Les quatre voyantes

Contemplons

De gauche à droite : Jeannette, Jacqueline, Nicole et Laura.

Méditons

A l’Ile Bouchard, Marie est apparue à quatre très jeunes filles pour relever la France en bien piteux état en 1947. Comme à chacune des apparitions de Marie, se vérifient les paroles de saint Paul : « Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages. Dieu a choisi les choses faibles pour confondre les fortes. Et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu’on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu. » (Corinthiens 1 29).  Et c’est bien ce qui s’est réalisé à L’Ile Bouchard : la France a été sauvée par cinq jeunes filles : la Vierge Marie et quatre écolières bouchardaises. 

Jacqueline (12 ans) et Jeannette (7 ans) Aubry sont sœurs. Nicole Robin (10 ans) est leur cousine, Laura Croizon (8 ans) une petite fille qui habite le village. Les quatre ne sont pas issues de familles  pratiquantes. Jacqueline répètera souvent, dans le récit qu’elle fera des apparitions, qu’elle n’a jamais vu ses parents prier. Son père n’allait jamais à la messe et sa mère que quelquefois l’an. Il en allait de-même des parents des autres fillettes. Cela dit, dira-t-elle aussi, ses parents étaient profondément respectueux du curé du village ainsi que des sœurs qui assuraient l’école. Si bien, que les parents des quatre fillettes ont tenu, le moment venu, à confier leur éducation aux religieuses écolières du village non pas tant par esprit de religion mais parce que les sœurs de sainte Anne de la providence, ordre fondé à Saumur par sainte Jeanne Delanoue, avaient une excellente réputation d’éducatrice.

Parce que madame Aubry était très prise par son magasin, dans les toutes jeunes années de ses filles, elle a eu recours aux services d’une voisine, une vieille demoiselle du village, une femme très pieuse, pour promener Jacqueline et son frère ainé. Très heureuse de pouvoir rendre ce service, cette demoiselle a souvent emmené les deux enfants à l’église saint Gilles du village, et le moment venu, leur a enseigné la prière du « Je vous salue Marie. » Ainsi, Jacqueline, notamment, a-t-elle pris l’habitude, en grandissant, quand elle passait devant l’église, d’y entrer et d’y réciter un « Je vous salue Marie » aux pieds de Notre Dame des victoires, la statue qui surplombe l’autel de la Sainte Vierge. C’est par l’exemple et l’enseignement de cette demoiselle que Jacqueline a développé un amour tendre pour la Sainte Vierge.

Jacqueline et Jeannette sont les deux filles du boulanger du village. Nicole est leur cousine. Cette dernière, dont les parents sont cultivateurs, habite à trois kilomètres du village. En raison de cette distance, elle déjeune chaque jour d’école chez les Aubry. La quatrième, Laura, habite aussi le village.

Laura Croizon est décédée la veille de Noël 1999 des suites d’un diabète. Elle a été mariée et a eu des enfants.

Jeannette Aubry, célibataire, a exercé la profession d’ambulancière à Paris avant de travailler dans l’informatique. Elle est décédée le 2 décembre 2011, à la suite d’un cancer.

Nicole Robin est mariée et grand-mère. Elle est toujours vivante et habite en Maine et Loire.

Jacqueline Aubry, restée célibataire, a exercé la profession d’institutrice dans l’enseignement catholique, à Tours, où elle était très appréciée de ses élèves. Elle est partie vers le Père, retrouver sa « maman du Ciel » le 15 mars 2016. Par grâce, comme elle le disait elle-même, à chaque fois qu’elle donnait le récit des apparitions, elle les revivait, tant les rencontres restaient gravées dans son cœur, dans son âme…. La simplicité et l’humilité de Jacqueline saisissaient les participants. A la fin du récit, elle concluait par le « signe de croix de la Sainte Vierge », lent et priant, qui laissait l’assistance dans le recueillement tandis que Jacqueline s’effaçait. De la souffrance de la croix elle disait : « C’est une belle souffrance car une souffrance offerte. » Cette souffrance offerte résume aussi la vocation de Jacqueline.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le contexte historique des apparitions de l’Ile Bouchard

Contemplons

Intérieur actuel de l’église saint Gilles de l’Ile Bouchard

Méditons

Le contexte international

Les événements survenus en France en 1947 s’insèrent dans un cadre plus large : cette année-là a été dominée, tout le monde en convient, par la radicalisation de la situation internationale et le début de la vraie guerre froide. On a maintenant la preuve que du 22 au 27 septembre 1947, se tint en Pologne, une réunion secrète des représentants de neuf partis communistes européens : soviétique, bulgare, hongrois, polonais, roumain, tchécoslovaque, yougoslave, et en plus français et italien. Il s’agissait d’une reprise en main, par les Russes, de ces partis communistes, dans l’optique d’une lutte plus accusée contre le capitalisme. Ils étaient donc appelés à rentrer dans l’ordre et à engager la lutte.

