Contemplons
Marie, reine des cœurs, Santa Maria in Trastevere, Rome
Méditons
Dans son allocution du 23 mai 2016, le pape François déclare : « la carte d’identité du chrétien, c’est la joie. » En effet, l’Evangile, c’est la bonne nouvelle du salut qui nous est annoncé et, surtout, qui nous est promis en Jésus-Christ. Aussi, comment pourrions-nous ne pas rayonner la joie malgré les épreuves inévitables de cette vie ?
De toute la vie de Marie, nous apprenons que la joie est l’attitude normale du chrétien car, pour lui, le meilleur est toujours à venir, la joie ultime et la plus grande, étant l’union définitive à Dieu, son Créateur, son Rédempteur, son Sanctificateur. En effet, chaque âme est appelée à connaitre le destin d’immortalité de Marie, chacune est destinée à ceindre la couronne impérissable de la vie éternelle dans le royaume des cieux. En Marie, couronnée au ciel, c‘est toute l’Eglise, que nous formons, qui entre dans la gloire.
De la vie de Marie, nous apprenons que, comme les épreuves font partie de la vie présente et qu’elles sont même nécessaires pour notre salut et celui de toutes les âmes, la joie l’emporte toujours sur la tristesse. Les épreuves n’ont pas manqué à Marie à qui, pour cette raison, on a décerné le titre de reine des martyres. Mais la joie du Magnificat l’a toujours emporté sur la tristesse car elle les a traversées dans la foi, l’espérance, l’amour, à la manière d’un enfantement. Jésus lui en communiqué le secret : « la femme, lorsqu’elle enfante, éprouve de la tristesse, parce que son heure est venue ; mais, lorsqu’elle a donné le jour à l’enfant, elle ne se souvient plus de la souffrance, à cause de la joie qu’elle a de ce qu’un homme est né dans le monde. Vous aussi, maintenant vous êtes dans la peine, mais je vous reverrai et votre cœur se réjouira ; et votre joie, personne ne vous l’enlèvera. » (Jean 16,21-22). Ainsi, pour Marie, la joie du matin de pâques est plus grande, que toute la souffrance du vendredi-saint.
De toute la vie de Marie, nous apprenons, que la joie vient de la foi, de l’espérance, de la charité. On est habité par une joie persistante, si on a Dieu dans le cœur et qu’on ne se replie pas sur soi. Marie se distingue de notre médiocrité par le fait qu’elle ne ramène rien à elle, mais fait tout contribuer à la plus grande gloire de Dieu et au salut du monde. Ainsi, si Marie se réjouit de la Nativité de son Jésus, c’est bien-sûr parce qu’il est son enfant mais surtout parce qu’elle tient dans ses bras celui qui va sauver l’humanité.
De toute la vie de Marie, nous apprenons que quoi qu’il nous arrive, nous ne sommes pas seuls et que Jésus, à la manière de Simon de Cyrène, du bon samaritain, du bon pasteur, nous porte à travers les épreuves inévitables de cette vie, pour nous mener au salut. Même dans la peine, le chrétien est habité par la joie car il ne souffre pas en vain, parce qu’en Jésus, avec Marie, dont il se sait aimé, tout contribue à son bien et à celui de toutes les âmes. Saint Paul nous le dit : « Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu » (Romains 8).
De toute la vie de Marie, nous apprenons que le vrai pauvre n’est pas celui qui n’a ni argent, ni santé, mais celui qui n’a pas Jésus qui est le seul véritable trésor. S’il est une conclusion qui s’impose en méditant la vie de Marie, que ce soit dans la joie ou dans la douleur, c’est bien celle-ci : quand on a Jésus, on a tout. Plaise à Dieu que nous le retenions et, surtout, que nous le vivions. Sainte Marie, cause de notre joie, priez pour nous.
Prions
1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)
O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.
Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :
Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.
Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.
O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.
Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.
Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.