Pardonner à ses bourreaux

Contemplons

Ecce mater tua, Antonio Gandino Gussago

Méditons

Du haut de la Croix, Jésus pardonne à ceux qui l’ont crucifié : « Père pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23, 3). Et pour nous prouver, s’il était besoin, qu’il nous pardonne, il nous fait don de sa Mère. L’amour, la fidélité de sa Mère étaient les seules choses qui lui restaient et pourtant il a accepté de s’en dépouiller pour témoigner de son amour inconditionnel pour chaque âme.

En demeurant silencieuse et en permettant à saint Jean de « la prendre chez lui » Marie signifie non seulement qu’elle accepte d’agir en mère envers nous mais aussi qu’en union avec Jésus, elle pardonne sans condition à ceux qui l’ont tant fait souffrir en torturant son enfant. Voilà le secret de la force de Marie dans l’épreuve : comme Jésus, elle pardonne.

Marie pardonne car Jésus pardonne et qu’il nous demande de nous pardonner mutuellement. Depuis toujours elle a choisi de faire confiance à Dieu et, quand le mystère la dépasse, de le suivre dans la confiance. Même si Marie était l’Immaculée Conception, la Mère de Dieu, même si elle a vécu dans l’intimité immédiate de Jésus, même si, pour cela, elle avait des lumières plus importantes que nous sur le sens à donner aux événements, elle avançait dans l‘existence dans l’obscurité de la foi. N’oublions pas, Marie est grande aux yeux de Dieu, non pour tout ce qu’elle a reçu mais parce qu’elle a cru. Aussi est-ce dans la nuit de la foi qu’elle a pardonné à ses bourreaux et a accepté de nous recevoir comme ses enfants.

Pardonner, comme Jésus, comme Marie, est la seule réponse à donner à ceux qui nous font du mal. D’abord parce que Jésus, Marie nous le demandent et qu’ils nous en ont donné l’exemple. Ensuite, parce que le mal, la souffrance sont permis par Dieu, qu’ils ne sont que les instruments par lesquels Il nous sanctifie et nous appelle à contribuer à son œuvre de salut pour toutes les âmes. Dieu ne veut ni le mal ni la souffrance mais les permet pour en faire jaillir un plus grand bien. Ainsi a-t-il permis que le Cœur de Marie soit transpercé par tout le mal fait à son enfant, pour que soient révélés tous les trésors d’amour, de pardon qu’il contient et dont nous sommes, pour toute l’éternité, les heureux bénéficiaires.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Je souffre dans ma chair ce qu’il manque à la Passion du Christ »

Contemplons

Crucifiement, anonyme

Méditons

Sainte Véronique Giuliani (1660 – 1727), dont la vie ne cesse de nous édifier et dont le corps, conservé à Città di Castello en Italie, est demeuré intact, fut gratifiée de nombreuses visites de Jésus et de Marie. Sa vie de religieuse, supérieure d’un couvent de franciscaines, fut tissée d’épreuves et de souffrances parfois crucifiantes. Un jour, Jésus lui dit : « maintenant que tu es dans la souffrance, c’est le temps des grâces. Tu participes aux douleurs de ma sainte humanité quand elle opéra le salut des hommes, ainsi que l’avait ordonné mon Père. Prie pour le monde entier ; ta consolation, ton repos seront de souffrir pour le salut des âmes. »

Même si on s’évertue à se convaincre du contraire et même si cela rebute à notre nature, la souffrance est permise par Dieu et elle est même un don de son amour. Et, plus Dieu aime une âme, plus Il permet qu’elle soit en butte à la contradiction, en proie à la souffrance. Le Père n’a-t-il pas demandé à son propre Fils de se livrer aux mains des méchants pour que, de sa souffrance acceptée et offerte, émane notre salut à tous ?

« Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait ? J’élèverai la coupe du salut, j’invoquerai le nom du Seigneur » (psaume 115). Oui, il n’y a qu’un moyen de rendre grâce à Dieu pour tout le bien qu’Il nous a fait, c’est de Lui offrir toute la gloire que le Fils lui a rendue par sa Passion, tous ses mérites qu’il nous donne d’offrir au Père pour notre salut et celui du monde entier. Devant Dieu, nous sommes si pauvres qu’Il doit même nous donner de quoi Le remercier à la hauteur du don qu’il nous a fait.

