Notre-Dame des douleurs

Contemplons

Notre-Dame des sept douleurs, Adriaen Isenbrandt

Méditons

Si la signification qu’on donne le plus souvent au nom « Marie » est  « étoile de la mer », on en admet aussi d’autres comme « maîtresse », « reine et souveraine », « élevée », « lumière éclatante » et enfin « mer amère. »

Si le Cœur de Marie fut un océan de grâce, il fut aussi une mer d’amer­tume et sa vie tout entière un lent et long martyr qui la mena crescendo jusqu’au pied de la Croix de son Fils tant aimé où, selon la prophétie de Siméon, son âme fut transpercée par un glaive de douleur. Comme Naomi, la femme d’Elimelek, Marie a pu dire : « Ne m’appelez plus Naomi, Belle, mais appelez-moi Mara, Amère, parce que le Tout-Puissant m’a remplie d’une grande amertume » (Ruth 1, 20).

Le Vendredi-saint n’a pas marqué la fin des souffrances de Marie, car avec les apôtres de Jésus, elle a connu et vécu les persécutions de l’Eglise naissante par les autorités religieuses de Jérusalem dont le futur saint Paul. La souffrance fut le lot de Marie jusqu’au jour où elle a quitté cette terre.   

Après Jésus, personne n’a plus souffert que Marie, parce qu’après Jésus, personne, plus qu’elle, a aimé Dieu et l’humanité, parce que la souffrance est le lot de celui qui aime. Après celle de Jésus, aucune souffrance n’a été plus féconde que celle de Marie car aucune souffrance n’a été plus fondue dans l’offrande parfaite de Jésus à son Père. Aussi, les larmes de Marie sont précieuses aux yeux de Dieu car c’est son amour, pour Lui et pour les hommes, qui les lui a fait verser.

Les larmes de Marie sont précieuses aux yeux de Dieu non seulement parce qu’elles lui ont rendu toute gloire mais aussi pour ce qu’elles nous enseignent à savoir l’offrande silencieuse pour la gloire de Dieu et le salut du monde, la persévérance dans l’amour malgré la souffrance voire grâce à elle, la fécondité de la souffrance acceptée et offerte, la reconnaissance due à Marie.

Que ce mois dédié à Notre-Dame des douleurs nous obtienne la grâce de tirer la véritable leçon de ses larmes à savoir que la gloire de Dieu et le salut des âmes ne doivent nous faire reculer devant aucun sacrifice. Remercions-la de tout ce qu’elle a accepté et offert pour la gloire de Dieu et le salut du monde, en union avec Jésus et dont le produit en grâce rejaillit sur chaque âme.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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