14ème station : Jésus est déposé dans le tombeau

Tout est devenu silencieux… la foule s’est dispersée, effrayée par l’obscurité qui tombe en plein jour (Luc 22, 45), le tremblement de terre (Matthieu 27, 51), les morts qui sortent de leurs tombeaux (Matthieu 27, 52) … Le petit cortège des quelques amis fidèles se dirige vers le sépulcre dans lequel on dépose le corps sans vie de Jésus… On entend que les gémissements de Marie… de Marie-Madeleine… des autres femmes… le roulement de la pierre… C’est le sabbat, le jour du Seigneur, le jour où Il s’est reposé de sa première création… le grain de blé a été mis en terre… à présent il va pouvoir germer, sortir de terre, s’élever et produire beaucoup de fruit…

C’est le temps de l’attente… l’attente de la résurrection promise… le temps de l’attente du retour du Maitre… le temps de l’attente avec Marie, dont la foi ne chancelle pas…

Marie ne cesse de penser au grand don du Seigneur, qui s’est livré pour chacun de nous…elle nous engage à demeurer dans l’action de grâce pour tant d’amour de Dieu pour ceux qu’il appelle désormais ses enfants… Jésus nous a aimés et il s’est livré pour chacun de nous … à présent, c’est à nous de nous livrer à lui en le laissant achever en nous ce qu’il a commencé… et nous laisser sauver jusqu’au bout…

Jésus, Sauveur, prends pitié de nous pauvres pécheurs…

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô mon bon et très doux Jésus, je me prosterne à genoux en votre présence et je Vous prie et conjure avec toute la ferveur de mon âme, de daigner graver dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d’espérance et de charité, un vrai repentir de mes égarements, et une volonté très ferme de les corriger, pendant que je considère en moi-même, et que je contemple en esprit vos cinq Plaies avec une grande affection et une douleur bien grande, ayant devant les yeux ces paroles prophétiques que prononçait déjà le saint roi David : « Ils ont percé mes mains et mes pieds ; ils ont compté tous mes os. » Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

13ème station : Le corps de Jésus est remis à sa Mère

Marie est à l’image et à la ressemblance de Jésus… Comme Lui, elle se tait… Il n’y a rien à ajouter à tout ce que Jésus a enseigné et traduit en actes dans sa Passion… Son message à notre intention, elle l’a déjà livré : « quoi que Jésus vous dise, Faites-le. » (Jean 2, 5) … Elle n’a plus rien à ajouter… Aujourd’hui, elle unit à la Passion de Jésus, toutes les larmes que son amour pour Lui, vrai Dieu et vrai homme, lui fait verser… toutes les larmes que lui font verser nos refus de nous convertir, de nous laisser sauver par Jésus… Plus encore que de la mort de Jésus, Marie s’afflige de tant d’amour de Dieu repoussé par nous, qui devrions pourtant être éperdus de reconnaissance…

Marie nous regarde, sans rien dire… en pleurs … Elle appelle notre regard sur le corps sans vie de Jésus… « Mon enfant, ne laisse pas le sacrifice de mon Jésus être inutile pour toi… il a versé son sang pour toi… c’est le sang de Dieu… ne te refuse pas à Lui… Lui n’a rien refusé pour toi… Il t’a aimé et il s’est livré pour toi… à présent, livre-toi à lui… »

Jésus, Sauveur, prends pitié de nous pauvres pécheurs…

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô mon bon et très doux Jésus, je me prosterne à genoux en votre présence et je Vous prie et conjure avec toute la ferveur de mon âme, de daigner graver dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d’espérance et de charité, un vrai repentir de mes égarements, et une volonté très ferme de les corriger, pendant que je considère en moi-même, et que je contemple en esprit vos cinq Plaies avec une grande affection et une douleur bien grande, ayant devant les yeux ces paroles prophétiques que prononçait déjà le saint roi David : « Ils ont percé mes mains et mes pieds ; ils ont compté tous mes os. » Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

12ème station : Jésus meurt sur la Croix

Jésus sort doucement de son silence pour nous livrer ses dernières volontés….

