais, justement, c’est la vocation missionnaire de Thérèse qui la conduit au carmel !

Thérèse Martin naît en 1873 et meurt à l’âge de 24 ans, en 1897. Elle voit croître sous ses yeux l’anticléricalisme et la déchristianisation. À treize ans, la petite Thérèse reçoit une grâce eucharistique en la cathédrale Saint-Pierre de Lisieux : «Un Dimanche en regardant une photographie de Notre-Seigneur en Croix, je fus frappée par le sang qui tombait d’une de ses mains divines ; j’éprouvai une grande peine en pensant que ce sang tombait à terre sans que personne ne s’empresse de le recueillir et je résolus de me tenir en esprit au pied de la Croix pour recevoir la divine rosée qui en découlait, comprenant qu’il me faudrait ensuite la répandre sur les âmes. Le cri de Jésus sur la Croix retentissait aussi continuellement dans mon cœur : ‘J’ai soif !’ Ces paroles allumaient en moi une ardeur inconnue et très vive. Je voulais donner à boire à mon Bien-Aimé et je me sentais moi-même dévorée de la soif des âmes. Ce n’était pas encore les âmes de prêtres qui m’attiraient mais celle des grands pécheurs ; je brûlais du désir de les arracher aux flammes éternelles. » Thérèse interprète le cri du Christ sur la croix comme un ‘j’ai soif des âmes’ et les gouttes de Son sang comme le signe de toutes les âmes qui se perdent dans l’indifférence. C’est donc une pure vocation missionnaire qui naît en ce dimanche de juillet 1887 !

Or la première terre de mission que rencontre la petite Thérèse est la France elle-même où s’ouvre le procès Pranzini. La petite Thérèse entend parler de ce grand criminel sans remords, condamné à mort, refusant le secours du prêtre. Après la grande grâce qu’elle a reçue, Thérèse veut donner à boire au Christ l’âme de Pranzini. Elle prie nuit et jour pour la conversion de cet homme qu’elle appelle « son pécheur. » Or la jeune fille découvre en lisant La Croix que le condamné à mort a baisé le crucifix avant d’être exécuté et reconnaît le signe que Dieu l’a exaucée. Cet événement n’est pas qu’une anecdote ; l’auteur de « l’Histoire d’une Âme » y accorda toute sa vie une place déterminante. Elle y voit l’avènement de sa vocation : « Il me semblait entendre Jésus me dire comme à la samaritaine : ‘Donne-moi à boire ! C’était un véritable échange d’amour ; aux âmes je donnais le Sang de Jésus, à Jésus j’offrais ces mêmes âmes rafraîchies par sa rosée divine. Ainsi, il me semblait Le désaltérer et plus je Lui donnais à boire, plus la soif de ma pauvre petite âme augmentait et c’était cette soif ardente qu’Il me donnait comme le plus délicieux breuvage de son amour. »

La petite Thérèse sait que dorénavant, elle sera « pêcheur d’hommes. » Naît également de cet événement la conviction que Dieu l’exauce tout particulièrement. Thérèse place une foi et une espérance inébranlables en la force de la prière. Elle ose tout demander à son Bien-Aimé : la conversion d’un grand pécheur, la venue de sa sœur au carmel, la souffrance. Nul objet de prière n’est trop grand ni trop petit !

Cette vocation missionnaire dirige peu à peu les prières de Thérèse vers les prêtres. La jeune carmélite veut désaltérer son époux des âmes qui se perdent en les nourrissant de la parole du Christ et Thérèse voit dans l’Eucharistie le signe de cette mutuelle désaltération. C’est pourquoi elle écrit à plusieurs reprises qu’elle se sent une vocation de prêtre : « Je sens en moi la vocation de prêtre. Avec quel amour, ô Jésus, je te porterais dans mes mains lorsque, à ma voix, tu descendrais du Ciel. Avec quel amour je te donnerais aux âmes ! » Thérèse aura deux « petits frères » missionnaires : Maurice Bellière, parti en 1897 pour le noviciat des Pères blancs à Alger, et Adolphe Roulland, de la Société des missions étrangères de Paris. Elle leur écrit jusqu’au jour de sa mort et leur enseigne la « petite voie. » En priant pour ces prêtres missionnaires, la jeune carmélite accomplit à la fois sa vocation de prêtre et sa vocation de moniale. La prière au carmel lui permet d’unir ces deux vocations : « L’unique fin de nos prières et de nos sacrifices est d’être l’apôtre des apôtres. » Ces apôtres ne sont pas seulement les missionnaires, ce sont aussi « les simples prêtres dont la mission parfois est aussi difficile à remplir que celles des apôtres prêchant les infidèles. » Il faut surtout prier pour les prêtres, tel est le leitmotiv de Thérèse. Le prêtre est l’homme de l’Eucharistie, celui qui révèle sous nos yeux le vrai sens de la mission : abreuver d’âmes le Christ assoiffé, en désaltérant les âmes elles-mêmes du Sang du Crucifié. En ce sens, tout prêtre est missionnaire et apôtre, particulièrement en cette fin de dix-neuvième siècle où croît un anticléricalisme militant. Thérèse voit se répandre le Sang de Jésus dans la plus grande indifférence, mais ne désespère pas. Elle ne doute jamais de l’efficacité de la prière ; elle prie sans relâche pour les âmes infidèles dont elle veut désaltérer son Époux et pour le plus simple prêtre, le missionnaire par excellence, celui qui nourrit dans l’Eucharistie le Christ et les âmes !

