Lanciano

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Le reliquaire contenant les saintes espèces du miracle eucharistique de Lanciano

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Le plus connu des miracles Eucharistique est, sans doute, celui de Lanciano, petite ville, en Italie, à quelques kilomètres de la mer Adriatique. Ce miracle eût lieu au début du 8ème siècle.

Voici donc ce remarquable récit : « Un moine basilien, sage sur les choses du monde mais moins sur les choses de la foi, passait par un moment difficile dans sa perception de la réelle présence de Notre-Seigneur Jésus-Christ dans l’Eucharistie. Il priait constamment pour le soulagement de ses doutes ; celui-ci effectivement doutait et se trouvait consumé d’effroi de perdre un jour sa vocation. Son martyre était très pénible et il souffrait quotidiennement de la routine de son sacerdoce. La grâce Divine ne l’abandonna pas car Dieu le Père, dans sa miséricorde infinie, le sortit des ténèbres avec la même grâce accordée à l’apôtre saint Thomas.

Finalement un matin, pendant la célébration de la messe, sujet à une grande attaque de doutes, il commença la consécration devant les habitants d’un village voisin. Soudainement après la consécration du pain et du vin, ce qu’il vit sur l’autel le fit trembler des mains. Il resta interdit, le dos tourné aux fidèles, pendant un moment qui sembla aux paroissiens une éternité, puis, doucement il se tourna vers eux et leur dit : « O témoins heureux à qui le Dieu béni, pour contredire mon incrédulité, a voulu se révéler Lui-même dans ce béni sacrement et se rendre visible à nos yeux. Venez voir notre Dieu si près de nous. Voici la chair et le sang de Jésus-Christ, notre bien-aimé. »

En effet, l’hostie s’était transformée en chair et le vin en sang ! Les fidèles, ayant témoigné du miracle, commencèrent à pleurer, en demandant pardon et miséricorde. Certains se frappèrent la poitrine, en confessant leurs péchés et en se déclarant indignes de témoigner de ce miracle, d’autres encore s’agenouillèrent en respect et en remerciement pour le cadeau que Dieu leur avait offert. Ce jour même, la rumeur du miracle parcourut tout le village comme un feu embrase une forêt et, tout aussi vite, les villages voisins jusqu’au Saint-Siège même. »

Certes, le miracle de Lanciano était adressé au bon moine italien, au peuple du petit village et aux hommes de ce temps, mais aussi aux hommes de toutes les nations du monde et de toutes générations à venir, car ce qui est le plus remarquable, est la continuité même de ce miracle, un miracle qui demeura visible pour tous pendant une période de plus de 1300 ans, sans, toutefois, le moindre usage d’un quelconque produit de conservation ou substance chimique permettant à la chair et au sang de rester frais ; car la sainte Hostie, transformée en chair et le vin transformé en sang, sont demeurés, pendant plus de treize siècles, parfaitement intacts !

En 1970, 1971 et plus tard en 1981, une investigation scientifique fut encouragée par l’Eglise. L’illustre professeur et docteur Odoardo Linoli, professeur d’anatomie, d’histologie pathologique, de chimie et de microscopie clinique et médecin en chef de l’ensemble des hôpitaux d’Arezzo, commença une longue série d’analyses et de tests afin de déterminer l’exacte nature dudit miracle. Il fut assisté par le docteur Ruggero Bertelli, professeur émérite du département d’anatomie de l’université de Sienne. Les investigations furent toutes menées avec des procédures de haute gamme technologique dont les observations furent largement confirmées par une série de photographies prises au microscope. Les analyses, une fois terminées, permirent les conclusions suivantes :

– Le sang du miracle eucharistique est du vrai sang et la chair, de la vraie chair ;

– La chair est constituée de tissus du muscle cardiaque (la manière dont cette tranche de chair a été obtenue par dissection dans le myocarde suppose une habileté exceptionnelle de la part du « praticien ») ;

– Le type sanguin est le même dans la chair et dans les globules de sang, AB+ (Type sanguin identique à celui trouvé par le professeur Baima Bollone sur le Saint Suaire de Turin. Plusieurs minéraux ont été trouvés dans le sang : chlorites, phosphores, magnésium, potassium, sodium et calcium. Il fut trouvé des protéines dans les mêmes proportions normales qui sont trouvées dans les séro-protéiques de sang courant) ;

– Le diagramme de ce sang correspond à celui d’un sang humain qui aurait été prélevé sur un corps humain dans la même journée (le sang est réel ; il est composé de cinq caillots inégaux, mais chacun d’eux pèse exactement le poids des cinq caillots pris ensembles, soit 15,85 grammes) ;

– Aucune trace de matières ou d’agents de conservations ne fut détecté dans la chair ou le sang (la préservation de la chair et du sang, qui furent exposés dans leur état naturel pendant treize siècles et exposés à l’action d’agents atmosphériques et biologiques, constitue un extraordinaire phénomène, scientifiquement inexplicable ; les résultats d’analyse constituent une violation absolue des lois de la physique).

