« PERE, PARDONNE-LEUR »

Contemplons

Ecoutons

Jésus disait : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » Puis, ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort. (Luc 23, 34)

Méditons

A Pierre, qui lui demande jusqu’à combien de fois il doit pardonner à son prochain, Jésus répond jusqu’à soixante-dix fois sept fois : autrement dit, il doit toujours pardonner (Mathieu 18, 22). Comme toujours, Jésus est hautement crédible parce qu’il joint le geste à la parole. Et sa crédibilité est renforcée, soulignée, exaltée au plus haut point par le fait, qu’il est au comble de la souffrance quand il accorde un pardon inconditionnel, indifférencié à tous ses bourreaux.

Jésus demande notre pardon à son Père « parce que nous ne savons pas ce que nous faisons » (Luc 23, 34). Oui, si les responsables de la mort de Jésus savaient vraiment ce qu’ils font, ils ne l’auraient pas cloué à la croix. Si nous savions vraiment ce qu’est le péché, nous n’en concéderions aucun et souffririons plutôt mille morts, que de céder au moindre péché véniel. La bienheureuse Jacinta, l’une des trois voyantes de Fatima, à qui Marie a montré l’enfer le 13 juillet 1917, répétait souvent : « si les hommes savaient ce qu’est l’éternité, ils feraient tout pour changer de vie. »

Parce que Jésus a pris sur lui tous nos péchés, parce qu’il a fait le chemin inverse du premier Adam, parce qu’il a emprunté ce chemin d’obéissance au prix d’une extrême souffrance, il peut demander à son Père pardon et miséricorde pour nous, et être exaucé. C’est par le sacrifice de Jésus, que nous devenons les enfants de Dieu, qui peuvent sans cesse revenir à lui en quémandant sa miséricorde et être toujours exaucés. C’est le pardon obtenu par Jésus, de son Père, auquel nous avons part chaque fois, que nous recevons l’absolution. Si nous savions ce qu’est vraiment le pardon sacramentel, si nous parvenions à réaliser l’ampleur du don de Dieu dans le pardon, qu’il nous accorde, si nous savions ce que ce pardon sacramentel produit en nos âmes, nous ne mépriserions pas tant le sacrement de la réconciliation.

A sœur Josefa Menendez, Jésus dit à propos de sa prière sur la croix : « Non ! Ils n’ont pas connu celui qui est leur vie. Ils ont déchargé sur lui toute la fureur de leurs iniquités. Mais, je vous en supplie, ô mon Père, déchargez sur eux toute la force de votre miséricorde ! »

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,

le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Saint Joseph, Père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ et chaste époux de la Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous et pour tous les besoins de la sainte Eglise catholique.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Les reliques de la Passion du Christ

Le Saint Mors

Selon la légende, le « Saint Mors » de Constantin aurait été forgé avec un des clous de la Passion (celui qui aurait percé la main droite du Christ, ou les deux clous des mains selon Grégoire de Tours). Il l’aurait reçu de sa mère, sainte Hélène. La tradition chrétienne rapporte que l’impératrice Hélène aurait fait fouiller l’emplacement du calvaire et ayant retrouvé les clous de la Passion du Christ, aurait fait forger avec l’un d’eux, un mors pour le cheval de son fils, l’empereur Constantin, et aurait inséré l’autre dans le diadème impérial. Une autre tradition veut que l’impératrice fit faire avec le deuxième clou une visière de casque pour protéger le front de l’empereur et avec le troisième un bouclier pour protéger le cœur.

Cette relique est conservée au trésor de l’église de Sainte-Sophie de Constantinople jusqu’au pillage de la ville par les troupes de la 4e croisade (1202-1204). Le mors disparaît ensuite. Il réapparaît pour la première fois en 1226, sur le sceau de l’évêque Isnard de Carpentras.

Il devient l’emblème de la ville en 1260. Le mors est d’argent sur fond de gueules. À l’occasion de toutes les Saint Siffrein, le 27 novembre, la relique est présentée aux fidèles.

LE CRUCIFIEMENT

Contemplons

Ecoutons

Lorsqu’ils furent arrivés au lieu-dit : Le Crâne (ou Calvaire), là ils crucifièrent Jésus, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche. (Luc 23, 33)

Méditons

Décrivant son crucifiement à sœur Josefa Menendez, Jésus lui dit : « L’heure est sonnée ! Les bourreaux m’éten­dent sur la Croix. Ils saisissent mes bras et les étirent afin que mes mains puissent atteindre les trous déjà creusés dans le bois. A chaque secousse, ma tête est ballottée de côté et d’au­tre… et les épines de la couronne y pénètrent plus profondément… Entendez le premier coup de marteau qui fixe ma main droite ! Il résonne jusqu’aux profondeurs de la terre… Ecoutez encore : ils clouent ma main gauche… Les cieux frémissent et les anges se prosternent devant un tel spectacle…

Pour moi, je garde le plus profond silence et pas une plainte ne s’échappe de mes lèvres…

Après avoir cloué mes mains, ils tirent cruel­lement mes pieds : les plaies s’ouvrent… les nerfs se rompent… les os se déboîtent… la douleur est intense… mes pieds sont transper­cés… et mon sang baigne la terre.