Cette prière incessante, infatigable, cette prière fidèle au monde, Thérèse nous l’a promise au-delà de la mort. Il y a, bien sûr, son fameux « je passerai mon ciel à faire du bien sur la terre. » Mais il y a aussi toutes les promesses que Thérèse a faites à ses « petits frères. » Ainsi écrit-elle à l’abbé Bellière pour le consoler de sa mort prochaine : « je ferai plus qu’écrire à mon cher petit frère, je serai tout près de lui, je verrai tout ce qui lui est nécessaire et je ne laisserai pas de repos au Bon-Dieu qu’Il ne m’ait donné tout ce que je voudrai. »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Vierge Marie, Mère du Christ-prêtre, Mère des prêtres du monde entier, vous aimez tout particulièrement les prêtres parce qu’ils sont les images vivantes de votre Fils unique. Vous avez aidé Jésus par toute votre vie terrestre et vous l’aidez encore dans le Ciel. Nous vous en supplions, priez pour les prêtres.

« Priez le Père des Cieux pour qu’il envoie des ouvriers à sa moisson. » Priez pour que nous ayons toujours des prêtres qui nous donnent les Sacrements, nous expliquent l’Evangile du Christ et nous enseignent à devenir de vrais enfants de Dieu.

Vierge Marie, demandez vous-même à Dieu le Père les prêtres dont nous avons tant besoin. Et puisque votre Cœur a tout pouvoir sur lui, obtenez-nous, ô Marie, des prêtres qui soient des saints. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Le couronnement de Marie dans le ciel

Contemplons

Mosaïque d’Aletti : le couronnement de Marie dans le ciel

Méditons

Constituée Reine du ciel et de la terre, Marie est aussi Reine du clergé. Elle appelle les prêtres « ses fils de prédilection » car ils poursuivent l’œuvre de son Fils. Ils consacrent et absolvent en son nom. Ils se donnent avec lui.

Par Maria Graf, elle nous confie : « Quand le chapelet sera devenu le bréviaire de la famille, il y aura de nouveau plus de vocations sacerdotales et religieuses ; la messe sera plus estimée, le monde sera sauvé »  (La Révélation de l’Amour divin, Maria Graf, 15 juillet 1955.)

Par Marie, la Reine du clergé, Notre-Dame du sacerdoce, demandons de nombreuses, saintes vocations de prêtres et de religieux ; demandons aussi des familles où le chapelet sera dit chaque jour.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Vierge Marie, Mère du Christ-prêtre, Mère des prêtres du monde entier, vous aimez tout particulièrement les prêtres parce qu’ils sont les images vivantes de votre Fils unique. Vous avez aidé Jésus par toute votre vie terrestre et vous l’aidez encore dans le Ciel. Nous vous en supplions, priez pour les prêtres.

« Priez le Père des Cieux pour qu’il envoie des ouvriers à sa moisson. » Priez pour que nous ayons toujours des prêtres qui nous donnent les Sacrements, nous expliquent l’Evangile du Christ et nous enseignent à devenir de vrais enfants de Dieu.

Vierge Marie, demandez vous-même à Dieu le Père les prêtres dont nous avons tant besoin. Et puisque votre Cœur a tout pouvoir sur lui, obtenez-nous, ô Marie, des prêtres qui soient des saints. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

L’Assomption

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Mosaïque d’Aletti : Marie est la première de tous les sauvés

Méditons

Marie est élevée au-dessus de tous les saints et de tous les anges.

