Le Saint Sacrifice de la Messe selon les Visions de frère Kostka

LA DERNIÈRE PRIÈRE DU CANON

Par la puissance de son sacerdoce, le célébrant, en tant que médiateur institué par Dieu, présente au Père éternel le Fils, le véritable Médiateur entre le Ciel et la terre. Par des cérémonies empreintes de dignité, le rite exprime avec sens et clarté l’achèvement de l’acte sacrificiel. Le prêtre se tient alors en étroite union avec le peuple dans l’exercice du sacerdoce royal. Il élève l’hostie et dit :

« Par + Lui, avec + Lui et en + Lui, à Toi, Dieu + Père tout-puissant, dans l’unité du Saint + Esprit, tout honneur et toute gloire. »

Ainsi, l’honneur et la gloire de toute la Sainte Trinité sont rétablis. En même temps, la justice irritée de Dieu est désarmée. Par les mérites du Rédempteur et par le sang précieux de l’Agneau immaculé, Dieu est touché, apaisé et porté à la miséricorde. Nous ne pouvons comprendre l’admirable entrelacement des Personnes de la Très Sainte Trinité. Quel spectacle sublime que celui-là !

L’Écriture Sainte a rapporté en détail la signification et la portée de la Résurrection. À ses ennemis, le Christ a annoncé sa résurrection par trois fois, à des moments différents, comme un signe venu du Ciel et comme le signe de Jonas :

  • lors de la purification du Temple (Jean 2, 19) ;

  • lors de la demande des Juifs réclamant un signe du Ciel (Mt 12, 38) ;

  • lors d’une nouvelle tentative de les satisfaire par un signe du Ciel (Mt 16, 4).

À ses disciples les plus proches, Il annonça également trois fois sa mort prochaine, et chaque fois, en relation avec elle, sa résurrection :

  • en Mt 16, 24 ; Mc 8, 30 ; Lc 9, 22 ;

  • puis en Mt 17, 21 ; Mc 9, 29 ; Lc 9, 44-45 ;

  • enfin en Mt 20, 17s ; Mc 10, 32s ; Lc 18, 31-34.

En descendant du Thabor après sa Transfiguration, Il dit aux trois disciples privilégiés qu’ils ne devaient rien révéler de ce qu’ils avaient vu jusqu’à ce que « le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts » (Mt 17, 9 ; Mc 9, 9).

Une huitième fois, après la Cène, alors qu’Il se rendait au mont des Oliviers (Mt 26, 30), le Christ annonça encore sa résurrection (Mt 26, 32 ; Mc 14, 28).

Les récits détaillés de la Résurrection, lorsque le Sauveur ressuscité demeura quarante jours parmi les siens pour les consoler, les fortifier et les instruire, se trouvent dans la Sainte Écriture (Mt 28, 1 ; Mc 16, 1 ; Lc 24, 1 ; Jn 20, 1).

(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,

le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Le Saint Sacrifice de la Messe selon les Visions de frère Kostka

Prière pour être admis dans la Communion des Saints

Frère Kostka : « Lors de la sainte Messe, outre les anges, de nombreux Saints sont présents. Je vois que les Saints dont on célèbre la fête en ce jour sont particulièrement actifs. Avec tous les autres, ceux-ci rivalisent de louange, d’adoration et d’action de grâces. Unis au Fils de Dieu présent sur l’autel, les élus offrent au Père céleste les mérites du Rédempteur ainsi que tout le bien qu’ils ont pu accomplir sur la terre avec l’aide de la grâce. 

Rassemblés tout autour de l’autel, leur plus grand bonheur est de toujours pouvoir participer aux mystères de la Messe. D’eux, on peut apprendre comment se tenir devant Dieu dans le respect et dans le saint amour. Une tâche très importante des Saints pendant la Messe, à ce moment où toutes les sources de grâce jaillissent, est de s’occuper de ceux qui leur sont confiés. 

Qu’il est touchant de voir comment ils implorent pour les hommes encore en pèlerinage sur la terre : le pardon des péchés, l’aide dans les besoins particuliers, la force pour vaincre les tentations et accomplir les œuvres difficiles. Ils prennent un vif intérêt à tout ce qui est bon. Avec un ardent désir, ils souhaitent que le trésor de la grâce soit efficacement communiqué, que la victoire du bien soit remportée et que la puissance du mal soit brisée. La communion des Saints est un grand mystère. 