Contemplez un instant ces mains et ces pieds déchirés et ensanglantés… ce corps couvert de blessures… cette tête transpercée par les épines acérées, souillée de poussière, inondée de sueur et de sang…

Admirez le silence, la patience et la confor­mité avec lesquels j’accepte cette cruelle souf­france.

Quel est celui qui souffre ainsi, victime de tant d’ignominies ? C’est Jésus-Christ, le Fils de Dieu ! Celui qui a fait le ciel et la terre, et tout ce qui existe… celui qui fait croître les plantes et donne la vie à tous les êtres… celui qui a créé l’homme et dont la puissance infinie soutient l’univers… Il est là, immobile, méprisé et dépouillé de tout !

Et, tandis que les coups de marteau réson­nent d’un bout à l’autre de l’espace, le monde tremble, le ciel se revêt du plus rigoureux si­lence, tous les esprits angéliques se prosternent en adoration… Un Dieu est cloué sur la Croix !

Personne n’a pitié de Lui, nul ne compatit à sa souffrance ! Mais sans cesse de nouvelles moqueries, de nouveaux opprobres, de nou­velles douleurs s’ajoutent aux tourments qu’il endure. »

La Croix qui s’élève sur le Calvaire n’a rien à voir avec nos crucifix, dont certains sont des chefs-d’œuvre inestimables. Celle du Calvaire montre un homme réduit à l’état de déchéance la plus totale. En lui, nous contemplons les blessures que les péchés infligent à nos âmes. Et c’est en regardant vers Jésus crucifié, qui s’est chargé de toutes nos iniquités, que nous guérissons de nos péchés. Comme les Israélites ont pu guérir des morsures des serpents venimeux dans le désert en élevant un serpent d’airain et en le regardant en face, nous guérissons des blessures mortelles du péché en nous tournant vers Jésus, crucifié pour nous obtenir le salut.

Jésus est désormais fixé à la Croix : pour toute l’éternité, lui et la Croix ne font plus qu’un. En se laissant clouer sur la Croix, il nous montre qu’il est entièrement soumis à la volonté de son Père, tout donné à sa mission de rédempteur, qu’il l’accepte quoi qu’il en coûte. En se laissant crucifier, Jésus invite tous ceux qui veulent le suivre à se laisser clouer sur la croix de leur vocation, quelle qu’elle soit, à l’accomplir dans l’offrande d’amour à Dieu et au prochain, pour leur salut et celui de toutes les âmes.

Que Marie, qui, dans son âme, s’est laissée clouée à la croix de Jésus, dans le même acte d’offrande, nous en obtienne la grâce.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les Anges et de tous les Saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Saint Joseph, Père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ et chaste époux de la Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous et pour tous les besoins de la sainte Eglise catholique.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Les reliques de la Passion du Christ

Reliquaire contenant du sang du Christ mêlé à de la terre du Golgotha, conservé et vénéré à Weingarten en Allemagne.

« MA VIE NUL NE LA PREND MAIS C’EST MOI QUI LA DONNE »

Contemplons

Ecoutons

Alors il revient vers les disciples et leur dit : « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer. Voici qu’elle est proche, l’heure où le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs (MT 26 45).

Pilate lui dit alors : « Tu refuses de me parler, à moi ? Ne sais-tu pas que j’ai pouvoir de te relâcher, et pouvoir de te crucifier ? » Jésus répondit : « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi si tu ne l’avais reçu d’en haut ; c’est pourquoi celui qui m’a livré à toi porte un péché plus grand » (Jean 19, 10-11).

Méditons

Les prophéties n’ont pas été écrites pour annoncer les souffrances de Jésus, « l’homme des douleurs » dont parle Isaïe, mais pour que Jésus les accomplisse. Jésus n’ignorait rien de tout ce qu’il endurera dans sa Passion. A plusieurs reprises, il a rappelé à ses disciples qu’il est venu en ce monde pour accomplir les prophéties, qui annoncent les souffrances du Messie. Jésus choisit en pleine connaissance de vivre sa Passion, par amour pour les siens que nous sommes : « ayant  aimé les siens qui sont dans le monde, il les aima jusqu’au bout », nous dit saint Jean (13, 1).