La situation française

L’année 1947 a été l’une des années les plus dures de l’histoire contemporaine de la France. Certains historiens l’ont appelée « l’année terrible » ; on pourrait dire aussi : « l’année de tous les dangers. » La France se trouvait alors dans une situation très difficile à plusieurs points de vue.

Les premiers problèmes découlaient de l’état économique et social du pays. La guerre venait de se terminer, et elle avait laissé un pays partiellement détruit et ruiné. La reconstruction n’avait pas vraiment commencé, ou du moins on n’en voyait pas les effets. Le déficit de la balance commerciale doublait de 1945 à 1947. On ne voyait vraiment pas comment le pays pourrait repartir. Tout paraissait coincé de partout. Dans cette ambiance critique, le moral de la nation flanchait. Les trafics étaient considérables et le marché noir plus florissant que jamais. Les hommes politiques devaient non seulement tenter de résoudre les difficultés internes, mais aussi externes (en Algérie, en Indochine, à Madagascar, au Maroc).

Par ailleurs, devant la nouvelle politique russe, le parti communiste amorça un virage décisif. Durant les premiers mois de 1947, les parlementaires communistes s’opposent ouvertement à la politique du gouvernement dans beaucoup de domaines. Le 2 octobre, au vélodrome d’hiver, Maurice Thorez, secrétaire général du P.C.F., déclara que le moment était venu « d’imposer un gouvernement démocratique où la classe ouvrière et son parti exercent enfin un rôle dirigeant. » Les grèves se déclenchèrent de tous les côtés. On arriva rapidement à trois millions de grévistes. Les voies ferrées furent bloquées. La situation économique et sociale se détériora encore. Mais ce qui fut plus important encore, ce fut la violence du conflit. On peut citer quelques exemples : des centraux téléphoniques furent attaqués à Montmartre et Marcadet à Paris, ainsi qu’à Béziers ; le 29 octobre, une véritable bataille rangée opposa les forces de l’ordre aux militants communistes dans les rues de Paris ; le déraillement provoqué de l’express Paris-Tourcoing, le 3 décembre, causa 21 morts. Durant cette période, il n’y eut pas moins de 106 condamnations pénales pour sabotage.

L’état d’esprit était au conflit décisif. Les esprits étaient très montés jusque dans les sphères dirigeantes.

Le revirement de décembre 1947

En quelques heures, tout va basculer dans le sens de l’apaisement et de la paix civile. Le général Maurice Catoire écrit dans son journal : « A 20 heures (ce mardi 9 décembre 1947), la radio nous annonce la capitulation du Comité National de Grève et l’ordre donné à tous, dans la France entière, de reprendre le travail normal. » Benoît Frachon, secrétaire général de la C.G.T., avait eu assez d’influence pour convaincre ses camarades d’arrêter brusquement le conflit.

Que se serait-il passé s’il n’y avait pas eu cette décision ? Il est difficile de le savoir. Le gouvernement serait passé à l’offensive sur un certain nombre de fronts, car il ne pouvait plus faire autrement. Il y aurait eu forcément des affrontements armés. Jusqu’où auraient-ils été ? Y aurait-il eu une véritable guerre civile ? Cela est assez probable. Jules Moch lui-même, le ministre de l’Intérieur, estimait que son plan d’action était « désespéré. » On était donc dans une perspective de conflit armé. (Analyse de Bernard PEYROUS, historien et prêtre dans « Les Evénements de L’Ile-Bouchard », Editions de l’Emmanuel, 1997)

C’était donc l’heure de Dieu et Marie allait sauver la France avec l’aide de quatre petites filles…

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Les apparitions de l’Ile Bouchard

Contemplons

Groupe de statues reproduisant la Vierge Marie et l’archange Gabriel, tels qu’ils sont apparus à l’Ile Bouchard le 8 décembre 1947

Méditons

La Sainte Vierge de l’Ile Bouchard porte le beau vocable de « Notre Dame de la prière » qui lui a été décerné par monseigneur Ferrand en 1951 alors évêque de Tours. En effet, du 8 au 14 décembre 1947, la Vierge Marie est apparue dix fois à quatre fillettes, Laura Croizon, Jeannette et Jacqueline Aubry, Nicole Robin dans l’église romane Saint-Gilles de l’Ile-Bouchard, un village de Touraine pour les inviter à prier pour la France qui est alors au bord de la guerre civile. Le 8 décembre 1947, Marie leur demande : « dites aux petits enfants de prier pour la France qui en a bien besoin. »