Hélas, on ne l’estime pas assez. On la comprend mieux dès qu’on perçoit, avec les yeux de l’esprit, la merveilleuse coopération des habitants du Ciel et de ceux de la terre. Alors on comprend immédiatement la croissance du Corps mystique de l’Église. Car ce Corps se construit par l’action commune de ses membres — mais la coopération des membres terrestres est une nécessité.

Dans cette contemplation, on comprend aussi, au moins en partie, que les fidèles sur la terre doivent exercer le sacerdoce royal. Nous ne sommes pas en vain un peuple choisi, une race sainte, un sacerdoce royal. De cette élection et de cette faveur découlent aussi des devoirs. L’un de ces devoirs est que nous devons, par le Fils, dans l’Esprit Saint, rendre au Père éternel ce qui Lui a été enlevé par le péché des hommes. Si donc nous offrons la sainte Messe dans le Fils et en union avec Lui, nous procurons au Père céleste une joie infinie, et nous sommes alors, à notre tour, embrassés et aimés par le Père en Son Fils. Ce qui nous manque d’amour et de reconnaissance, le Fils Lui-même le supplée.

Hélas, combien la foi est peu vivante chez les hommes ! C’est pourquoi la révérence et la participation découlant du sacerdoce royal sont si faibles. Les hommes ne savent souvent même pas ce qu’ils devraient faire pendant la sainte Messe, parce qu’ils ne comprennent pas l’acte sacrificiel et, pour cette raison, ne savent pas non plus comment adorer Dieu en esprit et en vérité [Jn 4,22]. Si les chrétiens pouvaient voir, pendant la sainte Messe, la révérence des saints Anges et leur service parfait, beaucoup devraient changer complètement leur attitude et leur manière d’y participer. 

Si les âmes du purgatoire pouvaient revenir une seule fois sur la terre, elles ne manqueraient pas une seule Messe. Dans un amour brûlant, elles assisteraient à la sainte Messe et profiteraient de cette unique occasion d’expier leurs péchés et d’obtenir la grâce. Dans la lumière de l’éternité, elles voient maintenant combien la sainte Messe est notre plus grand trésor, notre tout. Pour pouvoir participer à l’acte sacré du sacrifice et exercer le sacerdoce royal, elles se presseraient avec ardeur. 

Si les pèlerins de cette terre pouvaient comprendre ce que les âmes du purgatoire comprennent, toutes les églises seraient trop petites ; alors, la maison de Dieu deviendrait véritablement une maison de prière.  »

(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,

le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Le Saint Sacrifice de la Messe selon les Visions de frère Kostka

Memento des défunts – Mémoire des défunts

Frère Kostka : « Ensuite, le célébrant prie pour les âmes des défunts : “Souviens-Toi aussi, Seigneur, de Tes serviteurs et de Tes servantes…” Il les présente à Dieu dans une prière de supplication et de recommandation. Il demande qu’ils soient admis au lieu de rafraîchissement, de lumière et de paix.

Dans une vision spirituelle, je vois alors l’Église souffrante du purgatoire. Il y règne une grande attente. Beaucoup lèvent leur regard plein d’espérance vers l’autel de Dieu sur la terre, car c’est là que se renouvelle le Saint Sacrifice du Christ, leur unique secours véritable. Les âmes du purgatoire aspirent ardemment aux fruits de la Sainte Messe. Elles sont reconnaissantes envers les prêtres et les fidèles qui intercèdent pour elles.

Parmi elles, certaines brillent déjà d’une lumière plus pure, elles sont proches de la délivrance. D’autres, encore plongées dans l’obscurité de la purification, reçoivent un soulagement à travers chaque prière et chaque offrande faite en leur faveur. Je vois des anges porter les effets de la Messe dans les profondeurs du purgatoire, et ces effets opèrent comme une douce rosée rafraîchissante sur ces âmes. »

(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,

le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Le Saint Sacrifice de la Messe selon les Visions de frère Kostka

LA TROISIÈME PRIÈRE DU CANON

« Humblement, nous te supplions… »

Nous prions pour que, par le ministère de l’ange. notre sacrifice soit agréé par Dieu, Nous implorons la grâce de pouvoir participer aux fruits du Saint Sacrifice.

