La consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie

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Le pape Jean-Paul II consacre le monde au Cœur Immaculé de Marie le 25 mars 1984 place Saint-Pierre à Rome

Méditons

Parmi les cinq demandes faites par Marie à Fatima, quatre s’adressent à chacun d’entre nous : la récitation quotidienne du chapelet, les sacrifices pour la conversion des pécheurs, ne plus offenser Notre-Seigneur et la communion réparatrice des premiers samedis du mois. La cinquième concerne la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie par le Saint-Père en union avec tous les évêques du monde. Cette demande divise malheureusement le monde catholique, certains affirmant que la consécration a été faite, d’autres continuant à dire qu’elle ne l’a pas été comme le voulait Notre-Dame.

La demande de consécration de la Russie a été annoncée dans l’apparition du 13 juillet 1917 : «  Pour l’empêcher (la seconde guerre mondiale dont Notre-Dame a parlé juste avant), je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois. Si l’on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l’on aura la paix. (…) A la fin, mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera accordé au monde un certain temps de paix. »

Le 13 juin 1929, à Tuy Notre-Dame apparut à Lucie dans la chapelle du couvent des sœurs Dorothée où elle faisait son noviciat, et lui dit : « Le moment est venu où Dieu demande au Saint-Père de faire, en union avec tous les évêques du monde, la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé. Il promet de la sauver par ce moyen. Elles sont tellement nombreuses les âmes que la justice de Dieu condamne pour des péchés commis contre moi, que je viens demander réparation. Sacrifie-toi à cette intention et prie. »

Un an plus tard, dans une lettre datée du 29 mai 1930, Lucie confia à son confesseur, le père Gonçalvès : « Le bon Dieu promet de mettre fin à la persécution en Russie, si le Saint-Père daigne faire, et ordonne aux évêques du monde catholique de faire également, un acte solennel et public de réparation et de consécration de la Russie aux très Saints Cœurs de Jésus et de Marie, sa sainteté promettant, moyennant la fin de cette persécution, d’approuver et de recommander la pratique de la dévotion réparatrice. »

Quelques années plus tard, dans une lettre datée du 18 mai 1936, Lucie donna les raisons de cette consécration : « Je Lui (à Notre-Seigneur) demandais pourquoi il ne convertissait pas la Russie sans que sa sainteté fasse cette consécration : — Parce que je veux que toute mon Eglise reconnaisse cette consécration comme un triomphe du Cœur Immaculé de Marie, pour ensuite étendre son culte et placer, à côté de la dévotion à mon Divin Cœur, la dévotion à ce Cœur Immaculé. »

Après avoir annoncé le 13 juillet qu’elle reviendrait demander la consécration de la Russie, Notre-Dame la demanda à sœur Lucie en 1929 puis en 1930 à Tuy. Le père Gonçalvès, puis Monseigneur da Silva transmirent la demande au pape Pie XI, mais le pape ne fit rien. Aussi, en août 1931, le Ciel fit connaître à sœur Lucie son mécontentement de ce que la consécration de la Russie n’était toujours pas faite. Comme je demandais à Dieu la conversion de la Russie, de l’Espagne et du Portugal, il me sembla que sa divine majesté me dit : « (…) Fais savoir à mes ministres, étant donné qu’ils suivent l’exemple du Roi de France en retardant l’exécution de ma demande, qu’ils le suivront dans le malheur. » (Lettre à Monseigneur da Silva du 29 août 1931)

En avril 1940, le père Gonçalvès, ainsi que l’évêque de Gurza, Mgr Ferreira da Silva, qui connaissait personnellement Pie XII, demandèrent à sœur Lucie d’écrire elle-même au pape. Sœur Lucie fut un peu effrayée par cette demande : « J’ai reçu une lettre du R. P. José Bernardo Gonçalvès et de l’évêque de Gurza m’ordonnant d’écrire à sa sainteté… Dans ce but, j’ai passé deux heures devant Notre-Seigneur exposé : « (…) Je punirai les nations de leurs crimes par la guerre, par la famine et par la persécution contre mon Eglise qui pèsera spécialement sur mon vicaire sur la terre. Sa sainteté obtiendra que ces jours de tribulation soient abrégés s’il obéit à mes désirs en faisant l’acte de consécration au Cœur Immaculé de Marie du monde entier avec une mention spéciale de la Russie. »

Ainsi, Notre-Seigneur demandait à sœur Lucie ce qu’Il avait demandé quelques années auparavant à Alexandrina da Costa : devant les hésitations de la hiérarchie, Notre-Seigneur acceptait un acte plus facile par lequel il promettait non plus la conversion de la Russie mais simplement l’abrègement de la guerre.