Le témoignage scientifique confirme ce que nous croyons par la foi et ce que l’Église catholique nous enseigne depuis 2000 ans, faisant ainsi écho aux paroles de Jésus-Christ : « En vérité je vous le dit, celui qui mange ma chair et boit mon sang, possède la vie éternelle et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Celui qui mange ce pain vivra éternellement » (Jean 6, 53-59).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Le miracle eucharistique de Buenos Aires

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En 1996, lorsque le pape François était évêque auxiliaire du Cardinal Quarracino à Buenos Aires, un miracle eucharistique notoire eut lieu. C’est le pape actuel qui demanda lui-même à ce qu’il soit photographié et qui examina ce fait. Les résultats sont stupéfiants.

Le 18 août 1996, à 19h, le père Alejandro Pezet célébrait la messe dans l’église qui se trouve dans le centre commercial de la ville. Alors qu’il finissait de donner la Sainte Communion, une femme vint lui dire qu’elle avait trouvé une hostie dont on s’était débarrassé au fond de l’église. En allant à l’endroit indiqué, le P. Alejandro vit l’hostie souillée. Comme il ne pouvait pas la consommer, il la plaça dans un petit récipient d’eau qu’il rangea dans le tabernacle de la chapelle du Saint Sacrement.

Le lundi 26 août, ouvrant le tabernacle, il vit à sa grande stupéfaction que l’Hostie était devenue une substance sanglante. Il en informa Mgr Jorge Bergoglio qui donna des instructions afin que l’Hostie soit photographiée de façon professionnelle. Les photos, prises le 6 septembre, montrent clairement que l’Hostie, qui était devenue un fragment de chair sanglante, avait beaucoup grossi en taille. Pendant plusieurs années l’Hostie demeura dans le tabernacle, toute l’affaire étant gardée secrète. Comme l’Hostie ne souffrait d’aucune décomposition visible, Mgr Bergoglio décida de la faire analyser scientifiquement.

Le 5 octobre 1999, en la présence des représentants de Mgr Bergoglio devenu archevêque, le Dr Castanon préleva un échantillon du fragment sanglant et l’envoya à New York pour analyse. Comme il ne voulait pas influencer les résultats de l’examen, il décida de cacher à l’équipe de scientifiques l’origine de l’échantillon. L’un de ces scientifiques était le réputé cardiologue et pathologiste médico-légal, le Dr Frederic Zugiba. Il détermina que la substance analysée était de la véritable chair et du vrai sang contenant de l’ADN humain. Il déclara que : « la matière analysée est un fragment du muscle du cœur qui se trouve dans la paroi du ventricule gauche, près des valves. Ce muscle est responsable de la contraction du cœur. On doit se rappeler que le ventricule gauche du cœur agit comme une pompe qui envoie le sang à travers tout le corps. Le muscle cardiaque est dans un état d’inflammation et contient un nombre important de globules blancs. Ceci indique que le cœur était vivant au moment où l’échantillon a été prélevé. J’affirme que le cœur était vivant étant donné que les globules blancs meurent en dehors d’un organisme vivant. Ils ont besoin d’un organisme vivant pour les maintenir. Donc, leur présence indique que le cœur était vivant quand l’échantillon a été prélevé. Par ailleurs, ces globules blancs avaient pénétré les tissus, ce qui indique d’autant plus que le cœur avait été soumis à un stress intense, comme si son propriétaire avait été battu sévèrement au niveau de la poitrine. »

