La dévotion à Notre-Dame des sept douleurs

Contemplons

Vierge douloureuse, Dirk Bouts, XVème siècle

Méditons

Notre-Dame des sept douleurs est l’un des nombreux titres que l’Eglise attribue à Marie, Mère de Jésus. Le titre souligne l’adhésion, de cœur et d’esprit, de Marie à la Passion de Jésus par le mystère de la transfixion à savoir qu’elle a mystérieusement mais réellement ressenti en son âme toutes les souffrances du rédempteur.

Les « sept douleurs » font référence aux événements, relatés dans les Evangiles, qui ont particulièrement fait souffrir la Mère de Jésus dans la mesure où elle accompagnait son fils dans sa mission de rédempteur.

Le culte de la Mater Dolorosa apparaît officiellement en 1221 au Monastère de Schönau en Allemagne, en 1239 dans le diocèse de Florence en Italie. L’Ordre des Servites de Marie fixe la fête de Notre-Dame des douleurs au 15 septembre.

On trouve les premières traces de la dévotion aux douleurs de la Vierge, à la fin du XIème  siècle, particulièrement dans les écrits de saint Pierre Damien (†1072), de saint Bernard († 1153), de moines bénédictins et cisterciens qui méditent le passage de l’Evangile qui montre Marie et Jean au pied de la croix.

Il faut attendre le XIVème siècle pour que l’on parle communément des sept douleurs de la Vierge : la prophétie de Siméon, la fuite en Egypte, la perte de Jésus au temple, sa rencontre sur le chemin de croix, sa mort sur la croix, sa déposition, sa mise au sépulcre.

Ces sept douleurs furent pour la première fois exprimées d’une façon formelle, par Jean de Coudenberghe et c’est en 1492 qu’il se forma une première confrérie de Notre-Dame des sept douleurs.

Cette dévotion ne fit que croître. Ainsi, saint Ignace de Loyola avait un culte particulier pour l’image connue sous le vocable de Notre-Dame du Cœur. De 1603 à 1881, les Jésuites ne publièrent pas moins de quatre-vingt-douze ouvrages sur la dévotion aux douleurs de Marie.

En 1929, Marie apparut à sœur Amalia au Brésil pour lui enseigner le chapelet de Notre-Dame des pleurs (qui reçut l’imprimatur) et à Fatima, lors de la dernière apparition, le 13 octobre 1917, elle se montra sous les traits de Notre-Dame des douleurs, confirmant l’actualité de cette dévotion.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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