Le Saint Sacrifice de la Messe est offert au Père du Ciel par le Souverain Prêtre éternel. Mais les fruits de ce sacrifice sont, par le ministère des saints anges, par le service du prêtre célébrant et par celui des fidèles présents, déposés comme un trésor sur l’autel céleste dans l’action de grâce et en réparation des manquements.

De ce trésor, reçoivent des grâces particulières tous ceux qui ont fait célébrer le saint Sacrifice, ceux pour qui le saint Sacrifice est offert, ceux encore pour qui l’on prie d’une manière spéciale.

De cette bénédiction sacrificielle qui provient de l’autel, nous recevons tous une part, lorsque nous recevons le pain de la vie éternelle et le sang de la nouvelle alliance.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,

le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Le Saint Sacrifice de la Messe selon les Visions de frère Kostka

La signification des trois modèles de l’ancien testament

Frère Kostka : « Je vois toujours les trois principaux modèles de la Sainte Messe sous la forme d’un triangle. En haut, je vois le sacrifice d’Abel, en bas à gauche le sacrifice d’Abraham, et en bas à droite le sacrifice de Melchisédech.

La très sainte Trinité entoure ces modèles dans un cercle de lumière surnaturelle, de telle sorte que Dieu le Père céleste est à gauche, à Sa droite se tient le Sauveur, et à sa droite est le Saint-Esprit.

Cette « lumière vivante, ce feu vivant » sont si plein de noblesse, si divins qu’ils ne peuvent en rien être comparés à notre lumière et à notre feu terrestres. C’est un spectacle et une vision que les mots humains ne peuvent restituer. Aucun artiste ne pourrait dessiner cette image telle qu’elle est vraiment. La ligne inférieure du cercle ressemble à un feu jaillissant, mais ce n’est pas une simple ligne légère, elle est très puissante et massive. À cette ligne apparaissent des langues de feu séparées qui ondulent et jaillissent vers le bas et vers le haut. Au-dessus de cette ligne, tout est lumière. Cette lumière est cristalline, mais douce et extrêmement agréable et bienfaisante pour l’œil. Elle n’éblouit pas.

Le saint sacrifice de la Messe est le soleil spirituel qui donne vie à toutes les âmes. Par rapport à cette lumière surnaturelle du soleil, les sacrifices modèles apparaissent comme la lumière de la lune, qui est très pâle face à la lumière du cercle rayonnant. Comme je voudrais que tous les prêtres puissent un jour voir cette image ! Ils se tiennent eux-mêmes au milieu du cercle de lumière surnaturelle, sont aimés par la très sainte Trinité, accompagnés par leurs anges gardiens, et aussi par la Mère du Seigneur, qui supplée beaucoup par ses mérites. Dans cette vision, on perçoit vraiment la haute dignité des prêtres, dont Dieu se sert et en qui Il agit d’une manière particulière d’union avec eux lors de la Sainte Messe.

Quand les prêtres célèbrent le saint sacrifice avec dévotion et posent beaucoup d’offrandes personnelles sur la patène, cela leur apporte une grande bénédiction. Inversement, la culpabilité personnelle et la négligence peuvent devenir funestes. Mais si, poussés par les circonstances, les prêtres doivent célébrer plus rapidement pour des raisons raisonnables, ils ne commettent aucun péché ; le saint sacrifice de la Messe n’en est en rien diminué. »

(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,

le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Le Saint Sacrifice de la Messe selon les Visions de frère Kostka

Le sacrifice de Melchisédech

Frère Kostka : « Melchisédech avait une stature fine. Son vêtement sacerdotal était riche, beau et coloré. Il portait une aube et un manteau, semblable à la chasuble des prêtres de la nouvelle alliance. Il était aussi orné d’un pectoral portant douze noms. Il se tenait au milieu de nombreuses personnes et de nombreuses tentes.

L’autel qu’il utilisait se trouvait au centre du campement, construit en pierre mais entouré de bois. Il n’avait pas de dessus particulier, mais reposait sur un podium qui le rendait visible de tous, et les gestes du prêtre-officiant pouvaient être bien observés. D’abord, Melchisédech priait en silence sur des rouleaux de parchemin. Les assistants priaient aussi, mais à voix haute et alternativement.

Puis il prit le pain, posé sur un grand ciboire ovale, pria au-dessus et le leva avec la patène. Un silence solennel et une émotion religieuse régnaient autour. Ensuite, il prit la coupe de vin, comme font les prêtres aujourd’hui, pria et la leva. Tous les assistants étaient à genoux pour cet acte sacrificiel.

