Voir souffrir ceux qu’on aime

Contemplons

Jésus rencontre sa Mère sur le chemin du Calvaire

Méditons

S’il nous est difficile de supporter la douleur physique et morale, surtout dans la durée, voir souffrir ceux qu’on aime n’est pas non plus une petite épreuve. En effet, nous souffrons de la souffrance de ceux que nous aimons jusqu’à la ressentir parfois en nous-mêmes. Et d’assister un être aimé dans l’épreuve de la maladie, par exemple, demande une force intérieure, une endurance et un don de soi, qui ont parfois raison de toutes nos ressources intérieures.

Ce fut le cas de Marie pendant la Passion de Jésus. Elle a souffert de voir souffrir Jésus jusqu’à ressentir en elle-même tout ce qu’Il a souffert dans son corps et dans son âme. Parce qu’elle est Mère, donc proche de son enfant, parce qu’elle est une disciple convaincue, parce qu’elle est immaculée, donc plus portée au pur amour et à la charité, chaque coup asséné à Jésus trouve sa répercussion dans son âme.

Ce mystère, qui s’accomplit entre des personnes qui s’aiment, est amplifié et accordé comme une grâce particulière à Marie, appelée à participer d’une manière plus intense, plus intime à la Passion de Jésus. En effet, dans le mystère de la transfixion, par lequel Marie ressent en son âme ce que Jésus a ressenti pendant sa Passion, elle souffre dans une mesure que Dieu seul connait, tout ce que Jésus a pris sur Lui pour le salut de tous y compris le sien.

Marie est la reine des martyrs et l’instrument de son martyre, c’est son amour pour Jésus. Elle se tient forte, se renonçant à elle-même au bord du chemin qui mène au Calvaire et sur lequel Jésus passe en portant sa croix. Résignée mais tout à Jésus, le soutenant de sa présence, elle ne se plaint pas, retient ses larmes autant que possible, essaie de sourire pour ne pas rajouter à la souffrance de Jésus.

A l’attitude aimante de Marie, répond celle de Jésus, qui fait tout ce qu’il peut pour contenir sa douleur et ne pas rajouter à celle de sa Mère. Ce souci de prendre soin l’un de l’autre en faisant fi de sa propre souffrance, explique l’absence de toute parole entre Jésus et Marie lors de leur rencontre. En effet, il n’y a pas de mot, de formule toute faite, pour dire à quelqu’un qu’on souffre de sa souffrance. On ne peut qu’être là, silencieux, disponible, dévoué et pauvre de mots.

En Marie, douloureuse auprès de Jésus souffrant, se reconnaissent tous ceux qui veillent auprès d’un être aimé, qui souffre dans son corps, dans son âme, voire les deux. Qui mieux qu’eux pourraient comprendre Marie et sa douleur en ce Vendredi-saint ? Qu’ils se consolent cependant car, si grande que soit leur peine de voir souffrir un être aimé, elle n’égalera jamais celle de Marie, qui, en accédant au titre de reine des martyrs, devient aussi, pour eux, la consolatrice des affligés, le secours des malades. Recourons donc à elle dans toutes nos détresses et, surtout, imitons son exemple.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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