Deux jours après, sœur Lucie écrivit une lettre au pape Pie XII dans laquelle elle commença par exposer la demande de Notre-Dame : « En 1929, Notre-Dame, par le moyen d’une autre apparition, m’a dit : « Le moment est venu où Dieu demande au Saint-Père de faire, en union avec tous les évêques du monde, la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé, et il promet de la sauver par ce moyen ». Quelque temps après, j’ai rendu compte de cela à mon confesseur, qui a pris les moyens de le faire parvenir à la connaissance de sa sainteté Pie XI, et, dernièrement, à la connaissance de votre sainteté, par le moyen de son excellence monseigneur l’évêque de Macau, en juin de cette année 1940. Et, peu après, je crois que le R. P. Gonzaga da Fonseca a bien voulu renouveler cette demande auprès de votre sainteté, qui a daigné accueillir cette demande avec toute sa bienveillance. »

Ensuite, sœur Lucie présenta la demande de consécration du monde comme son confesseur le lui avait demandé : « Très Saint-Père, notre bon Dieu, au cours de plusieurs communications intimes, n’a cessé d’insister sur cette demande, et il a promis dernièrement que si votre sainteté daignait consacrer le monde au Cœur Immaculé de Marie, avec une mention spéciale de la Russie, il abrégerait les jours de tri­bulation par lesquels il a décidé de punir le monde de ses crimes, au moyen de la guerre, de la famine et de la persécution contre l’Eglise et contre votre sainteté. »

Dans cette lettre, sœur Lucie propose donc deux choses différentes. En premier, elle expose la demande de la Sainte Vierge : la consécration de la Russie pour obtenir la conversion de ce pays et mettre fin à la divulgation des erreurs. Puis elle ajoute que « dernièrement » Notre-Seigneur a demandé une chose plus facile : la consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie avec mention spéciale de la Russie, mais qui n’aura pour fruit que l’arrêt de la guerre et non plus la conversion de la Russie.

Malheureusement, l’évêque de Leiria demanda à sœur Lucie d’apporter plusieurs corrections à sa lettre. En particulier, il fit supprimer la première demande où sœur Lucie parlait de la consécration de la Russie. Peut-être Mgr da Silva ne fit-il pas la différence à l’époque entre la demande de Notre-Dame et celle de Notre-Seigneur, ou voulut-il simplifier la demande adressée au Saint-Père, pensant que la consécration du monde englobait nécessairement la consécration de la Russie. Toujours est-il que Pie XII ne reçut qu’une lettre corrigée, datée du 2 décembre 1940, dans laquelle seule était mentionnée la consécration du monde avec mention spéciale de la Russie. Voilà pourquoi en 1942, le 31 octobre et le 8 décembre, Pie XII consacra le monde et non pas de la Russie au Cœur Immaculé de Marie.

Plus tard, sœur Lucie précisa comment faire participer les évêques. En effet, le 21 mars 1982, le nonce apostolique du Portugal, Monseigneur Sante Portalupi, se rendit à Coïmbra accompagné de l’évêque de Leiria, Monseigneur do Amaral, et de M. Cardoso de Lacerda, président honoraire de la Ligue Eucharistique. Il interrogea sœur Lucie qui lui précisa les conditions dans lesquelles devait se faire la consécration : « Pour que les évêques du monde soient unis à lui lors de la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie, le pape devrait ou bien convoquer tous les évêques à Rome ou en un autre lieu, à Tuy par exemple, ou bien ordonner aux évêques du monde entier d’organiser, chacun dans sa cathédrale, une cérémonie publique et solennelle de réparation et de consécration de la Russie aux très Saints Cœurs de Jésus et de Marie. »

Pour la deuxième solution qui avait sa préférence, elle ajouta : « Certains évêques feraient la consécration le jour, d’autres la nuit, au cours d’une veillée de prière. (…) Si les gouvernements communistes empêchaient les évêques catholiques de faire des cérémonies publiques et solennelles, ces prélats pourraient accomplir la consécration dans de petites chapelles. Et si l’ordre du pape n’atteignait pas certains évêques à cause du manque de liberté religieuse, le bon Dieu le comprendrait, car il veut l’unanimité morale des évêques et non pas obligatoirement la totalité arithmétique. »

Remarquons au passage que les termes employés par sœur Lucie indiquent clairement qu’en mars 1982, date de l’entretien, la consécration n’était toujours pas faite comme Notre-Dame l’avait demandé et force est de constater qu’elle ne l’est toujours pas à ce jour.

Prions

Une dizaine du chapelet (Notre Père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime. Je vous demande pardon pour tous ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et ne vous aiment pas.

Très sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je vous offre les très précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de votre très cher Fils Notre-Seigneur Jésus-Christ présent dans tous les tabernacles de la terre en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels il est lui-même offensé.

Par les mérites infinis de son très saint Cœur unis aux mérites du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion de tous les pauvres pécheurs.

Saint Joseph, Père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ et chaste époux de la Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous et pour tous les agonisants.

Bienheureux Francisco et Jacinta Marto, priez pour nous.

Chère sœur Lucia, priez pour nous.

Tous les saints, tous les anges, tous les esprits bienheureux, priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

L’apparition à Tuy

Contemplons

Peinture représentant l’apparition de la Sainte Trinité et du Cœur Immaculé de Marie demandant la consécration de la Russie par le Saint-Père en union avec tous les évêques du monde.

