Méditons
« Quand il vit qu’elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé, et il demanda : « Où l’avez-vous déposé ? » Ils lui répondirent : « Seigneur, viens, et vois. » Alors Jésus se mit à pleurer. Les Juifs disaient : « Voyez comme il l’aimait ! » (Jean 11 ; 33-36).
Devant le tombeau de son ami, Jésus pleure. Personne ne s’attendait à une telle réaction. Les juifs, qui attendaient un Messie de l’envergure de David, un guerrier qui les libèrerait dans le sang du joug des Romains, voient Jésus pleurer devant un tombeau !? Sans l’assistance de la grâce, les lumières du Saint-Esprit, on ne peut pas comprendre Jésus. D’ailleurs, les plus endurcis parmi les juifs se détourneront définitivement de lui et fomenteront sa mort avec frénésie.
Marie, la Vierge du pilier, ne quitte pas son Jésus des yeux et, en même temps, elle regarde avec, O combien d’attention, celui que se tient devant elle. Elle semble guetter la moindre parole de Jésus pour la restituer à celui qui se tient devant elle. Elle semble nous dire dans le silence du cœur : « Ecoute Jésus ! Quand il dit à Lazare de sortir de son tombeau, il s’adresse aussi à toi. Il t’invite à renoncer à ta vie de péché qui conduit à la mort de l’âme et à mener désormais une vraie vie d’enfant de lumière. » L’expression de son visage, incertaine en ce moment, se changera en joie ou en larmes selon notre réponse. Si nous revenons à Jésus, elle nous sourira car elle partagera la joie des anges qui se réjouissent pour chaque pécheur qui se convertit (Luc 15, 7). Si nous ignorons l’appel du Seigneur et l’écartons d’un revers de main, elle fondra en sanglots. Regardons-la attentivement et promettons-lui de changer de vie, alors nous la verrons nous sourire.
Dans la maison de Marie, l’appel du Seigneur à Lazare de sortir de son tombeau, trouve un écho particulier. Aussi, le sacrement de la pénitence, celui qui nous libère des liens du péché et nous fait recouvrer la vie de l’âme, est largement proposé. Pensons à tous ces personnages célèbres qui ont eu la grâce de la conversion en ce lieu. Pensons au plus célèbre d’entre eux, à Paul Claudel, qui trouva la foi un jour de Noël pendant le Magnificat des vêpres à Notre Dame de Paris. Pensons à sainte Marie Eugénie Milleret, Eugénie de Jésus en religion, qui se convertit en 1836 en entendant le père Lacordaire prêcher le carême à Notre-Dame de Paris. Elle fondera la congrégation apostolique des religieuses de l’Assomption. Pensons à la vénérable Madeleine Delbrel, servante des pauvres, qui a fréquenté Notre Dame de Paris et qui y a approfondi sa foi.
Marie, Notre Dame de Paris, donnez-nous de ne pas rester insensibles aux appels de Jésus à la conversion. Donnez-nous de nous laisser émouvoir par les larmes que vous versez sur vos pauvres enfants égarés.
Prions
1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).
O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
Prière à Notre Dame de Paris par saint Jean-Paul II :
Vierge Marie, au cœur de la Cité, nous vous prions pour cette ville capitale. Vous, l’Intacte, gardez-lui la pureté de la foi !
Vierge Marie, depuis ce bord de Seine, nous vous prions pour le pays de France. Vous, Mère, enseignez-lui l’espérance !
Vierge Marie, en ce haut lieu de chrétienté, nous vous prions pour tous les peuples de la terre. Vous, pleine de grâce, obtenez qu’ils soient un dans l’Amour.
Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.
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