« Mon Père, pardonne-leur, ils ne savent ce qu’ils font » (Luc 22, 34). Par son offrande, Jésus nous obtient le pardon de nos fautes… Quand nous nous repentons de nos péchés, le Père nous pardonne pour l’amour de Jésus qui lui a tout sacrifié, jusqu’à Lui-même …

« Femme, voici ton fils » (Jean 19, 26). Jésus n’a aucun souci de lui, il n’a souci que de sa Mère, qui a cru en lui jusqu’au bout et qui, avec lui, en lui, par lui, a tout sacrifié au Père y compris son amour de Mère…

« Voici ta mère » (Jean 19, 27). En s’adressant au disciple bien-aimé, Jésus plonge son regard dans celui de toute l’humanité, l’invitant à prendre Marie dans sa vie… à l’aimer comme lui-même l’a aimée… comme elle mérite d’être aimée… à se laisser aimer par elle, qui n’est qu’amour et don d’elle-même au Père, en Jésus, dans la communion de l’Esprit-Saint, pour chacun de nous…

« Amen, je te le dis, aujourd’hui-même tu seras avec moi en paradis » (Luc 23, 43). Qui aurait cru qu’un voleur de grand chemin comme le bon larron puisse entendre de telles paroles, des paroles comme en espèrent les plus grands saints… Lui, que la justice des hommes condamne, est promis au Ciel… et le jour-même… Ces paroles valent pour nous… si, comme Dismas, nous nous tournons résolument vers Jésus et demandons humblement pardon de nos péchés…

« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Marc 15, 34) …. Jésus prie son Père en notre nom… de ne pas nous abandonner quand nous nous détournons de lui mais de toujours et toujours nous prendre ne pitié… de nous prendre en pitié pour l’amour de Lui qui a voulu connaitre l’abandon de Dieu pour que nous ne le soyons pas …

« J’ai soif. » (Jean 19, 28). Jésus nous regarde encore et encore dans l’espoir que sa demande soit entendue… que nous venions étancher sa soif inextinguible du Salut des âmes…

« Tout est accompli. » (Jean 19, 30). Oui, Il a accompli la loi et les prophètes, Il n’en a pas retiré un iota… Il s’est dépouillé de tout pour notre Salut, pour nous élever à la suprême dignité d’enfants de Dieu…

« Mon Père, entre tes mains, je remets mon esprit. » (Luc 23, 46). Quelle souveraine majesté dans ces paroles… Jésus, qui a accompli la volonté du Père en tout point, peut lui remettre son esprit… Nous, nous ne pouvons qu’humblement demander au Père de recevoir notre esprit pour l’amour de Jésus…

Un dernier regard de Jésus sur chacun de nous, comme pour nous inviter à ne pas oublier tout ce qu’il a fait pour nous…. Le grand cri qui déchire l’obscurité… Jésus incline la tête et rend l’esprit…

Jésus, Sauveur, prends pitié de nous pauvres pécheurs…

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô mon bon et très doux Jésus, je me prosterne à genoux en votre présence et je Vous prie et conjure avec toute la ferveur de mon âme, de daigner graver dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d’espérance et de charité, un vrai repentir de mes égarements, et une volonté très ferme de les corriger, pendant que je considère en moi-même, et que je contemple en esprit vos cinq Plaies avec une grande affection et une douleur bien grande, ayant devant les yeux ces paroles prophétiques que prononçait déjà le saint roi David : « Ils ont percé mes mains et mes pieds ; ils ont compté tous mes os. » Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