Deux Australiens, le journaliste Mike Willesee et le juriste Ron Tesoriero, furent les témoins de ces tests. Connaissant l’origine de l’échantillon, ils étaient sidérés par la déclaration du Dr Zugiba. Mike Willesee demanda au scientifique combien de temps les globules blancs auraient pu rester vivants s’ils provenaient de tissus humains conservés dans de l’eau. Le Dr Zugiba lui répondit qu’ils auraient cessé d’exister au bout de quelques minutes. Le journaliste révéla alors au docteur que la substance d’où provenait l’échantillon avait d’abord été conservée dans de l’eau ordinaire pendant un mois et qu’ensuite, pendant trois ans, elle avait été conservée dans un récipient d’eau déminéralisée, et c’est seulement après ce temps qu’un échantillon avait été prélevé pour analyse. Le Dr Zugiba était très embarrassé pour prendre ce fait en considération. Il déclara qu’il n’y avait aucun moyen d’expliquer ce fait scientifiquement. Aussi le Dr Zugiba demanda-t-il : « Vous devez m’expliquer une chose : si cet échantillon provient d’une personne morte, alors comment se peut-il que pendant que je l’examinais, les cellules de l’échantillon étaient en mouvement et pulsaient ? Si ce cœur provient de quelqu’un qui est mort en 1996, comment peut-il être toujours en vie ? »

Alors seulement Mike Willesee révéla au Dr Zugiba que l’échantillon analysé provenait d’une Hostie consacrée (du pain blanc sans levain) qui s’était mystérieusement transformée en de la chair humaine sanglante. Ahuri par cette information, le Dr Zugiba répondit : « Comment et pourquoi une Hostie consacrée peut changer son caractère et devenir de la chair et du sang humains vivants, cela restera un inexplicable mystère pour la science – un mystère totalement au-delà de sa compétence. »

Ensuite le Dr Ricardo Castanon Gomez prit des dispositions pour que les rapports du laboratoire établis à la suite du miracle de Buenos Aires soient comparés à ceux élaborés après la miracle de Lanciano, encore une fois sans révéler l’origine des échantillons de test. Les experts qui procédèrent à cette comparaison conclurent que les deux rapports des laboratoires avaient analysé des échantillons de tests provenant de la même personne. Ils signalèrent encore que les deux échantillons révélaient un sang de type « AB » positif. Ce sang porte les caractéristiques d’un homme qui est né et qui a vécu au Moyen Orient.

Seule la foi dans l’extraordinaire action de Dieu donne la réponse raisonnable ! Dieu veut que nous soyons conscients qu’Il est vraiment présent dans le mystère de l’Eucharistie. Le miracle eucharistique de Buenos Aires est un signe extraordinaire attesté par la science. A travers lui Jésus désire réveiller en nous une foi vivante en Sa Présence Réelle dans l’Eucharistie, réelle et non pas symbolique. C’est seulement avec les yeux de la foi et non pas avec nos yeux humains, que nous Le voyons sous l’apparence du pain et du vin consacrés. Dans l’Eucharistie Jésus nous voit et nous aime et désire nous sauver.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Les miracles eucharistiques

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Miracle eucharistique de Bolsena (Orvieto) en 1263 (marbre qui a conservé la marque laissée par le Précieux Sang miraculeux).

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Ces miracles consistent en différentes choses, principalement :

  • Lévitation de l’hostie (Faverney, 1608, pendant plusieurs heures ; Lourdes, 1999) ;
  • L’apparition d’une image sur l’hostie : visage du Christ… (Douai, 1254 ; Chirattakonam en Inde, 2001) ;
  • L’hostie se change en chair ou bien saigne abondamment (Lanciano vers 750 ; Trani dans les Pouilles, en Italie, vers l’an 1000 ; Bolsena en Italie en 1263 ; O Cebreiro en Espagne en 1300 ; Cascia en Italie en 1330 ; Betania en 1991 ; Buenos Aires en 1996).

Là où les analyses de sang ont été faites, elles confirment qu’il s’agit toujours de sang du groupe AB (c’est aussi le groupe sanguin que l’on retrouve sur le Suaire de Turin !). Ce fait mérite d’être noté, car c’est un argument en faveur de l’authenticité : ces reliques sont dûment répertoriées depuis des siècles, bien avant qu’on ait connu ou même pu imaginer les analyses de groupes sanguins. Les analyses ont été faites en ordre dispersé, sans que les scientifiques de ces divers pays ne se soient concertés !

Le miracle eucharistique de Lanciano est extraordinaire. C’est le plus ancien, il remonte au VIIIème siècle et a vu les espèces sacrées se transformer en chair et en sang. Un miracle face auquel la science moderne également s’est inclinée. L’analyse de l’hostie transformée en chair a révélé qu’il s’agit de tissu du myocarde. Le miracle de Sienne est également impressionnant. Les hosties consacrées faites d’une farine de froment ordinaire, volées et puis retrouvées en août de l’année 1730, ne se sont pas détériorées avec le temps. Seules celles qui étaient consacrées sont restées intactes, alors que celles qui ne l’étaient pas se sont abîmées avec le temps. La science moderne a cherché de toutes les manières à expliquer ce phénomène, mais elle a dû admettre qu’il s’agissait d’un miracle. Pour nous croyants, il s’agit d’une présence réelle permanente, dont témoignent ces hosties conservées intactes depuis trois cents ans.