Méditons

La dernière apparition accordée à Lucie eut lieu le 13 juin 1929, alors qu’elle était au couvent de Tuy, en Espagne. Elle avait obtenu la permission de faire une heure sainte, de 11 heures à minuit, du jeudi au vendredi de chaque semaine. Une nuit, Lucie se trouvait seule dans la chapelle et disait les prières de l’ange, quand soudain toute la chapelle s’éclaira d’une lumière surnaturelle et sur l’autel apparut une croix de lumière qui s’élevait jusqu’au plafond. Dans une lumière plus claire on voyait sur la partie supérieure de la croix une tête d’homme dont on voyait le corps jusqu’à la ceinture ; sur la poitrine une colombe également lumineuse et, cloué sur la croix le corps d’un autre homme. Un peu au-dessous de la ceinture de celui-ci, suspendu en l’air, on voyait un calice et une grande hostie sur laquelle tombaient quelques gouttes de sang qui coulaient le long du visage du crucifié et sortaient aussi d’une blessure de la poitrine. Coulant sur l’hostie, ces gouttes tombaient dans le calice. Sous le bras droit de la croix se trouvait Notre Dame (c’était Notre Dame de Fatima avec son Cœur Immaculé dans la main gauche, sans épée ni roses, mais avec une couronne d’épines et des flammes). Sous le bras gauche, de grandes lettres, comme d’une eau cristalline qui aurait coulé au-dessus de l’autel, formaient ces mots « Grâce et Miséricorde. » Lucie comprit qu’il lui était montré le mystère de la très sainte Trinité. Ensuite Notre Dame lui dit : « Le moment est venu où Dieu demande au Saint-Père de faire, en union avec tous les Evêques du monde, la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé, promettant de la sauver par ce moyen. Elles sont si nombreuses les âmes que la justice de Dieu condamne pour des péchés commis contre moi, que je viens demander réparation. Sacrifie-toi à cette intention et prie. » Cette demande avait été annoncée par l’apparition du 13 juillet 1917, dans ce qui était appelé alors le secret de Fatima.

Faut-il rappeler, qu’en 1929, la persécution contre l’Eglise et le mépris le plus total pour Notre Seigneur Jésus-Christ avaient conduit les communistes à fermer les Eglises et à condamner toutes pratiques de la religion. De plus, les « erreurs » du communisme, qui étaient en passe d’y triompher, menaçaient la paix dans le monde entier. C’est donc, à juste titre, que le Ciel demandait réparation et la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie ; mais le Saint-Siège ne fit rien malgré les insistances de sœur Lucie qui écrivit même une lettre à son confesseur pour lui dire : « Le Bon Dieu promet de mettre fin à la persécution en Russie, si le Saint-Père daigne faire, et ordonne aux évêques du monde catholique de faire également, un acte solennel et public de réparation et de consécration de la Russie aux très saints Cœurs de Jésus et de Marie, et si sa sainteté le pape promet, moyennant la fin de cette persécution, d’approuver et de recommander la pratique de la dévotion réparatrice des cinq premiers samedis du mois. »

Prions

Une dizaine du chapelet (Notre Père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime. Je vous demande pardon pour tous ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et ne vous aiment pas.

Très sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je vous offre les très précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de votre très cher Fils Notre-Seigneur Jésus-Christ présent dans tous les tabernacles de la terre en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels il est lui-même offensé.

Par les mérites infinis de son très saint Cœur unis aux mérites du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion de tous les pauvres pécheurs.

Saint Joseph, Père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ et chaste époux de la Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous et pour tous les agonisants.

Bienheureux Francisco et Jacinta Marto, priez pour nous.

Chère sœur Lucia, priez pour nous.

Tous les saints, tous les anges, tous les esprits bienheureux, priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La seconde apparition à Pontevedra

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Sœur Lucie au Carmel de Coimbra

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Le 15 février 1926, l’Enfant Jésus apparut de nouveau à Lucie, lui demandant si elle avait déjà répandu la dévotion au Cœur Immaculé de sa très sainte Mère. Elle lui fit part des difficultés qu’avait le confesseur et dit que la mère supérieure était disposée à la propager mais que le confesseur lui avait dit que, seule, elle ne pouvait rien. Jésus répondit : « C’est vrai que ta supérieure, seule, ne peut rien, mais avec ma grâce elle peut tout. Il suffit que ton confesseur donne la permission et que ta supérieure le dise pour que ce soit cru, même sans savoir à qui cela a été révélé. »

L’Enfant Jésus précisa : « C’est vrai que beaucoup d’âmes me reçoivent déjà chaque premier samedi, en l’honneur de Notre Dame et des quinze mystères du rosaire, mais hélas peu vont jusqu’au bout, et celles qui persévèrent le font pour recevoir les grâces qui y sont promises. Les âmes qui font les cinq premiers samedis avec ferveur et dans le but de faire réparation au Cœur de ta Mère du Ciel, me plaisent davantage que celles qui en font quinze dans l’indifférence. »

​Lucie présenta à Jésus la difficulté qu’auraient certaines âmes à se confesser le samedi, et elle demanda que la confession dans les huit jours soit valable. Jésus répondit : « Oui, elle peut être faite même au-delà, pourvu que, en me recevant, on soit en état de grâce et qu’on ait l’intention de faire réparation au Cœur Immaculé de Marie. » Interrogé pour ceux qui oublieront de formuler cette intention, Jésus répondit : « Ils pourront la formuler à la confession suivante, profitant de la première occasion qu’ils auront de se confesser. »

Prions

Une dizaine du chapelet (Notre Père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime. Je vous demande pardon pour tous ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et ne vous aiment pas.