11ème station : Jésus est cloué sur la Croix

Jésus s’allonge sur la Croix… Il sait la torture qui l’attend mais il ne se refuse pas… On entend la foule hurler… On entend les coups de marteau, qui enfoncent brutalement les clous dans les ses membres… Aucune plainte de Jésus… Afin d’épargner sa Mère, qui est là toute proche, il rassemble ses dernières forces pour étouffer ses cris de douleur… Le voilà qui est élevé de terre, comme en son temps le serpent d’airain dans le désert…  « C’est par ses plaies que nous sommes guéris » (Isaïe 53, 5) … La Croix et lui ne font plus qu’un… Il est désormais le trait d’union entre le ciel et la terre… C’est par lui que les cieux nous sont ouverts… C’est en lui que nous devenons fils du Père… C’est avec lui que nous devenons cohéritiers du Royaume des cieux…

Jésus nous regarde longuement… avec une infinie douceur… il semble s’adresser à chacun de nous dans un cœur à cœur : « voilà où m’a mené mon amour pour toi … Je n’ai rien épargné pour toi…. Mon Père a donné son Fils unique pour toi… pour que tu aies la vie et que tu l’aies en plénitude… Je me suis donné au Père pour toi, pour que tu reçoives le pardon de tes péchés… Ma Mère m’a donné de me donner au Père, pour toi, au prix du plus grand de tous les sacrifices qu’une Mère puisse apporter… Tu vois le prix que tu as à mes yeux ? … Tu n’es rien… mais pour moi, tu vaux toute la peine que j’ai prise pour ton Salut… »

Jésus, Sauveur, prends pitié de nous pauvres pécheurs…

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô mon bon et très doux Jésus, je me prosterne à genoux en votre présence et je Vous prie et conjure avec toute la ferveur de mon âme, de daigner graver dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d’espérance et de charité, un vrai repentir de mes égarements, et une volonté très ferme de les corriger, pendant que je considère en moi-même, et que je contemple en esprit vos cinq Plaies avec une grande affection et une douleur bien grande, ayant devant les yeux ces paroles prophétiques que prononçait déjà le saint roi David : « Ils ont percé mes mains et mes pieds ; ils ont compté tous mes os. » Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

10ème station : Jésus est dépouillé de ses vêtements

Il était le plus beau des enfants des hommes (Ps 45, 2) … A présent « il est sans apparence ni beauté qui attire nos regards, son aspect n’a rien pour nous plaire. Méprisé, abandonné des hommes, homme de douleurs, familier de la souffrance, il est pareil à celui devant qui on se voile la face » (Isaïe 53, 2-3) …

Arrivé au Calvaire, Jésus est dépouillé de ses vêtements… La foule découvre le chef-d’œuvre de torture qu’il est devenu… Son corps est couvert de plaies qui recommencent à saigner quand on lui arrache sa tunique… L’épaule droite est blessée… La plaie est profonde… le poids de la croix, le frottement du bois… Quelle brutes ces soldats ! … Ils semblent incapables du moindre geste de pitié… Une douleur sans nom traverse tout son corps brisé… Mais pas une plainte… pas un geste de dérobade… de refus de se soumettre…

Jésus nous regarde… silencieux… nous révélant par son aspect notre misère de pécheur… En contemplant l’homme des douleurs, nous pouvons nous faire une idée des conséquences de nos péchés sur nos âmes… Jésus nous regarde toujours… nous rappelant que la mort viendra, à son heure, nous dépouiller de toutes ces choses auxquelles nous tenons tant mais qui sont sans importance pour notre Salut… « Que sert à l’homme de conquérir le monde si pour cela il doit y perdre son âme » (Marc 8, 36) … Jésus nous regarde nous rappelant que la seule chose qui importe en ce monde, c’est le Salut…

Jésus, Sauveur, prends pitié de nous pauvres pécheurs…

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô mon bon et très doux Jésus, je me prosterne à genoux en votre présence et je Vous prie et conjure avec toute la ferveur de mon âme, de daigner graver dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d’espérance et de charité, un vrai repentir de mes égarements, et une volonté très ferme de les corriger, pendant que je considère en moi-même, et que je contemple en esprit vos cinq Plaies avec une grande affection et une douleur bien grande, ayant devant les yeux ces paroles prophétiques que prononçait déjà le saint roi David : « Ils ont percé mes mains et mes pieds ; ils ont compté tous mes os. » Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

