Catégorie : 369 ROSAIRE AVEC NOTRE DAME DE PARIS

Méditons

« De nouveau, il s’éloigna et pria, pour la deuxième fois ; il disait : « Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! » (Matthieu 26, 42).

Jésus est vrai Dieu mais aussi vrai homme. S’il est déterminé à réaliser notre salut, que lui seul peut réaliser parce que vrai Dieu, il n’est pas moins effrayé par l’océan d’amertume et de souffrance qu’il prendra sur lui dans sa Passion. Néanmoins, il ne se dérobera pas et, après avoir longuement prié le soir du Jeudi saint, après avoir été consolé par un ange envoyé par le Ciel et soutenu par la prière de sa Mère, il se livrera aux mains des pécheurs.

En contemplant Marie, la Vierge du pilier, on a l’impression que Jésus est sur le point de quitter les bras de sa Mère, lui rappelant qu’il est venu en ce monde, non pour demeurer dans ses bras mais pour devenir le divin crucifié. En humble servante, qu’elle est toujours restée, Marie ne lui oppose aucune résistance et semble même faciliter son mouvement car elle sait qu’il veut marcher résolument vers sa vocation de Sauveur des hommes.

Le fait que Jésus est un adulte en miniature renforce aussi l’idée qu’il s’est fait homme pour devenir le divin crucifié. Il est venu pour donner sa vie pour ceux qu’il aime et pour la reprendre le troisième jour comme il en a le pouvoir (Jean 10, 18). L’expression de son visage est austère comme elle le fut en descendant du Thabor après sa Transfiguration, qui eut lieu quelques jours avant sa Passion : « Comme s’accomplissait le temps où il allait être enlevé au ciel, Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem » (Jean 9, 51).

Marie, Notre Dame de Paris, donnez de nous repentir de tous nos péchés et de répondre autant qu’il est en notre pouvoir à l’amour du Seigneur qui s’est livré pour nous.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Prière à Notre Dame de Paris par saint Jean-Paul II :

Vierge Marie, au cœur de la Cité, nous vous prions pour cette ville capitale. Vous, l’Intacte, gardez-lui la pureté de la foi !

Vierge Marie, depuis ce bord de Seine, nous vous prions pour le pays de France. Vous, Mère, enseignez-lui l’espérance !

Vierge Marie, en ce haut lieu de chrétienté, nous vous prions pour tous les peuples de la terre. Vous, pleine de grâce, obtenez qu’ils soient un dans l’Amour.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Méditons

Dans le regard de Marie, dans l’expression de son visage, nous lisons qu’elle sait quel est le sort de son enfant. Elle connait les écritures. Elle sait que le Messie sera appelé l’homme des douleurs, le serviteur souffrant (Isaïe). Elle sait qu’il est amené à donner sa vie en rançon pour les pécheurs. Elle sait qu’il est l’Agneau sans tache qui prendra sur lui les péchés du monde, qu’à la manière des agneaux sans défaut, dont le sang a sauvé les premiers-nés des Hébreux en Égypte, ainsi Jésus, par sa Passion librement consentie, procurera la vie de l’âme à une multitude, y compris à elle. Elle sait que sa beauté royale, sa puissance, sa couronne, elle ne les doit qu’à son Enfant, le Rédempteur du monde et à son offrande d’elle-même au Père en union avec celle de Jésus. Elle sait que sa maternité divine la conduira au plus douloureux des martyres avant de l’élever jusqu’au sommet de la gloire.

Marie ne tremble pas ; même si la perspective de toute la souffrance de son Fils pourrait l’anéantir, elle reste debout comme elle le sera sur le Calvaire, dans la foi, l’espérance et la charité. Elle ne craint pas de devoir souffrir pour et par amour pour Jésus. Elle ne craint qu’une seule chose, notre ingratitude, que nous passions à côté de lui sans nous souvenir de tout ce que nous lui avons coûté. Aussi, semble-t-elle vouloir aider Jésus à se tourner vers nous pour qu’il puisse nous appeler du regard et imprimer dans nos cœurs le souvenir du grand amour qui a présidé à notre salut.

