Méditons
« Puis, ordonnant à la foule de s’asseoir sur l’herbe, il prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction ; il rompit les pains, il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent à la foule » (Matthieu 14, 19).
La multiplication des pains préfigure l’Eucharistie par laquelle Jésus nourrit les âmes. Par l’Eucharistie, il se donne à chaque personne qui le désire et il en sera ainsi jusqu’à la fin du monde. Les apôtres n’auraient jamais cru qu’ils pourraient nourrir plus de 5000 personnes avec 5 pains et 2 poissons et pourtant, par l’intervention de Jésus, ce fut chose faite. Ils disposent même de 7 corbeilles remplies de restes. L’Eucharistie est une nourriture inépuisable.
Marie, la Vierge du pilier de Notre-Dame de Paris, porte son Jésus, « le pain vivant qui est descendu du Ciel » (Jean 6, 51). Elle semble sur le point de le tendre à celui que se tient devant elle. La Mère de l’Eglise nous rappelle ainsi que la chair de Jésus, que nous consommons lors de chaque communion, c’est elle qui la lui a formée dans son sein, que le sang que nous buvons, c’est celui qu’elle lui a donné et qui l’a nourri. Elle témoigne que Jésus, le pain des anges, nous est donné par l’Église uniquement et que la piété eucharistique ne saurait se disjoindre d’une authentique dévotion mariale. Puisque c’est elle qui a porté Jésus pendant neuf mois, que c’est elle qui l’a donné au monde, puisqu’elle a été tant unie au Sauveur dans sa Passion, elle est la plus apte à nous apprendre à bien communier c’est-à-dire à le recevoir dans nos cœurs, à l’adorer en esprit et en vérité.
Notons que dans l’Evangile, Jésus ordonne à la foule de s’assoir là où il y a de l’herbe fraiche. La plupart des exégètes y voient le signe que cette première multiplication des pains a lieu au printemps. Mais ne doit-on pas y voir aussi le souci de Jésus du confort de ses auditeurs et son désir de veiller à ce qu’ils se sustentent dans les meilleures conditions possibles ? À Notre-Dame, tout est fait pour magnifier Dieu et lui rendre grâce de toute l’immensité de ses dons notamment l’Eucharistie. La beauté de l’édifice, la musique, les décors, les vitraux, les chaises qu’on a voulu aussi belles que confortables, tout concourt à permettre aux pèlerins de recevoir les sacrements dans les meilleures conditions et pour que tout porte à la communion avec Jésus.
Marie, Notre Dame de Paris, donnez-nous de contribuer à la beauté de la liturgie par une attitude digne et respectueuse qui traduise aux yeux de tous notre foi en Jésus, notre attachement à vous et à l’Église.
Prions
1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).
O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
Prière à Notre Dame de Paris par saint Jean-Paul II :
Vierge Marie, au cœur de la Cité, nous vous prions pour cette ville capitale. Vous, l’Intacte, gardez-lui la pureté de la foi !
Vierge Marie, depuis ce bord de Seine, nous vous prions pour le pays de France. Vous, Mère, enseignez-lui l’espérance !
Vierge Marie, en ce haut lieu de chrétienté, nous vous prions pour tous les peuples de la terre. Vous, pleine de grâce, obtenez qu’ils soient un dans l’Amour.
Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.
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