Abraham reçut d’abord le pain en étant lui aussi à genoux. Puis il but aussi dans la coupe du vin offert. Tous les autres présents ressentaient dans la crainte et la foi qu’il s’agissait d’une chose très importante et d’un grand mystère. Après avoir consommé le pain et le vin, ils prirent ensemble la prière et le chant de reconnaissance. Personne ne dirigeait, et pourtant tout était uni et harmonieux, d’une douceur merveilleuse, joyeuse, recueillie dans une piété sérieuse. »

(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,

le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Le Saint Sacrifice de la Messe selon les Visions de frère Kostka

Le sacrifice d’Abraham

Frère Kostka : « La voix m’emmena ensuite vers une montagne, qui n’était pas très haute, plutôt une colline. J’y vis Abraham, un homme très grand, robuste, à la longue barbe blanche. On ne voit plus aujourd’hui de personnes aussi puissantes. Ce patriarche tenait un âne en laisse. À ses côtés marchait son fils Isaac, joyeux et insouciant, ignorant encore ce qui allait se produire sur la montagne. Il ne devait pas avoir plus de 12 ans ; sa voix était encore celle d’un enfant.

Le père et le fils gravirent ensemble la colline. Isaac portait le bois sur ses épaules, Abraham tenait le feu. En montant, Isaac demanda à son père, avec la candeur d’un enfant et une compréhension partielle du sacrifice : « Père, tu as le feu, et moi je porte le bois, mais où est l’agneau pour l’holocauste ? » Abraham hésita à attrister son fils, et répondit simplement : « Dieu pourvoira Lui-même à l’agneau pour le sacrifice. »

Une fois arrivés en haut, ils construisirent ensemble l’autel. Il semblait assemblé comme un ouvrage de menuiserie, les morceaux de bois s’emboîtant les uns dans les autres, ce qui laisse penser qu’il était préparé à l’avance. Ensuite, ils disposèrent le bois à brûler : une couche inférieure avec des matières facilement inflammables, puis des bûches plus solides, semblables à du bois de chêne ou de hêtre fendu.

Pendant ces préparatifs, père et fils échangeaient, mais ils priaient surtout beaucoup ensemble. Ils voulaient, par leur attitude de cœur et leur dévotion, honorer et adorer Dieu. Un recueillement profond et solennel les habitait.

Ensuite, Abraham banda les yeux de son fils, et le déposa sur l’autel. Les jambes du garçon pendaient légèrement, mais ses bras étaient étendus en forme de croix, comme ceux de Jésus en croix. Abraham était profondément bouleversé, mais aussi très déterminé, sans agitation ni hésitation.

Il prit un couteau en forme de dague, le sortit de son fourreau et le leva sur son fils. Dans un amour extrême et dans l’obéissance au vouloir de Dieu, il voulait offrir ce qu’il avait de plus cher. Il restait continuellement en prière, ce qui le fortifiait.

Isaac priait aussi avec ferveur et candeur, suivant l’appel de la grâce. Il était paisible et résigné.

Au moment où Abraham allait frapper, un ange apparut, nimbé de lumière et dans la fraîcheur de la jeunesse, non sous la forme d’un homme ordinaire. Il appela le nom d’Abraham, le saisit dans ses bras et retint sa main tenant la dague. Abraham, profondément effrayé, s’arrêta, incapable de comprendre immédiatement ce qui se passait.

L’ange du Seigneur s’écria d’une voix claire et joyeuse : « Abraham ! Ne fais aucun mal à l’enfant ! Maintenant j’ai vu que tu crains Dieu. »

Alors, le patriarche comprit que Dieu voulait épargner son fils, et que son sacrifice de père avait été agréé. Il retira aussitôt son fils de l’autel, lui ôta le bandeau des yeux et l’embrassa avec une émotion débordante. Des larmes ininterrompues de gratitude, d’amour et de joie coulaient sur ses joues jusque dans sa barbe blanche.

Peu après, Abraham offrit un bélier, qu’il vit pris dans un buisson d’épines. Il le tua avec le même couteau destiné à Isaac, puis, après avoir laissé couler le sang, le plaça sur l’autel, alluma le feu et le brûla entièrement.