Qui dira sa gloire éternelle ? Toutes les générations la diront bienheureuse.

Qui dira la gloire des bons prêtres ? Le prophète Daniel nous dit : « Ceux qui auront instruit beaucoup dans la justice, luiront comme des étoiles dans les éternités sans fin » (Daniel 12, 3).

Par Marie, la Reine du clergé, Notre Dame du sacerdoce, et avec elle, prions pour tous les prêtres défunts.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Vierge Marie, Mère du Christ-prêtre, Mère des prêtres du monde entier, vous aimez tout particulièrement les prêtres parce qu’ils sont les images vivantes de votre Fils unique. Vous avez aidé Jésus par toute votre vie terrestre et vous l’aidez encore dans le Ciel. Nous vous en supplions, priez pour les prêtres.

« Priez le Père des Cieux pour qu’il envoie des ouvriers à sa moisson. » Priez pour que nous ayons toujours des prêtres qui nous donnent les Sacrements, nous expliquent l’Evangile du Christ et nous enseignent à devenir de vrais enfants de Dieu.

Vierge Marie, demandez vous-même à Dieu le Père les prêtres dont nous avons tant besoin. Et puisque votre Cœur a tout pouvoir sur lui, obtenez-nous, ô Marie, des prêtres qui soient des saints. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

La Pentecôte

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Mosaïque d’Aletti : le Père envoie l’Esprit-Saint

Méditons

Le Saint-Esprit descend sur les Apôtres, les transforme, les éclaire, les fortifie et ils partent évangéliser le monde.

Le prêtre, comme le Bon Pasteur, connaît ses brebis. Il les instruit, les éclaire, les avertit, les dirige. Et pour cela il a besoin des dons du Saint-Esprit pour ne pas juger, agir, diriger selon ses idées propres mais selon la volonté de Dieu.

Par Marie, la Reine du clergé, Notre Dame du sacerdoce, demandons de saints prêtres toujours guidés par l’Esprit-Saint.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Vierge Marie, Mère du Christ-prêtre, Mère des prêtres du monde entier, vous aimez tout particulièrement les prêtres parce qu’ils sont les images vivantes de votre Fils unique. Vous avez aidé Jésus par toute votre vie terrestre et vous l’aidez encore dans le Ciel. Nous vous en supplions, priez pour les prêtres.

« Priez le Père des Cieux pour qu’il envoie des ouvriers à sa moisson. » Priez pour que nous ayons toujours des prêtres qui nous donnent les Sacrements, nous expliquent l’Evangile du Christ et nous enseignent à devenir de vrais enfants de Dieu.

Vierge Marie, demandez vous-même à Dieu le Père les prêtres dont nous avons tant besoin. Et puisque votre Cœur a tout pouvoir sur lui, obtenez-nous, ô Marie, des prêtres qui soient des saints. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

L’Ascension

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Mosaïque d’Aletti : Jésus monte au ciel entrainant à sa suite tous les élus

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Avant de monter au Ciel, Jésus dit à ses Apôtres : « Toute puissance m’a été donnée au ciel et sur la terre… Allez, enseignez toutes les nations… Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la consommation des siècles » (Math 28, 18 et 20).

Quelle est la puissance du prêtre ! Jésus, lui-même est avec lui !

Par Marie, la Reine du clergé, Notre Dame du sacerdoce, demandons des prêtres qui consacrent toute l’autorité de leur ministère à nous enseigner les voies du Salut, à nous conduire au ciel.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Vierge Marie, Mère du Christ-prêtre, Mère des prêtres du monde entier, vous aimez tout particulièrement les prêtres parce qu’ils sont les images vivantes de votre Fils unique. Vous avez aidé Jésus par toute votre vie terrestre et vous l’aidez encore dans le Ciel. Nous vous en supplions, priez pour les prêtres.

« Priez le Père des Cieux pour qu’il envoie des ouvriers à sa moisson. » Priez pour que nous ayons toujours des prêtres qui nous donnent les Sacrements, nous expliquent l’Evangile du Christ et nous enseignent à devenir de vrais enfants de Dieu.

Vierge Marie, demandez vous-même à Dieu le Père les prêtres dont nous avons tant besoin. Et puisque votre Cœur a tout pouvoir sur lui, obtenez-nous, ô Marie, des prêtres qui soient des saints. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

La Résurrection

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Mosaïque d’Aletti : Jésus apparait aux Apôtres au Cénacle

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Contemplons Jésus sortant triomphant du tombeau… Notre vie doit être une perpétuelle résurrection.

