La joie de l’intimité divine

Contemplons

Notre-Dame de la Trinité, Blois

Méditons

Si Dieu a pu établir sa demeure en Marie, c’est parce qu’elle la lui a ouverte. C’est parce qu’elle s’est donnée à lui, qu’il a pu agir en elle, la porter à tout ce qu’elle est devenue et que nous admirons en elle. Le « oui » est, en effet, une porte, que Dieu ne force pas, mais par laquelle il entre dès lors, qu’on la lui ouvre.

Parce que toute donnée à Dieu dès son plus jeune âge, les trois personnes divines, le Père, le Fils, le Saint-Esprit ont pu créer en son âme un jardin des délices, un Eden digne d’accueillir, en son temps, celui qu’elle aura l’insigne honneur de donner au monde, à savoir le Sauveur, le Verbe de Dieu fait homme, la seconde personne de la Trinité.

La Trinité ne cesse de se communiquer à Marie, trouvant en elle ses délices et la remplissant d’une joie aussi sainte que profonde. Le Père trouve en elle une fille, qui lui rend tout l’amour qu’il souhaite de ses créatures et le réjouit par son obéissance empressée. Le Fils se délecte de sa pureté sans pareille, qui l’attire dans son sein pour y établir sa demeure pendant neuf mois. Le Saint-Esprit y rencontre l’amour, qu’il attise encore au fur et à mesure, qu’il pénètre dans son intimité. Comme Marie le dira elle-même à Tre-Fontane, à Rome le 12 avril 1949 : « je suis celle qui vit au cœur de la Trinité. »

Que dire des joies de Marie à vivre dans l’intimité divine. Personne, si ce n’est elle-même, ne saurait le dire. Tout en poursuivant le chemin de foi, qui lui est propre – parce que Marie, comme nous, est une pèlerine en ce monde – elle est remplie de la présence de la Trinité à qui elle n’oppose aucun obstacle par le péché et qui vit en elle comme en paradis. Quelle joie pour elle, quand elle pense à Dieu ! Quelle joie lorsqu’elle en découvre la sagesse dans les Ecritures, qu’elle étudie au temple de Jérusalem ! Quelle joie, quelle émotion lorsqu’elle chante les psaumes, publie les louanges du Très-Haut ! Tout ce qui touche à Dieu est pour elle occasion de joie, et les préceptes du Seigneur, loin de les ressentir comme une série d’interdits, sont pour elle autant d’occasions de lui rendre toute la gloire, toute la louange, tout l’amour, qui lui reviennent de droit et qu’elle brûle de lui rendre.

Personne, dans sa vie consacrée, n’a été plus heureux que Marie. Personne ne nous montre de façon plus évidente, que pour trouver sa joie en Dieu, il faut lui être entièrement donné, quel que soit notre état de vie car il n’est pas le Seigneur des demi-mesures. Il se donne entièrement à chacun de nous dans son Incarnation, dans sa Passion, dans son Eucharistie. Il en attend autant de nous et rien de moins. Marie l’a compris et l’a accompli et c’est là le secret de sa joie.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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