Que pouvons-nous alors offrir à Dieu qu’il ne nous a pas Lui-même donné ? Rien, si ce n’est de l’aimer, de le bénir, de l’adorer malgré l’adversité, malgré la souffrance, de recevoir chaque contrariété comme un don de son amour, pour la lui offrir en union avec la Passion de son Fils bien-aimé, qui lui a rendu toute gloire au nom et pour toutes les âmes. En d’autres mots, pour prouver notre amour à Dieu, il nous faut accepter de souffrir pour son amour, laisser le Christ Jésus continuer de souffrir en nous et pour nous à la manière que décrit saint Paul : « Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous ; et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l’achève en ma chair, pour son corps, qui est l’Eglise » (Colossiens 1, 24).

Marie le savait et le vivait, c’est pour cela que nous la voyons silencieuse mais debout au pied de la croix. Même si la souffrance lui rebute, surtout celle infligée à son enfant, elle l’accepte et l’offre au Père en union avec celle de Jésus. L’attitude de Marie, Notre-Dame des douleurs, nous rappelle qu’il n’y a qu’un moyen de surmonter la souffrance, c’est de l’accepter dans la foi et de l’unir à celle de Jésus dans sa Passion pour lui donner son véritable sens : rendre gloire à Dieu et sauver les âmes.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Jésus, quoi qu’il en coûte !

Contemplons

Pietà, Quentin Metsys

Méditons

Comme nous tous, Jésus et Marie répugnaient à la souffrance et, s’ils ont accepté de se laisser plonger dans un abîme de douleur, ce fut au prix d’un immense effort sur eux-mêmes qu’ils concédèrent en raison d’un amour sans pareil pour Dieu et les hommes. Ni Jésus ni Marie ne sont rongés par un penchant masochiste, un goût morbide et malsain pour la souffrance. La preuve, au jardin des oliviers, le soir du Jeudi-saint, Jésus prie avec ces mots : « Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi mais que ta volonté soit faite et non la mienne » (Luc 22, 42). Jésus ne recherche pas la souffrance mais il l’accepte avec détermination si l’accomplissement de la volonté du Père est à ce prix. A l’unisson de celle de Jésus, la prière de Marie, l’humble servante du Seigneur, ne demande que de rester fidèle quoi qu’il advienne.

Marie ne recherchait pas la souffrance mais ne se dérobait pas si les circonstances la rendaient inévitable. Sous la croix de Jésus, elle se tient debout, douloureuse mais forte de toute sa foi, de toute son espérance, de tout son amour pour Jésus, pour le Père, pour toutes les âmes. Pourtant, tout en elle rebutait à la souffrance surtout si l’on considère que, parce que toute sainte, toute pure, tout amour, elle était plus sensible à la souffrance que nous. Mais sa détermination à rester fidèle à son « Oui » de l’Annonciation, à son Jésus qui la veut à ses côtés sur le Calvaire, est plus forte que tout.

Toute sa vie, comme Jésus, Marie a été préparée par Dieu et s’est préparée elle-même pour la grande épreuve du Vendredi-saint. En effet, la perte de Jésus au temple, n’a eu d’autre but que de la préparer à la Passion qui lui ravira son Jésus. Par ailleurs, comme Lui, elle a jeûné, prié avec persévérance pour obtenir la grâce d’accomplir la volonté de Dieu en tout point et quoi qu’il en coûte. Si Jésus a jeûné pendant quarante jours avant d’entamer sa vie publique, s’il a passé la nuit entière en prière avant d’appeler ses apôtres, Marie, qui plus que tous a « écouté la Parole de Dieu et l’a mise en pratique » l’a imité dans son assiduité à la prière. Sans préparation dans la prière, personne ne saurait surmonter dans la foi l’épreuve de la souffrance. Personne ne le savait mieux que Marie, parce que personne n’a plus écouté Jésus et médité ses paroles. « Veillez et priez pour ne pas entrer en tentation » (Matthieu 26, 41) recommande-t-il aux apôtres fourbus le soir du jeudi-saint. Et parce qu’ils n’ont pas suffisamment veillé et prié, ils ont abandonné Jésus. Parce que Marie a toujours veillé, toujours prié, elle est restée fidèle jusqu’au bout.