Dans la maison de Marie, la cathédrale de Paris, sont conservées d’insignes reliques de la Passion afin que nous n’oubliions jamais jusqu’où nous avons été aimés. En pénitent, saint Louis la porta avec son frère le 19 août 1238 en procession à Notre Dame de Paris, le seul écrin qu’il jugea digne d’elle jusqu’à la construction de la Sainte Chapelle. Aujourd’hui encore, chaque premier vendredi du mois et chaque vendredi de carême, les foules s’y pressent nombreuses afin de la vénérer. Lors de l’incendie du 15 avril 2019, elle fut sauvée in extremis.

Marie, Notre Dame de Paris, imprimez dans nos cœurs les plais de Jésus notre Sauveur afin qu’elles brûlent nos cœurs du feu de son amour.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Prière à Notre Dame de Paris par saint Jean-Paul II :

Vierge Marie, au cœur de la Cité, nous vous prions pour cette ville capitale. Vous, l’Intacte, gardez-lui la pureté de la foi !

Vierge Marie, depuis ce bord de Seine, nous vous prions pour le pays de France. Vous, Mère, enseignez-lui l’espérance !

Vierge Marie, en ce haut lieu de chrétienté, nous vous prions pour tous les peuples de la terre. Vous, pleine de grâce, obtenez qu’ils soient un dans l’Amour.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Méditons

« Quand il vit qu’elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé, et il demanda : « Où l’avez-vous déposé ? » Ils lui répondirent : « Seigneur, viens, et vois. » Alors Jésus se mit à pleurer. Les Juifs disaient : « Voyez comme il l’aimait ! » (Jean 11 ; 33-36).

Devant le tombeau de son ami, Jésus pleure. Personne ne s’attendait à une telle réaction. Les juifs, qui attendaient un Messie de l’envergure de David, un guerrier qui les libèrerait dans le sang du joug des Romains, voient Jésus pleurer devant un tombeau !? Sans l’assistance de la grâce, les lumières du Saint-Esprit, on ne peut pas comprendre Jésus. D’ailleurs, les plus endurcis parmi les juifs se détourneront définitivement de lui et fomenteront sa mort avec frénésie.

Marie, la Vierge du pilier, ne quitte pas son Jésus des yeux et, en même temps, elle regarde avec, O combien d’attention, celui que se tient devant elle. Elle semble guetter la moindre parole de Jésus pour la restituer à celui qui se tient devant elle. Elle semble nous dire dans le silence du cœur : « Ecoute Jésus ! Quand il dit à Lazare de sortir de son tombeau, il s’adresse aussi à toi. Il t’invite à renoncer à ta vie de péché qui conduit à la mort de l’âme et à mener désormais une vraie vie d’enfant de lumière. » L’expression de son visage, incertaine en ce moment, se changera en joie ou en larmes selon notre réponse. Si nous revenons à Jésus, elle nous sourira car elle partagera la joie des anges qui se réjouissent pour chaque pécheur qui se convertit (Luc 15, 7). Si nous ignorons l’appel du Seigneur et l’écartons d’un revers de main, elle fondra en sanglots. Regardons-la attentivement et promettons-lui de changer de vie, alors nous la verrons nous sourire.

Dans la maison de Marie, l’appel du Seigneur à Lazare de sortir de son tombeau, trouve un écho particulier. Aussi, le sacrement de la pénitence, celui qui nous libère des liens du péché et nous fait recouvrer la vie de l’âme, est largement proposé. Pensons à tous ces personnages célèbres qui ont eu la grâce de la conversion en ce lieu. Pensons au plus célèbre d’entre eux, à Paul Claudel, qui trouva la foi un jour de Noël pendant le Magnificat des vêpres à Notre Dame de Paris. Pensons à sainte Marie Eugénie Milleret, Eugénie de Jésus en religion, qui se convertit en 1836 en entendant le père Lacordaire prêcher le carême à Notre-Dame de Paris. Elle fondera la congrégation apostolique des religieuses de l’Assomption. Pensons à la vénérable Madeleine Delbrel, servante des pauvres, qui a fréquenté Notre Dame de Paris et qui y a approfondi sa foi.

