« Monsieur le curé va-t-il construire la grotte ? »

Contemplons

Carte postale des années cinquante où l’on voit l’évolution de la grotte demandée par la Sainte Vierge. Le 15 août 1966 sera bénie la grotte actuelle de l’Ile-Bouchard.

Méditons

Le mardi 9 décembre 1947, Marie demande aux quatre voyantes : « Dites à Monsieur le Curé de construire une grotte, le plus tôt possible, là où je suis, d’y placer ma statue et celle de l’ange à côté. Lorsqu’elle sera faite, je la bénirai. »

Le matin du mercredi 10 décembre, sœur Saint-Léon, à qui Nicole raconte l’apparition de la veille, s’exclame : « Faire une grotte ! En quoi donc ? Tu n’avais qu’à lui demander comment la faire ? » C’est pourquoi, lorsque la Sainte Vierge renouvelle sa visite à 13 heures, Nicole se fait préciser : « En quoi faut-il faire la grotte que vous avez demandée hier ? » Et Marie répond : « En papier pour commencer ».

Le jeudi 11 décembre, la Vierge Marie insiste : « Est-ce que Monsieur le Curé va construire la grotte ? » Le vendredi soir, à l’école, sœur Saint Léon insiste de son côté et fait appeler Nicole : « Est-ce vrai que la Dame a demandé la grotte en papier ? Je ne peux pas croire cela. Aussi redemande-lui donc demain, tu me diras ce qu’elle te dira. Puis tu lui demanderas s’il faut laisser l’autel ? » A l’apparition du samedi 13 octobre, Nicole fait la commission : « Madame, quand on fera la grotte, faudra-t-il laisser l’autel à côté ? » La Sainte Vierge lui répond : « Oui, laissez l’autel à côté. » Un peu plus tard, la Vierge Marie se fait encore confirmer : « Est-ce que vous me construirez une grotte ? » Les enfants répondent : « Oui, Madame ». Marie sourit à cette réponse.

Le dimanche 14 décembre, une quatrième fois, Marie demande : « monsieur le curé va-t-il construire la grotte ? »

Devant cette insistance, le curé Ségelle s’empresse de demander la permission à l’archevêque de Tours. Monseigneur Gaillard donne ses directives dans une lettre au curé le 21 décembre 1947 : « …monter dès demain votre habituelle crèche de Noël, en papier rocher, à la gauche de l’autel de la Sainte Vierge, en disposant dans le papier rocher, à côté, une cavité pour y placer une statue de la Sainte Vierge. Cela restera ainsi jusqu’au 2 Février. »

La crèche était faite depuis le 19 décembre. Au reçu de la lettre de l’évêque, une petite statue de Notre Dame de Lourdes est placée dans une niche sur le côté. Cette grotte en papier « se confond un peu avec la crèche », écrit sœur Marie de l’Enfant-Jésus à une consœur.

Le 13 janvier 1948, le chanoine Ségelle s’entretient avec son évêque qui l’autorise à laisser, après le 2 février, la grotte en papier ainsi que la statue de Notre Dame de Lourdes. Un petit ange est ajouté plus tard.

Au mois de septembre, monseigneur Gaillard trouve que la grotte en papier est bien modeste pour un tel mouvement de foule. Il autorise une construction plus solide, plâtre ou ciment. Le chanoine Ségelle lance une souscription et reçoit de nombreux dons. C’est le chanoine Vivient, archiprêtre de Chinon, qui se charge de contacter une artiste, Mademoiselle Richon, professeur aux Beaux-Arts de Tours. Celle-ci fait un projet de grotte et de statues qui est soumis aux voyantes. Ecoutons Sr Saint-Léon raconter l’entrevue entre l’abbé Souillet et les enfants (lettre du 4 octobre 1948) : « D’après l’ordre de monseigneur, le chanoine Ségelle s’est entretenu il y a une dizaine de jours avec un professeur femme des beaux-arts de Tours, qui est venue ici-même se documenter sur place. Aujourd’hui, monsieur le curé ayant reçu une maquette de ce qu’elle pensait faire, les 3 enfants (Laura étant absente) ont critiqué séparément les dessins : 15 critiques – ce n’est pas mal ! – 15 critiques faites par les 3 enfants sans s’être consultées. J’aurais aimé que vous eussiez entendu Jeannette : « Le beau Ange » est à recommencer entièrement, et le visage de la Vierge est bien loin de la satisfaire, il est trop gros, et le tout manque de lumière, les ailes ce n’est pas cela. Comme Bernadette de Lourdes, je crois que nous n’arriverons pas à la contenter. »

Après de nombreux déboires pour obtenir l’accord de la Commission d’art sacré, une grotte en verre éclaté, blanc sur fond or éclairée par des projecteurs, est installée pour Noël 1948. Dans un premier temps, le chanoine Ségelle n’ose pas demander à l’archevêque d’y placer une représentation des apparitions. C’est une grande statue de Notre-Dame de Lourdes qui occupera la grotte. La statue de Notre-Dame des Victoires, qui dominait l’autel de la Sainte Vierge, est enlevée et remplacée par un bas-relief, œuvre de Paulette Richon. La nouvelle grotte est bénie le 2 février 1950.

