6ème station : Véronique essuie le visage de Jésus

Bravant la foule et les soldats, Véronique s’avance vers Jésus … Les hurlements ne l’effraient pas… Elle se poste devant Lui et lui applique un linge sur le visage pour le soulager… essuyer sa sueur… le sang qui coule de sa couronne… les crachats…

Jésus reçoit ce petit geste de pitié comme un acte de charité héroïque… « Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites » (Matthieu 25, 40) … En ce moment, Jésus est le dernier parmi les enfants des hommes, le plus pitoyable d’entre-eux… IL imprime son effigie d’homme des douleurs sur le suaire… Véronique ne dit rien… Elle comprend que Jésus ne subit pas sa Passion… Il est le prêtre souverain qui s’offre en victime pour les pécheurs… La charité de Véronique est sa manière de s’unir à Jésus dans sa Passion… Par le suaire, qui porte l’image de Jésus souffrant, elle portera témoignage de ce que Jésus a pris sur lui pour notre Salut… Elle le montrera à toutes les générations pour qu’aucune n’oublie qu’elle a été sauvée à si haut prix par Jésus, Dieu fait homme… Toujours, elle montrera ce suaire pour que l’amour de Jésus ne reste pas sans réponse, pour que chaque âme consente à se laisser sauver par Lui… Toujours elle rappellera que le bien ne fait pas de bruit et que le bruit ne fait pas de bien… que le bien se fait dans la discrétion, sous le regard du Père qui voit dans le secret…

Jésus, Sauveur, prends pitié de nous pauvres pécheurs…

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô mon bon et très doux Jésus, je me prosterne à genoux en votre présence et je Vous prie et conjure avec toute la ferveur de mon âme, de daigner graver dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d’espérance et de charité, un vrai repentir de mes égarements, et une volonté très ferme de les corriger, pendant que je considère en moi-même, et que je contemple en esprit vos cinq Plaies avec une grande affection et une douleur bien grande, ayant devant les yeux ces paroles prophétiques que prononçait déjà le saint roi David : « Ils ont percé mes mains et mes pieds ; ils ont compté tous mes os. » Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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