Neuvaine de l’Assomption : conclusion

Avec toute l’Eglise, réjouissons-nous de l’Assomption de Notre Dame. A l’image de la parabole des invités, Marie, qui, en cette vie, a choisi la dernière place, est appelée par le maitre du repas à monter plus haut jusqu’à la place d’honneur, celle qui est à sa droite. Marie, la petite servante du Seigneur, l’humble Vierge de Nazareth, entre dans la pleine lumière, dans laquelle nous sont dévoilées, pour notre édification, toutes ses perfections.

Marie est entrée toute belle en ce monde. Elle le quitte plus belle encore, car parée des mérites de toute une vie donnée à Dieu et au prochain. En elle, Dieu nous montre à la fois le chemin et la récompense accordée aux hommes et aux femmes de bonne volonté.

A l’Ascension, Jésus est monté vers le Père pour nous préparer une place au Ciel. Marie occupe à présent la sienne d’où elle nous appelle à vouloir occuper la nôtre, celle que Jésus nous a personnellement réservée. Pour cela elle nous rappelle sans cesse ce qu’elle a recommandé aux serviteurs des noces de Cana : « quoique Jésus vous dise, faites-le. »

« Marie est la raison de toute mon espérance » nous dit le grand saint Bernard. Aussi, dans la joie de ce jour, entrons dans son cantique d’action de grâce et, avec elle proclamons : « Le Seigneur s’est penché sur son humble servante… il a fait pour elle des merveilles… sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent… » Oui, le Seigner a fait des merveilles pour Marie. Il en fera pour nous aussi… si nous le voulons bien.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Vierge très sainte, gardez l’Eglise dans la fidélité à l’Evangile de votre Fils. Faites de tous les baptisés des témoins de la vérité et des bâtisseurs de paix.

Mère admirable, étendez votre manteau de tendresse sur chacun de nous. Veillez sur les familles, afin qu’elles connaissent le bonheur d’aimer et de transmettre la vie. Aidez les jeunes à avancer sur le chemin de la foi de l’espérance et de la charité.

Vous qui avez donné au monde le Christ Sauveur, ouvrez nos cœurs à toute détresse, inspirez nous les gestes de solidarité et d’accueil, à l’égard de nos frères et sœurs les plus fragiles.

O Notre-Dame, patronne de la France, vous qui veillez sans trêve sur notre pays, vous avez célébré les merveilles du Seigneur, vous avez chanté la fidélité de Dieu aux promesses faites à nos pères.

Nous vous bénissons, car vous avez cru en l’accomplissement de la Parole de Dieu et en son amour qui s’étend d’âge en âge. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Cette neuvaine a été enregistrée avec l’abbé Nicolas Tousch, curé de l’église Sainte-Madeleine de Strasbourg. Pour la suivre, rejoignez la chaine YouTube : le grain de sénevé

Neuvaine de l’Assomption : 9ème jour

Marie n’intervient que peu dans les Evangiles. Elle préfère l’ombre à la lumière, pour laisser toute la place à Jésus, le seul Sauveur. Par sa discrétion, elle veut concentrer toute notre attention sur Jésus nous rappelant que Jésus n’est pas que son Fils, il est aussi son Rédempteur. Cela dit, elle sort de l’ombre chaque fois qu’il s’agit de la gloire de Dieu et du salut du monde. En effet, elle est présente à tous les moments-clés de notre rédemption. Elle est l’auxiliaire de l’Incarnation de Jésus : c’est en elle que le Verbe se fait chair. Elle est présente à Cana pour révéler Jésus comme le Messie. Elle est présente sous la croix du Vendredi-saint s’offrant avec Jésus pour notre salut. Elle est présente au cénacle quand les Apôtres sont remplis de l’Esprit-Saint et envoyés en mission.