Au cours des dix apparitions qui vont se succéder sur six jours, Marie va donc inviter les quatre fillettes et, avec elles, la foule grandissante, à prier pour la France. Et, on verra que dans ce laps de temps, la situation en France, très critique, va évoluer de manière tout à fait positive. Alors que le 8 décembre 1947, la France est au bord de la guerre civile, le 14 décembre la situation s’inverse et le calme revient dans le pays sans que personne ne puisse véritablement expliquer le pourquoi du comment. Les fillettes, ainsi que la foule de tous ceux qui sont venus prier à l’Ile Bouchard, qui connaissent l’Evangile de la tempête en mer, où Jésus calme la mer déchainée en un instant, diront que c’est la Sainte Vierge qui a sauvé le pays qui lui est consacré.

Cachée dans sa ferme du hameau des Mouilles, à Châteauneuf-de-Galaure, une mystique dont la cause de béatification est introduite à Rome, Marthe Robin (que le pape François a déclarée vénérable le 7 novembre 2014), prie pour son pays. Le 8 décembre 1947 au matin, son confesseur, le Père Georges Finet, monte chez elle et lui dit :

  • Marthe, la France est foutue. Nous allons avoir la guerre civile.
  • Non mon Père, répond Marthe, la Vierge Marie va sauver la France à la prière des petits enfants.

En début d’après-midi, en Touraine, commencent les événements de L’Ile-Bouchard.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La Toussaint et le rosaire

Contemplons

Le jugement dernier ; le Christ en gloire entouré des anges et des saints ; en bas à gauche, les justes destinés à la vie éternelle, à droite, les démons emmènent les damnés

Méditons

La Toussaint vient mettre fin au mois du rosaire et c’est heureux ainsi ! Après avoir contemplé et médité pendant un mois les moyens que Dieu met en œuvre pour réaliser notre Salut, nous pouvons en admirer, à présent, les effets, dans la gloire de tous les saints !

Il ne suffit pas de dire le rosaire pour être sauvé mais, pour reprendre les mots mêmes de Marie au bienheureux Alain de la Roche, il est un « grand signe de prédestination. » Tous les saints l’ont pratiqué avec zèle, amour et conviction ; tous les saints ont vu, en lui, le meilleur moyen pour confier à Dieu, leurs soucis, leurs demandes, leurs actions de grâce et pour intercéder auprès de Lui pour les défunts !

« Oui mais ce sont des saints »  me direz-vous ! La bonne excuse ! Il en va de même de tous les saints inconnus, ou plutôt de ceux connus que de nous-mêmes. Souvenons-nous de tous ceux qui nous ont précédés et de l’exemple aussi simple qu’édifiant qu’ils nous ont laissé ; souvenons-nous des mains usées de nos grands-parents qui, malgré le poids du labeur, de la fatigue du soir ne se sont jamais couchés sans avoir rendu leur hommage à la Reine des Cieux par le chapelet et lui avoir, par ce moyen, recommandé leur famille… Souvenons-nous de tel malade à peine conscient qui sur son lit d’hôpital ne parvenait plus à prier avec les lèvres mais serrait son chapelet, nous montrant qu’à force de le dire il est devenu comme le prolongement de sa main… Souvenons-nous de telle personne, qui dans l’angoisse d’une situation périlleuse s’est accrochée pleine de confiance au chapelet (jusqu’à nous en édifier !) acceptant par avance son issue… Souvenons-nous avec émotion de la recommandation de telle pieuse personne qui ne se contentait pas de conseiller aux autres de dire le chapelet mais qui priait le rosaire en entier, fidèlement, chaque jour, malgré le poids de la maladie… Rentrons en nous-mêmes et méditons leurs exemples pendant ce mois de novembre qui s’ouvre !

Marie est la consolation des affligés, notamment de ceux qui se trouvent en Purgatoire ; selon l’enseignement de bon nombre de mystiques, elle visite le lieu de purification chaque jour et en tire beaucoup d’âmes, grâce à nos rosaires. Par notre chapelet quotidien, nous avons la possibilité de hâter l’entrée au ciel de beaucoup d’âmes et par le fait même de procurer une grande joie à Dieu, par Marie. En action de grâce pour ce mois d’octobre passé ensemble, offrons à notre Mère un bouquet de rosaires pour qu’elle puisse offrir à Dieu un bouquet de belles âmes !

Marie, Notre Dame du très saint rosaire, merci pour tout !

Marie, Notre Dame du très saint rosaire priez pour nous !