9ème station : Jésus tombe pour la troisième fois

C’est par un effort surhumain que Jésus parvient à se relever, à prendre la croix et à poursuivre le chemin… Il force l’admiration et le respect : comment un homme réduit à ce qu’il est devenu, peut-il arriver à porter un tel fardeau ? … et, aucun plainte… pas l’ombre d’une tentation de désespérance… de volonté d’abandonner… de mettre fin à ses souffrances… Il reste déterminé à accomplir la volonté du Père… à réaliser notre Salut… Son silence est le sceau de l’acceptation de la mission que le Père lui a confiée… de sa volonté de l’accomplir jusque dans ses moindres détails…

Comparons nos jérémiades, nos plaintes, nos lâchetés avec le silence de Jésus… nos refus de nous soumettre avec sa piété filiale… L’amour du Père vaut tous les sacrifices du monde… Parce qu’il est le meilleur des Pères, parce qu’il est infiniment saint, parce que tout est don de son amour, il est en droit de tout exiger de notre part… Il a demandé à Abraham de lui sacrifier Isaac, son fils unique… Abraham ne le Lui a pas refusé… A qui le Père a-t-il le plus demandé ? A qui a-t-il demandé le plus grand sacrifice ? … À Jésus, son propre Fils, qu’il aime d’un amour aussi infini qu’il est infini lui-même… A Jésus, qui ne Lui refuse rien, qui s’est offert Lui-même en sacrifice d’agréable odeur… Le Père nous demande infiniment moins qu’à Jésus car notre désir d’aimer est plus qu’inconstant, notre capacité d’amour considérablement diminuée par la faute originelle et les péchés que nous commettons chaque jour… Il ne nous demande que de l’aimer, jusqu’au bout de notre possible… Regardons Jésus se relever avec toute la peine du monde et, comme lui, dans le silence de l’acceptation, portons notre petite croix de tous les jours…

Jésus, Sauveur, prends pitié de nous pauvres pécheurs…

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô mon bon et très doux Jésus, je me prosterne à genoux en votre présence et je Vous prie et conjure avec toute la ferveur de mon âme, de daigner graver dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d’espérance et de charité, un vrai repentir de mes égarements, et une volonté très ferme de les corriger, pendant que je considère en moi-même, et que je contemple en esprit vos cinq Plaies avec une grande affection et une douleur bien grande, ayant devant les yeux ces paroles prophétiques que prononçait déjà le saint roi David : « Ils ont percé mes mains et mes pieds ; ils ont compté tous mes os. » Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

8ème station : Jésus console les femmes de Jérusalem

Jésus sort de son silence… C’est la première fois depuis sa comparution devant Pilate… À ces femmes, qui s’apitoient sur son sort, il donne une leçon essentielle… Même réduit ce qu’il est devenu, condamné à mort, maltraité, outragé, Jésus n’est pas à plaindre car il a choisi de se livrer pour nous… Sous les dehors de l’homme des douleurs prophétisé par Isaïe, il est le Dieu fort qui conquiert notre Salut, portant sur son épaule l’insigne de sa royauté… Même s’il est accablé de souffrances, il est le Fils bien-aimé de Dieu, qui accomplit tout ce qu’Il lui a commandé, qui se montre obéissant jusqu’à la mort… A cause son obéissance malgré la souffrance, à cause de son obéissance dans l’offrande de Lui-même, Dieu lui donne le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père (Philippiens 2, 9-10) …