Si Marie a toujours choisi l’absolue discrétion, elle est toujours sortie de l’ombre pour répondre à la volonté divine et se déclarer pour Jésus à la face du monde. On ne la voit pas le dimanche des Rameaux quand Jésus entre triomphalement dans Jérusalem. La gloire de Jésus aurait rejailli sur elle, car la Mère du Messie. Mais elle est au rendez-vous quand il s’agit de servir la cause de Jésus face à ses ennemis, fusse à ses dépens. Sous la croix, elle partage l’opprobre dont Jésus est victime, sans se plaindre, sans défaillir dans la sa foi. Si elle ne réagit pas quand Jésus répond à la femme de l’Evangile qui dit « heureuses les entrailles qui t’ont portées, le sein qui t’a nourri » (Luc 11, 27), c’est parce qu’elle sait qu’il lui faut être plus que la Mère de Jésus par la nature, qu’il lui faut devenir l’exemple achevé du disciple, celui qui écoute la parole de Dieu et qui la garde.

Marie nous apprend l’humilité, à ne pas convoiter les places d’honneur. Elle nous enseigne aussi la ponctualité à tous les rendez-vous de Dieu, qui consiste à intervenir pour sa cause chaque fois que les circonstances l’exigent notamment quand il s’agit de se déclarer chrétien dans un monde hostile.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Vierge très sainte, gardez l’Eglise dans la fidélité à l’Evangile de votre Fils. Faites de tous les baptisés des témoins de la vérité et des bâtisseurs de paix.

Mère admirable, étendez votre manteau de tendresse sur chacun de nous. Veillez sur les familles, afin qu’elles connaissent le bonheur d’aimer et de transmettre la vie. Aidez les jeunes à avancer sur le chemin de la foi de l’espérance et de la charité.

Vous qui avez donné au monde le Christ Sauveur, ouvrez nos cœurs à toute détresse, inspirez nous les gestes de solidarité et d’accueil, à l’égard de nos frères et sœurs les plus fragiles.

O Notre-Dame, patronne de la France, vous qui veillez sans trêve sur notre pays, vous avez célébré les merveilles du Seigneur, vous avez chanté la fidélité de Dieu aux promesses faites à nos pères.

Nous vous bénissons, car vous avez cru en l’accomplissement de la Parole de Dieu et en son amour qui s’étend d’âge en âge. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Cette neuvaine a été enregistrée avec l’abbé Nicolas Tousch, curé de l’église Sainte-Madeleine de Strasbourg. Pour la suivre, rejoignez la chaine YouTube : le grain de sénevé

Neuvaine de l’Assomption : 8ème jour

A l’Annonciation, Marie se présente comme la petite servante du Seigneur, celle qui se met entièrement à son service, lui consacre toute sa personne, ses ressources, sa vie-même. Dans la bouche de Marie, s’abandonner à la volonté divine, ce ne sont pas de vains mots, qu’elle prononce à la légère, mais tout un programme de vie qu’elle s’est fixé bien avant la visite de Gabriel.

Elle garde tous les évènements de la vie de Jésus dans son Cœur pour les méditer, en tirer un enseignement, agir en conséquence. Les Evangiles nous disent par trois fois que Marie « conservait tous ces évènements les méditant dans son cœur, » lors de la Nativité, de la visite des mages et lors du recouvrement de Jésus au temple. C’est dire que c’est une habitude chez Marie et qu’elle s’appuie sur Jésus, le Sauveur, pour réaliser son salut. A aucun instant Marie ne s’est rendue compte de toutes les perfections que Dieu a mises en elle. Au contraire, elle se jugeait aussi misérable que nous tous. Mais, bien plus humble que nous, elle savait que sans Jésus elle ne peut rien faire et que c’est de sa bouche que sortent les paroles de la vie éternelle, celles qui indiquent le chemin vers le royaume, celles qu’il plait à Dieu que nous réalisions. Aussi, elle écoute tout ce que dit Jésus, observe tout ce qu’il fait et en conserve le souvenir dans son Cœur.