Marie, Notre Dame de Paris, donnez-nous de ne pas rester insensibles aux appels de Jésus à la conversion. Donnez-nous de nous laisser émouvoir par les larmes que vous versez sur vos pauvres enfants égarés.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Prière à Notre Dame de Paris par saint Jean-Paul II :

Vierge Marie, au cœur de la Cité, nous vous prions pour cette ville capitale. Vous, l’Intacte, gardez-lui la pureté de la foi !

Vierge Marie, depuis ce bord de Seine, nous vous prions pour le pays de France. Vous, Mère, enseignez-lui l’espérance !

Vierge Marie, en ce haut lieu de chrétienté, nous vous prions pour tous les peuples de la terre. Vous, pleine de grâce, obtenez qu’ils soient un dans l’Amour.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Méditons

« Heureux es-tu, Simon fils de Jonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux » (Matthieu 16, 17).

Se déclarer disciple du Christ n’est pas chose aisée et le nombre des martyrs de la foi, ne serait-ce que du XXème siècle, sont là pour en témoigner. Si dans notre Europe occidentale, dans notre France, la liberté religieuse est affichée comme un droit de l’homme et du citoyen, il n’en demeure pas moins que chaque jour, au nom de la laïcité, on persécute les chrétiens de manière détournée mais non moins acharnée.

Pourtant chaque année, de plus en plus de jeunes demandent le baptême, des hommes et des femmes se convertissent à l’Évangile malgré sa radicalité. Jésus nous a prévenus : pour le suivre, il faut marcher sur la voie étroite, se renoncer à soi-même, porter sa croix et le suivre où qu’il aille (Matthieu 16, 24). Cela dit, malgré les contradictions, le chrétien est une personne heureuse sur le fond car rien ne saurait surpasser l’amour de Jésus, qui vaut bien plus que toute la peine qu’on prend pour lui. Oui, à chaque véritable chrétien peuvent s’appliquer les paroles de Jésus à Pierre : « Heureux es-tu, Simon fils de Jonas » (Matthieu 16, 17).

Probablement le sculpteur de la statue de la Vierge du pilier, était-il habité par cette pensée. En effet, Marie semble osciller entre joie et larmes. Pour elle, comme pour chaque chrétien, tout est mêlé ; il y a la joie de connaitre, d’aimer le Christ, le bonheur de s’en sentir aimé mais aussi la tristesse de le voir persécuté par ceux qui pourtant devraient l’accueillir, de le voir persécuté dans ceux qui se sont mis à son service.

Marie, Notre Dame de Paris, obtenez-nous une fidélité sans faille à Jésus.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Prière à Notre Dame de Paris par saint Jean-Paul II :

Vierge Marie, au cœur de la Cité, nous vous prions pour cette ville capitale. Vous, l’Intacte, gardez-lui la pureté de la foi !

Vierge Marie, depuis ce bord de Seine, nous vous prions pour le pays de France. Vous, Mère, enseignez-lui l’espérance !

Vierge Marie, en ce haut lieu de chrétienté, nous vous prions pour tous les peuples de la terre. Vous, pleine de grâce, obtenez qu’ils soient un dans l’Amour.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Méditons

« Puis, ordonnant à la foule de s’asseoir sur l’herbe, il prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction ; il rompit les pains, il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent à la foule » (Matthieu 14, 19).

La multiplication des pains préfigure l’Eucharistie par laquelle Jésus nourrit les âmes. Par l’Eucharistie, il se donne à chaque personne qui le désire et il en sera ainsi jusqu’à la fin du monde. Les apôtres n’auraient jamais cru qu’ils pourraient nourrir plus de 5000 personnes avec 5 pains et 2 poissons et pourtant, par l’intervention de Jésus, ce fut chose faite. Ils disposent même de 7 corbeilles remplies de restes. L’Eucharistie est une nourriture inépuisable.

Marie, la Vierge du pilier de Notre-Dame de Paris, porte son Jésus, « le pain vivant qui est descendu du Ciel » (Jean 6, 51). Elle semble sur le point de le tendre à celui que se tient devant elle. La Mère de l’Eglise nous rappelle ainsi que la chair de Jésus, que nous consommons lors de chaque communion, c’est elle qui la lui a formée dans son sein, que le sang que nous buvons, c’est celui qu’elle lui a donné et qui l’a nourri. Elle témoigne que Jésus, le pain des anges, nous est donné par l’Église uniquement et que la piété eucharistique ne saurait se disjoindre d’une authentique dévotion mariale. Puisque c’est elle qui a porté Jésus pendant neuf mois, que c’est elle qui l’a donné au monde, puisqu’elle a été tant unie au Sauveur dans sa Passion, elle est la plus apte à nous apprendre à bien communier c’est-à-dire à le recevoir dans nos cœurs, à l’adorer en esprit et en vérité.