Très sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je vous offre les très précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de votre très cher Fils Notre-Seigneur Jésus-Christ présent dans tous les tabernacles de la terre en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels il est lui-même offensé.

Par les mérites infinis de son très saint Cœur unis aux mérites du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion de tous les pauvres pécheurs.

Saint Joseph, Père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ et chaste époux de la Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous et pour tous les agonisants.

Bienheureux Francisco et Jacinta Marto, priez pour nous.

Chère sœur Lucia, priez pour nous.

Tous les saints, tous les anges, tous les esprits bienheureux, priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Les blasphèmes envers le Cœur Immaculé de Marie

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Sœur Lucie, religieuse à Tuy

Méditons

Le jeudi 29 mai 1930, sœur Lucie se trouvait à la maison mère du couvent, à Tuy. Elle devait répondre par écrit à une série de questions posées par son confesseur au sujet de la dévotion réparatrice ses cinq premiers samedis du mois. L’une d’entre-elles était : « pourquoi cinq samedis et non neuf, ou sept, en l’honneur de Notre-Dame ? » Le soir, à la chapelle, la voyante faisait comme à l’accoutumé une heure sainte, de 23 heures à minuit, selon les demandes du Sacré-Cœur à Paray-le-Monial. Une présence divine lui révéla qu’il y a cinq espèces d’offenses et de blasphèmes proférés contre le Cœur Immaculé de Marie :

– les blasphèmes contre l’Immaculé Conception,

– Les blasphèmes contre sa virginité,

– les blasphèmes contre sa maternité divine, en refusant en même temps de la reconnaître comme Mère des hommes,

– les blasphèmes de ceux qui cherchent publiquement à mettre dans le cœur des enfants l’indifférence ou la mépris, ou même la haine à l’égard de notre Mère Immaculée,

– les offenses de ceux qui l’outragent directement dans les saintes images.

Hélas, force est de constater que des millions de personnes et même des milliers de gens d’église ont à travers le monde ces cinq blasphèmes sur la conscience ! Voilà pourquoi, en réparation de ces cinq blasphèmes contre sa très sainte Mère, Notre Seigneur Jésus-Christ nous demande la dévotion réparatrice les cinq premiers samedis du mois.

Le questionnaire faisait suite à un courrier que sœur Lucie envoya, début mai 1930, au Père Gonçalves, son confesseur : « Il me semble que le Bon Dieu, au fond de mon cœur, insiste auprès de moi pour que je demande au Saint-Père l’approbation de la dévotion réparatrice, que Dieu Lui-même et la très sainte Vierge ont daigné réclamer en 1925. Au moyen de cette petite dévotion, Ils veulent donner la grâce du pardon aux âmes qui ont eu le malheur d’offenser le Cœur Immaculé de Marie.

La très sainte Vierge promet aux âmes qui chercheront à lui faire réparation de cette manière, de les assister à l’heure de la mort, avec toutes les grâces nécessaires pour se sauver. La dévotion consiste à recevoir la sainte communion le premier samedi durant cinq mois consécutifs, à dire un chapelet et à tenir compagnie à Notre-Dame durant quinze minutes, en méditant les mystères du rosaire, et à se confesser, avec la même intention. La confession pourra être faite un autre jour.

Si je ne me trompe, le Bon-Dieu promet de mettre fin à la persécution en Russie, si le Saint-Père daigne faire, et ordonne aux évêques du monde catholique de faire également, un acte solennel et public de réparation et de consécration aux très saints Cœurs de Jésus et de Marie, et si sa sainteté promet, moyennant la fin de cette persécution, d’approuver et de recommander la pratique de la dévotion réparatrice, indiquée ci-dessus.

Je déclare que je crains beaucoup de me tromper, et le motif de cette crainte est que je n’ai pas vu personnellement Notre-Seigneur, mais j’ai seulement senti sa divine présence. »

IL est à souligner que la crainte de s’être trompée, dont sœur Lucie fait mention dans sa lettre, ne porte pas sur les révélations de Pontevedra ou sur la vision de Tuy, mais seulement sur le fait qu’il convient que le Saint-Père promette d’approuver la dévotion réparatrice lorsque la conversion de la Russie aura été obtenue.

En effet, la voyante dit : « J’ai seulement senti sa divine présence », mais elle ne peut être absolument certaine que c’est bien Dieu qui s’est manifesté à elle. Cette réserve n’est pas surprenante de la part d’une vraie mystique catholique. Avant elle, d’autres mystiques, dont sainte Marguerite-Marie, faisaient part des mêmes incertitudes. Toutefois, malgré l’humble réserve de Lucie, l’analyse de ces révélations prouve sa bonne foi.

Prions

Une dizaine du chapelet (Notre Père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime. Je vous demande pardon pour tous ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et ne vous aiment pas.