Si Marie est la première des sauvés, la pleinement rachetée, si sa gloire est sans égale, c’est parce qu’elle s’est toujours défiée d’elle-même pour ne se reposer que sur Jésus, lui a fait confiance et mis en pratique tout ce qu’il a enseigné. Dans son Magnificat, elle proclame que « Dieu renverse les puissants de leurs trônes et exalte les humbles. » Elle a été la plus humble parmi les humbles, c’est pourquoi Dieu l’a exaltée jusqu’à l’élever au plus haut des cieux.

Prions

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O Vierge très sainte, gardez l’Eglise dans la fidélité à l’Evangile de votre Fils. Faites de tous les baptisés des témoins de la vérité et des bâtisseurs de paix.

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Vous qui avez donné au monde le Christ Sauveur, ouvrez nos cœurs à toute détresse, inspirez nous les gestes de solidarité et d’accueil, à l’égard de nos frères et sœurs les plus fragiles.

O Notre-Dame, patronne de la France, vous qui veillez sans trêve sur notre pays, vous avez célébré les merveilles du Seigneur, vous avez chanté la fidélité de Dieu aux promesses faites à nos pères.

Nous vous bénissons, car vous avez cru en l’accomplissement de la Parole de Dieu et en son amour qui s’étend d’âge en âge. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Neuvaine de l’Assomption : 7ème jour

On nous montre Marie le plus souvent en prière, abimée en Dieu, presque étrangère à tout ce qui l’entoure. Pourtant, elle est aussi une femme impliquée, qui passe de la prière à l’action, plus encore, qui s’appuie sur la prière pour mieux agir.

A l’Annonciation, elle apprend la grossesse inattendue d’Elisabeth. Dans sa vieillesse, elle conçoit un fils alors qu’on l’appelle la femme stérile. Aussitôt, Marie décide de partir l’aider. Saint Luc prend soin de préciser que Marie part en hâte et qu’elle ne recule pas devant la difficulté du voyage car il y a plus de 144 kms entre Nazareth et Ein Karem. De plus, chemin passe par les montagnes.

A Cana, c’est elle qui se rend compte du manque de vin. Elle voit les serviteurs dans l’embarras. Cela signifie qu’elle est attentive à ceux qui l’entourent, à leurs besoins et qu’elle n’hésite pas à intervenir pour les aider.

Marie est à l’écoute de tout ce que Dieu veut lui révéler dans la prière, pour ensuite se lever et faire ce qu’il attend d’elle. Lorsqu’une femme veut faire la louange de Marie en disant à Jésus, « heureuses les entrailles qui t’ont portées et le sein qui t’a nourri » (Luc 11, 27) Jésus intervient résolument pour mettre l’accent sur la véritable grandeur de Marie : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent » (Luc 11, 28) sous-entendu la mettent en pratique. Plus loin, Jésus dira en présence de sa mère : « qui sont ma mère, qui sont mes frères ? … celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère » (Mathieu 12, 46-50). Marie est la Mère de Jésus par la nature mais plus encore dans l’ordre de la grâce car personne, plus qu’elle, n’a écouté la parole de Jésus et l’a mise en pratique.

Les œuvres de personne n’ont été plus fécondes que celle de Marie. Et pour cause ! En personne, plus qu’en Marie, Dieu a pu déployer sa toute-puissance et combler ceux qui viennent à lui par elle.

Apprenons de Marie à prier avant d’agir. Acceptons de perdre du temps en prière pour que nos actions gagnent en fécondité.

Prions

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Mère admirable, étendez votre manteau de tendresse sur chacun de nous. Veillez sur les familles, afin qu’elles connaissent le bonheur d’aimer et de transmettre la vie. Aidez les jeunes à avancer sur le chemin de la foi de l’espérance et de la charité.

Vous qui avez donné au monde le Christ Sauveur, ouvrez nos cœurs à toute détresse, inspirez nous les gestes de solidarité et d’accueil, à l’égard de nos frères et sœurs les plus fragiles.