Non, Jésus n’est pas à plaindre… Le plaindre, c’est le méconnaitre, Lui ainsi que celui qui l’a envoyé, c’est se tromper sur le but de sa venue en notre monde…  C’est nous qui sommes à plaindre et sommes d’ailleurs l’objet de toute sa pitié à cause de nos péchés dont nous ne nous repentons pas… à cause de nos refus de nous convertir…, de nous laisser sauver par lui… Oui, il est le bois vert et nous le bois sec (Luc 23, 31) … Lui, il a tout fait pour notre Salut… Il n’en a laissé qu’une toute petite part à chacun de nous… Ce sont ceux qui refusent d’assumer cette toute petite part, qui sont à prendre en pitié… Vraiment à plaindre… S’éloigner de Jésus, refuser de le suivre sur le chemin du Salut, c’est se séparer de celui qui est « le chemin, la vérité, la vie » (Jean 14, 6) … Oui, la vie ! … Se refuser à Jésus, la lumière du monde (Jean 8, 12), c’est se retirer dans les ténèbres… « celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8, 12) … Pleurer ne sert à rien, si les larmes n’initient pas un véritable changement dans nos vies, un retour sur nous-mêmes…

Jésus, Sauveur, prends pitié de nous pauvres pécheurs…

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô mon bon et très doux Jésus, je me prosterne à genoux en votre présence et je Vous prie et conjure avec toute la ferveur de mon âme, de daigner graver dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d’espérance et de charité, un vrai repentir de mes égarements, et une volonté très ferme de les corriger, pendant que je considère en moi-même, et que je contemple en esprit vos cinq Plaies avec une grande affection et une douleur bien grande, ayant devant les yeux ces paroles prophétiques que prononçait déjà le saint roi David : « Ils ont percé mes mains et mes pieds ; ils ont compté tous mes os. » Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

7ème station : Jésus tombe pour la seconde fois

Jésus tombe pour la seconde fois… Il tombe plus brutalement que la première fois et se relève plus difficilement… Il est à bout de force mais sa faiblesse n’entame pas sa détermination. Il veut aller jusqu’au bout, nous montrer jusqu’où il est prêt à se donner pour témoigner de son amour pour nous…

Il reste silencieux… Silencieux car il n’y a rien à dire… Son exemple vaut tous les discours… « Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : “Seigneur, Seigneur”, qui entreront dans le Royaume des cieux, mais seulement ceux qui font la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 7, 21) … Jésus accomplit la volonté du Père jusque dans ses plus petits détails… cela mobilise toutes ses forces, en tout cas celles qui lui rentent… Il lui faut se concentrer sur son objectif : rendre toute gloire à Dieu et sauver les âmes… Rien n’est plus important en cette vie, que de réaliser son Salut et de contribuer à celui de son prochain… Pour cela, ce qui compte, ce ne sont pas les discours mais de s’offrir soi-même au Père, en Jésus, dans la communion de l’Esprit-Saint…

« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jean 15, 13) … L’exemple de Jésus est si éloquent qu’il n’y a rien à ajouter… Il se tait parce qu’il veut enseigner à tous ceux qui le suivront que le salut des âmes résulte des prières, des renoncements, des sacrifices consentis par amour de Lui et rajoutés à sa passion à la manière dont le prêtre à l’offertoire de la Messe ajoute une goutte d’eau au vin qui deviendra son sang… que, pour que notre vie soit féconde, nous devons demeurer en profonde communion avec Lui, le Sauveur souffrant…

Jésus, Sauveur, prends pitié de nous pauvres pécheurs…

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô mon bon et très doux Jésus, je me prosterne à genoux en votre présence et je Vous prie et conjure avec toute la ferveur de mon âme, de daigner graver dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d’espérance et de charité, un vrai repentir de mes égarements, et une volonté très ferme de les corriger, pendant que je considère en moi-même, et que je contemple en esprit vos cinq Plaies avec une grande affection et une douleur bien grande, ayant devant les yeux ces paroles prophétiques que prononçait déjà le saint roi David : « Ils ont percé mes mains et mes pieds ; ils ont compté tous mes os. » Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

6ème station : Véronique essuie le visage de Jésus

Bravant la foule et les soldats, Véronique s’avance vers Jésus … Les hurlements ne l’effraient pas… Elle se poste devant Lui et lui applique un linge sur le visage pour le soulager… essuyer sa sueur… le sang qui coule de sa couronne… les crachats…