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII a saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Dans les temps très sombres du XVème siècle (grand schisme d’Occident, peste noire, guerre de cent ans), la très sainte Vierge Marie dit au bienheureux Alain de la Roche (1428-1475) : « Va et prêche mon rosaire. S’il a pu sauver le monde au temps de mon serviteur Dominique, il le peut encore aujourd’hui »

La communion des saints et le rosaire

Contemplons

L’Eglise triomphante, militante et souffrante

Méditons

Le rosaire nous place sans cesse au cœur de la communion des saints (dans notre religion, certainement le mystère le plus beau et le plus grand). En effet, celui qui prie le rosaire n’est jamais seul. Bien au contraire, il entre en communion avec toute l’Eglise aussi bien militante (la communauté des croyants en pèlerinage sur la terre) que triomphante (la Vierge Marie et tous les saints du ciel) et souffrante (l’ensemble des âmes du purgatoire). Nous pourrions affirmer sans trop de risques que le rosaire constitue le meilleur remède à la solitude qui afflige tant de nos contemporains (« Qui croit n’est jamais seul ni dans la vie ni dans la mort », Benoit XVI) !

Pour nous aider à le comprendre, retournons à la grotte de Massabielle au temps des apparitions de Marie et mettons-nous à genoux au milieu de la foule, à côté de Bernadette. A chacune des visites de l’Immaculée, Bernadette prie le chapelet. Elle voit la Mère de Dieu égrener son rosaire au rythme du sien sans bouger les lèvres. La sainte Vierge fait néanmoins le signe de Croix et dit le « Gloire au Père » avec Bernadette. A chacune des apparitions, la foule est toujours plus nombreuse. Chacun sort le chapelet de sa poche et s’unit, dans la prière, aux autres. Par le chapelet, Marie reconstitue le cénacle des Apôtres au temps de la Pentecôte où les croyants « d’un seul cœur persévèrent dans la prière » à l’ombre de l’Esprit-Saint !

La communion avec l’Eglise militante : par sa très grande simplicité (qui n’enlève rien à sa profondeur ; au contraire, elle en est même la garante !) le chapelet constitue une prière idéale aussi bien pour chaque âme en particulier que pour toute forme d’assemblée. En effet, la prière du rosaire ne nécessite aucune infrastructure, aucun matériel (à la limite pas même un chapelet !), aucun apprentissage, aucune connaissance préalable… qu’on se trouve au fond de la mine ou sur un lit d’hôpital, qu’on soit un très grand théologien ou un simple d’esprit, qu’on soit riche ou pauvre, qu’on soit un chrétien de la vieille Europe ou un catéchumène de Chine… chacun peut prier en toute fraternité, en communion parfaite avec tous les croyants et ainsi former un seul corps dans la prière. Même seul, malade, amoindri et éloigné de tout et de tout le monde, le chapelet nous conserve la faculté de faire Eglise car chacun répète les mêmes mots (tirés de l’Evangile), en proclamant la même foi résumée dans le credo et dans les vingt mystères. Dans cette prière chacun amène ses mérites qui deviennent comme des « biens de famille » et en fait bénéficier la communauté. Le chapelet est véritablement une prière ecclésiale, une chaine qui relie les croyants entre eux et chacun d’entre eux à Dieu, par Marie !

La communion avec l’Eglise triomphante : A Lourdes, Marie est là et s’unit à la prière de Bernadette. Si Marie est aussi démonstrative sur cet aspect de la prière du chapelet, c’est pour que nous en retenions la leçon : elle assiste, et même elle s’associe à tous nos chapelets, comme elle l’a fait à Lourdes lors des apparitions. Quand on dit son chapelet, on n’est jamais seul ! Au contraire, on est entouré de la foule immense des rachetés. Là où est Marie, là sont aussi tous les saints, tous les anges ! Quand Marie prie, tous les saints, tous les anges s’unissent à elle ! Quand Marie intercède pour nous auprès de Dieu, en lui présentant nos pauvres chapelets sublimés par la pureté de sa propre prière, tous les saints, tous les anges font de même. Quels torrents de grâces se déversent chaque jour sur toute l’Eglise par la prière du rosaire !