Paulette Richon s’emploie aussi à réaliser la Vierge et l’Ange, en attendant la permission de Monseigneur. C’est l’ange qui est placé d’abord. Le 15 août 1966, avec l’autorisation de monseigneur Ferrand, archevêque de Tours, les deux statues sont installées et bénies. C’est à ce moment-là que monseigneur Fiot, vicaire général, proposa le vocable de « Notre-Dame de la Prière », qui fut adopté depuis.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Madame, je vous en prie, faites une preuve de votre présence »

Contemplons

L’église Saint Gilles de l’Ile-Bouchard où eurent lieu les apparitions de Marie. L’endroit des apparitions se trouve au niveau du dernier vitrail à gauche de l’église.

Méditons

Après avoir récité le chapelet avec la foule, Jacqueline demande à la Sainte Vierge de faire une preuve de sa présence. Cette demande n’émane pas d’elle mais du clergé présent, qui lui a instamment demandé de la lui exposer et même, le cas échéant, d’insister. Ne nous trompons pas, les prêtres, présents (et ils sont nombreux en ce 14 décembre 1947) sont déjà convaincus de la réalité des apparitions mais pensent avoir besoin d’un fait plus éclatant, plus miraculeux, pour pouvoir convaincre les incrédules.

Pourtant, des preuves de la présence de Marie, il y en a déjà eu toute une série. Celui qui y regarde de plus près s’en rend bien compte. D’abord, il y a la guérison physique de Jacqueline qui est annoncée et donc vérifiée. En effet, lors de l’apparition du mercredi 10 décembre, Marie dit à Jacqueline que demain, elle « y verrait plus clair et qu’elle ne porterait plus de lunettes. » Et, en effet, le lendemain matin, à son réveil, il n’y a plus aucune trace de la maladie oculaire dont elle souffre depuis sa naissance. Ses yeux ne sont plus purulents. Jacqueline ne portera plus de lunettes. Cette guérison a pu être vérifiée par tous les Bouchardais, par sa famille, par les sœurs de l’école, le curé, toutes les personnes qui connaissaient Jacqueline depuis sa naissance et se sont souvent émues de son mal.

Ensuite, lors des apparitions, lorsque Marie demande que les quatre filles lui embrassent la main, Jacqueline est obligée de soulever Jeannette et Laura car elles sont trop petites pour atteindre sa main. Et les personnes présentes constatent l’extrême facilité avec laquelle elle les soulève l’une après l’autre. Elle semble ne consentir aucun effort. Or, elle n’est elle-même qu’un toute jeune adolescente.

Lors de la dernière apparition, les quatre filles sont placées de sorte qu’elles ne se voient pas. Or, toutes les quatre signalent en même temps l’apparition de la Sainte Vierge.

Enfin, Marie propose à Jacqueline d’embrasser et de bénir les bouquets de fleurs que lui offrent les paroisses réunies, Jacqueline est obligée de les tendre l’un après l’autre à Marie pour qu’elle puisse les atteindre. Ils sont des milliers, entassés dans l‘église, à assister à la scène. Et tout le monde est convaincu de la présence de Marie qui répond aux actions de Jacqueline. Et, les personnes les plus convaincues, d’incrédules qu’elles étaient, sont les propres parents de Jacqueline.

Rappelons-nous aussi le petit halo de lumière que Marie a laissé sur la main des quatre voyantes après les avoir embrassées et dont la mercière, à qui elles les ont montrées, témoignera sous la foi du serment.

Enfin, en ce 14 décembre, Jacqueline, pressée par les autorités ecclésiales, demande à Marie de faire une preuve de sa présence. La Sainte Vierge répond qu’elle « enverra un vif rayon. » Et, en effet, pendant que la foule chante le Je vous salue Marie, survient une forte lumière, comme un projecteur, qui éclaire la Sainte Vierge et l’ange. C’est le rayon de soleil annoncé. Dehors, en ce jour de décembre, le ciel est gris, très bas, avec du brouillard. Toute la foule et les prêtres voient un rayon qui apparait par le vitrail. Mais tout le vitrail n’est pas éclairé. Un fin rayon apparait par un petit carreau d’un vitrail, très fin ; et au fur et à mesure qu’il arrive, l’intensité de la lumière augmente ; il contourne les piliers, et quand il arrive là où sont la Vierge Marie, l’ange et les quatre voyantes, il s’écarte en éventail. La foule pousse un « Oh ! » d’admiration. Tout de suite, Jacqueline dit au prêtre qui est à côté d’elle : « Monsieur le Curé, la Sainte Vierge a dit qu’elle enverrait un vif rayon de soleil. » Et le curé du village annonce à toute cette foule : « Mes frères, ce rayon de soleil nous est envoyé par la Vierge Marie. »

De preuves de la présence de Marie, il y a donc tout ce qu’il faut pour aider la foi des personnes de bonne volonté.  Des preuves encore plus éclatantes ne convaincraient pas davantage ceux qui ne veulent pas croire. Jésus nous le dit par la voix d’Abraham dans la parabole du mauvais riche et du pauvre Lazare : « s’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader par quelqu’un qui ressusciterait des morts » (Luc 16, 31). Pour celui qui croit en Dieu, aucun signe n’est nécessaire. Pour celui qui ne croit pas en Dieu, aucun signe n’est possible !

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Récitez une dizaine du chapelet les bras en croix »

Contemplons

Sœur Saint-Léon, la directrice de l’école des 4 fillettes, responsable de la grande classe. Sœur Marie de l’Enfant-Jésus qui s’occupait de la petite classe.