Si Marie est une femme douce et humble, elle est aussi une femme déterminée, qui a mis Dieu à la première place dans sa vie et s’est fixé pour objectif d’accomplir sa sainte volonté. « Le royaume de Dieu souffre violence et ce sont les violents qui s’en emparent » (Matthieu 11, 12) nous dit Jésus. Marie est la reine de ces « violents » car jamais elle n’a reculé devant la souffrance, toujours elle a fait le choix de Jésus quoi qu’il lui en coûte, convaincue que rien n’est plus important en cette vie que de réaliser son salut et de contribuer à celui des autres.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La souffrance, une grâce de choix

Contemplons

Pietà (détail) de Villeneuve-lès-Avigon

Méditons

Dans ses mémoires, sainte Thérèse d’Avila rapporte les épreuves par lesquelles elle est passée pour la réformation de l’ordre du Carmel et la fondation de ses couvents. En rejoignant l’un d’eux, elle eut à surmonter nombre d’obstacles et finit par connaitre la peur malgré l’assistance dont le Seigneur l’avait assurée et qu’il avait clairement manifestée. L’interrogeant, Jésus lui dit : « Teresa, c’est ainsi que je traite mes amis. » Sainte Thérèse lui répondit, non sans humour : « Ah, mon Dieu ! C’est pourquoi vous en avez si peu ! »

Méditer le mystère du martyr de Marie en union avec celui de Jésus, revient à s’interroger sur le rôle, la place de la souffrance dans l’économie du salut : pourquoi Dieu la permet-il ? Pourquoi, Jésus, Marie, qui aux yeux de Dieu ont toujours vécu, agi, pensé en concordance parfaite avec Lui, devaient-ils passer par le creuset du martyr ? Autrement dit, pourquoi la souffrance n’est-elle pas épargnée à ceux qui s’efforcent de vivre en conformité avec l’Evangile, qui nous assure pourtant, par la voix de l’archange Gabriel le jour de l’Annonciation, que « rien n’est impossible à Dieu » et nous fait étalage des nombreux miracles physiques accomplis par Jésus ?

Jésus nous donne une réponse éclairante par le truchement de sainte Gertrude à qui il dit : « Je voudrais que mes élus n’imputassent jamais leurs souffrances aux hommes dont je me sers pour les purifier ; mais qu’ils jetassent les yeux sur mon amour de Père, qui ne permettrait pas au moindre souffle de tempête de les approcher, si je ne considérais leur salut éternel et le Ciel que je leur donnerai pour récompense. Ils n’éprouveraient plus que de la pitié pour ces personnes qui se souillent en rendant les autres plus purs. » En saint Mathieu (10, 29-30), Jésus nous assurait déjà de la même chose : « Ne vend-on pas deux passereaux pour un sou ? Cependant, il n’en tombe pas un à terre sans la volonté de votre Père. Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés. » Rien ne nous atteint sans que Dieu, dans son amour de père, l’ordonne ou le permette, pour sa gloire, pour notre salut et celui de toutes les âmes.

Parce que Marie était la plus pure, la plus aimante, la plus sainte de toutes les créatures, parce que Dieu l’a aimée comme aucune autre, parce qu’elle était appelée à collaborer directement et pour l’éternité aux salut des âmes aux côtés du seul Rédempteur, parce que sa gloire devait être sans équivalent, sa vie devait ressembler en tout point à celle de Jésus de qui viennent toutes les grâces, y compris dans la souffrance et le martyr.

« Les richesses et les honneurs, écrit sainte Angèle de Foligno, sont les plus petites miettes de pain qui tombent de la table de Dieu ; mais les croix sont les mets délicats de cette table sacrée, et pour cela on les donne aux favoris. Ceux qui souffrent beaucoup sont assis à cette table auprès de l’adorable Jésus, ils mangent au même plat et sont nourris des mêmes mets. »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« L’amour de Jésus fait mon tourment »

Contemplons

Pietà de Tarascon

Méditons

La Tradition représente chaque saint avec le moyen par lequel il s’est sanctifié. Ainsi saint Laurent est-il indissociable du gril incandescent sur lequel on l’a étendu, sainte Apolline de la pince avec laquelle on lui a arraché les dents, sainte Catherine de la roue, sainte Agathe des seins qu’on lui a coupés, sainte Lucie des yeux qu’on lui a arrachés. Les représentations de saint Jean Bosco montrent des enfants qu’il a éduqués, celles de saint Vincent de Paul des nouveau-nés qu’il a recueillis, celles de saint Martin le pauvre à qui il a cédé la moitié de son manteau…