Très sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je vous offre les très précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de votre très cher Fils Notre-Seigneur Jésus-Christ présent dans tous les tabernacles de la terre en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels il est lui-même offensé.

Par les mérites infinis de son très saint Cœur unis aux mérites du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion de tous les pauvres pécheurs.

Saint Joseph, Père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ et chaste époux de la Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous et pour tous les agonisants.

Bienheureux Francisco et Jacinta Marto, priez pour nous.

Chère sœur Lucia, priez pour nous.

Tous les saints, tous les anges, tous les esprits bienheureux, priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La dévotion des cinq premiers samedis du mois

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Notre Dame de Fatima, statue de l’église Saint Louis de Strasbourg centre

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Le 1er novembre 1927, Lucie devenue religieuse, écrivait à sa marraine, Dona Maria de Miranda au sujet de la dévotion des premiers samedis du mois : « Je ne sais pas si vous connaissez déjà la dévotion de réparation des cinq premiers samedis au Cœur Immaculé de Marie. Comme elle est encore récente, j’aimerais vous inspirer de faire cette pratique, parce que c’est demandé par notre chère Mère du ciel, et Jésus a manifesté son désir qu’elle soit pratiquée. En plus, il me semble que vous seriez fortunée, chère marraine, pas seulement de la connaître et de donner à Jésus la consolation de la pratiquer, mais encore à la faire connaître et enlacer par beaucoup d’autres personnes.

Elle consiste en cela : pendant cinq mois au premier samedi, de recevoir Jésus dans la communion, de réciter un chapelet, de garder compagnie avec Notre Dame pendant quinze minutes en méditant sur les mystères du rosaire, et de faire une confession. La confession peut être faite quelques jours auparavant, et si dans cette confession précédente vous avez oublié l’intention (requise), la confession suivante peut être offerte, pourvu qu’au premier samedi l’on reçoit la sainte communion en état de grâce, avec l’intention de réparer des offenses contre la Vierge la plus sacrée et qui affligent son Cœur Immaculé.

Il me semble, ma chère marraine, que nous sommes heureux d’être en capacité de donner à notre chère Mère du ciel cette preuve d’amour, parce que nous savons qu’elle la désire. Quant à moi, j’avoue que je ne suis jamais si heureuse qu’à l’arrivée du premier samedi. N’est-il pas vrai que notre bonheur le plus grand, c’est d’appartenir entièrement à Jésus et Marie et de les aimer uniquement, sans réserve ? Nous voyons cela si clairement dans les vies des saints … Ils étaient heureux parce qu’ils aimaient, et nous, ma chère marraine, nous devons chercher d’aimer comme eux, pas simplement de sentir de la joie en pensant à Jésus, ce qui est le moins important – parce que si nous ne l’aimons pas ici-bas, nous l’aimerons en haut au ciel – mais de donner à Jésus et Marie la consolation pour être aimé … et que dans cet échange d’amour Ils pourraient sauver beaucoup d’âmes. »

Prions

Une dizaine du chapelet (Notre Père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime. Je vous demande pardon pour tous ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et ne vous aiment pas.

Très sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je vous offre les très précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de votre très cher Fils Notre-Seigneur Jésus-Christ présent dans tous les tabernacles de la terre en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels il est lui-même offensé.

Par les mérites infinis de son très saint Cœur unis aux mérites du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion de tous les pauvres pécheurs.

Saint Joseph, Père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ et chaste époux de la Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous et pour tous les agonisants.

Bienheureux Francisco et Jacinta Marto, priez pour nous.

Chère sœur Lucia, priez pour nous.

Tous les saints, tous les anges, tous les esprits bienheureux, priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« L’esprit de réparation et la dévotion au Cœur Immaculé de Marie »

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Basilique de Fatima : le vitrail du Cœur Immaculé

Méditons

L’esprit de réparation est indissociable de la dévotion au Cœur Immaculé de Marie. A plusieurs reprises Marie emploie le terme de réparation. Ainsi, le 13 mai 1917, Marie demande aux trois pastoureaux : « Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu’Il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs ? »

Le 13 juillet 1917, elle leur apprend cette prière : « Sacrifiez-vous pour les pécheurs, et dites souvent, spécialement chaque fois que vous ferez un sacrifice : O Jésus, c’est pour votre amour, pour la conversion des pécheurs et en réparation des blasphèmes contre le Cœur Immaculé de Marie ».

Remarquons que, le 13 mai, Marie emploie exactement la même expression que l’ange l’année précédente : offrir des sacrifices « en acte de réparation pour les péchés par lesquels Jésus est offensé ». Par contre le 13 juillet, elle demande des sacrifices pour réparer les péchés commis contre son Cœur Immaculé.