La communion avec l’Eglise souffrante : l’Eglise souffrante rassemble les sauvés, qui en quittant cette terre n’ont pas suffisamment prié et fait pénitence pour entrer directement au Ciel, donc la très grande majorité des personnes. Nous avons la possibilité (ce qui engage aussi notre responsabilité !!!) de les aider et de hâter leur entrée dans le Royaume des sauvés où Dieu les attend, en accomplissant pour elles les actions qu’elles ont négligées de réaliser. Parce que le rosaire s’appuie sur les mérites de toute l’Eglise (les nôtres, ceux de tous les chrétiens unis à ceux de Notre Dame et de tous les saints…) il est pour ces âmes d’une particulière efficacité. Le rosaire est, dans ce sens, la prière la plus méritoire pour les défunts après la sainte Messe. De plus, tous les papes ont richement indulgencié le rosaire, surtout s’il est dit en commun ; nous pouvons appliquer toutes ces indulgences aux défunts par voie de suffrage. Dans ce but, nous prions à la fin de chaque dizaine « que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix. » Les âmes du purgatoire ne peuvent rien pour elles-mêmes et nous, par nos chapelets, pouvons les aider avec autant de facilité que d’efficacité ; ne les faisons pas attendre ! Ne faisons pas attendre Dieu qui se consume d’amour en les attendant à la porte du Paradis !

Le rosaire est une prière parfaite tant par sa simplicité, sa profondeur que par sa parfaite configuration ecclésiale. « Oui mais ! » me direz-vous, « Elle a un inconvénient !  C’est la répétition des « je vous salue, Marie » ! Est-ce vraiment nécessaire de dire cinquante fois « Je vous salue, Marie » ? A cela le père Lacordaire vous répond : «L’amour n’a qu’un mot ; en le redisant tout le temps, on ne le répète jamais !»

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII a saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Fatima et le rosaire

Contemplons

Lucia, Francisco et Jacinta, les 3 voyants de Fatima en 1917

Méditons

Entre Bernadette de Lourdes et les trois pastoureaux de Fatima, il y a bien des points communs. Ils sont pauvres mais grandissent dans des familles heureuses et profondément chrétiennes ; ils sont commis à la garde des brebis, n’ont pas encore fait leur première communion au moment des apparitions et ne connaissent qu’une seule prière : le chapelet !

Francisco et Jacinta sont frère et sœur, Lucia est leur cousine. Dès qu’ils en ont l’âge, les parents leurs confient les brebis afin qu’ils aillent les faire paitre. Les trois enfants s’aiment tendrement et apprécient de garder ensemble les troupeaux car ils passent les journées à jouer dans les pâturages dans une atmosphère de franche complicité !

En leur donnant chaque matin leur petit panier contenant le repas de midi, les mamans ne manquent pas de recommander aux trois enfants de réciter leur chapelet. Comme ce sont des enfants aimants et obéissants, ils s’exécutent, bon gré mal gré, et le disent juste entre la sieste et les jeux. Malicieux, ils ont trouvé une technique imparable pour le dire plus vite : pendant que l’un dit « Ave Maria », l’autre dit « Sancta Maria » (omettant le reste des paroles) et ainsi de suite. Il va s’en dire que la prière était faite en un temps record. Francisco était celui qui rechignait le plus à réciter le chapelet. Les apparitions de Notre Dame et ses demandes transformeront radicalement la relation des trois enfants au rosaire !

En effet, à chaque apparition, Marie demande qu’ils prient le chapelet tous les jours ; cette demande ne restera pas sans réponse généreuse de leur part et ils l’égrèneront plusieurs fois par jour avec une ferveur touchante, au point qu’elle peut nous laisser honteux. A Francisco, Marie promettra à la première apparition qu’il ira au ciel « mais il devra auparavant dire beaucoup de chapelets ». Francisco dira par la suite : « des chapelets, j’en dirai autant qu’elle en voudra » et en effet, nous raconte Lucie dans ses mémoires, il le dira plusieurs fois par jour (jusqu’à neuf fois !) pour la conversion des pécheurs mais aussi… pour consoler Jésus !

Jacinta, que la vision de l’enfer du 13 juillet 1917 a profondément marquée, demande souvent à Lucia : « Mais l’enfer ne cesse donc jamais ? Jamais ? Ces pauvres pécheurs ! Ces pauvres pécheurs !» Et, elle priera le chapelet sans se lasser alliant du haut de ses sept ans, la ferveur, la supplication pour la conversion des pécheurs à un esprit de sacrifice souvent héroïque. On lira bien à ce propos les mémoires de sœur Lucie, « Il était trois petits enfants » !