O Notre-Dame, patronne de la France, vous qui veillez sans trêve sur notre pays, vous avez célébré les merveilles du Seigneur, vous avez chanté la fidélité de Dieu aux promesses faites à nos pères.

Nous vous bénissons, car vous avez cru en l’accomplissement de la Parole de Dieu et en son amour qui s’étend d’âge en âge. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Neuvaine de l’Assomption : 6ème jour

Mettre sa confiance en quelqu’un n’est pas chose aisée car l’être humain déçoit souvent. La mettre en Dieu ne l’est pas non plus pour des gens aussi matérialistes que nous. Pourtant, Marie nous donne l’exemple d’une confiance sans faille dans le Seigneur et nous montre par toute sa vie, qu’on ne saurait mieux la placer.

A L’Annonciation, c’est sans réserve et sans hésitation qu’elle s’en remet à Dieu. On peut en être surpris. La rapidité de son adhésion, révèle que de toujours, elle a placé sa confiance en lui et que, quelles que soient les contrariétés, les adversités, elle a vu dans les événements de sa vie, la main de Dieu qui prend soin d’elle et la mène à bon port.

A Cana, Marie nous apprend tout particulièrement à nous en remettre à Jésus et à lui présenter nos soucis en toute confiance. Voyons-la  s’avancer vers son Fils et regardons de plus près la manière dont elle s’adresse à lui. Elle lui présente simplement le problème : « ils n’ont plus de vin. » Elle ne lui dit pas ce qu’il doit faire, ne lui impose rien en termes de moyens ou de résultats. En cela, elle nous apprend qu’on a toujours tort de vouloir dire à Dieu comment il doit agir car son plan est toujours meilleur que le nôtre, que la confiance est toujours la prière la plus efficace.

Apprenons d’elle à faire confiance au Seigneur et confions-lui tous nos soucis car elle est toute-puissante sur le Cœur de Dieu.

Prions

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Mère admirable, étendez votre manteau de tendresse sur chacun de nous. Veillez sur les familles, afin qu’elles connaissent le bonheur d’aimer et de transmettre la vie. Aidez les jeunes à avancer sur le chemin de la foi de l’espérance et de la charité.

Vous qui avez donné au monde le Christ Sauveur, ouvrez nos cœurs à toute détresse, inspirez nous les gestes de solidarité et d’accueil, à l’égard de nos frères et sœurs les plus fragiles.

O Notre-Dame, patronne de la France, vous qui veillez sans trêve sur notre pays, vous avez célébré les merveilles du Seigneur, vous avez chanté la fidélité de Dieu aux promesses faites à nos pères.

Nous vous bénissons, car vous avez cru en l’accomplissement de la Parole de Dieu et en son amour qui s’étend d’âge en âge. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Neuvaine de l’Assomption : 5ème jour

Si les Evangiles ne nous rapportent que très peu de paroles de Marie, c’est parce que celles que nous connaissons, révèlent toute la teneur de son message à notre endroit : elle est la servante du Seigneur, elle le magnifie par toute sa vie et nous invite à faire tout ce que Jésus nous a enseigné. Point n’est besoin d’en savoir davantage car avec cela tout est dit.

A Cana, alors que la situation est inextricable, – il n’y a plus de vin – qu’elle semble sans issue, et que la fête menace d’être gâchée, Marie invite les serviteurs à se fier à Jésus et à lui faire confiance. Si elle fait cette recommandation, c’est parce qu’elle-même la pratique et la vit au quotidien, parce qu’elle veut aider les serviteurs à croire en lui. Elle sait qui est Jésus. Elle sait aussi, par les paroles de l’ange à l’Annonciation, qu’à Dieu rien n’est impossible. Et Jésus est Dieu, le Verbe fait chair. Aussi, elle présente le problème à Jésus et s’abandonne à sa volonté en toute confiance. Jésus l’exauce sans retard et au-delà de toute espérance.

« Faites tout ce que Jésus vous dira » (Jean 2, 5) : voilà le programme de vie de Marie, celui qui l’a mené tout droit à sa gloire sans égale dans le Ciel. Qu’avec son aide, il devienne aussi le nôtre.