Méditons

Par l’entremise de Jacqueline, l’une des religieuses demande ce qu’il faut faire pour « consoler le Seigneur de la peine que lui font les pécheurs. » Marie répond : « il faut prier et faire des sacrifices. » La réponse est aussi claire que précise. Et, pour nous engager à ne pas en rester à la simple déclaration de bonne intention, Marie demande que la foule récite une dizaine du chapelet les bras en croix.

On peut légitiment s’étonner de cette demande de Marie et penser qu’elle nous entraine à des pratiques d’un temps révolu. Mais Marie veut nous persuader du contraire et nous rappeler que la pénitence n’a rien de démodé, qu’elle est toujours d’actualité et même d’une actualité brulante. A ses contemporains, Jésus a dit : « si vous ne faites pas pénitence, vous périrez tous » (Luc 13,5). Cette recommandation vaut pour toutes les générations car sans cesse les hommes ont besoin de se détourner du péché et de revenir à Dieu. En demandant qu’on dise une dizaine du chapelet les bras en croix, Marie rappelle la nécessité de la pénitence. En alliant la pénitence à la prière, elle nous donne d’en augmenter la valeur et le mérite aux yeux de Dieu.

Dire une dizaine de chapelet les bras en croix n’est pas une pratique inédite pour les « personnes pieuses » de l’Ile-Bouchard. En effet, le père Ségelle a l’habitude, pendant le carême, de demander aux personnes présentes au chapelet du soir, de dire une dizaine les bras en croix en signe de pénitence. En demandant la même chose en ce dimanche 14 décembre 1947, Marie accrédite les pratiques du curé, montre qu’elles sont reçues au Ciel, qu’elle les bénit et qu’elles sont fécondes pour la conversion des pécheurs. Elle serait fondée à en demander bien davantage pourtant elle ne va pas au-delà de ce que pratique le curé pour bien montrer qu’il agit sous l’inspiration de l’Esprit-Saint et pour amener les paroissiens à suivre ses recommandations.

Enfin, pour que la pénitence porte de dignes fruits, elle doit se faire dans l’obéissance qui est en elle-même déjà une ascèse. Marie ne demande qu’une seule dizaine de chapelet les bras en croix comme le fait le curé, pas plus. Elle ne nous enjoint pas à pratiquer de pénibles exercices d’immolation, des jeûnes excessifs qui, sur le fond, ne finiront que par flatter notre orgueil spirituel à la manière du pharisien de la parabole (Luc 18, 9-14). Marie nous engage à la pénitence faite dans l’obéissance à l’Eglise (celle que l’Eglise nous enjoint de pratiquer notamment aux temps fixés par l’année liturgique). Il n’est de pénitence plus rebutante à notre nature, et donc plus méritoire, que l’obéissance. C’est la plus féconde car c’est celle qui nous fait marcher sur les pas de Jésus.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Que faut-il faire pour consoler le Seigneur ? »

Contemplons

Jacqueline, Jeannette, leurs parents et leur frère

Méditons

Tout a été préparé avec soin pour cette dernière apparition. Aussi, après avoir exposé la demande des prêtres de Touraine, Jacqueline pose à la Sainte Vierge une question qui lui a été transmise par une des religieuses : « Madame, que faut-il faire pour consoler le Seigneur des peines que lui causent les pécheurs ? » Marie répond, précisent les filles, avec un visage de méditation : « 1l faut prier et faire des sacrifices. » Et, c’est suite à cette réponse que Marie demande à la foule : « récitez une dizaine de chapelet les bras en croix. »

Comme toujours, Marie répond avec concision à la question de la religieuse nous faisant comprendre deux choses. La première est que tout a déjà été dit dans les Evangiles et les Ecritures saintes : tout ce qu’elle pourrait dire, ici ou ailleurs, n’est qu’un rappel. La seconde est qu’elle est abimée en Dieu, se faisant son prophète, la voix qui transmet sa volonté. Quand elle répond à la question de Jacqueline, elle ne fait que reprendre ce qui a déjà été dit avec on ne peut plus de clarté dans les Ecritures saintes ou lors de précédentes apparitions. Pour consoler le Seigneur de la peine que lui font les pécheurs, « il faut prier et faire des sacrifices » en d’autres mots, il faut se comporter envers Dieu et le prochain comme Jésus l’a fait.

Comme Jésus l’a fait, il faut prier Dieu pour la conversion des pauvres pécheurs, la nôtre et celle de notre prochain. La vie de Jésus a été une prière continuelle. Il a passé des nuits entières en oraison et notamment à la veille de chaque action majeure comme avant le début de sa vie publique, avant l’appel des apôtres, la nuit du jeudi-saint. Il a prié pour la sanctification des apôtres lors de la dernière Cène, pour notre pardon sur la Croix. Toute sa vie a été une offrande de Lui-même à son Père pour les pécheurs. Il n’a pas fait que faire des sacrifices : sa vie a été un seul, unique et même sacrifice pour la gloire de Dieu et le salut du monde.

En se donnant en sacrifice, Jésus a rendu à Dieu toute la gloire qui lui est due, détourné sur lui la justice divine pour que la miséricorde puisse accomplir son œuvre. En consentant des sacrifices, nous agissons comme Jésus, en Jésus, avec Jésus, rendons à Dieu la gloire que les pécheurs lui refusent, prenons sur nous la juste réparation de leurs péchés et permettons à la miséricorde de ne pas les abandonner.