Par la suite, l’Enfant-Jésus et Marie parleront surtout de la réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie. Le 10 décembre 1925, à Pontevedra, l’Enfant-Jésus dit à sœur Lucie : « Aie compassion du Cœur de ta Très Sainte Mère, entouré des épines que les hommes ingrats lui enfoncent à tout moment, sans qu’il y ait personne pour faire un acte de réparation afin de les en retirer. »

Puis la Sainte Vierge lui dit : « Vois, ma fille, mon Cœur entouré d’épines que les hommes ingrats m’enfoncent à chaque instant, par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler et dis que tous ceux qui, pendant cinq mois, le premier samedi, se confesseront, recevront la sainte Communion, réciteront un chapelet et me tiendront compagnie pendant quinze minutes, en méditant sur les quinze mystères du Rosaire en esprit de réparation, je promets de les assister à l’heure de la mort, avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme. »

Peu après, le 15 février 1926, l’Enfant-Jésus lui dit à nouveau : « Les âmes qui font les cinq premiers samedis avec ferveur et dans le but de faire réparation au Cœur de ta Mère du Ciel me plaisent davantage que celles qui en font quinze, tièdes et indifférents. » Puis concernant la confession : « Que, dans cette confession antérieure, elles aient l’intention de faire ainsi réparation au Sacré Cœur de Marie. »

Enfin, le 13 juin 1929, Marie reviendra sur le sujet : « Elles sont tellement nombreuses les âmes que la justice de Dieu condamne pour des péchés commis contre moi, que je viens demander réparation. Sacrifie-toi à cette intention et prie. »

Lorsque l’un de nos proches, de ceux que nous aimons, perd un être cher ou subit un préjudice douloureux, nous essayons de le consoler en rivalisant de prévenances, d’attentions et même en lui faisant de petits présents. La personne en est souvent très touchée. Selon le cas, cela ne peut pas compenser entièrement le préjudice subi mais marquera notre affection par un acte concret. Ainsi, la réparation demandée par Jésus envers le Cœur Immaculé de Marie n’est pas seulement un acte de justice qui répare les blasphèmes mais aussi un moyen de prouver de façon concrète l’amour que nous portons à Marie.

Prions

Une dizaine du chapelet (Notre Père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime. Je vous demande pardon pour tous ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et ne vous aiment pas.

Très sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je vous offre les très précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de votre très cher Fils Notre-Seigneur Jésus-Christ présent dans tous les tabernacles de la terre en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels il est lui-même offensé.

Par les mérites infinis de son très saint Cœur unis aux mérites du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion de tous les pauvres pécheurs.

Saint Joseph, Père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ et chaste époux de la Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous et pour tous les agonisants.

Bienheureux Francisco et Jacinta Marto, priez pour nous.

Chère sœur Lucia, priez pour nous.

Tous les saints, tous les anges, tous les esprits bienheureux, priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La première apparition à Pontevedra

Contemplons

Peinture représentant l’apparition du 10 décembre 1925 à sœur Lucie

Méditons

Les apparitions de Fatima ne se terminent pas le 13 octobre mais se prolongent à Pontevedra et à Tuy. Marie n’avait-elle pas dit à Lucie, le 13 juillet, qu’elle viendra demander la communion réparatrice des premiers samedis du mois. C’est ce qu’elle fait dans la soirée du 10 décembre 1925 en apparaissant à Lucie, postulante chez les sœurs de Sainte-Dorothée, à Pontevedra en Espagne. A son côté, l’Enfant Jésus se tenait sur un nuage lumineux. Marie, posant la main sur l’épaule de Lucie, lui montra en même temps, un cœur entouré d’épines, qu’elle tenait dans l’autre main. Au même moment, l’Enfant Jésus lui dit : « prends pitié du cœur de ta très sainte Mère, entouré des épines que les hommes ingrats y enfoncent à tout moment, sans qu’aucun acte de réparation ne soit fait pour les en retirer. » Ensuite, Marie dit : « vois, ma fille, mon cœur entouré d’épines que les hommes ingrats y enfoncent à chaque instant par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, au moins, tâche de me consoler et dis qu’à tous ceux qui pendant cinq mois le premier samedi se confesseront, recevront la sainte communion, réciteront un chapelet, et passeront quinze minutes avec moi en méditant sur les quinze mystères du rosaire, en esprit de réparation, je promets de les assister à l’heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme. »

Prions

Une dizaine du chapelet (Notre Père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime. Je vous demande pardon pour tous ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et ne vous aiment pas.

Très sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je vous offre les très précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de votre très cher Fils Notre-Seigneur Jésus-Christ présent dans tous les tabernacles de la terre en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels il est lui-même offensé.

Par les mérites infinis de son très saint Cœur unis aux mérites du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion de tous les pauvres pécheurs.

Saint Joseph, Père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ et chaste époux de la Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous et pour tous les agonisants.

Bienheureux Francisco et Jacinta Marto, priez pour nous.

Chère sœur Lucia, priez pour nous.

Tous les saints, tous les anges, tous les esprits bienheureux, priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Ce qu’il faut retenir du message de Fatima

Contemplons

Sœur Lucie, la voyante de Fatima, et le pape Paul VI

Méditons

Marie est apparue six fois à Fatima aux trois pastoureaux Lucie, François et Jacinthe. A chacune de ses apparitions, elle a demandé la récitation quotidienne du chapelet pour obtenir la paix, pour éviter que commence une autre guerre, pour la conversion des pécheurs, pour réparer les offenses au Cœur Immaculé de Marie.