Qui nous redonnera la vie de la grâce si nous l’avons perdue sinon le prêtre par l’absolution ?

Qui nous aidera à chercher d’un cœur sincère la volonté de Dieu et à nous y conformer sinon le prêtre par ses conseils ?

Qui nous évitera les illusions sinon le prêtre prudent et instruit ?

Qui nous donnera le pain de vie sinon le prêtre qui seul peut consacrer ?

Qui nous entraînera dans une vie de plus en plus fervente sinon les prêtres saints ?

Par Marie, la Reine du clergé, Notre Dame du sacerdoce, demandons les saints prêtres dont le monde a tant besoin.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Vierge Marie, Mère du Christ-prêtre, Mère des prêtres du monde entier, vous aimez tout particulièrement les prêtres parce qu’ils sont les images vivantes de votre Fils unique. Vous avez aidé Jésus par toute votre vie terrestre et vous l’aidez encore dans le Ciel. Nous vous en supplions, priez pour les prêtres.

« Priez le Père des Cieux pour qu’il envoie des ouvriers à sa moisson. » Priez pour que nous ayons toujours des prêtres qui nous donnent les Sacrements, nous expliquent l’Evangile du Christ et nous enseignent à devenir de vrais enfants de Dieu.

Vierge Marie, demandez vous-même à Dieu le Père les prêtres dont nous avons tant besoin. Et puisque votre Cœur a tout pouvoir sur lui, obtenez-nous, ô Marie, des prêtres qui soient des saints. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Le pape Benoit XVI

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Benoît XVI ne manquait pas d’intervenir régulièrement sur le thème de la vocation au sacerdoce et à la vie religieuse, ce qui témoigne de l’extrême importance qu’il attache à ce sujet. Lors de la 48ème journée mondiale de prière pour les vocations, le Pape rappelait aux évêques qu’il était important de favoriser le plus possible les vocations sacerdotales et religieuses et spécialement les vocations missionnaires.

Lors de l’ordination de 14 nouveaux prêtres, le dimanche 20 juin 2010, Benoît XVI considérait « la vocation comme un mystère, un événement de grâce qui se réalise dans les cœurs, une action toute spéciale de Dieu, située dans l’invisible et dans les profondeurs de l’être, là où la liberté de l’homme décide son destin. » Pour lui, le prêtre appelé (et on pourrait dire la même chose de toute personne consacrée) est quelqu’un qui est saisi par Dieu. Seulement celui qui est saisi par Lui, peut l’apporter aux autres, peut être envoyé. Cette saisie de la part de Dieu ne peut être fondée à son tour que sur le courage de dire « oui » à une autre volonté, celle de Dieu.

Pour Benoit XVI, chaque fidèle, doit accomplir consciencieusement son engagement pour la promotion des vocations, encourager, soutenir ceux qui montrent des signes clairs de l’appel à la vie sacerdotale et à la consécration religieuse. En même temps, il est important d’être conscient que le Seigneur ne manque pas d’appeler, à tous les âges de la vie, à prendre part à sa mission !

Dans une lettre sans précédent aux séminaristes, Benoit XVI rapportait un événement de sa vie : « En décembre 1944, lorsque je fus appelé au service militaire, le commandant de la compagnie demanda à chacun de nous quelle profession il envisageait pour son avenir. Je répondis que je voulais devenir prêtre catholique. Le sous-lieutenant me répondit : « Alors vous devrez chercher quelque chose d’autre. Dans la nouvelle Allemagne, il n’y a plus besoin de prêtres. » Mais, Benoit XVI ajoute sa propre conviction de l’époque : « Je savais que cette ‘nouvelle Allemagne’ était déjà sur le déclin et qu’après les énormes dévastations apportées par cette folie dans le pays, il y aurait plus que jamais besoin de prêtres. En effet, les hommes auront toujours besoin de Dieu, même à l’époque de la domination technique du monde et de la mondialisation. » Notre société et nos familles se renouvelleront par la force et l’amour qui viennent d’en haut, dans la mesure où la présence de Dieu sera désirée, c’est-à-dire, dans la mesure où sera ressenti le besoin de se sacrifier, de prier et de s’engager pour que de nombreux jeunes suivent la vocation et deviennent transparents de Dieu.