De la promesse solennelle de Dieu à Abraham, ou des grandes bénédictions annoncées pour sa descendance, je n’ai rien entendu. »

(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,

le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Le Saint Sacrifice de la Messe selon les Visions de frère Kostka

Recommandation des offrandes – Unde et memores…

En mémoire de la Passion, de la Résurrection et de l’Ascension du Christ, le célébrant présente à la divine Majesté, au nom de l’Église et de tout le peuple saint, les dons et les présents : un sacrifice pur +, un sacrifice saint +, un sacrifice sans tache +, le Pain + de la vie éternelle et le Calice + du salut éternel.

Avec Ses offrandes personnelles, Le Christ, Chef du Corps mystique, offre aussi les dons de l’Église. Unis à Lui, ces dons sont sanctifiés et agréables au Père céleste, parce qu’ils Lui sont présentés par Son propre Fils.

Supplique pour l’agrément des offrandes en mémoire des figures de l’ancien testament

Le prêtre prie pour que Dieu daigne agréer l’offrande, comme Il a agréé les dons d’Abel, d’Abraham et de Melchisédech. Ces figures de l’Ancien Testament m’ont été montrées, et je vois ces événements avec le regard spirituel.

Le sacrifice sanglant d’Abel

Frère Kostka : « En esprit, j’ai été conduit dans une grande plaine. J’ai entendu une voix demander : « Ne vois-tu encore rien ? » Je répondis : « Non. » Alors, on me demanda de regarder un peu plus loin.

Je vis alors du feu, et à proximité deux hommes, Caïn et Abel. Abel était joyeux, Caïn sombre et contrarié. La voix dit : « Ce feu qui monte vers le ciel est le sacrifice du juste Abel, auquel Dieu prend plaisir. L’autre feu semble, lui, s’enfoncer vers la terre. »

Caïn s’efforçait de faire prendre le feu et de l’attiser, mais il ne voulait pas s’enflammer ni monter vers le haut.

Dieu s’inclina vers le sacrifice du pieux Abel et l’accepta avec complaisance. En revanche, Il détourna Son regard de l’offrande de Caïn. Aussitôt, haine, ressentiment et inimitié envahirent l’âme du futur fratricide. Dans sa colère, il tua le juste Abel.

Par sa vie droite, par sa foi et par son sang, Abel rendit témoignage à Dieu. Il est entré dans l’éternité comme le premier témoin du sang, confessant le vrai Dieu. »

(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,

le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Le Saint Sacrifice de la Messe selon les Visions de frère Kostka

Le Ciel sur l’autel

Frère Kostka : « Après la consécration, nous avons le ciel sur l’autel, car toute la Très Sainte Trinité est présente, le Fils de Dieu incarné et une innombrable multitude d’anges. Tout respire la paix et la joie divine. La plus grande joie est ressentie par le Christ Lui-même car Il a rétabli l’honneur de Son Père céleste, expié les péchés, relevé l’homme déchu et l’a réconcilié avec le Créateur.

Désormais, le trône de la grâce est ouvert à tous ceux qui, avec confiance, implorent le secours d’en haut. Je vois Jésus, le Roi et centre de tous les cœurs, entouré d’âmes de justes déjà morts et entrés dans la félicité éternelle. Certains d’entre eux se tiennent encore plus près de l’autel et de l’Agneau immolé que les anges eux-mêmes. Tous forment une harmonie merveilleuse, disposés autour de l’autel selon leurs mérites et leur activité passée en lien avec l’Agneau du sacrifice et l’œuvre de l’Église.

De nombreuses âmes du purgatoire se tiennent également devant le trône de la grâce, accompagnées par leur ange gardien, valorisant les mérites de la sainte Messe et aspirant profondément à en recevoir les fruits. J’aperçois souvent des âmes de mon entourage ou de la société (des missionnaires de Steyl) récemment décédées, qui demandent des prières et des sacrifices. Combien ces pauvres âmes aspirent aux fruits de la Messe ! Et combien elles désirent qu’une âme compatissante les prenne en charge ! »

Ce trône céleste de la grâce qui se trouve sur l’autel pendant la Messe, nous a été décrit de manière similaire par l’Apôtre des Nations :

« Mais vous êtes venus vers la montagne de Sion et vers la ville du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, vers des myriades d’anges en fête et vers l’assemblée des premiers-nés dont les noms sont inscrits dans les cieux. Vous êtes venus vers Dieu, le juge de tous, et vers les esprits des justes amenés à la perfection. Vous êtes venus vers Jésus, le médiateur d’une alliance nouvelle, et vers le sang de l’aspersion, son sang qui parle plus fort que celui d’Abel. » (He 12, 22–24)

Les fidèles aussi entourent ce trône de grâce et reçoivent des grâces s’ils s’en rendent dignes par des actes de repentir. Souvent, ils sont aspergés du Sang sacré du sacrifice, régénérés et fortifiés pour mener une vie sainte et pour accomplissement de bonnes oeuvres.