Prions

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Vous qui avez donné au monde le Christ Sauveur, ouvrez nos cœurs à toute détresse, inspirez nous les gestes de solidarité et d’accueil, à l’égard de nos frères et sœurs les plus fragiles.

O Notre-Dame, patronne de la France, vous qui veillez sans trêve sur notre pays, vous avez célébré les merveilles du Seigneur, vous avez chanté la fidélité de Dieu aux promesses faites à nos pères.

Nous vous bénissons, car vous avez cru en l’accomplissement de la Parole de Dieu et en son amour qui s’étend d’âge en âge. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Neuvaine de l’Assomption : 4ème jour

« Aime et fais ce qu’il te plait » nous recommande saint Augustin. En effet, ce n’est pas notre fonction en ce monde qui nous vaudra le salut mais l’amour avec lequel nous aurons accompli notre devoir d’état. C’est ainsi que sainte Thérèse affirme que « ramasser  une aiguille peut sauver le monde. » Marie a vécu dans cet esprit. Elle n’a fait que des choses ordinaires mais pour l’amour du Seigneur, si bien qu’elles en sont devenues extraordinaires.

Même si elle est sa Mère, Jésus, le Rois des rois, le Fils de Dieu lui-même, ne l’a pas installée confortablement dans un palais où elle n’a eu qu’un seul souci, celui de savoir quel sera son caprice du jour. Au contraire, le Sauveur a voulu partager notre condition en tout sauf le péché et, pour cela, selon la sentence de Dieu lorsqu’il a chassé Adam et Eve du paradis, a voulu gagner son pain à la sueur de son front. Marie, sa mère, sa servante, a partagé sa vie de labeur, ne réclamant rien pour elle-même, ne se plaignant jamais. Après l’Annonciation, elle a vécu trente ans dans l’enfouissement de Nazareth. Elle a vécu comme toutes les femmes de son époque : elle a pétri le pain, lavé les vêtements de sa famille, tissé la laine… en humble servante qu’elle est en tout et toujours. Dans toutes ses activités, essentielles pour le bien-être d’une famille mais sans grande reconnaissance aux yeux du monde, Marie a brillé aux yeux de Dieu car elle a tout fait dans le souci de lui plaire et de servir les siens. Dans la monotonie de son quotidien, elle a tout vécu, les bonnes comme les mauvaises choses, comme le moyen de prouver à Dieu son amour et de collaborer à son plan d’amour pour les Hommes. Saint Paul dira dans ce sens : « tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu » (Romains 8, 28) et personne, plus que Marie ne l’a aimé et glorifié par toute sa vie.

Prions

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O Vierge très sainte, gardez l’Eglise dans la fidélité à l’Evangile de votre Fils. Faites de tous les baptisés des témoins de la vérité et des bâtisseurs de paix.

Mère admirable, étendez votre manteau de tendresse sur chacun de nous. Veillez sur les familles, afin qu’elles connaissent le bonheur d’aimer et de transmettre la vie. Aidez les jeunes à avancer sur le chemin de la foi de l’espérance et de la charité.

Vous qui avez donné au monde le Christ Sauveur, ouvrez nos cœurs à toute détresse, inspirez nous les gestes de solidarité et d’accueil, à l’égard de nos frères et sœurs les plus fragiles.

O Notre-Dame, patronne de la France, vous qui veillez sans trêve sur notre pays, vous avez célébré les merveilles du Seigneur, vous avez chanté la fidélité de Dieu aux promesses faites à nos pères.

Nous vous bénissons, car vous avez cru en l’accomplissement de la Parole de Dieu et en son amour qui s’étend d’âge en âge. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Neuvaine de l’Assomption : 3ème jour

« Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matthieu 22, 37-39). C’est en résumé toute la vie de Marie. Si elle est toute donnée à Dieu, elle l’est aussi à son prochain, et tous ses efforts visent à rapprocher les deux par la parole et par l’action.

