Etre séparé de Jésus

Contemplons

Le recouvrement de Jésus au temple, mosaïque, basilique du rosaire, Lourdes

Méditons

A l’Annonciation, Marie répond à l’archange Gabriel, qu’elle « est l’humble servante du Seigneur » autrement dit, qu’elle se consacre totalement à son service, qu’elle fait don de toute sa vie pour la cause de la rédemption. Désormais, pour elle, rien ne compte davantage que d’accompagner, de préparer, de faciliter l’action de Jésus, qui vient sauver l’humanité.

Sans jamais chercher à attirer la lumière sur elle, Marie est là où est Jésus pour, d’auprès de Lui, nous mener à Lui. C’est ainsi qu’elle procède à la Visitation, en portant Jésus à Elisabeth et à Jean-Baptiste enfoui en elle, puis à Cana, en recommandant aux serviteurs de « faire tout ce que Jésus leur dira. »

Aussi, la première séparation avec Jésus sera-t-elle particulièrement douloureuse surtout quand on pense que Jésus n’a que douze ans et qu’elle semble définitive. En effet, c’est pendant trois jours, que Marie cherche vainement son enfant à Jérusalem dans la crainte de ne jamais le retrouver. Trois jours : une éternité quand on craint pour un être aimé ! Et, si au bout de trois jours, Marie et Joseph se rendent au temple où ils retrouveront Jésus, c’est en dernier recours et en désespoir de cause. Ils ont épuisé toutes les possibilités de recherche. A présent, ils viennent supplier Dieu et remettre en ses seules mains l’issue de la situation.

Nous ne pouvons qu’imaginer ce que Marie, la Mère, mais aussi Marie, la croyante, a pu ressentir pendant ces trois longs jours. Elle pleure sur son enfant perdu comme le ferait chaque maman avec la différence qu’à aucun moment elle ne se plaint, ne se lamente ou, dans un excès de souffrance, affuble Joseph ou qui que ce soit d’autre, de reproches. Elle sait d’instinct que tout a un sens, qui la dépasse et contribue au plan de salut de Dieu. Aujourd’hui, la séparation d’avec son Jésus, la prépare à celle qui aura lieu 21 ans plus tard, le Vendredi-saint, dans des conditions bien plus tragiques et lui causera une douleur bien plus grande.

Aujourd’hui, Marie pleure sur tous ceux qui perdent Jésus par la grâce et leur apprend à le rechercher dans la douleur d’un cœur brisé jusqu’à le trouver pour ne plus jamais vouloir en être séparé. Aujourd’hui, elle retrouve Jésus au temple indiquant à tous les pauvres pécheurs, que le Sauveur se laisse toujours trouver dans son sanctuaire, dans les sacrements qu’il a institués. Le Vendredi-saint, elle se tiendra au pied de la Croix de Jésus afin d’attirer le regard de tous les pauvres pécheurs sur Jésus, le véritable temple du Très-Haut, sur son côté ouvert d’où est née l’Eglise, d’où coulent l’eau et le sang, les symboles du Baptême et de l’Eucharistie, qui font de nous les enfants de Dieu.

Plus que sur elle-même et sur sa souffrance, Marie pleure en ce Vendredi-saint sur nous-mêmes, pauvres pécheurs, qui perdons Jésus par la grâce. A l’image et à l’exemple de Jésus, elle partage, sans qu’elle le mérite, toutes nos misères pour contribuer à nous en tirer. 

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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