Notre Dame annonce qu’elle reviendra demander la communion réparatrice des premiers samedis du mois, la consécration de la Russie à son Cœur Immaculé pour éviter que se répandent ses erreurs. Elle annonce que le Saint-Père fera cette consécration, que la Russie se convertira. Au Portugal, la foi se conservera. A la fin, le Cœur Immaculé de Marie triomphera.

Le miracle du soleil, le 13 octobre, annoncé, visible à plusieurs dizaines de kilomètres de Fatima, est de même nature et de même importance que l’obscurcissement du ciel lors de la mort de Jésus sur la Croix et qu’entre ces deux événements, il n’y en a eu aucun autre de cette ampleur.

Et à retenir surtout, la phrase centrale : « qu’on cesse d’offenser Dieu qui est déjà très offensé. »

Prions

Une dizaine du chapelet (Notre Père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime. Je vous demande pardon pour tous ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et ne vous aiment pas.

Très sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je vous offre les très précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de votre très cher Fils Notre-Seigneur Jésus-Christ présent dans tous les tabernacles de la terre en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels il est lui-même offensé.

Par les mérites infinis de son très saint Cœur unis aux mérites du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion de tous les pauvres pécheurs.

Saint Joseph, Père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ et chaste époux de la Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous et pour tous les agonisants.

Bienheureux Francisco et Jacinta Marto, priez pour nous.

Chère sœur Lucia, priez pour nous.

Tous les saints, tous les anges, tous les esprits bienheureux, priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le rosaire en images dans le ciel de Fatima

Contemplons

Illustration de la vision de la sainte Famille pendant le miracle du soleil

Ecoutons

Pendant le grand miracle du soleil, Lucie, François et Jacinthe eurent trois visions. Lucie raconte : « Notre-Dame, une fois disparue dans l’immensité du firmament, nous vîmes saint Joseph près du soleil avec l’Enfant-Jésus et Notre-Dame vêtue de blanc avec un manteau bleu. Saint Joseph et l’Enfant-Jésus paraissaient bénir le monde, avec les gestes en forme de croix qu’ils faisaient de la main. Peu après, une fois dissipée l’image de cette apparition, je vis Notre-Seigneur et Notre-Dame (qui pour moi ressemblait à Notre-Dame des douleurs). Notre-Seigneur semblait bénir le monde de la même manière que saint Joseph. Cette apparition s’évanouit à son tour et il m’a semblé voir de nouveau Notre-Dame sous une forme proche de Notre-Dame du Carmel. »

C’est le rosaire en images qui se déploie dans le ciel de Fatima, dans ses mystères joyeux avec la sainte famille, ses mystères douloureux avec Notre Dame des douleurs, ses mystères glorieux avec Notre Dame du Mont Carmel. Avec ces trois tableaux, Marie nous rappelle que le rosaire n’est pas qu’un enchainement d’ave qu’il faut dire pieusement mais qu’il est avant tout le résumé de toute l’histoire du salut qu’il convient de méditer afin de tirer de cet exercice de piété le plus grand fruit.

Les pastoureaux voient Notre Seigneur, Notre Dame et saint Joseph bénir le monde nous montrant ainsi que la dévotion du rosaire leur est agréable et qu’ils bénissent ceux qui répondent à l’appel de Marie et à son invitation à la prière persévérante du chapelet.

Enfin, la dernière image concerne Notre Dame du Mont Carmel et donc la dévotion au scapulaire brun. Marie rappelle une dévotion ancienne mais hautement actuelle au regard de son message à Fatima. En effet, à saint Simon Stock (mort en 1265), en lui remettant le scapulaire brun comme gage de sa protection toute particulière, Marie fit la promesse que tous ceux qui en mourraient revêtus, seraient préservés de l’enfer.  Par ailleurs, elle assura le pape Jean XXII (1249 – 1334), dans une apparition que tous ceux qui, tout en portant le scapulaire, conserveraient la chasteté de leur état et diraient chaque jour le chapelet, de les délivrer au plus tôt du purgatoire et au plus tard le samedi suivant leur mort.

Interrogée le 15 août 1950, au sujet de la dernière apparition à Fatima, sœur Lucie répondit que Marie lui est apparue sous l’aspect de Notre Dame du Mont-Carmel et tenant en main le scapulaire brun. A la question si le fait de porter ce scapulaire devait être considéré comme faisant partie du message de Fatima, elle répondit que « le port du scapulaire est aussi important que la récitation du chapelet. » Et Elle ajouta : « Le Saint-Père a déjà dit cela au monde entier, expliquant que le scapulaire est le signe de la consécration au Cœur Immaculé… Le chapelet et le scapulaire sont inséparables. »

Prions

Une dizaine du chapelet (Notre Père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime. Je vous demande pardon pour tous ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et ne vous aiment pas.

Très sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je vous offre les très précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de votre très cher Fils Notre-Seigneur Jésus-Christ présent dans tous les tabernacles de la terre en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels il est lui-même offensé.

Par les mérites infinis de son très saint Cœur unis aux mérites du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion de tous les pauvres pécheurs.

Saint Joseph, Père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ et chaste époux de la Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous et pour tous les agonisants.

Saints Francisco et Jacinta Marto, priez pour nous.

Chère sœur Lucie, priez pour nous.