Ne nous trompons pas, « prier et faire des sacrifices » n’est pas une sanction mais un privilège qui nous est accordé. Dieu nous donne d’agir comme son propre Fils et d’avoir sur son cœur une puissance d’amour considérable. En Jésus, qu’il aime d’un amour à sa propre hauteur, c’est-à-dire d’une manière infinie, il accepte de recevoir de notre indigence les pauvres prières, les modestes sacrifices qui restaurent sa gloire pour les employer au salut des pauvres pécheurs. Pensons à tout ce que les saints ont accepté de souffrir pour la conversion des pécheurs ainsi qu’à la fécondité de tous leurs sacrifices.

Nous avons le pouvoir de consoler notre Dieu, de restaurer sa gloire et d’obtenir la conversion des pécheurs ?! Incroyable quand on y songe. A Fatima, Marie a dit aux trois voyants Lucie, François et Jacinthe, lors de la première apparition le 13 mai 1917 : « «  Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu’Il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs  ? » Après avoir accepté, Marie leur dit : « vous aurez alors beaucoup à souffrir, mais la grâce de Dieu sera votre réconfort. » A nous aussi, Marie dit la même chose : « la grâce de Dieu sera notre réconfort. » Alors, courage !

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La Sainte Vierge aime les fleurs

Contemplons

Jacqueline Aubry raconte les apparitions de l’Ile-Bouchard

Méditons

En ce dimanche, chacune des quatre voyantes a un bouquet de fleurs. En effet, des personnes sont allées à Tours la veille et ont acheté des fleurs pour qu’elles les donnent à Marie. Jeannette a un bouquet de petites roses, Laura de violettes, Nicole d’œillets et Jacqueline d’arums. Les prêtres et les maires (du village et des communes avoisinantes qui étaient là) recommandent instamment à Jacqueline : « tu te débrouilles mais les fleurs sont pour elle, c’est toutes les paroisses présentes qui lui donnent ces fleurs, qui lui offrent ces fleurs. »

Quand Marie apparait, les quatre filles brandissent leurs bouquets : « Madame, voici des fleurs ! » La Sainte Vierge regarde les quatre bouquets toute heureuse. « Elle nous sourit, raconte Jacqueline, mais elle ne prend pas les fleurs. » Alors elles se haussent encore un peu plus et se mettent sur la pointe des pieds pour que la Sainte Vierge puisse les prendre. « Madame, voici des fleurs ! » redisent-elles. Marie les regarde en souriant. Jacqueline tient à ce que la Sainte Vierge prenne les fleurs comme les maires et les prêtres le lui ont demandé. Aussi insiste-t-elle : « Mais, Madame, prenez-les, prenez-les! »

« Non, je ne les prendrai pas. Je les embrasserai, je les bénirai et vous les emporterez » répond Marie. Et la Sainte Vierge a béni chaque bouquet. Jacqueline a d’abord présenté le bouquet d’arums, puis le bouquet d’œillets. Pour les petits bouquets, les violettes et les roses, il a fallu que Jacqueline se mette sur la pointe des pieds pour que Marie puisse les embrasser. A ce moment, toute la foule qui est là, tous les prêtres, sentent la présence de Marie.

La Sainte Vierge n’a pas besoin de nos fleurs mais elle les reçoit pour le message qu’elles portent. En effet, les fleurs les plus belles de notre monde ne sauraient ajouter quoi que ce soit à la beauté, à la félicité du royaume de gloire de son Fils dont Marie est la Reine. Les fleurs, les ornementations des images de Marie ne sont faites que pour entretenir notre dévotion, matérialiser notre amour et notre attachement à notre Mère. D’ailleurs, en offrant des fleurs à Marie, nous ne faisons, dans notre extrême pauvreté, que lui offrir ce qui lui appartient déjà parce que la Mère du Créateur de toute chose.

Cependant, Marie aime nos fleurs pour les intentions qu’elles portent à savoir notre amour pour elle, la reconnaissance que nous lui devons, l’expression de la prière que nous lui adressons, l’action de grâce pour ses apparitions, pour avoir sauvé la France…. Elle embrasse les fleurs que Jacqueline lui tend pour manifester qu’elle les reçoit comme un acte d’amour auquel elle est sensible parce qu’elle aime ceux qui les lui offrent : ses enfants. Elle bénit les fleurs pour manifester qu’elle reçoit ce geste comme un acte de dévotion qu’elle fera valoir auprès de son Fils et qui sera ajouté au trésor que chacun d’entre nous se constitue dans le Royaume des Cieux. Enfin, elle dit à Jacqueline qu’elle ne les gardera pas mais qu’elle doit les emporter, manifestant ainsi que ces fleurs doivent rappeler aux personnes qui les ont offertes, les raisons de ses apparitions en cette année 1947 et notamment ses demandes de prière et de conversion.

Notre pape François offre régulièrement des fleurs à la Sainte Vierge. Le premier geste de son pontificat fut de déposer des fleurs sur l’autel du Salus Populi Romani à la basilique Sainte-Marie-Majeure le 13 mars 2013. Depuis, à chaque fois qu’il rentre d’un voyage apostolique, il reproduit le même geste. Lorsqu’on l’interroge sur ses intentions, il répond : « Les fleurs à Marie, la Madonna Salus Populi Romani, sont un signe de notre gratitude envers son rôle dans l’histoire du salut. Les fleurs sont un présent de nature divine. Et nous avons parfois besoin de ce qui est tactile et visuel pour nous connecter avec ce qui va au-delà de notre humanité, au-delà de notre monde. Offrir un présent terrestre va au-delà des mots et de la prière. C’est l’expression de gratitude d’un fils envers sa mère aimante, qui ne veut que le meilleur pour nos âmes. »

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La demande des prêtres de Touraine

Contemplons

Le chanoine Clovis Ségelle, curé de la paroisse saint Gilles de l’Ile-Bouchard au moment des apparitions et sœur Saint Léon, directrice de l’école où sont scolarisées les quatre voyantes

Méditons

Nous sommes donc le dimanche 14 décembre 1947. C’est la dernière apparition de la Sainte Vierge. Cette apparition a été annoncée par elle la veille comme étant la dernière. La guérison de Jacqueline a fait grand bruit et convaincu bon nombre de personnes du village et alentours. Le curé Ségelle a informé l’évêché de tous les détails des apparitions précédentes ainsi que de la guérison de Jacqueline. En conséquence de quoi, l’évêque lui a demandé d’assister désormais aux apparitions.