C’est pour cette heure que Jésus est venu en ce monde. Lui qui a ramené Lazare à la vie, qui a multiplié les pains, a été transfiguré au Thabor, a montré tant de fois sa puissance, aurait pu faire intervenir les anges qui sont venus le servir au désert après son jeûne de quarante jours, pour qu’ils le défendent et foudroient sur place ceux qui veulent le condamner et empêcher l’extension de son règne. Mais tel n’est pas son désir. Jésus est l’amour même, l’amour qui veut être aimé en retour parce qu’il est l’amour. Parce que Jésus nous aime, il se livre dans un acte d’amour infini à son Père, avec qui il veut nous réconcilier, et pour nous, à qui il veut montrer jusqu’où va son amour. La Passion n’est pas avant tout le souvenir de tout ce que Jésus a souffert mais son cadeau d’amour infini à chacun d’entre nous. Et c’est au prix payé par lui que nous connaissons « l’amour du Christ qui surpasse tout ce qu’on peut connaître » (Ephésiens 3).

Sainte Véronique Giuliani écrit : « Notre-Seigneur me fit un peu voir la grandeur de son amour pour chacun de nous. C’était comme une petite fenêtre qu’Il m’ouvrait sur un océan de feu (l’océan de feu, c’est son amour). » A sainte Mechtilde, la Vierge Marie, apparaissant avec Jésus sur les genoux comme s’il venait d’être descendu de la Croix, confie : « Approche et baise les Plaies sacrées que mon très doux Fils a reçues par amour. Donne trois baisers à la Plaie de son Cœur si miséricordieux et si méconnu. Bien que je ne puisse me courroucer, il semble néanmoins que je sois en colère de ce que ce grand Dieu, mort d’amour pour l’amour, est oublié de sa créature. »

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Saint Joseph, Père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ et chaste époux de la Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous et pour tous les besoins de la sainte Eglise catholique.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Les reliques de la Passion du Christ

Reliquaire de Neuvy-Saint-Sépulchre contenant deux gouttes de Sang du Christ

Chaque année, le lundi de Pâques, a lieu un important pèlerinage auprès des reliques du Précieux Sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ, à Neuvy-Saint-Sépulchre (Indre), situé à 16 kms à l’ouest de La Châtre. La Basique de Neuvy-Saint-Sépulchre a été construite au XIe siècle, à partir de 1042, par des pèlerins de retour de Terre sainte (dont Eudes de Déol et Geoffroy de Bourges) voulant édifier un sanctuaire à l’imitation du Saint Sépulcre de Jérusalem. En 1257, le cardinal Eudes de Châteauroux (vers 1190-1273) donne des reliques, un fragment du Sépulcre et trois gouttes du Précieux Sang, recueillies le jour de la Passion sur le Calvaire, en la forme de deux larmes coagulées. Le cardinal Eudes, évêque de Tusculum, les avaient rapportées de Terre Sainte où, pendant six ans, il avait exercé les fonctions de légat du Pape pour la première croisade de saint Louis. C’est ainsi qu’en 1257, il en fit don à Neuvy, son pays natal.

« VEILLEZ ET PRIEZ »

Contemplons

Ecoutons

Puis il revient et trouve les disciples endormis. Il dit à Pierre : « Simon, tu dors ! Tu n’as pas eu la force de veiller seulement une heure ? Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. » Et de nouveau, il vint près des disciples qu’il trouva endormis, car leurs yeux étaient alourdis de sommeil. Et eux ne savaient que lui répondre. Une troisième fois, il revient et leur dit : « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer. C’est fait ; l’heure est venue : voici que le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs (Marc 14, 37-41).

Méditons

Si Jésus fait l’essentiel dans notre salut, il attend néanmoins de nous, que nous ne le laissions pas seuls et, même, que nous le consolions de la solitude dans laquelle l’abandonne la plupart des âmes. En la nuit du jeudi-saint, Jésus s’adresse à Pierre, Jacques et Jean, ceux qu’il avait préparés pour cette heure en leur montrant sa gloire sur le Mont Thabor, il y a peu de temps. Rompus de fatigues et inconscients de ce qui les attend, ils se laissent vaincre par le sommeil. Pourtant, l’heure est à la prière car, sans le soutien de la grâce, ils ne surmonteront pas l’épreuve de la Passion. Ils l’apprendront douloureusement dans les heures qui suivent.