Notons que dans l’Evangile, Jésus ordonne à la foule de s’assoir là où il y a de l’herbe fraiche. La plupart des exégètes y voient le signe que cette première multiplication des pains a lieu au printemps. Mais ne doit-on pas y voir aussi le souci de Jésus du confort de ses auditeurs et son désir de veiller à ce qu’ils se sustentent dans les meilleures conditions possibles ? À Notre-Dame, tout est fait pour magnifier Dieu et lui rendre grâce de toute l’immensité de ses dons notamment l’Eucharistie. La beauté de l’édifice, la musique, les décors, les vitraux, les chaises qu’on a voulu aussi belles que confortables, tout concourt à permettre aux pèlerins de recevoir les sacrements dans les meilleures conditions et pour que tout porte à la communion avec Jésus.

Marie, Notre Dame de Paris, donnez-nous de contribuer à la beauté de la liturgie par une attitude digne et respectueuse qui traduise aux yeux de tous notre foi en Jésus, notre attachement à vous et à l’Église.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Prière à Notre Dame de Paris par saint Jean-Paul II :

Vierge Marie, au cœur de la Cité, nous vous prions pour cette ville capitale. Vous, l’Intacte, gardez-lui la pureté de la foi !

Vierge Marie, depuis ce bord de Seine, nous vous prions pour le pays de France. Vous, Mère, enseignez-lui l’espérance !

Vierge Marie, en ce haut lieu de chrétienté, nous vous prions pour tous les peuples de la terre. Vous, pleine de grâce, obtenez qu’ils soient un dans l’Amour.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Méditons

« Jésus dit à Simon : « Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche. » Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. » Et l’ayant fait, ils capturèrent une telle quantité de poissons que leurs filets allaient se déchirer » (Luc 5, 4-6).

Les apôtres ont passé une nuit à pécher sans rien prendre. Jésus leur demande de ressortir en mer et de jeter à nouveau le filet. Voilà que le miracle s’accomplit ; ils prennent une énorme quantité de poissons.

Marie, la Vierge du pilier, nous rappelle que Jésus seconde nos efforts, qu’il vient à notre aide et fait même l’essentiel. On a l’impression que Jésus va quitter les bras de sa Mère pour rejoindre celui qui se tient devant lui et que Marie, qui comprend ses intentions, l’aide dans son mouvement.

Jésus vient en aide à celui qui le prie par sa Mère et confère la fécondité à toutes ses œuvres ; il réalise par sa puissance tout ce qu’il est incapable de réaliser seul.

Les bras de Jésus, qui semblent exagérément puissants pour un enfant de cet âge et de cette taille, témoignent de sa force et de sa puissance pour venir à notre secours. Par ailleurs, s’il est capable de porter dans sa main gauche l’orbe c’est-à-dire le monde entier, il est assez puissant pour nous secourir dans toutes nos détresses.

Enfin, c’est avec la main droite qu’il vient à notre secours puisque la gauche est occupée à porter l’orbe. La droite symbolise la miséricorde ; toutes les grâces que Jésus nous accorde sont des dons gratuits de sa charité infinie. Il ne nous doit rien mais nous donne tout selon la foi et la confiance que nous mettons en lui.

Dans sa maison, Marie nous appelle auprès de Jésus afin qu’il restaure nos forces et que nous acceptions l’aide qu’il nous propose, en suivant ses consignes. Il nous a dit : « cherchez d’abord le royaume et tout le reste vous sera donné par surcroit » (Matthieu 6, 33). Celui qui s’efforce de suivre Jésus ne manquera jamais de rien car si nous nous occupons de ses affaires, il veillera sur les nôtres.