Notons un épisode émouvant de l’histoire des trois enfants. Le 13 août, le jour où doit avoir lieu la quatrième apparition, les enfants sont en prison, incarcérés sur ordre du sous-préfet de Villa Nova de Ourem (un franc-maçon notoire). Après un odieux chantage pour qu’ils divulguent le secret que Marie leur a confié le 13 juillet précédent, ils sont mis au cachot avec les pires malfrats. Eux, si petits, tellement sans défense, se retrouvent au milieu de grandes brutes considérées comme la lie de la société. Les trois enfants sont effrayés et se serrent l’un contre l’autre dans un coin de ce cachot sale et obscur. Jacinta sanglote et réclame sa mère. Francisco tente de la réconforter en l’invitant à offrir ce sacrifice pour la conversion des pécheurs. Il n’en fallait pas plus pour lui redonner courage et même, l’amener à se dépasser. La petite fille voit un clou au mur de cette prison mal famée. Elle enlève le ruban qu’elle a autour du cou et auquel pend une médaille de la sainte Vierge. Elle essaie de l’accrocher mais n’est pas assez grande pour y parvenir. Elle se tourne alors vers l’un des prisonniers et, tout en levant vers lui ses yeux rougis de larmes, elle lui demande de la soulever pour accrocher la médaille. Ebahi, ce-dernier fait ce qu’elle demande. La funeste assemblée n’a jamais vu cela ; voilà que trois petits enfants, dont on ne comprend même pas ce qu’ils font en prison, s’agenouillent au milieu de la cellule et récitent leur chapelet avec une ferveur toute angélique. Les prisonniers en sont saisis d’émotion ; on en voit certains écraser une larme, d’autres qui progressivement se mettent à marmonner des « je vous salue Marie », d’autres encore qui essaient, sans y parvenir totalement, de se rappeler les mots de la prière ; quelques-uns se mettent à genoux à côté des enfants. Après le chapelet, l’un des prisonniers sort un harmonica de sa poche et, pour faire plaisir à la petite Jacinta, se met à en jouer. Voilà que l’atmosphère de la prison vire à la joie ! Les enfants dansent le fango (danse traditionnelle portugaise), invitent certains prisonniers à y participer… les autres frappent dans les mains… Un courant d’air de gaieté traverse cet endroit de désespoir. Gardons cet épisode bien en mémoire et retenons-en la leçon : avec le chapelet, il n’y a plus de situation sans issue !

Lucia, quant à elle, deviendra sœur Lucie. Comme l’annonce Notre Dame le 13 mai 1917, elle sera celle dont le ciel se servira pour faire connaitre au monde les demandes de Marie : prier le chapelet tous les jours pour obtenir la paix dans le monde, pratiquer la dévotion réparatrice des cinq premiers samedis du mois et consacrer la Russie à son Cœur Immaculé pour qu’elle se convertisse. Elle rendra son âme à Dieu le 13 février 2005 !

A Fatima, Marie a amorcé un tournant dans la vie spirituelle des enfants et, dans leur sillage, d’une foule innombrable de pèlerins. Leur fidélité au chapelet, que dis-je, au rosaire et encore bien d’avantage, sera sans faille. Demandons à Lucia, Francisco et Jacinta, ces petits géants de la piété mariale, de prendre à cœur leur exemple et de nous obtenir, puisqu’ils sont bienheureux (en tout cas deux d’entre eux !) la persévérance dans la prière du chapelet quotidien !

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII a saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Lourdes et le rosaire

Contemplons

Bernadette en Lourdaise au temps des apparitions.

Méditons

Plaçons les apparitions de Marie à Lourdes dans leur contexte ecclésial. Nous sommes le  jeudi 11 février 1858, à 6 jours du mercredi des cendres qui marque l’entrée en carême. Le Curé du bourg, l’abbé Peyramale, est un homme pieux, charitable, pragmatique (même si un peu bourru et dogmatique !), aimé et respecté, qui se donne tout à sa paroisse et à sa mission de prêtre !

Il s’est longtemps interrogé sur la meilleure façon de prêcher le carême à ses paroissiens. A force de prière et de réflexion, il a fini par se dire qu’il allait proposer à un confrère de s’en charger. En effet, se disait-il, ses ouailles sont trop habituées à lui ; pour rompre la routine, il faut qu’un autre dise les mêmes choses (probablement !) mais en d’autres mots !

L’idée était excellente mais il ne trouva personne pour assumer cette charge. Tous les prédicateurs, jusqu’au dernier, étaient pris ou indisponibles. Le bon curé confia son souci à la Mère de Dieu… Mais, elle ne semblait pas réagir à ses prières et, n’entrevoyant pas d’autre solution à priori, il se résignait déjà à prêcher lui-même le carême 1858. Le ciel allait pourtant l’exaucer, à sa manière, et lui envoyer le meilleur de tous les prédicateurs : l’Immaculée en personne !  

Ainsi, le jeudi 11 février, Marie apparait à Bernadette dans la grotte de Massabielle, un vrai lieu de désolation que les Lourdais nomment la « tute aux cochons » (ça veut tout dire !) ; on ne pouvait trouver lieu plus propice à une invitation à la prière, au dépouillement, à la pénitence !