Jésus est à peine présent dans son sein, qu’elle « se met en route en hâte » pour aller aider sa parente Elisabeth, enceinte à un âge avancé. Jésus est à peine né qu’elle le présente aux bergers, aux mages, à Siméon, à Anne la prophétesse. Plus tard, elle le révélera dans sa divinité lors des noces de Cana. La joie de Marie, son bonheur, c’est d’ouvrir les âmes à l’action de la grâce, de faire connaitre Jésus et ainsi de faire naitre la joie autour d’elle. Car connaitre Jésus, l’aimer, c’est le vrai bonheur.

La rencontre avec sa cousine, le jour de la Visitation, se termine dans une explosion de joie et d’émotion. Elisabeth et Jean-Baptiste tressaillent de joie, Marie proclame son Magnificat, le chant de joie et d’action de grâce par excellence. La nuit de la Nativité, les bergers trouvent l’enfant et sa mère et s’en retournent glorifiant Dieu. Pareil pour les mages. Siméon rend grâce à Dieu par le Nunc dimittis et Anne la prophétesse parle à tout le monde de l’enfant de Marie.

Marie n’est pas repliée sur elle-même, à se protéger des autres par peur de la souffrance. Elle se tient disponible à son prochain. Si elle est heureuse de vivre dans l’intimité de Jésus pendant la vie cachée à Nazareth, si elle est heureuse de le rencontrer dans la prière après son ascension, elle l’est aussi, et plus encore, de le communiquer aux autres pour leur plus grand bonheur, leur plus grande joie.

Prions

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Mère admirable, étendez votre manteau de tendresse sur chacun de nous. Veillez sur les familles, afin qu’elles connaissent le bonheur d’aimer et de transmettre la vie. Aidez les jeunes à avancer sur le chemin de la foi de l’espérance et de la charité.

Vous qui avez donné au monde le Christ Sauveur, ouvrez nos cœurs à toute détresse, inspirez nous les gestes de solidarité et d’accueil, à l’égard de nos frères et sœurs les plus fragiles.

O Notre-Dame, patronne de la France, vous qui veillez sans trêve sur notre pays, vous avez célébré les merveilles du Seigneur, vous avez chanté la fidélité de Dieu aux promesses faites à nos pères.

Nous vous bénissons, car vous avez cru en l’accomplissement de la Parole de Dieu et en son amour qui s’étend d’âge en âge. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Neuvaine de l’Assomption : 2ème jour

Cela peut paraître curieux de dire de Marie qu’elle est une femme libre, à une époque où l’on considère que la religion, surtout catholique, se limite à une série d’interdits. Or, personne, excepté Jésus, n’a été plus libre que Marie.

Lorsque l’ange se présente à elle pour requérir son concours au plan de salut de Dieu, elle est fiancée. Elle est une jeune fille soumise à son fiancé, à ses parents, aux autorités religieuses de son temps. Pourtant, elle n’hésite pas à risquer leur désapprobation pour l’amour de Dieu. En effet, elle n’a aucune garantie d’être crue quand elle annoncera qu’elle est enceinte par l’opération du Saint-Esprit. Et l’ange ne lui dit pas que Dieu interviendra personnellement pour la justifier aux yeux de son entourage. Elle connait les lois et sait qu’une grossesse en-dehors du mariage peut la mener tout droit à la lapidation. Pourtant, elle n’hésite pas à dire « oui » malgré toutes les difficultés dont elle est consciente.

Marie est une femme libre parce qu’elle a fait le choix de Dieu et que tout le reste lui est subordonné. « Dieu premier servi » nous dit sainte Jeanne d’Arc. Marie nous dit la même chose par son attitude et nous livre un autre secret de sa sainteté : faire la volonté de Dieu et s’en remettre à lui en toute confiance quoi qu’il advienne.