Le rôle de la famille est un autre aspect important de l’enseignement du Pape Benoit XVI à propos des vocations. Le 25 avril 2010, dimanche des vocations, dans son allocution avant le Regina Caeli, le Pape invitait les parents à « prier afin que le cœur de leurs enfants s’ouvre à l’écoute du Bon Pasteur et que tout germe de vocation, si petit soit-il, devienne un arbre robuste, chargé de fruits pour le bien de l’Église et de l’humanité tout entière. »

Les parents sont donc appelés à désirer, au plus profond de leur cœur, de voir fleurir des vocations dans leur foyer. Dieu veut se servir de ce saint désir. Il en a besoin, pourvu qu’il prenne la forme et le chemin de la prière désintéressée, et, évidemment, d’un témoignage de cohérence chrétienne. Ainsi, le Seigneur se fera d’autant plus écouter dans le cœur de l’enfant !

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Vierge Marie, Mère du Christ-prêtre, Mère des prêtres du monde entier, vous aimez tout particulièrement les prêtres parce qu’ils sont les images vivantes de votre Fils unique. Vous avez aidé Jésus par toute votre vie terrestre et vous l’aidez encore dans le Ciel. Nous vous en supplions, priez pour les prêtres.

« Priez le Père des Cieux pour qu’il envoie des ouvriers à sa moisson. » Priez pour que nous ayons toujours des prêtres qui nous donnent les Sacrements, nous expliquent l’Evangile du Christ et nous enseignent à devenir de vrais enfants de Dieu.

Vierge Marie, demandez vous-même à Dieu le Père les prêtres dont nous avons tant besoin. Et puisque votre Cœur a tout pouvoir sur lui, obtenez-nous, ô Marie, des prêtres qui soient des saints. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Saint Jean-Paul II

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« L’histoire de ma vocation sacerdotale ? C’est Dieu surtout qui la connaît. » Ainsi débute « Ma Vocation, don et mystère. » Une vocation, souligne Jean-Paul II, c’est d’abord le mystère de l’appel, du choix de Dieu ; puis la prise de conscience en une succession d’étapes. Le pape évoque chacune jusqu’à la décision d’entrer au séminaire. À 9 ans, Karol Wojtyla perd sa mère. Après la disparition de son frère aîné, il reste seul avec son père. Cet homme profondément religieux mène une vie austère. Devenu veuf, sa vie est marquée par une prière constante. La nuit, il se réveille pour prier. Avec son fils, il parle sans difficulté du sacerdoce. Son exemple constitue pour son fils « une sorte de séminaire domestique. »

Les années de lycée sont marquées par le don d’un père spirituel, le père K. Figlewicz et également par la passion pour le théâtre et la littérature polonaise. Aux yeux de beaucoup, Karol Wojtyla est appelé à être prêtre. De son côté, l’appel n’est pas mûr. Il se sent appelé à une vocation d’homme de théâtre. En mai 1938, il entre à Cracovie à l’université Jagellon pour des études de philologie. L’étude de la grammaire et de l’évolution historique du polonais l’ouvre au mystère de la parole. Elle le dispose à accueillir davantage la Parole faite chair, Jésus-Christ !

Le 1er septembre 1939, la guerre éclate. Elle le conduit à interrompre des études universitaires et à commencer un travail dans une carrière de pierres pour échapper à la déportation. Là naît une proximité avec les ouvriers qui travaillent durement. L’un d’eux prononce cette parole gardée en mémoire : « Karol, tu devrais te faire prêtre. »

Au cours de cette période, le pape lit et écrit. En 1941, son père meurt ; il se retrouve seul. Les amitiés deviennent un vrai soutien. Elles sont nombreuses en cette période difficile. À la paroisse de Debniki, il rencontre J. Tyranowski, dans le cadre du « Rosaire vivant. » Ce dernier l’initie à saint Jean de la Croix et à sainte Thérèse d’Avila. Le couvent des Carmes déchaux devient également un lieu familier !

L’appel à être prêtre grandit au contact de nombreux prêtres : « Dans le cadre du grand mal de la guerre, toute ma vie personnelle allait dans la direction du bien qu’est la vocation ». À l’automne 1942, en pleine guerre, Karol Wojtyla prend la décision d’entrer au séminaire clandestin de Cracovie !