Le curé Ségelle est convaincu de la réalité des apparitions et en a informé bien des confrères. Et, ceux qu’il n’a pas pu informer, ce sont les fidèles qui s’en sont chargés. Les prêtres sont donc nombreux en ce jour et gagnés à la cause de Notre Dame de l’Ile-Bouchard. Même si, par souci de prudence, ils ont pris des dispositions pour vérifier que les quatre filles ne les trompent pas (ils ont par exemple disposé les quatre voyantes de façon à ce qu’elles ne se voient pas et leur ont demandé de prévenir dès que la Sainte Vierge apparait), ils ont rédigé un message qu’ils ont demandé à Jacqueline de lire à la Sainte Vierge : « Madame, voulez-vous bénir Mgr l’Archevêque de Tours, Mgr l’évêque de Blois, bénir les écoles, et donner des prêtres à la Touraine. » Les quatre filles diront que la Sainte Vierge a écouté, attendu un petit peu puis à fait signe de la tête. Marie ne pouvait qu’accueillir une telle demande.

En effet, la demande des prêtres de Touraine montre leur unité autour de leur évêque et donc leur esprit ecclésial, leur souci de l’Eglise, des vocations sacerdotales et de la transmission de la foi. Elle témoigne aussi de leur esprit marial. Jacqueline dira que la Sainte Vierge regardait le curé Ségelle avec beaucoup de bonté. Et quand elle a dit qu’elle apparait ici, à l’Ile-Bouchard, « parce qu’il y a des âmes pieuses », elle englobait certainement le curé. En effet, en carême, dit Jacqueline, le curé faisait dire à ses paroissiens une dizaine du chapelet les bras en croix en signe de pénitence. C’est tout dire de lui. Et lors de la dernière apparition, Marie demandera, comme le faisaient les paroissiens à la suite de leur curé en temps de carême, que la foule dise une dizaine du chapelet les bras en croix. Et tout le monde s’exécute. Par cette seule demande, Marie accrédite et soutient le ministère du curé et nous révèle qu’il agit dans la mouvance de l’Esprit-Saint. Au passage, elle rappelle aussi que l’avent, la période pendant laquelle se déroulent les apparitions, est comme le carême un temps de pénitence et qu’on se doit d’y effectuer les mêmes exercices de piété qu’en carême.  

Jacqueline précise qu’après avoir lu le message des prêtres de Touraine, Marie attend un peu avant de fait signe de la tête. La petite pause entre la lecture du message et le signe de tête de Marie, correspond au moment où certainement elle a exaucé leur prière et béni tous ceux qui sont concernés par cette demande : les deux évêques, les prêtres, les écoles libres, les appelés au sacerdoce. Tout de suite elle exauce une prière présentée en église par la communauté réunie : n’est-elle pas la Mère de l’Eglise, celle qui comme au Cénacle avant la Pentecôte prie pour que l’Esprit vienne les sanctifier ? Marie est aussi l’image, le modèle de l’Eglise qui bénit toute initiative qui œuvre pour la gloire de Dieu et le salut du monde.

En union avec le curé Ségelle et les quatre voyantes depuis le Ciel, présentons-lui aujourd’hui, en ligne, la même demande qu’il y a 70 ans, surs qu’elle l’accueillera et l’exaucera comme elle l’a fait le 14 décembre 1947.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Douceur et détermination

Contemplons

Notre Dame de l’Ile-Bouchard, détail

Méditons

Parmi les traits de caractère les plus marquants de Marie, il en est deux qui méritent qu’on s’y attarde un peu : la douceur et la détermination. Et, quoique contradictoires à première vue, en Marie ils s’harmonisent à merveille.

Les enfants emploient souvent le mot « douceur » lorsqu’ils décrivent la gestuelle, le sourire, les expressions, les attitudes de Marie. En effet, en elle rien est brusque, tout est empreint d’une délicatesse exquise. Jamais, elle n’impose ; toujours, elle sollicite. Elle remercie du moindre geste de bonne volonté. Toujours, elle est accueillante. Elle va jusqu’à vouvoyer les enfants au grand étonnement du curé Ségelles et de tous les bouchardais. A Lourdes aussi, Bernadette s’étonnait d’être traitée avec autant d’égards et de courtoisie. Personne ne la vouvoyait jamais ; elle était trop pauvre pour cela. Les premières paroles de Marie à Bernadette furent : « voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ? » Et c’est la Reine du Ciel, la Reine des reines qui parlent de cette manière à une pauvresse que d’habitude on évite ou traite avec une condescendance méprisante.