La manière admirable dont la cathédrale de Paris a été rebâtie, plus belle que jamais, nous montre bien qu’en s’appuyant sur le Seigneur et sa Mère, rien n’est hors d’atteinte. L’objectif de la rebâtir en 5 ans semblait une vraie gageure et il a été réalisé. Aujourd’hui, nous ne pouvons que saluer, admiratifs, l’investissement, le savoir-faire des artisans, l’excellence du résultat. Le psaume 126 nous dit : « Si le Seigneur ne bâtit la maison, les bâtisseurs travaillent en vain ; si le Seigneur ne garde la ville, c’est en vain que veillent les gardes. En vain tu devances le jour, tu retardes le moment de ton repos, tu manges un pain de douleur : Dieu comble son bien-aimé quand il dort » (ps. 126).

Marie, Notre Dame de Paris, enseignez-vous à placer toute notre confiance en Jésus qui nous aime.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Prière à Notre Dame de Paris par saint Jean-Paul II :

Vierge Marie, au cœur de la Cité, nous vous prions pour cette ville capitale. Vous, l’Intacte, gardez-lui la pureté de la foi !

Vierge Marie, depuis ce bord de Seine, nous vous prions pour le pays de France. Vous, Mère, enseignez-lui l’espérance !

Vierge Marie, en ce haut lieu de chrétienté, nous vous prions pour tous les peuples de la terre. Vous, pleine de grâce, obtenez qu’ils soient un dans l’Amour.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Méditons

« Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence, tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme » (Marc 4, 39).

Les apôtres doivent apprendre à faire face à toutes les tempêtes de leur future vie apostolique en s’appuyant sur Jésus, qui ordonne ou permet tout ce qui nous arrive (saint François de Sales). Lorsque les apôtres, sur le point de sombrer, tirent Jésus de son sommeil, dans l’instant, il met fin à la tempête.

L’Enfant Jésus tient dans sa main gauche un orbe, un globe terrestre, qui affirme sa puissance. Il est maître de tout et rien ne lui est impossible, comme le dit Gabriel à Marie le jour de l’Annonciation. Parce qu’elle est la Mère de Jésus, mais aussi parce qu’elle lui est tout donnée, Marie est participante de la puissance de Jésus dont elle peut disposer à son gré pour mener les âmes vers lui et ainsi faire avancer le Royaume.

La puissance de Marie s’est manifestée au cours de l’histoire de la cathédrale de Paris. Maintes fois elle a été profanée mais à chaque fois, elle a été sauvée et restaurée. Ni les révolutionnaires de 1789, qui pourtant ont tout fait pour l’anéantir, ni les communards de 1870, ni les ravages du temps n’ont réussi à la détruire, moins encore les flammes de l’incendie de 2019, qui pourtant y sont presque parvenues. Quel signe, Marie nous donne lorsqu’on retrouve sa statue intacte au milieu des décombres, juste mouillée par l’eau, qui a servi à éteindre l’incendie. Quel signe elle nous donne par la Croix dorée du chœur qui est restée debout, rayonnante, et nous invite à l’espérance. « Stat crux dum volvitur orbis », la croix demeure dressée tandis que le monde va sa course (devise des chartreux).  Quelles que soient les tempêtes, Marie reste aux côtés du peuple de Dieu, lui rappelant sa promesse de Fatima : « à la fin mon Cœur Immaculé triomphera » (13 octobre 1917).

Marie, Notre Dame de Paris, ne nous laissez jamais douter ni de Jésus ni de vous.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Prière à Notre Dame de Paris par saint Jean-Paul II :

Vierge Marie, au cœur de la Cité, nous vous prions pour cette ville capitale. Vous, l’Intacte, gardez-lui la pureté de la foi !

Vierge Marie, depuis ce bord de Seine, nous vous prions pour le pays de France. Vous, Mère, enseignez-lui l’espérance !

Vierge Marie, en ce haut lieu de chrétienté, nous vous prions pour tous les peuples de la terre. Vous, pleine de grâce, obtenez qu’ils soient un dans l’Amour.