Lors des deux premières apparitions (les 11 et 14 février), Marie ne dit rien et disparait sitôt que Bernadette a fini son chapelet (c’est la seule prière qu’elle connait). Elle remarque que « la Dame » ne bouge pas les lèvres pour les « Notre Père » et les « Je vous salue Marie» mais uniquement pour les « Gloire au Père » ; cependant, son chapelet glisse entre ses doigts au rythme de ses prières. Marie lui montre ainsi que la dévotion du rosaire est indissociable du culte de la Mère de Dieu, qu’elle participe à tous nos cénacles de prière, qu’elle enrichit notre oraison de la sienne, si agréable à Dieu ! 

Marie parle pour la première fois, lors de la troisième apparition, le jeudi 18 février, deuxième jour de carême. En agissant ainsi, elle met en valeur trois choses :

La première : elle est vraiment notre Mère et celle de l’Eglise ! Elle vient au secours de l’abbé Peyramale qui n’a pas trouvé de prédicateur et s’en est remis à elle pour trouver une issue à son problème. La réponse de Marie est aussi inattendue qu’extraordinaire. La Mère de Dieu, en personne, prêche le carême 1858 à Lourdes, un « coin paumé » des Pyrénées. Et, elle le fait à sa manière d’humble servante : peu de mots (cependant lourds de sens !) mais beaucoup de recueillement, un sursaut de charité et la persévérance dans la prière du chapelet !

La seconde : elle est respectueuse de l’Eglise et de ses préceptes. A l’époque des deux premières apparitions, nous nous situons dans le temps de l’avant-carême qui va de la septuagésime au mercredi des cendres (il n’existe plus dans le calendrier liturgique actuel), une période de deux semaines et demie qui se termine avec le mardi-gras, destinée à se préparer à l’exercice du carême. C’est un temps de silence et de recueillement que respecte même la Reine du ciel ! Marie nous montre que le carême est un temps de grâce qu’il faut aborder avec une certaine gravité, en tout cas pas s’en s’y être préparé ! Plus encore, Marie nous invite à vivre notre foi au rythme de l’année liturgique et en église !

La troisième : l’écoute de la Parole de Dieu, (en l’occurrence d’une prédication de carême) nécessite une préparation dans la prière afin qu’elle puisse porter des fruits. Cette préparation ne saurait être mieux dispensée que par le chapelet à l’école de Marie !

Une fois de plus, prenons notre chapelet ; mettons-nous au milieu de la foule venue prier à Lourdes avec Bernadette ; puis écoutons Notre Dame nous dire à chacun d’entre nous : « je ne te promets pas de te rendre heureux dans ce monde mais dans l’autre ! » 

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII a saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

5ème mystère glorieux : le couronnement de Marie dans le ciel

Contemplons

Le couronnement de Marie dans le ciel, Ferrari, Italie, 16ème siècle

Méditons

La Sainte Trinité a associé Marie d’une façon toute spéciale au Salut du monde. En effet, elle a été choisie pour être la Mère du Sauveur et ainsi le donner au monde, pour être unie pleinement à la Croix de Jésus et ainsi le donner aux croyants. Aussi, la petite servante du Seigneur (celle qui naguère a chanté : « il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles ») est-elle exaltée jusqu’à être couronnée Reine de l’univers !  

Le couronnement de Marie dans le ciel n’est pas juste une idée pieuse mais bel et bien une réalité ; plus encore, une vérité révélée par l’Evangile ! Rappelons-nous les paroles de l’archange Gabriel : « tu enfanteras un Fils… tu lui donneras le nom de Jésus… le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père et son règne n’aura pas de fin… » Si Jésus est Roi, Marie est Reine ! Si le Règne de Jésus ne connait pas de fin, celui de Marie non plus !

En contemplant le mystère du couronnement de Marie, ne dédaignons pas de lui rendre hommage et de remercier Dieu pour le choix qu’Il a fait de celle qui est « la gloire de Jérusalem, la joie d’Israël, l’honneur de notre peuple.» Bénissons Dieu de nous avoir donné pour Souveraine, Celle qui n’ambitionne que d’être une petite servante et qui vient à chacun d’entre nous comme une reine au service du Royaume. Bénissons Dieu qui en Marie couronne toute vie chrétienne réussie et donc la vie de tous les saints (connus et inconnus) ! Bénissons Dieu de nous ouvrir à nous, pauvres pécheurs, de telles perspectives d’avenir !

Le rosaire nous fait appeler et accueillir le règne de Marie sur nos cœurs ; même, il nous fait demander que son règne s’étende afin que s’étende celui de Jésus. Aussi, livrons-nous à Marie afin de mieux nous donner au Christ-Roi !

Marie, Notre Dame du très saint rosaire est aussi Reine de la paix ; par la prière du chapelet, elle donnera, conformément à ses messages, la paix au monde. Aussi, sortons-le de notre poche et prions-le car « la charité du Christ nous presse » !