Les miracles eucharistiques obligent à réfléchir avec sérieux sur la présence réelle de Jésus dans l’Eucharistie. Le pain consacré est vraiment le Corps de Jésus ! Le vin consacré est vraiment le Sang du Seigneur !

Que Marie, Notre-Dame de l’Eucharistie, avive et soutienne en nous la foi en la présence réelle et aimante de Jésus dans l’Eucharistie.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Le Couronnement de Marie

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Le Roi des rois couronne sa Mère Immaculée. La Mère du Sauveur participe au triomphe de son Fils, vrai Homme et vrai Dieu. La voilà, avec Lui, Reine des reines, dans une gloire sans fin.

C’est Elle qui nous a donné Jésus. C’est elle qui Lui a donné son corps et son sang, que nous recevons dans la communion. L’Eglise, dans sa liturgie eucharistique, ne cesse de louer le Sauveur né de la Vierge Marie : « Salut, vrai corps, né de la Vierge Marie » (Ave verum), « Chante, ô ma langue, le mystère du glorieux corps et du sang précieux que répandit pour le rachat du monde le Roi des nations, fruit de nobles entrailles… Il nous a été donné, Il nous est né de la Vierge sans souillure » (Pange lingua). Le bienheureux pape Pie XI l’a rappelé par les mots : « Le Corps du Christ qui nous sert de nourriture est ce même corps que la Vierge a mis au monde. »

C’est donc par la communion que nous atteignons l’union la plus intime avec notre Reine, notre Mère, puisque le Sang du Sauveur, qui est aussi le sien, vient purifier et fortifier nos âmes. Pour sa plus grande joie et la plus grande gloire de Dieu, nous pouvons donc lui répéter sans cesse : « Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. » 

Marie, Notre Dame de l’Eucharistie, apprenez-nous à nous nourrir du pain du ciel que vous avez donné au monde, afin de participer un jour avec vous au « festin des noces de l’Agneau » (Apocalypse 19, 9).

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

L’Assomption

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Méditons souvent le mystère de l’Incarnation, de Dieu qui se fait homme, d’une créature qui devient Mère de son Dieu. Marie conçoit, porte pendant neuf mois et met au monde Jésus le Sauveur !

Pensons souvent aux communions de Marie… Elle reçoit, dans l’intime de son Cœur Immaculé, son Fils caché sous les voiles de l’Hostie. Qui saura décrire les véhéments désirs avec lesquels Marie s’est avancée vers le prêtre (saint Pierre ou l’un des apôtres !) pour recevoir la communion ? Qui pourra décrire les colloques ardents du Sauveur et de sa Mère, l’adoration profonde de la Vierge des vierges pour Celui qui est tout autant son Sauveur que son Fils ? Jamais aucune âme n’a autant désiré, autant aimé, autant honoré la sainte Eucharistie. Jamais Jésus ne fut reçu par un cœur plus pur, plus brûlant d’amour. Méditons surtout la dernière communion de Marie, le dernier embrassement intime, sur terre, de la Mère et du Fils, avant son Assomption…

Marie, Notre Dame de l’Eucharistie, apprenez-nous à recevoir Jésus-Hostie comme vous. Obtenez-nous la grâce d’une communion en viatique pleine d’amour avant d’aller vous rejoindre dans la bienheureuse éternité.

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

La Pentecôte

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Le Saint-Esprit est la lumière divine, le Paraclet, le Consolateur, le Sanctificateur des âmes. C’est Lui qui a pour mission de nous instruire. Jésus nous l’a dit : « Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir » (Jean 16, 13).

Invoquons souvent le Saint-Esprit pour approfondir toujours plus le grand « mystère de la foi », qu’est l’Eucharistie. Que « la divine flamme » grave dans nos cœurs les paroles du Sauveur : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos » (Matthieu 11, 28), « En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes » (Jean 6, 53). Dans leur marche vers la terre promise, les Hébreux murmurèrent contre Dieu et contre Moïse. Ils allèrent jusqu’à se plaindre de la manne, nourriture céleste qui annonçait, qui préfigurait l’Eucharistie. « Notre âme, disaient-ils, est dégoûtée de cette misérable nourriture » (Nombre 21, 5). Allons-nous, nous aussi, délaisser l’Eucharistie ? Que le Saint-Esprit nous rende toujours présent l’avertissement du Sauveur : « Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ; mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas. Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde » (Jean 6, 49-51).