Marie, elle, porte Jésus sur ses bras quand il est représenté comme un enfant, sur ses genoux, quand elle se présente sous les traits de la pietà. L’instrument du martyr de Marie, c’est Jésus ou plutôt son amour pour Lui. Marie n’a pas souffert physiquement (en tout cas ni les Evangiles ni la Tradition ne nous le signalent !) mais a souffert le plus intense des martyrs en raison de son amour pour Jésus. Ce martyr est le plus méritoire qui soit aux yeux de Dieu, même s’il n’a pas atteint Marie dans son intégrité physique, car il a été consenti dans une foi, une espérance, un amour sans mélange, au prix du plus grand des sacrifices qu’une mère puisse consentir et en union totale avec celui de Jésus.

En effet, même si Marie savait, de par les Ecritures, tout ce que Jésus allait endurer, c’est sur sa seule parole qu’elle croyait en la résurrection et espérait en la réalisation de ses promesses. C’est parce qu’elle a aimé Jésus jusqu’au bout du possible qu’elle a accepté de consentir à sa Passion et n’a en rien cherché à l’en dissuader. C’est parce qu’elle a aimé Jésus au-delà d’elle-même qu’elle a pu consentir à sacrifier son amour de Mère au profit de son amour de croyante.

En son temps, pour éprouver sa foi, Dieu a demandé à Abraham, de lui sacrifier son fils Isaac. Lorsqu’il vit qu’Abraham ne le lui refusait pas, il retint sa main et le lui rendit. Le Fils de Marie est aussi Fils de Dieu et Dieu lui-même et, pour cette raison, aucun ange n’interviendra pour empêcher le sacrifice ultime. Comme pour Abraham, son Fils lui sera rendu mais après avoir traversé le ravin de la mort.

Le martyr de Marie est plus grand, plus méritoire que tout ce qu’ont pu connaitre les plus grands témoins de la foi, les mères les plus éplorées, les plus dignes de pitié. Marie est la reine des martyrs parce que son martyr a été le plus long (toute sa vie), le plus intense (consentir au sacrifice de son enfant), le plus fondu dans celui de Jésus (offert pour la gloire de Dieu et le salut du monde), le plus pénétré d’amour de Dieu et du prochain (comme Jésus, Marie pardonne à ses bourreaux).

Nous aurons toute l‘éternité pour contempler dans sa pleine réalité ce qu’ici-bas nous ne pouvons qu’entrevoir à savoir l’intensité du martyr de Marie et toute sa fécondité pour le salut des âmes.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Une vie entière de souffrance

Contemplons

Les adieux de Jésus à sa Mère, Gérard David

Méditons

Si le bon peuple de Dieu a donné à Marie le vocable de Notre-Dame des sept douleurs, ce n’est pas parce qu’elle n’a connu que sept épreuves (même si de taille !) au cours de sa vie mais parce que, des Evangiles et de la Tradition, on peut en dégager sept principales. En effet, les Evangiles nous parlent explicitement de la prophétie de Siméon, de la fuite en Egypte, de la perte de Jésus au temple et de la présence de Marie au pied de la croix. De ce dernier épisode découlent les trois douleurs non explicitement évoquées dans les Evangiles à savoir la rencontre de Jésus sur le chemin du Calvaire, la désolation de Marie portant le cadavre de son Fils dans ses bras et la mise au sépulcre.

La souffrance de Marie ne saurait être circonscrite à ces sept événements. Il convient plutôt de les envisager comme des points culminants car toute sa vie a été un lent et long martyr, qui a débuté à l’Annonciation pour se conclure à son Assomption. En effet, lorsqu’à l’Annonciation, l’Esprit-Saint conçoit Jésus en elle, Marie sait qu’elle devient la Mère de celui qui rachètera l’humanité au prix d’un sacrifice sans précédent. Et parce qu’elle lui est associée par la chair mais aussi par l’amour, elle sait qu’elle souffrira ce qu’aucune autre femme ni avant ni après elle. Dès le premier instant de sa présence en son sein, Marie a aimé Jésus et savait qu’il lui faudra consentir au sacrifice qu’il fera de sa personne.