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII a saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

4ème mystère glorieux : l’Assomption de Marie

Contemplons

Icône de l’Assomption, Pérouse

Méditons

Contemplons Marie exaltée au-dessus de tous les anges et de tous les saints. Quel triomphe ! Marie est élevée, corps et âme, au plus haut des cieux sans passer par la corruption du tombeau ! Imaginons la joie du face à face de Marie, la Toute-immaculée, avec l’adorable Trinité ; imaginons la joie de l’union du Fils de Dieu avec Celle qui est tout autant sa Mère bien-aimée, sa plus fidèle servante, sa première Apôtre, son plus zélé disciple !

Par le rosaire, Marie nous donne de la contempler et de nous réjouir de sa beauté parfaite. Ou plutôt, elle nous donne de contempler, en elle, les merveilles de Dieu pour son humble servante et pour lesquelles « toutes les générations la diront bienheureuse ». Avec Elisabeth, redisons-lui dans l’admiration (et surtout redisons-nous pour l’imiter !) : « Heureuse celle qui a cru en l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Très-Haut » !

Par la contemplation de ce mystère, nous réalisons que le triomphe de Marie est déjà le nôtre car, en elle, nous contemplons notre propre destinée ; nous aussi, nous sommes appelés à la béatitude éternelle ; nous aussi, nous ressusciteront corps et âme pour vivre éternellement auprès de Dieu (rappelez-vous le Credo !). En cela, Marie nous a simplement devancés ; elle brille, dans nos vies, comme un merveilleux signe d’espérance !

Le rosaire  nous fait répéter sans relâche « priez pour nous pauvres pécheurs » afin que Marie nous donne l’espoir de la rejoindre et d’occuper cette place que Dieu nous a préparée de toute éternité. Ne la faisons pas attendre ; prenons nos chapelets !

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII a saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

3ème mystère glorieux : la Pentecôte

Contemplons

Le Saint-Esprit descend sur les apôtres réunis au cénacle avec Marie

Méditons

Avant de monter au Ciel, Jésus a dit aux Apôtres : « Vous recevrez la force du Saint-Esprit qui descendra sur vous et vous serez mes témoins jusqu’aux extrémités de la terre ». Le rosaire nous fait contempler, réunis « d’un seul cœur » au Cénacle, Marie, les Apôtres, quelques disciples et saintes femmes, attendant dans le silence, dans la prière, la venue du Consolateur, de l’Esprit Sanctificateur !

Le rosaire nous unit à eux ; il nous intègre au Cénacle. Il nous fait assister, pour que nous y ayons part, à cette première effusion, visible, grandiose, de la troisième Personne divine. Il nous fait participer avec Marie, par Marie, en Marie à ce grand événement de l’histoire du Salut. Les Apôtres revêtus de force, éclairés, renouvelés, vont partir prêcher l’Evangile à toutes les nations. Le rosaire nous fait assister, à chaque fois que nous contemplons ce mystère, à la prédication des Apôtres aux habitants de Jérusalem, de Rome et de toutes les régions dans lesquelles ils ont porté la Bonne Nouvelle de l’Evangile ; tout leur enseignement est d’ailleurs contenu dans les vingt mystères du rosaire qui est un petit résumé de toute l’année liturgique. Il n’y a pas de prière plus missionnaire que le rosaire et ce n’est pas un hasard si l’on célèbre le dimanche des missions en octobre, le mois du rosaire !

Pour Marie, la Pentecôte n’a pas été sa première rencontre avec l’Esprit d’amour ; une première fois déjà, Il a été répandu sur elle à l’Annonciation lors de l’Incarnation de Jésus. Elle est devenue « l’épouse mystique du Saint-Esprit » ! Là où est l’épouse, là vient l’époux ! Et, si Marie est au Cénacle en ce jour, c’est pour y appeler sur les Apôtres, celui auquel elle n’a jamais résisté et qui l’exauce avec une fougue amoureuse. Sa présence, son oraison ont été déterminantes pour la venue de l’Esprit-Saint ! Elles le sont aussi aujourd’hui dans notre propre vie de prière. A chaque fois que nous disons notre chapelet (que ce soit seul ou en commun), Marie s’associe d’un seul cœur à notre prière pour que, comme les Apôtres, nous soyons « comblés des bénédictions de l’Esprit » !

Soyons fidèles à la prière du chapelet et Notre Dame du très saint rosaire nous obtiendra la grâce de ne jamais contrister l’Esprit-Saint et d’être fidèles, pour notre plus grand bénéfice, à toutes ses inspirations !

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII a saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.