Marie, épouse mystique du Saint-Esprit, Notre Dame de l’Eucharistie, obtenez–nous une assistance spéciale de l’Esprit d’amour de manière à ne jamais délaisser le Pain qui donne vie.

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O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

L’Ascension

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Notre Sauveur est glorifié. Le chef de l’Eglise, le « prince des rois de la terre » (Apocalypse 1, 15) monte au ciel, « d’où il viendra juger les vivants et les morts » (Credo) les vivants, ceux qui auront la vie divine en eux, les morts, ceux qui, hélas ! seront dans « la mort du péché. » 

A l’heure du terrible jugement, serons-nous de ceux qui entendront les si douces paroles : « Venez, les bénis de mon Père, posséder le royaume qui vous a été préparé dès le commencement du monde… » (Matthieu 25, 35) ? Elles s’adresseront à ceux qui auront exercé la miséricorde, mais aussi à tous ceux qui auront écouté le Sauveur, « le Fils bien-aimé en qui le Père a mis toutes ses complaisances » (Mat 3, 17), à tous ceux qui auront su s’approcher avec foi et amour de l’Eucharistie. Jésus nous l’a précisé : « Tous ceux que le Père me donne, viennent à moi et celui qui vient à moi, je ne le jetterai pas dehors » (Jean 4, 37).

Marie, Notre Dame du Très-Saint-Sacrement, apprenez-nous à nous approcher de l’Eucharistie avec amour, avec une exultation toute frémissante de joie, car dans l’Hostie nous trouverons toujours le Cœur de Jésus tout vibrant d’amour pour nous.

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

La Résurrection

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Jésus sort vivant du tombeau ; son corps glorieux, uni à la deuxième personne de la Sainte Trinité vivra désormais dans un bonheur sans fin.

Jésus est « la tête du corps de l’Eglise » (Col 1). Il est « le premier-né d’entre les morts » (Col 1). Comme Lui, un jour, nous ressusciterons. Nous participerons à sa gloire, à son bonheur, à sa vie divine que nous aura transfusé la sainte Eucharistie. Il nous l’a dit : « Celui qui mange ma chair et boit mon Sang a la vie éternelle et Moi je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6, 55). Cette vie glorieuse, sans fin, est le but de la Création, c’est la destinée de tout homme, c’est pour elle que Dieu nous a tirés du néant.

Marie, Notre Dame du Très-Saint-Sacrement, apprenez-nous à aimer, à honorer, à recevoir bien, et souvent, Jésus réellement présent dans l’Eucharistie, source de notre vie divine et gage de notre bonheur éternel.

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Les visions du frère Kostka

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Joseph Wasel, né le 28 mars 1868 à Allrath en Allemagne, est plus connu sous son nom de religion, frère Kostka. Il fit partie de la Société du Verbe Divin, un ordre religieuse fondé à Steyl en 1875 par Arnold Janssen (1837-1909) d’où son nom de missionnaires de Steyl (Steyler Missionnare). Il passa l’essentiel de sa vie religieuse au monastère de Sankt Wendel dans la Saar. Il y vécut dans le renoncement et la pénitence n’éveillant jamais l’attention. Ce ne fut qu’à la fin de sa vie et à l’invitation de Notre Seigneur qu’il s’ouvrit à ses corréligionnaires et leur découvrit que depuis 40 ans, au cours de chaque Messe, il assiste à la Passion de Jésus.

Il raconte à ce sujet :

« Je ne saurais expliquer comment, pendant la demi-heure que dure la messe, il m’est donné de contempler toute la Passion de Notre-Seigneur qui pourtant s’est déroulée sur plusieurs heures. Je ne peux pas non plus expliquer comment, pendant la grand-messe qui dure pourtant plus d’une heure, je vois exactement la même chose. Je note cependant que lorsque la Messe n’est pas célébrée trop rapidement, je pénètre davantage les mystères de notre rédemption et en saisit mieux le sens.

Je ne contemple pas ces mystères avec les yeux du corps mais avec ceux de l’âme. En effet, quand à la grand-messe, les dimanches et fêtes, je suis à genoux derrière une colonne, je contemple tout avec la même clarté que si je me tenais directement à l’autel.

Le déroulement est toujours le même, que la messe soit longue ou brève. A chaque Messe, je saisis les détails de la Passion avec les yeux de mon âme comme ils se sont déroulés dans la réalité, lors de la semaine sainte.