Prions

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O Vierge très sainte, gardez l’Eglise dans la fidélité à l’Evangile de votre Fils. Faites de tous les baptisés des témoins de la vérité et des bâtisseurs de paix.

Mère admirable, étendez votre manteau de tendresse sur chacun de nous. Veillez sur les familles, afin qu’elles connaissent le bonheur d’aimer et de transmettre la vie. Aidez les jeunes à avancer sur le chemin de la foi de l’espérance et de la charité.

Vous qui avez donné au monde le Christ Sauveur, ouvrez nos cœurs à toute détresse, inspirez nous les gestes de solidarité et d’accueil, à l’égard de nos frères et sœurs les plus fragiles.

O Notre-Dame, patronne de la France, vous qui veillez sans trêve sur notre pays, vous avez célébré les merveilles du Seigneur, vous avez chanté la fidélité de Dieu aux promesses faites à nos pères.

Nous vous bénissons, car vous avez cru en l’accomplissement de la Parole de Dieu et en son amour qui s’étend d’âge en âge. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Neuvaine de l’Assomption : 1er jour

L’homme vaut ce que valent ses désirs dit la sagesse populaire. Marie est une femme aux désirs purs et sans limites.

Comme les patriarches et les prophètes avant elle, elle a aspiré à la venue du Sauveur. Elle l’a appelé de tous ses vœux. Elle a prié dans cette intention. Elle ne savait pas quand il viendrait mais se tenait prête pour l’accueillir, le servir le moment venu. Elle ignorait qu’elle est la Vierge prophétisée par Isaïe pour le donner au monde et, dans son humilité, cette idée ne l’a même jamais effleurée. Elle n’avait qu’un seul désir, celui de le servir de tout son cœur, de toute son âme. Si elle dit à l’archange Gabriel « je suis vierge », alors qu’elle est fiancée, c’est parce qu’elle a résolu, en union avec Joseph, son époux, de renoncer à la maternité, par amour pour Dieu, pour se consacrer entièrement à son service. Elle méditait les prophéties sur la venue du Sauveur, les retenait, en faisait son pain quotidien. Les artistes, qui ont peint la scène de l’Annonciation, nous présentent Marie, que l’ange interrompt dans la lecture des saintes écritures. C’est dire que Marie a cherché et trouvé le Sauveur dans la Parole de Dieu avant qu’il ne vienne à elle et établisse sa demeure dans son sein. Lorsque Marie dit à l’ange : « je suis l’humble servante du Seigneur » elle n’amorce pas une nouvelle étape de sa vie mais décrit ce qu’elle a toujours été, ce qu’elle a toujours voulu être.

Lorsque Jésus, le Verbe de Dieu, se fait chair dans le sein de Marie, il est déjà totalement présent dans son Cœur Immaculé, par la grâce.

Prions

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O Vierge très sainte, gardez l’Eglise dans la fidélité à l’Evangile de votre Fils. Faites de tous les baptisés des témoins de la vérité et des bâtisseurs de paix.

Mère admirable, étendez votre manteau de tendresse sur chacun de nous. Veillez sur les familles, afin qu’elles connaissent le bonheur d’aimer et de transmettre la vie. Aidez les jeunes à avancer sur le chemin de la foi de l’espérance et de la charité.

Vous qui avez donné au monde le Christ Sauveur, ouvrez nos cœurs à toute détresse, inspirez nous les gestes de solidarité et d’accueil, à l’égard de nos frères et sœurs les plus fragiles.

O Notre-Dame, patronne de la France, vous qui veillez sans trêve sur notre pays, vous avez célébré les merveilles du Seigneur, vous avez chanté la fidélité de Dieu aux promesses faites à nos pères.

Nous vous bénissons, car vous avez cru en l’accomplissement de la Parole de Dieu et en son amour qui s’étend d’âge en âge. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Cette neuvaine a été enregistrée avec l’abbé Nicolas Tousch, curé de l’église Sainte-Madeleine de Strasbourg. Pour la suivre, rejoignez la chaine YouTube : le grain de sénevé