Chaque jour davantage le glaive prophétisé par Siméon à la présentation de Jésus au temple, s’est enfoncé dans le Cœur si doux de Marie car chaque instant la rapprochait de l’échéance fatale, de cette heure pour laquelle Jésus est venu en ce monde, à savoir la croix du Vendredi-saint.

Les Evangiles ne nous en parlent pas mais osons imaginer ce qu’a pu ressentir le Cœur de Marie le jour où Jésus lui a fait ses adieux pour initier sa vie publique, sachant qu’à présent l’heure du grand sacrifice est toute proche. Essayons d’imaginer comme son Cœur a dû se serrer lorsque les habitants de Nazareth ont chassé Jésus de la synagogue, quand les autorités du Sanhédrin ont comploté son arrestation, quand elle voyait la duplicité de Judas et entrevoyait sa trahison….

La souffrance a été la plus fidèle de toutes les compagnes pour Marie car jamais elle ne l’a quittée. Et elle ne pouvait pas la quitter car Marie n’a jamais cessé d’aimer son Jésus. Au contraire, son amour comme sa souffrance allaient crescendo.

La question qui se pose alors, est : comment Marie a-t-elle réussi à transcender toute cette souffrance. Voilà le vrai mystère qui doit nous interroger. De la seule manière possible : en l’unissant à celle de Jésus pour la rendre féconde.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité.

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929).

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le mystère de la souffrance

Contemplons

Vierge douloureuse, Jusepe de Ribera

Méditons

S’il est quelqu’un qui, selon nos visions humaines, ne méritait pas de souffrir, c’est bien Marie. En effet, elle a été la Fille la plus dévouée pour le Père, la Mère la plus tendre pour le Fils, l’Epouse la plus aimante pour l’Esprit-Saint. Jamais la moindre tentation de pécher ne l’a atteinte. Et pourtant, sachant qui elle est, ce qu’elle représente aux yeux de Dieu et le destin auquel Il l’appelle, le démon a dû se déchaîner contre elle. Mais rien n’y fit, elle n’a cessé, tout au long de sa vie, de croître en sainteté, ajoutant au don ineffable reçu dès le premier instant de son existence, celui d’une vie entière consacrée à celui à qui elle a donné son amour sans retour.

Dieu ne pose pas le même regard que nous sur les personnes, sur les événements et ses chemins ne sont pas les nôtres. Afin de faire comprendre les mystères du mal et de la souffrance, saint Padre Pio avait l’habitude de comparer la marche du monde à un ouvrage de broderie que Dieu contemple à l’endroit et nous à l’envers. Si Dieu voit les choses dans leur parfait état d’achèvement (l’endroit), nous, nous ne voyons qu’approximativement ce que sera l’ouvrage une fois achevé et observons qu’il est tissé d’une multitude d’imperfections (l’envers). Dieu voit les choses dans leur réalité éternelle et nous dans leurs apparences humaines donc trompeuses. Ainsi, là où nous voyons Jésus dans sa Passion en proie à une souffrance qui dépasse les forces humaines, le Père voit son Fils bien-aimé qui accomplit fidèlement tout ce qu’Il Lui a commandé. Là où nous voyons la déchéance humaine, le Père voit le nouvel Adam qui pour son amour choisit de souffrir jusqu’à en mourir plutôt que de désobéir comme le firent nos premiers parents. Là où nous voyons Jésus en croix réduit à l’état de loque humaine, pardonner à ses ennemis, le Père voit celui qui agit comme il le demande et pardonne jusqu’à l’impardonnable.   

Il en va de même pour Marie car là où nous voyons une Mère affligée par le sort réservé à son Fils unique, Dieu contemple la plus fidèle de tous les disciples qui se renonce à elle-même pour s’associer dans l’obscurité de la foi à l’œuvre que le Père réalise en son Fils dans l’unité du Saint-Esprit. Là où nous ne voyons qu’un Cœur broyé par la souffrance causée à son enfant, le Père contemple un Cœur qui consent à s’ouvrir, comme celui de Jésus, pour que s’en épanchent des torrents de grâce. Là où nous ne voyons que désolation et larmes, le Père voit la fidélité dans l’amour, une foi sans faille, une espérance digne d’admiration, une charité qui embrasse l’humanité entière. Là où nous voyons une Mère désolée, le Père observe un Cœur compatissant qui, parce qu’il a tout connu des souffrances de Jésus, est en mesure de compatir à toutes nos misères humaines et de se constituer notre refuge assuré.