Jésus reçoit ce petit geste de pitié comme un acte de charité héroïque… « Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites » (Matthieu 25, 40) … En ce moment, Jésus est le dernier parmi les enfants des hommes, le plus pitoyable d’entre-eux… IL imprime son effigie d’homme des douleurs sur le suaire… Véronique ne dit rien… Elle comprend que Jésus ne subit pas sa Passion… Il est le prêtre souverain qui s’offre en victime pour les pécheurs… La charité de Véronique est sa manière de s’unir à Jésus dans sa Passion… Par le suaire, qui porte l’image de Jésus souffrant, elle portera témoignage de ce que Jésus a pris sur lui pour notre Salut… Elle le montrera à toutes les générations pour qu’aucune n’oublie qu’elle a été sauvée à si haut prix par Jésus, Dieu fait homme… Toujours, elle montrera ce suaire pour que l’amour de Jésus ne reste pas sans réponse, pour que chaque âme consente à se laisser sauver par Lui… Toujours elle rappellera que le bien ne fait pas de bruit et que le bruit ne fait pas de bien… que le bien se fait dans la discrétion, sous le regard du Père qui voit dans le secret…

Jésus, Sauveur, prends pitié de nous pauvres pécheurs…

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô mon bon et très doux Jésus, je me prosterne à genoux en votre présence et je Vous prie et conjure avec toute la ferveur de mon âme, de daigner graver dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d’espérance et de charité, un vrai repentir de mes égarements, et une volonté très ferme de les corriger, pendant que je considère en moi-même, et que je contemple en esprit vos cinq Plaies avec une grande affection et une douleur bien grande, ayant devant les yeux ces paroles prophétiques que prononçait déjà le saint roi David : « Ils ont percé mes mains et mes pieds ; ils ont compté tous mes os. » Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

5ème station : Simon aide Jésus à porter la Croix

Quel contraste entre le vacarme qui monte de la foule, les cris des soldats, les excuses de Simon qui veut se dérober et le silence absolu de Jésus… Simon revient des champs… Il est fatigué et voudrait rentrer chez lui, goûter un repos bien mérité… C’est un homme sans histoires, un bon citoyen, qui fait tout ce qu’il doit et ne veut surtout pas d’histoires… Et, c’est sur lui que ça tombe… Il est réquisitionné pour aider Jésus… Il était au mauvais endroit au mauvais moment… Il a beau expliquer, il ne peut se débiner… Il doit se soumette …

Jésus ne dit rien… Il regarde Simon comme il a regardé le jeune homme riche… « Il l’aima » (Marc 10, 21) … Simon se laisse saisir par le regard de Jésus… Il comprend qu’il n’est pas la victime d’un malencontreux hasard… la situation le dépasse… Il sent qu’il n’est pas réquisitionné mais choisi pour contribuer à une mission de première importance… Il est choisi par Jésus, cet homme si différent de tous les autres… ce condamné, qui se tait et fait de son mieux pour porter sa croix… qui pose sur lui un regard rempli d’une telle douceur, d’une telle paix… qui le regarde comme jamais personne ne l’a regardé auparavant…

Simon ne se refuse plus… En portant la croix à la suite de Jésus, il apprend à se donner, à ne pas craindre les difficultés du chemin, à aimer même ceux qui le haïssent pour son appartenance à Jésus…

Jésus, Sauveur, prends pitié de nous pauvres pécheurs…

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô mon bon et très doux Jésus, je me prosterne à genoux en votre présence et je Vous prie et conjure avec toute la ferveur de mon âme, de daigner graver dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d’espérance et de charité, un vrai repentir de mes égarements, et une volonté très ferme de les corriger, pendant que je considère en moi-même, et que je contemple en esprit vos cinq Plaies avec une grande affection et une douleur bien grande, ayant devant les yeux ces paroles prophétiques que prononçait déjà le saint roi David : « Ils ont percé mes mains et mes pieds ; ils ont compté tous mes os. » Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.