La douceur de Marie ne bride en rien sa détermination à nous porter jusqu’au salut. En effet, avec une douceur patiente, elle amène la foule, qui n’en a pas ou plus l’habitude, à dire le chapelet en entier le dernier jour des apparitions, et même à rajouter une dizaine supplémentaire les bras en croix en signe de pénitence. Elle a mis une semaine pour atteindre son objectif : amener la foule à réciter le chapelet en entier. Et la douceur avec laquelle elle a procédé, n’a en rien entamé son objectif. Elle a commencé par une dizaine le premier jour, puis deux, puis trois, jusqu’à la récitation du chapelet en entier les deux derniers jours.

Marie est douce, patiente mais déterminée à nous faire avancer. Elle épouse le rythme de notre nature affaiblie par le péché originel, le rythme différent de chaque personne mais de chacun elle attend qu’il fasse chaque jour un pas supplémentaire sur le chemin de la conversion. Comme Mère parfaite, elle a pour chacun d’entre nous des attentes qui ne dépassent pas nos capacités mais qui nous poussent jusqu’au bout de ce dont nous sommes capables et de ce que Dieu attend de nous. Elle agit selon les principes de la parabole des talents. Nous n’avons pas reçu la même quantité de talents mais chacun doit faire fructifier ce qu’il a reçu. Son rôle de Mère est de nous aider à découvrir, à développer nos talents et à les mettre au service de celui qui nous les a donnés.

Si Marie parvient comme personne à allier douceur et détermination, c’est parce que, comme personne, hormis Dieu, elle nous aime. Et parce qu’elle nous aime, elle est soucieuse de nos progrès et se réjouit de toute avancée. Rappelons-nous les mots employés par Jacqueline et ses camarades pour décrire la joie de Marie pendant le chant du magnificat ou du Je vous salue Marie.

Nous avons le pouvoir de réjouir ou d’attrister Marie ! Nous avons le pouvoir d’attrister ou de réjouir le Créateur ! Qui sommes-nous pour avoir une telle puissance sur le Cœur de Dieu, sur le Cœur de Marie ? Et qui est Dieu pour nous aimer ainsi ? Nous n’aurons pas trop de l’éternité pour le découvrir.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Dimanche

Contemplons

Notre Dame de l’Ile-Bouchard, détail

Méditons

Marie n’a d’autre but que de nous mener par Jésus, au Père, dans l’Esprit-Saint. Aussi, ne saurions-nous être étonnés si la dernière rencontre avec elle a lieu un dimanche, le jour du Seigneur.

Ce dimanche 14 décembre 1947, « des milliers de personnes sont entassées » dans l’église Saint-Gilles de l’Ile-Bouchard. En effet, le curé Ségelles ainsi que la plupart des prêtres de la région, convaincus de l’authenticité des apparitions de Marie, surtout depuis la guérison de Jacqueline, sont présents. Les habitants de l’Ile-Bouchard qui connaissent Jacqueline depuis qu’elle est née, et constatent sa guérison, sont venus en grand nombre. Voilà bien longtemps que l’assistance n’était plus aussi nombreuse dans cette église, même pour la messe du dimanche. Afin de rappeler aux bouchardais, ainsi qu’à tous les français et au-delà, à tous les chrétiens, la nécessité de sanctifier le jour du Seigneur, Marie apparait donc pour la dernière fois un dimanche. Et, pour être sûre que la foule soit nombreuse, elle annonce le jour précédent qu’elle apparaitra pour la dernière fois.

Parce que c’est dimanche, et que c’est le jour du Seigneur, Marie va demander davantage de prières que les jours précédents. Si elle ne demande qu’une, voire deux dizaines du chapelet, les premiers jours, elle demande lors de la neuvième apparition (le samedi 13 décembre) le chapelet en entier. A la dixième apparition, le dimanche 14 décembre, elle invite à prier le chapelet en entier ainsi qu’une dizaine supplémentaire les bras en croix pour la conversion des pécheurs, puis deux fois le chant du Je vous salue Marie. Le dimanche, il faut dépasser sa mesure habituelle et prier davantage que les jours de semaine. Ce jour, plus que les autres, « Dieu doit être premier servi » (sainte Jeanne d’Arc). Pour cela, la communauté chrétienne doit se rassembler en église autour de ses prêtres pour la prière et la louange. D’ailleurs, comme l’Eglise le fait chaque dimanche à l’heure de vêpres, Marie demande que la foule chante le Magnificat. Et c’est le curé qui l’entonne comme il est d’usage lors des offices paroissiaux. Aussi, dans la joie et l’action de grâce, le bon curé Ségelles, à la demande de Marie, celle qui la première l’a chanté, entonne le Magnificat sur le ton solennel.

A la Salette, le 19 septembre 1846, Notre Dame dit à Maximin Giraud et Mélanie Calvat que la profanation du dimanche et les blasphème sont « les deux péchés qui alourdissent tant le bras de son Fils. »  A Auguste Arnaud, qui avait l’habitude de consacrer ses dimanches à soigner sa vigne, elle dit le 8 juillet 1873 : « il ne faut pas travailler le dimanche. » Puis elle l’invite, ainsi que les personnes présentes lors de l’apparition, à dire le chapelet et à chanter des cantiques.

Aujourd’hui, dimanche 14 décembre 1947, les bouchardais ne sont pas au travail, ne sont pas au bistrot, ne vaquent pas à des occupations mondaines mais sont réunies à l’église avec Marie pour la louange. Voilà une vraie victoire d’amour de Notre Dame : amener ses enfants à respecter le troisième commandement de Dieu : « tu sanctifieras le jour du Seigneur » et le premier commandement de l’Eglise : « les dimanches et fêtes de précepte, tu entendras la messe et t’abstiendras des œuvres serviles. »

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La dernière rencontre avec Marie

Contemplons

L’autel de la Sainte Vierge tel qu’il est au moment des apparitions : Marie apparait à gauche de l’autel cachant la plante qui s’y trouve.