La souffrance ne pouvait pas être épargnée à Marie car elle aimait Jésus qui est venu en ce monde pour accomplir toutes les prophéties sur le Messie souffrant. Et, Marie n’aurait pas voulu qu’on lui épargne la souffrance car elle voulait suivre Jésus partout où il va y compris dans sa Passion.

Aussi, ne nous lamentons pas sur la douleur qui fut le lot de Marie mais réjouissons-nous avec elle qu’avec le soutien de la grâce elle l’a surmontée sans vaciller dans la foi. En vertu de tous ses mérites, demandons la grâce de l’imiter lorsque les épreuves inévitables de cette vie nous ébranlent.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Le serviteur n’est pas plus grand que le maître »

Contemplons

Notre-Dame des sept douleurs, Guido Canlassi

Méditons

Le jour de l’Annonciation, Marie se présente à l’ange Gabriel comme « l’humble servante du Seigneur », celle qui se met au service de son plan de salut sans l’interroger ni sur ses choix ni sur ses méthodes. Quoi que Dieu lui demande, elle ne se dérobera à rien. Le « oui » donné sera irrévocable et assumé à chaque instant quoi qu’il lui en coûte.

Le « oui » de Marie n’est pas donné à la légère, sans conscience ni connaissance des conséquences. Comme la plupart de ses contemporains et comme le démontre son Magnificat, Marie connait les Ecritures et ce qu’elles prophétisent du Messie tant attendu. Il sera « l’homme des douleurs » dit notamment Isaïe et les psaumes fournissent les détails de sa Passion. Marie sait donc qu’en acceptant de devenir la Mère du Messie, elle devient par ricochet celle de « l’homme des douleurs » et qu’avec lui, il lui faudra passer par un creuset de souffrances. Par son « oui » Marie manifeste donc sa disposition à accomplir la volonté de Dieu jusqu’à en devenir la Reine des martyrs.

En se disant la servante du Seigneur, Marie, chrétienne avant l’heure, répond pleinement à la sentence de Jésus à ses apôtres : « le serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni l’apôtre plus grand que celui qui l’a envoyé » (Jean 13, 16). En effet, si Jésus s’est plongé, pour l’amour de nous et pour notre salut, dans un océan d’amertume en consentant à quitter son séjour de gloire pour se faire l’un d’entre nous et pour assumer la passion au cours de laquelle il a souffert tout ce qu’un homme peut souffrir, comment ses serviteurs, que nous sommes tous, pourraient-ils vouloir se soustraire aux souffrances inhérentes à la vie chrétienne ? Aussi, même si la Mère de Dieu, ou plutôt parce que la Mère de Dieu, et parce que le modèle le plus accompli des serviteurs du Seigneur, Marie devait être associée à tout ce que « l’homme des douleurs » allait endurer et offrir pour la gloire de Dieu et le salut du monde.

Par son Immaculée Conception, Marie a été préparée à être la digne Mère de Dieu. Ce privilège unique est déjà, comme le développe la collecte de cette fête, un fruit de la Passion du Christ. Marie est à la fois celle qui a bénéficié des tous premiers fruits de la Passion de Jésus que celle qui en est le plus bel ornement parce que personne, plus qu’elle, n’a fait fructifier le don reçu par une vie toute donnée à Dieu. Aussi, même si Marie fait l’objet d’une dilection inégalée de la part de la Très Sainte Trinité, la souffrance ne pouvait lui être épargnée en raison de la place qu’elle était appelée à tenir pour l’éternité aux côtés du Rédempteur à savoir celle de la nouvelle Eve à la droite de Jésus, le nouvel Adam.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La dévotion à Notre-Dame des sept douleurs

Contemplons

Vierge douloureuse, Dirk Bouts, XVème siècle

Méditons

Notre-Dame des sept douleurs est l’un des nombreux titres que l’Eglise attribue à Marie, Mère de Jésus. Le titre souligne l’adhésion, de cœur et d’esprit, de Marie à la Passion de Jésus par le mystère de la transfixion à savoir qu’elle a mystérieusement mais réellement ressenti en son âme toutes les souffrances du rédempteur.

Les « sept douleurs » font référence aux événements, relatés dans les Evangiles, qui ont particulièrement fait souffrir la Mère de Jésus dans la mesure où elle accompagnait son fils dans sa mission de rédempteur.