Quels ont bien pu être les sentiments de Jésus à chaque fois qu’il s’est adressé aux disciples pour mendier leur soutien et qu’il les trouve endormis… A sœur Josef Menendez, Jésus dit : « comment dire ce qu’éprouva mon Cœur lorsque j’allai les chercher et que je les trouvai plongés dans le sommeil ? Quelle peine pour celui qui aime d’être seul et de ne pouvoir se confier aux siens !… Que de fois mon Cœur souffre de la même douleur… et que de fois cherchant quelque soulagement près de ces âmes choisies, il les trouve endormis… »

A notre intention à tous, il ajoute encore : « il est inutile et vain de chercher un soulagement auprès des créatures. Que de fois, vous ne trouverez auprès d’elles qu’un accroissement d’amertume parce qu’elles sont endormies et parce qu’elles ne répondent ni à votre attente ni à votre amour… »

Mais « priez avec une confiance d’enfant et attendez tout de Celui qui est votre Père. Lui-même vous soulagera et vous donnera la force nécessaire pour traverser la tribulation ou la souffrance, qu’elle soit la vôtre ou celle des âmes qui vous ont confiées » (Un appel à l’amour).

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Saint Joseph, Père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ et chaste époux de la Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous et pour tous les besoins de la sainte Eglise catholique.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Les reliques de la Passion du Christ

Reliquaire du Saint Sang de la basilique de Bruges

Quelques gouttes du Saint Sang furent rapportées comme reliques en 1146 par Thierry d’Alsace à son retour de Palestine et furent conservées dans la basilique du Saint-Sang à Bruges. Les premiers récits sont relatés pour la première fois en 1380 par Jan de Lange, abbé de l’abbaye de Saint-Bertin à Saint-Omer. Le premier écrit à faire la description du transfert fut rédigé entre 1538 et 1552 (quatre siècles après cet événement) par l’historien brugeois Jakob De Meyer. L’auteur situe l’arrivée au vendredi 7 avril 1150 mais ne fait aucunement référence à des sources. Certaines recherches scientifiques critiques ont avancé que la relique provenait probablement de Constantinople. Le précieux Saint Sang était alors conservé dans la Chapelle de Marie du palais impérial. Après la prise de Constantinople en 1204, plusieurs reliques de la Passion du christ furent emportées en Occident. Des recherches ont permis de prouver que le flacon contenant le Saint Sang et conservé actuellement est bien le flacon original. Il fut taillé en Orient dans un cristal de montagne évidé et servit de récipient de transport jusqu’à Bruges. On peut encore voir de façon assez distincte le sang coagulé adhérer aux parois intérieures. Dès 1338, le flacon fut serti dans un cylindre de verre garni de montures en or et toujours intact à l’heure actuelle. Il est la propriété de la ville de Bruges. Il est toujours conservé et honoré dans la Chapelle de Saint-Basile du Château, également propriété de la ville.

L’AGONIE AU GETHSEMANI

Contemplons

Ecoutons

Jésus sortit pour se rendre, selon son habitude, au mont des Oliviers, et ses disciples le suivirent. Arrivé en ce lieu, il leur dit : « Priez, pour ne pas entrer en tentation. » Puis il s’écarta à la distance d’un jet de pierre environ. S’étant mis à genoux, il priait en disant : « Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que soit faite non pas ma volonté, mais la tienne. » Alors, du ciel, lui apparut un ange qui le réconfortait. Entré en agonie, Jésus priait avec plus d’insistance, et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient sur la terre (Luc 22, 39-44).

Méditons

« Voici l’Agneau de Dieu qui prend sur lui tous les péchés du monde » a dit Jean-Baptiste de Jésus, il y a trois ans. Et voici l’heure où ces mots trouvent leur accomplissement. Dans son amour pour nous, Jésus prend sur lui tous nos péchés, ceux de l’humanité tout entière, depuis le premier commis par Adam et Eve, jusqu’à ceux de la toute dernière génération.

Chargé du poids de tous les péchés, Jésus est pris d’une telle angoisse que sa sueur devient comme du sang. Ce phénomène, que la science appelle l’hématidrose, est causé par une situation d’anxiété et de stress d’une particulière intensité.

De l’extrême détresse de Jésus en ce soir du Jeudi-saint, nous pouvons déduire que :

–      le péché n’est pas une chose anodine, banale, sans conséquences, mais qu’il constitue une dette personnelle vis-à-vis de Dieu, qui demande à être acquittée : le péché appelle une juste réparation ;

–      le moindre péché étant une offense faite à l’amour infini de Dieu, la dette contractée est si grande et nous si pauvres, que seul Jésus, Dieu fait homme, est en mesure de présenter à son Père cette juste réparation ;

–      que l’amour de Jésus pour son Père et pour nous, est infini car il faut un amour infini pour accepter de prendre sur soi un poids de souffrance incommensurable.