Méditons

Jacqueline Aubry raconte l’apparition du dimanche 14 décembre 1947. « C’est la dixième fois qu’on aura cette grâce de contempler la Vierge Marie. Des milliers de personnes sont entassées dans l’église. Tous les prêtres, tous ceux qui peuvent venir, sont là, présents. Ils nous entourent. Et ce dimanche, on aura chacune un bouquet de fleurs. Des personnes sont allées à Tours la veille et ont acheté des fleurs pour qu’on les donne à Marie. Ma petite sœur aura un bouquet de roses, de petites roses, Laura un petit bouquet de violettes, Nicole un bouquet d’œillets et moi un bouquet d’arums. Les prêtres et le maire du pays, et les maires des communes avoisinantes qui étaient là, me disent : « Jacqueline, tu te débrouilles, mais les fleurs sont pour elle, c’est toutes les paroisses présentes qui lui donnent ces fleurs, qui lui offrent ces fleurs. »

Marie nous apparaît plus belle que jamais, plus rayonnante de bonheur. Et toujours, l’ange Gabriel, un genou à terre, est en contemplation et en admiration devant elle. La Vierge Marie nous dit : « Chantez le Je vous salue Marie. »

Les prêtres de Touraine ont rédigé sur un papier ce que je lis à Marie : « Madame, voulez-vous bénir Mgr l’Archevêque de Tours, Mgr l’évêque de Blois, bénir les écoles, et donner des prêtres à la Touraine. » La Sainte Vierge attend un petit peu, puis nous fait un signe de tête. On prend nos fleurs. On se met debout, et on brandit nos bouquets : « Madame, voici des fleurs ! » La Sainte Vierge regarde les quatre bouquets, elle est toute heureuse qu’on lui offre ces fleurs. Elle nous sourit, mais elle ne prend pas les fleurs. Alors on se hausse encore un petit peu plus. Ma petite sœur était sur la pointe des pieds, et nos quatre bouquets convergeaient le plus près possible près des mains de la Sainte Vierge, pour qu’elle puisse les prendre. « Madame, voici des fleurs ! » Elle les regarde, elle sourit. Alors je dis :

– Mais, Madame, prenez-les, prenez-les!

– Non, je ne les prendrai pas. Je les embrasserai, je les bénirai et vous les emporterez.

Et la Sainte Vierge a béni chaque bouquet. J’ai d’abord présenté le bouquet d’arums, et puis après le bouquet d’œillets. Mais les petits bouquets, c’est court sur tige. Il a fallu que je me mette sur la pointe des pieds pour que Marie puisse les embrasser. Alors toute cette foule qui est là, tous ces prêtres, ont senti cette présence de la Vierge Marie à côté d’eux. Puis ce dimanche, la Vierge Marie nous a fait réciter les cinq dizaines de chapelet.

Voyez-vous, elle est venue nous apprendre à prier. Pour commencer, elle nous a enseigné un beau signe de croix ; puis, nous avons chanté un « Je vous salue Marie », puis une dizaine, puis deux dizaines, et puis trois dizaines. Et tous ces incroyants qui étaient là, ce Dimanche, ils ont récité le chapelet entier…!

Je lui ai posé cette question que la petite religieuse m’a indiqué : « Madame, que faut-il faire pour consoler le Seigneur des peines que lui causent les pécheurs ? » Elle répond avec un visage de méditation : « 1l faut prier et faire des sacrifices. » Puis : « Récitez une dizaine de chapelet les bras en croix. » Alors, toutes les quatre en même temps, on a dit la dizaine les bras en croix. (A cette époque, pendant le Carême, Monsieur le Curé nous faisait prier les bras en croix).

Ensuite, Elle me regarde et me dit : « Voulez-vous dire à la foule de chanter le Magnificat. »

Car sur la poitrine, elle avait ce beau nom de MAGNIFICAT en lettres d’or. A côté de moi, j’avais un curé des environs. Je lui dis : « Monsieur le curé, la Sainte Vierge demande que la foule chante le Magnificat. » II transmet la demande au curé de l’lle-Bouchard. Et la Sainte Vierge regarde avec beaucoup de bonté notre Curé de l’Île-Bouchard. Alors Monsieur le Curé entonne le Magnificat, en latin, sur le ton solennel.

Depuis huit jours, la Sainte Vierge nous regardait, mais dès le mot « Magnificat », elle a tourné ses magnifiques yeux bleus vers le ciel… Toutes les secondes sont extraordinaires de voir Marie. Mais de voir la Sainte Vierge pendant le chant du Magnificat, c’était extraordinaire ! Sa joie ! Nous, enfants, on voyait comme une prière qui montait de son cœur vers le ciel. Mais une joie, une joie qui est indescriptible ! Et elle était tellement joyeuse qu’elle nous communiquait cette joie. On était loin de ressembler à Marie. Mais elle était tellement belle, tellement joyeuse, que mon cœur s’est mis à battre de joie, j’ai cru que j’allais mourir de joie. Sur son visage, il y avait comme le sourire d’un enfant. Et à la fin du Magnificat pourtant c’était en latin, moi à l’époque je ne savais pas ce que voulait dire le Magnificat, mais là on a vu que c’était une grande prière de joie. A la fin du Magnificat, elle a repris le visage comme elle avait toute la semaine…