Frère Kostka parlait avec émotion et ferveur de cette infinie richesse du don de Dieu et de l’amour qu’il dispense dans la sainte Messe. Je m’émerveillais toujours de son langage et de son éloquence, lorsqu’il abordait ce sujet : « Dans ce passage de la divinité à l’humanité, l’amour reconnaissant s’enflamme profondément. Malgré la diversité des dons et des demandes, tout demeure dans l’ordre et la paix. La plénitude et la richesse d’en haut rencontrent la pauvreté et la misère d’en bas. La source divine de vie guérit les blessures de l’âme et toutes sortes de maladies, apportant réconciliation et paix à tant de cœurs. Mon regard spirituel est toujours tourné vers le Seigneur. Il m’est totalement impossible d’en détourner les yeux. Pourtant, je ne fixe pas directement l’autel. Les dimanches et jours de fête, je préfère m’agenouiller pendant la Messe solennelle derrière un pilier. Mais ce pilier n’entrave pas la vision spirituelle. Je n’éprouve aucune distraction, aucun ennui, aucune dispersion. Les intentions du Sauveur sont aussi les miennes. Je m’engage entièrement pour Ses œuvres, pour celles de la sainte Église et pour les âmes. Souvent, je déplore que des dissonances humaines viennent troubler cette harmonie parfaite. Car les prières et les chants après la consécration sont souvent peu en accord avec la réalité des saints mystères accomplis. »

(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,

le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Le Saint Sacrifice de la Messe selon les Visions de frère Kostka

Le Corps eucharistique du sacrifice est sur l’autel

Frère Kostka : « Avec le regard spirituel, je vois notre Rédempteur étendu sur l’autel, mais en prière, les bras étendus. Il tend Ses mains, non vers l’intérieur, mais vers l’extérieur, élevées en parallèle face au sanctuaire. Le Souverain Prêtre éternel, toujours vivant pour intercéder en notre faveur, agit avec une ardeur d’amour suprême dans la prière sacrificielle et dans la souffrance expiatoire, pour la conversion et la réconciliation des pécheurs.

Toutes les prières et intentions prononcées au nom de Jésus, le Sauveur les prend sur Ses lèvres et les introduit dans le sanctuaire de l’exaucement.

Des prières qui ne sont pas exaucées à la Messe le seront difficilement à un autre moment.

Le Sauveur agit non seulement sur l’autel, mais aussi dans le célébrant, offrant et expiant. Comment ces merveilleux mystères s’emboîtent et se complètent, je ne puis l’exprimer. Depuis le début de la Messe, le Christ, en tant que Prêtre du sacrifice, agit continuellement à travers le prêtre pour accomplir la Messe. Une telle harmonie dans la coopération de deux personnes, l’action d’une personne à travers une autre, ne peut se concevoir dans l’ordre naturel. Dans notre condition terrestre, il n’existe aucun parallèle pour expliquer cet enchaînement ordonné. On ne trouve aucun mot pour exprimer l’intimité du lien entre le Souverain Prêtre et le prêtre : toute description échoue, seule la foi peut en pressentir la grandeur : « Ce mystère est plein de majesté et de dignité. »

À la sainte Messe, il n’y a qu’un seul et même prêtre : le Christ Seigneur. Les ministres qui offrent le saint sacrifice n’agissent pas en leur propre nom, mais en la personne du Christ… comme le montrent clairement les paroles de la consécration. Le prêtre ne dit pas : « Ceci est le Corps du Christ », mais : « Ceci est mon Corps ». En représentant la personne du Christ, il transforme la substance du pain et du vin en la véritable substance de Sa chair et de Son sang. (Catéchisme romain, Partie II, chap. 4, n° 77)

(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,

le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.