Je vois tous les personnages dans leurs vêtements d’époque, je vois leurs actions et saisis même leurs dispositions de cœur. Je vois comment l’enfer a excité tous les protagonistes qui ont déversé leur fureur sur l’agneau du sacrifice. Je vois les rues, les maisons telles qu’elles étaient à Jérusalem… Je vois l’éclairage nocturne qui vient des lampes à huile et des torches…

Cela fait 40 ans que je vois Notre-Seigneur à chaque Messe. C’est toujours le même mystère ineffable qui s’accomplit. Cela dit, l’ordinaire ne devient jamais ordinaire. C’est toujours nouveau, comme ce le fut la première fois. Jamais, je ne ressens la moindre lassitude, jamais je ne suis distrait. Au contraire, ma foi ne cesse de s’approfondir. Mon âme ne cesse de s’élever par la grandeur ineffable de la Messe. La Messe est vraiment ce que le Ciel et la terre ont de plus grand. A la Messe, je vois que l’humanité souffrante de Notre-Seigneur n’est jamais séparée de sa divinité. La divinité englobe pleinement l’humanité de Jésus, s’en sert comme d’un outil, d’un moyen. Par ailleurs, je ne vois jamais Notre-Seigneur tout seul mais les trois personnes de la Sainte Trinité en une indivisible unité. C’est Dieu qui, dans l‘humanité de Jésus, agit et souffre. C’est pour cette raison, que toutes les actions, toutes les souffrances de Jésus ont une valeur infinie. Dans notre condition présente, aucun humain ne saurait saisir la grandeur, la valeur infinie du saint Sacrifice de la Messe. Nous n’avons vraiment pas de mots, d’expressions pour décrire ce qui se passe lors de la sainte Messe.

Comprendre que Jésus-Christ, est aussi bien le souverain prêtre que la victime sans tache, qu’il fait l’objet de toutes les complaisances du Père à chaque sainte Messe, qu’il réconcilie le Ciel et la terre, qu’il procure au Père une gloire infinie, nous procure à nous pauvre humanité une consolation infinie. C’est pourquoi j’estime la sainte Messe plus que tout et n’en néglige aucune, même si j’en ai la possibilité. Si l’humanité pouvait, comme moi, voir ces mystères s’accomplir, elle ne pécherait pas.

La liturgie de la sainte Messe, l’actualisation du sacrifice de la croix, diffèrent dans leur forme extérieure mais dans leur déroulement intérieur, elles forment un tout. C’est dans une harmonie parfaite que le saint sacrifice de la Messe se renouvelle au travers des actes liturgiques. La sagesse divine a disposé les choses de telle sorte que les souffrances de Notre-Seigneur sont cachées sous les voiles de la liturgie. Ainsi, notre sensibilité est ménagée car peu de personnes pourraient supporter d’avoir sous les yeux cet océan de souffrances enduré par Notre-Seigneur.

Si je voyais les souffrances de Notre-Seigneur que du point de vue de son humanité, indépendamment de sa divinité, je ne pourrais pas le supporter dans la durée. En effet, contempler, ressentir, la torture, les abaissements, les humiliations de Notre-Seigneur, nous submergerait d’une telle tristesse intérieure que personne ne pourrait la supporter. Qui pourrait encore ressentir la moindre joie ? Mais, dès qu’on contemple les fruits de toutes ces souffrances par le prisme de la Messe, l’âme est submergée de joie.

Les desseins de Dieu dans la sainte Messe ne s’accomplissent pas pleinement lorsque le célébrant ou les fidèles oublient de considérer les souffrances et l’offrande propitiatoire de Jésus. C’est ce qu’explique saint Paul quand il écrit : « Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne » (1 cor 11, 26).

Un jour, devant le Saint-Sacrement, je rendais grâce pour le don ineffable de la Messe. Je rendais grâce plus particulièrement parce que Notre-Seigneur m’a fait connaitre sa volonté, parce qu’il veut que je révèle ce que je vis et fasse connaitre le trésor de la Messe. C’est alors, que j’entendis une voix me dire : « Tant de messes sont célébrées, tant de personnes y assistent mais comme ils sont peu nombreux ceux qui pensent à ma Passion et à ma mort. »

L’Agneau de Dieu nous a rachetés à très haut prix et s’est donné dans sa Passion pour notre Salut. Cela contribue à la gloire qui lui est due quand d’un cœur reconnaissant, nous faisons mémoire de sa Passion et de sa mort et y pensons pendant la Messe. »

Frère Kostka décrit qu’à chaque Messe, il voit Notre-Seigneur Jésus tel qu’il était sur terre, portant sa croix sur l’épaule marchant devant le célébrant qui se rend à l’autel, signifiant ainsi que c’est lui qui est le véritable prêtre, l’acteur de la Messe. A la droite du prêtre, se tient sa Mère, la très sainte Vierge, qui ne quitte pas le prêtre pendant toute la Messe ; à sa gauche se tient son ange gardien sacerdotal.