 « Si je porte plus loin mon regard, je me rends compte que, à travers beaucoup d’autres milieux et d’autres personnes, se sont exercées sur moi des influences positives par lesquelles Dieu m’a fait entendre sa voix : ma famille, les ouvriers de l’usine Solvay, les Salésiens de la paroisse de Debniki, les pères carmes, le père Kazimierz Figlewicz, Marie, le saint frère Albert, le sacrifice des prêtres polonais, la bonté vécue au milieu des rigueurs de la guerre. »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Vierge Marie, Mère du Christ-prêtre, Mère des prêtres du monde entier, vous aimez tout particulièrement les prêtres parce qu’ils sont les images vivantes de votre Fils unique. Vous avez aidé Jésus par toute votre vie terrestre et vous l’aidez encore dans le Ciel. Nous vous en supplions, priez pour les prêtres.

« Priez le Père des Cieux pour qu’il envoie des ouvriers à sa moisson. » Priez pour que nous ayons toujours des prêtres qui nous donnent les Sacrements, nous expliquent l’Evangile du Christ et nous enseignent à devenir de vrais enfants de Dieu.

Vierge Marie, demandez vous-même à Dieu le Père les prêtres dont nous avons tant besoin. Et puisque votre Cœur a tout pouvoir sur lui, obtenez-nous, ô Marie, des prêtres qui soient des saints. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Le Crucifiement

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Mosaïque d’Aletti : Marie reçoit son Fils mort dans ses bras

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Jésus mourant confie sa Mère au disciple bien-aimé.

Demandons des prêtres animés d’une grande piété mariale. Leur ministère sera béni car Marie est médiatrice de toute grâce.

Le prêtre, représentant de Dieu, continuateur de l’œuvre du Christ, ne doit-il pas, plus que tout autre, aimer, vénérer, prier la Mère du Sauveur ?

Par Marie, la Reine du clergé, Notre Dame du sacerdoce, demandons des prêtres animés d’une profonde piété mariale.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Vierge Marie, Mère du Christ-prêtre, Mère des prêtres du monde entier, vous aimez tout particulièrement les prêtres parce qu’ils sont les images vivantes de votre Fils unique. Vous avez aidé Jésus par toute votre vie terrestre et vous l’aidez encore dans le Ciel. Nous vous en supplions, priez pour les prêtres.

« Priez le Père des Cieux pour qu’il envoie des ouvriers à sa moisson. » Priez pour que nous ayons toujours des prêtres qui nous donnent les Sacrements, nous expliquent l’Evangile du Christ et nous enseignent à devenir de vrais enfants de Dieu.

Vierge Marie, demandez vous-même à Dieu le Père les prêtres dont nous avons tant besoin. Et puisque votre Cœur a tout pouvoir sur lui, obtenez-nous, ô Marie, des prêtres qui soient des saints. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le portement de Croix

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Mosaïque d’Aletti : Véronique avec le suaire portant l’empreinte de la sainte Face

Méditons

Au prix de quelles souffrances, Jésus monte-t-il au Calvaire, portant sa croix… Il défaille à plusieurs reprises… Il est frappé par les bourreaux, hué par la foule, raillé par les Pharisiens…

II avait dit pour tous, mais spécialement pour ses prêtres : « Qui veut être mon disciple, qu’il prenne sa croix et me suive » (Mathieu 16, 24).

« Le sacerdoce est l’immolation de l’homme ajoutée à celle de Dieu et nul n’y est appelé s’il ne sent dans son cœur le prix et la beauté des âmes » (Lacordaire).

Marie était sur le chemin du Calvaire… Imitons-la. Aidons nos prêtres de notre mieux et prions pour eux.

Par Marie, la Reine du clergé, Notre Dame du sacerdoce, demandons pour nos prêtres, la patience et la persévérance. Demandons pour nous-mêmes, l’intelligence du cœur qui nous fera comprendre comment aider et soutenir efficacement nos prêtres.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Vierge Marie, Mère du Christ-prêtre, Mère des prêtres du monde entier, vous aimez tout particulièrement les prêtres parce qu’ils sont les images vivantes de votre Fils unique. Vous avez aidé Jésus par toute votre vie terrestre et vous l’aidez encore dans le Ciel. Nous vous en supplions, priez pour les prêtres.

« Priez le Père des Cieux pour qu’il envoie des ouvriers à sa moisson. » Priez pour que nous ayons toujours des prêtres qui nous donnent les Sacrements, nous expliquent l’Evangile du Christ et nous enseignent à devenir de vrais enfants de Dieu.

Vierge Marie, demandez vous-même à Dieu le Père les prêtres dont nous avons tant besoin. Et puisque votre Cœur a tout pouvoir sur lui, obtenez-nous, ô Marie, des prêtres qui soient des saints. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.