Et puis, de nouveau, elle nous dit : « Récitez une dizaine de chapelet. » Avant l’apparition, les prêtres m’avaient dit : « Jacqueline, hier, la Sainte Vierge a dit qu’elle ferait un miracle plus tard. C’est le dernier jour. Tu insistes pour qu’elle en fasse un aujourd’hui. » Alors j’insiste, je l’implore : « Oh! Madame, avant de partir, voulez-vous faire un miracle ? » Elle me répond : « Avant de partir, j’enverrai un vif rayon de soleil. » Et puis elle nous dit joyeusement : « Chantez le Je vous salue Marie. »

Alors toutes les quatre on a entonné le « Je vous salue Marie. » Et pendant le chant, qu’est-ce qu’on aperçoit, nous enfants ? Une forte lumière, comme un projecteur, qui éclairait la Sainte Vierge et l’ange, ce qui rendait beaucoup plus lumineux ce que l’on voyait. C’était le rayon de soleil annoncé. Dehors, en ce jour de décembre, le ciel était gris, très bas, avec du brouillard. Toute la foule et les prêtres ont vu un rayon qui est apparu par le vitrail. Mais tout le vitrail n’a pas été éclairé. Un fin rayon est apparu par un petit carreau d’un vitrail, très fin ; et au fur et à mesure qu’il arrivait, l’intensité de la lumière augmentait ; il a contourné les piliers, et quand il est arrivé là où étaient la Vierge Marie, l’ange et nous quatre, il s’est écarté en éventail. Nous avons entendu un « Oh ! », une exclamation dans la foule. Tout de suite, j’ai dit au prêtre qui était à côté de moi : « Monsieur le Curé, la Sainte Vierge a dit qu’elle enverrait un vif rayon de soleil. » Et le curé du village a annoncé à toute cette foule : « Mes frères, ce rayon de soleil nous est envoyé par la Vierge Marie. »

Dans ce magnifique rayon de soleil, la Vierge nous pose cette question : « Est-ce que Monsieur le Curé va construire la grotte ? » Monsieur le Curé ne nous avait pas dit oui… Nous, on a pas dit non à la Sainte Vierge. On lui a dit : « Oui, oui, Madame, nous allons la construire. » Alors la Sainte Vierge était toute contente par cette réponse. Et elle termine par cette prière qu’elle nous répétait tous les jours : « 0 Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. »

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Dixième apparition

Contemplons

Paulette Lecomte réalise le groupe de statue de l’Ile-Bouchard

Méditons

Nous sommes le dimanche 14 décembre. Il est 13 h et la foule est rassemblée dans l’église.

La Sainte Vierge dit:

– Chantez le « Je vous salue Marie. »

– Récitez une dizaine de chapelet.

Les enfants terminent aujourd’hui cette dizaine par un « Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit… » La Sainte Vierge s’incline respectueusement. « O Marie conçue sans péché… » et trois fois la foule répond. Il y aura 5 dizaines, comme hier, un chapelet complet.

Jacqueline et Nicole lisent une demande de Monsieur le Curé :

– Madame, nous vous demandons de bénir monseigneur l’archevêque, ses 25 années d’épiscopat, monseigneur l’évêque de Blois, les deux paroisses, les écoles libres, la mission du carême, les prêtres du doyenné, et de donner des prêtres à la Touraine.

La Dame accueille par une inclination souriante de la tête.

– Oh ! Merci, s’exclament les enfants.

Jacqueline et les petites offrent des bouquets de fleurs à la Sainte Vierge :

– Madame, je vous offre des fleurs. Prenez-les ! Embrassez-les.

Sourire de la Dame qui répond :

– Je les embrasserai, mais je ne veux pas les prendre. Vous les emporterez.

Jacqueline :

– Merci, Madame. Chant du « Je vous salue Marie ».

Jacqueline lit une demande préparée par sœur Marie de l’Enfant Jésus :

– Madame, que faut-il faire pour consoler Notre-Seigneur de la peine que lui font les pécheurs ?

– Il faut prier et faire des sacrifices.

– Continuez le chapelet.

Celui-ci terminé, Jacqueline dit :

– Madame, je vous en prie, faites une preuve de votre présence.

– Avant de partir, j’enverrai un vif rayon de soleil.

– Dites à la foule qu’elle chante le Magnificat.

– Oui, Madame, nous allons le chanter.

Monsieur le Curé entonne le Magnificat suivi par la foule.

– Priez-vous pour les pécheurs ?

– Oui, Madame, nous prions.

– Récitez une dizaine de chapelet, les bras en croix, demande la Vierge.

La Sainte Vierge bénit l’assemblée et demande pour la 3ème fois :

– Allez-vous construire une grotte ?

– Oui, oui, nous allons la construire.

La Sainte Vierge prononce trois fois l’invocation « O Marie conçue sans péché… » et les 4 petites terminent

« …priez pour nous qui avons recours à vous. »

Et voici que le « vif rayon de soleil » promis illumine pendant 3 à 4 minutes l’angle de l’église à l’autel de la Sainte Vierge où se sont déroulés les événements.

– Faut s’en aller, dit Jacqueline, Elle a dit qu’elle enverrait un rayon de soleil avant de partir.

Le temps était maussade, le ciel bas, et ce rayon de soleil a été perçu par les habitants des campagnes environnantes.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.