Le procès en vue de la béatification du frère Kostka a été introduit à Rome.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Sainte Julienne du Mont-Cornillon et la Fête-Dieu

Contemplons

La procession de la Fête-Dieu : sous le dais, le prêtre porte le Saint-Sacrement

Méditons

Audience générale de Benoit XVI, le 17 novembre 2010 : « Ce matin également, je voudrais vous présenter une figure féminine, peu connue, à laquelle l’Eglise doit toutefois une grande reconnaissance, non seulement en raison de sa sainteté de vie, mais également parce qu’à travers sa grande ferveur, elle a contribué à l’institution de l’une des solennités liturgiques les plus importantes de l’année, celle du Corpus Domini. Il s’agit de sainte Julienne de Cornillon, également connue sous le nom de sainte Julienne de Liège. Nous possédons quelques informations sur sa vie, en particulier à travers une biographie, probablement écrite par un ecclésiastique qui lui était contemporain, dans laquelle sont recueillis divers témoignages de personnes qui eurent une connaissance directe de la sainte.

Julienne naquit entre 1191 et 1192 près de Liège, en Belgique. Il est important de souligner ce lieu, car à cette époque, le diocèse de Liège était, pour ainsi dire, un véritable « cénacle » eucharistique. Avant Julienne, d’éminents théologiens y avaient illustré la valeur suprême du sacrement de l’Eucharistie et, toujours à Liège, il existait des groupes féminins généreusement consacrés au culte eucharistique et à la communion fervente. Guidées par des prêtres exemplaires, elles vivaient ensemble, se consacrant à la prière et aux œuvres de charité.

Devenue orpheline à l’âge de 5 ans, Julienne, avec sa sœur Agnès, fut confiée aux soins des sœurs augustiniennes du couvent-léproserie du Mont-Cornillon. Elle fut éduquée surtout par une religieuse prénommée Sapience, qui suivit sa maturation spirituelle, jusqu’à ce que Julienne elle-même reçoive l’habit religieux et devienne elle aussi moniale augustinienne. Elle acquit une culture considérable, au point de lire les œuvres des Pères de l’Eglise en latin, en particulier saint Augustin, et saint Bernard. Outre sa vive intelligence, Julienne faisait preuve, dès le début, d’une propension particulière pour la contemplation ; elle possédait un sens profond de la présence du Christ, dont elle faisait l’expérience en vivant de façon particulièrement intense le sacrement de l’Eucharistie et s’arrêtant souvent pour méditer sur les paroles de Jésus : « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 20).

A l’âge de seize ans, elle eut une première vision, qui se répéta ensuite plusieurs fois dans ses adorations eucharistiques. La vision présentait la lune dans toute sa splendeur, dont le diamètre était traversé par une bande noire. Le Seigneur lui fit comprendre la signification de ce qui lui était apparu. La lune symbolisait la vie de l’Eglise sur terre, la ligne opaque représentait en revanche l’absence d’une fête liturgique, pour l’institution de laquelle il était demandé à Julienne de se prodiguer de façon efficace : c’est-à-dire une fête dans laquelle les croyants pouvaient adorer l’Eucharistie pour faire croître leur foi, avancer dans la pratique des vertus et réparer les offenses au Très-Saint-Sacrement.

Pendant environ vingt ans, Julienne, qui entre-temps était devenue prieure du couvent, conserva le secret de cette révélation, qui avait rempli son cœur de joie. Puis elle se confia à deux ferventes adoratrices de l’Eucharistie, la bienheureuse Eve, qui menait une vie d’ermite, et Isabelle, qui l’avait rejointe dans le monastère du Mont-Cornillon. Les trois femmes établirent une sorte d’« alliance spirituelle », dans l’intention de glorifier le Très-Saint-Sacrement. Elles demandèrent également l’aide d’un prêtre très estimé, Jean de Lausanne, chanoine de l’église de Saint-Martin à Liège, le priant d’interpeller les théologiens et les ecclésiastiques au sujet de ce qui leur tenait à cœur. Les réponses furent positives et encourageantes.