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En Marie, la Vierge du pilier de Notre Dame de Paris, tout nous porte à l’aimer et à lui accorder notre confiance. Tout dans son allure inspire la grâce, la sérénité, la paix mais aussi la puissance, la majesté. Plus nous la contemplons, plus nous sentons monter en nous le désir de rejoindre Jésus dans ses bras et de nous laisser porter par elle, de la laisser nous prendre dans la même étreinte pour qu’elle nous presse tout contre le Cœur de son Jésus.

Marie, Notre Dame de Paris, est mère et même la meilleure d’entre elles puisque Jésus, le Roi des cieux, l’a choisie entre toutes pour être sa Mère. Pour cela, il l’a comblée de grâce ; pour cela il est toujours avec elle et s’abandonne dans ses bras. C’est pour cela qu’il l’a élevée jusqu’à des sommets de sainteté et l’a pourvue d’une puissance sans égale : « Tout est soumis à Dieu, nous dit Saint louis Marie Grignion de Montfort, même la Vierge. Toute est soumis à la Vierge, même Dieu. »

Marie tient dans sa main un lys qui fait penser à un sceptre royal pour symboliser toute l’étendue de sa puissance. Elle est associée au gouvernement du monde et au salut de toute âme. Elle porte sur son bras Jésus, le roi de l’univers qui tient un orbe en signe de puissance. Orbe et sceptre sont les insignes de la royauté. Si Marie porte l’un et Jésus l’autre, c’est pour signifier que tous deux exercent leur puissance dans une communion parfaite. Parce que Marie est notre Mère, elle veut nous aider. Parce que Marie est notre Reine, elle peut nous aider.

Marie, Notre Dame de Paris, nous avons confiance en vous. Protégez notre foi. Gardez-nous à Jésus.

Prions

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Vierge Marie, au cœur de la Cité, nous vous prions pour cette ville capitale. Vous, l’Intacte, gardez-lui la pureté de la foi !

Vierge Marie, depuis ce bord de Seine, nous vous prions pour le pays de France. Vous, Mère, enseignez-lui l’espérance !

Vierge Marie, en ce haut lieu de chrétienté, nous vous prions pour tous les peuples de la terre. Vous, pleine de grâce, obtenez qu’ils soient un dans l’Amour.

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« Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout » (Jean 13, 1).

Il n’est pas aisé de se faire une idée de toute l’étendue de l’amour de Jésus car il aime avec une fougue divine c’est-à-dire dans une mesure qui dépasse nos capacités de compréhension. Saint Bernard nous le dit : « la mesure de l’amour de Dieu est d’aimer sans mesure. » Si nous voulions nous faire une idée approchante de son amour, il nous faudrait considérer une à une chacune de ses œuvres, en saisir la perfection en se disant qu’elle a été faite pour l’homme dont Dieu a fait le couronnement de la Création. Mais une vie entière, même la plus longue, ne suffirait pas à les considérer toutes ne serait-ce que pendant une fraction de seconde.

Dieu s’est fait homme, prenant sur lui un abaissement abyssal et assumant notre condition humaine en tout excepté le péché. Il a vécu au milieu des pêcheurs pendant 33 ans alors que lui-même était sans péché et qu’il avait le péché en horreur. Il a pris sur lui tous nos péchés pour en payer la dette colossale et restaurer la gloire qu’ils lui ont ravie à Dieu. Il a institué le sacrement de l’Eucharistie où il renouvelle et actualise à chaque sainte Messe son offrande de lui-même sur la Croix. Il se donne à nous dans la sainte Communion afin de s’unir plus parfaitement à chacun de nous, accueillant tous nos hommages mais subissant aussi tous nos outrages. Pouvait-il en faire davantage pour nous prouver son amour ?

Marie, Notre Dame de Paris, semble en proie à des sentiments contradictoires quand elle regarde son Jésus. Elle est submergée par l’émotion quand elle considère toute l’étendue du don de Jésus, lorsqu’elle considère le prix élevé qu’il accepte de payer pour notre salut, y compris le sien. Elle voudrait que ses capacités d’amour soient poussées à l’infini pour aimer Jésus par surcroit pour tous ceux qu’il aime et ne lui rendent pas son amour, pour tous ceux qui refusent de se laisser sauver par son sacrifice rédempteur. Aussi, du regard, elle appelle ceux qui passent devant elle pour attirer leur attention sur Jésus, ce Dieu d’amour qui mérite tant qu’on l’aime. Elle semble dire à chacun comme saint Jean-Paul II : « Ouvrez grandes les portes au Christ ; il n’enlève rien mais donne tout. »