Tous les saints, tous les anges, tous les esprits bienheureux, priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La symbolique du miracle

Contemplons

Vitrail représentant le miracle du soleil

Ecoutons

Voilà trois mois que Marie a annoncé le miracle qu’elle réalise ce jour. Et la foule est venue nombreuse pour le voir puisqu’elle compte 70 000 pèlerins et plus encore. Cela veut bien dire que les apparitions de Fatima ont, dès le départ, été soutenues par un grand mouvement populaire contrairement aux autorités civiles et religieuses : une fois de plus « vox populi, vox Dei. »

Il aurait été intéressant d’interroger cette foule, avant l’accomplissement du miracle, pour lui demander en quoi, à son avis, il consisterait. Parions que personne n’aurait pensé à envisager que Marie détournerait le soleil de sa course. Probablement que certains auraient répondu qu’elle ferait un miracle du même style que celui accompli à Guadalupe en 1531 où elle a fait fleurir des rosiers sauvages en plein hiver. D’autres, connaissant le miracle le plus retentissant de Notre Dame de Pilar dont a bénéficié Juan-Miguel Pellicer à Saragosse, auraient parié sur une guérison extraordinaire. En effet, ce-dernier, amputé d’une jambe, l’a retrouvée par miracle. Mais personne n’aurait pensé que la puissance de Marie aille jusqu’à agir directement sur l’astre du jour.

Parce que le message que Marie délivre est d’une importance capitale, le miracle qui l’accrédite doit être bien plus extraordinaire qu’une guérison et, dans un souci pédagogique,  illustrer ce qu’elle a dit au cours des six apparitions. En effet, le miracle en lui-même, constitue un remake des Noces de Cana. Jésus est le soleil de Justice, celui qui « illumine tout homme venant en ce monde. » Il est « la lumière du monde » celui par qui nous ne « marchons pas dans les ténèbres » mais dans la pleine lumière. Il est l’auteur de la vie, celui qui la donne, celui qui la conserve. En ouvrant ses mains et en laissant la lumière qui en émane se refléter dans le soleil, c’est comme si Marie redisait à Jésus, le soleil de la vie, de sa vie, de nos vies, « ils n’ont plus de vin » et elle lui demandait d’intervenir pour sauver la situation, pour que, comme le souligne l’Evangile, « tous croient en lui. »  Et Jésus, le « soleil de justice », comme à Cana, et comme à chaque fois qu’elle le lui demande, exauce Marie et, à sa demande,  déploie toute sa puissance. Marie a tout pouvoir sur le cœur de Dieu. Dans le traité de la vraie dévotion, saint Louis-Marie Grignion de Montfort écrit : « A Dieu tout est soumis même la Vierge. A la Vierge, tout est soumis, même Dieu. » La preuve.

Dans le miracle même, se distinguent deux phases, la première pendant laquelle tous les pèlerins peuvent contempler le soleil face à face sans dommage pour les yeux, la seconde où il projette des rayons incandescents et semble vouloir se fracasser sur la terre, anéantissant cette foule immense. La première phase nous rappelle que notre Dieu est un Dieu d’amour qui se rend proche de chacun, tellement proche qu’il se dépouille de sa toute-puissance pour se donner à nous sans défense notamment dans l’Eucharistie où il se rend tellement vulnérable que les plus ingrats ont tout le loisir de l’offenser : c’est le sens des apparitions de l’ange du Portugal. La deuxième phase, où le soleil tourne sur lui-même projetant des rayons multicolores puis semble vouloir anéantir la foule, rappelle que, si notre Dieu est tout amour, il est aussi toute justice et que cette justice peut frapper aussi, si on refuse ses avances miséricordieuses. A Fatima, comme en beaucoup d’autres endroits, Marie nous demande d’accueillir la miséricorde de Dieu afin que sa justice n’ait pas à frapper. Elle a bien dit le 13 juillet à Lucie : « la guerre va finir mais si l’on ne cesse pas d’offenser Dieu, il en viendra une autre… »

Saint Padre Pio disait souvent que le monde « pourrait vivre sans le soleil mais pas sans l’Eucharistie. » Voyons aussi dans la danse du soleil, une illustration de ce propos. C’est par l’Eucharistie que Jésus nous communique la vie, sa vie de ressuscité et c’est par elle que nous participons à la vie même de Dieu. Et l’Eucharistie est un don tellement grand que le soleil dans toute sa majesté est seul, mais à peine, en capacité de le figurer.

Prions

Une dizaine du chapelet (Notre Père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime. Je vous demande pardon pour tous ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et ne vous aiment pas.

Très sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je vous offre les très précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de votre très cher Fils Notre-Seigneur Jésus-Christ présent dans tous les tabernacles de la terre en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels il est lui-même offensé.

Par les mérites infinis de son très saint Cœur unis aux mérites du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion de tous les pauvres pécheurs.

Saint Joseph, Père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ et chaste époux de la Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous et pour tous les agonisants.

Saints Francisco et Jacinta Marto, priez pour nous.

Chère sœur Lucie, priez pour nous.

Tous les saints, tous les anges, tous les esprits bienheureux, priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.