Ce qui arriva à Julienne de Cornillon se répète fréquemment dans la vie des saints : pour avoir la confirmation qu’une inspiration vient de Dieu, il faut toujours se plonger dans la prière, savoir attendre avec patience, chercher l’amitié et la confrontation avec d’autres bonnes âmes, et tout soumettre au jugement des pasteurs de l’Eglise. Ce fut précisément l’évêque de Liège, Robert de Thourotte, qui, après avoir hésité au début, accueillit la proposition de Julienne et de ses compagnes, et qui institua, pour la première fois, la solennité du Corpus Domini dans son diocèse. Plus tard, d’autres évêques l’imitèrent, établissant la même fête dans les territoires confiés à leurs soins pastoraux.

Le Seigneur demande toutefois souvent aux saints de surmonter des épreuves, pour que leur foi soit accrue. Cela arriva également à Julienne, qui dut subir la dure opposition de certains membres du clergé et du supérieur même dont dépendait son monastère. Alors, de sa volonté, Julienne quitta le couvent de Mont-Cornillon avec quelques compagnes, et pendant dix ans, de 1248 à 1258, elle fut l’hôte de divers monastères de sœurs cisterciennes. Elle édifiait chacun par son humilité, elle ne faisait jamais de reproches ou de critiques à ses adversaires, mais elle continuait à diffuser avec zèle le culte eucharistique. Elle s’éteignit en 1258 à Fosses-La-Ville, en Belgique. Dans la cellule où elle gisait, le Très Saint-Sacrement fut exposé et, selon les termes de son biographe, Julienne mourut en contemplant avec un dernier élan d’amour Jésus Eucharistie, qu’elle avait toujours aimé, honoré et adoré.

Jacques Pantaléon de Troyes, qui avait connu la sainte au cours de son ministère d’archidiacre à Liège, fut lui aussi conquis à la bonne cause de la fête du Corpus Domini. Ce fut précisément lui, devenu Pape sous le nom d’Urbain IV, qui institua en 1264 la solennité du Corpus Domini comme fête de précepte pour l’Eglise universelle, le jeudi suivant la Pentecôte. Dans la Bulle d’institution, intitulée Transiturus de hoc mundo (11 août 1264), le Pape Urbain réévoque avec discrétion également les expériences mystiques de Julienne, soutenant leur authenticité, et il écrit : « Bien que l’Eucharistie soit chaque jour solennellement célébrée, nous considérons juste que, au moins une fois par an, l’on en honore la mémoire de manière plus solennelle. En effet, les autres choses dont nous faisons mémoire, nous les saisissons avec l’esprit et avec l’intelligence, mais nous n’obtenons pas pour autant leur présence réelle. En revanche, dans cette commémoration sacramentelle du Christ, bien que sous une autre forme, Jésus Christ est présent avec nous dans sa propre substance. En effet, alors qu’il allait monter au ciel, il dit : “Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde” (Mt 28, 20) ».

Le Pape lui-même voulut donner l’exemple, en célébrant la solennité du Corpus Domini à Orvieto, la ville où il demeurait alors. C’est précisément sur son ordre que, dans la cathédrale de la ville l’on conservait (et l’on conserve encore !) le célèbre corporal portant les traces du miracle eucharistique qui avait eu lieu l’année précédente, en 1263 à Bolsène. Un prêtre, alors qu’il consacrait le pain et le vin, avait été saisi de doutes profonds sur la présence réelle du Corps et du Sang du Christ dans le sacrement de l’Eucharistie. Miraculeusement quelques gouttes de sang commencèrent à jaillir de l’hostie consacrée, confirmant de cette manière ce que notre foi professe. Urbain IV demanda à l’un des plus grands théologiens de l’histoire, saint Thomas d’Aquin, qui a cette époque accompagnait le Pape et se trouvait à Orvieto, de composer les textes de l’office liturgique de cette grande fête. Ces derniers, encore en usage aujourd’hui dans l’Eglise, sont des chefs-d’œuvre, dans lesquels se fondent la théologie et la poésie. Ce sont des textes qui font vibrer les cordes du cœur pour exprimer la louange et la gratitude au Très-Saint-Sacrement, alors que l’intelligence, pénétrant avec émerveillement dans le mystère, reconnaît dans l’Eucharistie la présence vivante et véritable de Jésus, de son Sacrifice d’amour qui nous réconcilie avec le Père, et nous donne le salut.

Même si après la mort d’Urbain IV la célébration de la fête du Corpus Domini se limita à certaines régions de France, d’Allemagne, de Hongrie et d’Italie du nord, ce fut un autre Pape, Jean XXII, qui en 1317 lui redonna cours pour toute l’Eglise. Depuis lors, la fête connut un développement merveilleux, et elle est encore très appréciée du peuple chrétien.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.