Dans la maison de Marie, l’Eucharistie est célébrée quotidiennement car elle est le sommet de la vie chrétienne, le don des dons du Seigneur à notre pauvre monde. Saint Padre Pio disait que le monde subsisterait plutôt sans le soleil que sans la Messe. La Messe, c’est Jésus qui se donne au Père pour chacun de nous, pour sa gloire et notre salut. Et Marie est présente à chaque sainte Messe, comme elle l’a été au Calvaire le Vendredi saint, debout et s’unissant à l’offrande de son Jésus.

Chaque fois que nous nous présentons devant notre Dame de Paris, laissons-nous émouvoir par la beauté de la statue mais regardons aussi l’expression de son visage qui semble vouloir nous rappeler que ce n’est pas pour rire que son Jésus nous a aimés (Jésus à sainte Angèle de Foligno), qu’il ne nous a pas aimés qu’en paroles mais par l’offrande de tout lui-même sur le bois de la croix.

Marie, Notre Dame de Paris, obtenez-nous la grâce d’une grande dévotion à l’Eucharistie et d’en pénétrer progressivement le mystère.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Prière à Notre Dame de Paris par saint Jean-Paul II :

Vierge Marie, au cœur de la Cité, nous vous prions pour cette ville capitale. Vous, l’Intacte, gardez-lui la pureté de la foi !

Vierge Marie, depuis ce bord de Seine, nous vous prions pour le pays de France. Vous, Mère, enseignez-lui l’espérance !

Vierge Marie, en ce haut lieu de chrétienté, nous vous prions pour tous les peuples de la terre. Vous, pleine de grâce, obtenez qu’ils soient un dans l’Amour.

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« Pierre alors prit la parole et dit à Jésus : « Seigneur, il est bon que nous soyons ici ! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie » (Matthieu 17, 4).

La beauté de Jésus transfiguré est telle que les trois apôtres ne voudraient plus quitter le Thabor.

Nous entrons dans les mêmes sentiments que les apôtres à la Transfiguration quand nous nous tenons devant Notre Dame de Paris, la Vierge du pilier. Nous sommes alors envahis de sentiments d’amour que seule notre maman du Ciel peut susciter. Lorsque nous nous ouvrons à elle, elle nous enveloppe de son amour et nous ne la quittons jamais sans qu’elle nous ait consolés, fortifiés, revigorés ou rassérénés. Comme les apôtres au Thabor, nous voudrions rester auprès d’elle mais, comme Jésus, elle nous renvoie à notre devoir d’état avec l’assurance de sa toute-proximité à chaque instant.

Dans les temps de calamités des siècles passés, les Parisiens ont trouvé refuge dans la maison de Marie et lui ont présenté toutes leurs nécessités. Combien de prières n-a-t-elle pas entendues, combien de peines n’a-t-elle pas consolées… Ce n’est pas sans raison  que les plus grands événements de notre pays ont été célébrés au sein de cette majestueuse cathédrale. On imagine aisément les foules s’y unir dans la prière lorsque Paris est assiégé par les Allemands en 1870. On entend encore le glas qui annonce la mort des plus hauts personnages, le plenum des cloches qui célèbre l’arrivée dans la capitale du général Leclerc, plus tard du général De Gaulle, le Te Deum pour l’armistice de 1918, le Magnificat de la libération de Paris en 1944…

Marie, Notre Dame de Paris, donnez-nous force et courage pour nous déclarer chrétiens dans un monde de plus en plus hostile.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Prière à Notre Dame de Paris par saint Jean-Paul II :

Vierge Marie, au cœur de la Cité, nous vous prions pour cette ville capitale. Vous, l’Intacte, gardez-lui la pureté de la foi !

Vierge Marie, depuis ce bord de Seine, nous vous prions pour le pays de France. Vous, Mère, enseignez-lui l’espérance !

Vierge Marie, en ce haut lieu de chrétienté, nous vous prions pour tous les peuples de la terre. Vous, pleine de grâce, obtenez qu’ils soient un dans l’Amour.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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