Le culte de la Mater Dolorosa apparaît officiellement en 1221 au Monastère de Schönau en Allemagne, en 1239 dans le diocèse de Florence en Italie. L’Ordre des Servites de Marie fixe la fête de Notre-Dame des douleurs au 15 septembre.

On trouve les premières traces de la dévotion aux douleurs de la Vierge, à la fin du XIème  siècle, particulièrement dans les écrits de saint Pierre Damien (†1072), de saint Bernard († 1153), de moines bénédictins et cisterciens qui méditent le passage de l’Evangile qui montre Marie et Jean au pied de la croix.

Il faut attendre le XIVème siècle pour que l’on parle communément des sept douleurs de la Vierge : la prophétie de Siméon, la fuite en Egypte, la perte de Jésus au temple, sa rencontre sur le chemin de croix, sa mort sur la croix, sa déposition, sa mise au sépulcre.

Ces sept douleurs furent pour la première fois exprimées d’une façon formelle, par Jean de Coudenberghe et c’est en 1492 qu’il se forma une première confrérie de Notre-Dame des sept douleurs.

Cette dévotion ne fit que croître. Ainsi, saint Ignace de Loyola avait un culte particulier pour l’image connue sous le vocable de Notre-Dame du Cœur. De 1603 à 1881, les Jésuites ne publièrent pas moins de quatre-vingt-douze ouvrages sur la dévotion aux douleurs de Marie.

En 1929, Marie apparut à sœur Amalia au Brésil pour lui enseigner le chapelet de Notre-Dame des pleurs (qui reçut l’imprimatur) et à Fatima, lors de la dernière apparition, le 13 octobre 1917, elle se montra sous les traits de Notre-Dame des douleurs, confirmant l’actualité de cette dévotion.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Notre-Dame des douleurs

Contemplons

Notre-Dame des sept douleurs, Adriaen Isenbrandt

Méditons

Si la signification qu’on donne le plus souvent au nom « Marie » est  « étoile de la mer », on en admet aussi d’autres comme « maîtresse », « reine et souveraine », « élevée », « lumière éclatante » et enfin « mer amère. »

Si le Cœur de Marie fut un océan de grâce, il fut aussi une mer d’amer­tume et sa vie tout entière un lent et long martyr qui la mena crescendo jusqu’au pied de la Croix de son Fils tant aimé où, selon la prophétie de Siméon, son âme fut transpercée par un glaive de douleur. Comme Naomi, la femme d’Elimelek, Marie a pu dire : « Ne m’appelez plus Naomi, Belle, mais appelez-moi Mara, Amère, parce que le Tout-Puissant m’a remplie d’une grande amertume » (Ruth 1, 20).

Le Vendredi-saint n’a pas marqué la fin des souffrances de Marie, car avec les apôtres de Jésus, elle a connu et vécu les persécutions de l’Eglise naissante par les autorités religieuses de Jérusalem dont le futur saint Paul. La souffrance fut le lot de Marie jusqu’au jour où elle a quitté cette terre.   

Après Jésus, personne n’a plus souffert que Marie, parce qu’après Jésus, personne, plus qu’elle, a aimé Dieu et l’humanité, parce que la souffrance est le lot de celui qui aime. Après celle de Jésus, aucune souffrance n’a été plus féconde que celle de Marie car aucune souffrance n’a été plus fondue dans l’offrande parfaite de Jésus à son Père. Aussi, les larmes de Marie sont précieuses aux yeux de Dieu car c’est son amour, pour Lui et pour les hommes, qui les lui a fait verser.

Les larmes de Marie sont précieuses aux yeux de Dieu non seulement parce qu’elles lui ont rendu toute gloire mais aussi pour ce qu’elles nous enseignent à savoir l’offrande silencieuse pour la gloire de Dieu et le salut du monde, la persévérance dans l’amour malgré la souffrance voire grâce à elle, la fécondité de la souffrance acceptée et offerte, la reconnaissance due à Marie.

Que ce mois dédié à Notre-Dame des douleurs nous obtienne la grâce de tirer la véritable leçon de ses larmes à savoir que la gloire de Dieu et le salut des âmes ne doivent nous faire reculer devant aucun sacrifice. Remercions-la de tout ce qu’elle a accepté et offert pour la gloire de Dieu et le salut du monde, en union avec Jésus et dont le produit en grâce rejaillit sur chaque âme.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.