A plusieurs mystiques, Jésus explique que son agonie au jardin des Oliviers a été le pire moment de toute sa Passion, qu’il y a entrevu toutes les âmes pour lesquelles son sacrifice sera vain et que cette vision a été la cause essentielle de sa terrible agonie. A Josefa Menendez, Jésus dit : « Mon âme triste et désemparée allait souffrir d’une angoisse plus mortelle encore, car sous le poids des iniquités de l’humanité, et en retour de tant de souffrances et de tant d’amour, je ne voyais qu’outrages et ingratitudes. Le Sang qui coulait de tous mes pores et qui jaillirait bientôt de toutes mes blessures resterait inutile pour tant d’âmes… beaucoup se perdraient… d’autres en plus grand nombre m’offenseraient… et des multitudes ne me connaîtraient même pas !… Je répandrais ce Sang pour toutes, et mes mérites seraient offerts à chacune… Sang divin ! Mérites infinis !… inutiles cependant pour tant d’âme !… » (Un appel à l’amour). Sainte Véronique Giuliani écrit à ce sujet : « la terrible agonie au jardin des Oliviers, Notre-Seigneur la subit dans son Cœur jusqu’à son dernier soupir sur la Croix. »

Dans son agonie, Jésus trouva sa consolation dans la vision de toutes les âmes qui se laisseront racheter par son sacrifice. A sainte Faustine Kowalksa, il dit : « aujourd’hui amène moi les âmes douces et humbles, ainsi que celles des petits enfants et immerge-les dans ma miséricorde. Ces âmes ressemblent le plus à mon Cœur, elles m’ont réconforté dans mon amère agonie ; je les voyais veiller comme des anges terrestres qui veilleront sur mes autels, sur elles je verse des torrents de grâces » (neuvaine à la miséricorde divine).

Comma Isaac qui s’est couché sur l’autel sachant que son père allait le sacrifier, Jésus s’est donné à son Père pour nous… Et, le Cœur déchiré, comme Abraham, le Père a sacrifié son Fils pour nous… Qui sommes-nous pour que Dieu accepte de payer un tel tribut pour nous ?

A sainte Angèle de Foligno, Jésus dit : « Ce n’est pas pour rire que je t’ai aimée ; ce n’est pas par grimace que je me suis fait ton serviteur ; ce n’est pas de loin que je t’ai touchée ! »

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Saint Joseph, Père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ et chaste époux de la Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous et pour tous les besoins de la sainte Eglise catholique.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Les reliques de la Passion du Christ

L’église de Gethsémani à l’intérieur de laquelle se trouve le rocher où a eu lieu l’agonie de Jésus le soir du jeudi-saint.

La parabole du fils prodigue le troisième fils

Méditons

La parabole du fils prodigue s’adresse aux pharisiens qui reprochent à Jésus de faire bon accueil aux pécheurs et de manger avec eux (Luc 15, 2) mais, plus largement, à tous les « fils aînés » de tous les temps dont nous sommes puisque nous lisons ces lignes.

Parvenus à la fin de l’histoire, nous réalisons que le fils cadet n’est pas le seul à avoir besoins de se convertir. En effet, le fils aîné a toujours bénéficié des bontés du père, qui lui a témoigné son amour chaque jour sans même qu’il s’en rende compte ou y prête attention. Il a rempli son devoir de fils, certes,  mais a t-il rendu à son père une part de l’amour qu’il lui témoignait ? A en juger par sa réaction au retour de son frère et des reproches qu’il fait à son père, nous pouvons déduire que son cœur est fermé à l’amour. Il aime son père du bout des lèvres mais pas en esprit ni en vérité.

Demandons-nous si nous ne sommes pas comme ce fils aîné qui pense tout faire comme il faut mais perd de vue l’esprit dans lequel il doit les réaliser.

Pour nous en rendre compte et surtout pour trouver l’énergie nécessaire à une véritable conversion du cœur, regardons vers Jésus, le troisième fils de ce père et en réalité le premier, l’aîné de l’histoire étant le second, le cadet le troisième. Jésus n’est pas évoqué dans la parabole mais bien présent car en lui nous voyons le fils idéal qui répond aux attentes d’un père aussi bon.

Jésus est donc le fils aîné qui aime le père et ses frères en esprit, en vérité et le leur prouve en réalisant la volonté de son Père qui est de leur procurer le salut. Pour cela, il se fait homme, partage notre condition en tout excepté le péché et se donne en rançon pour eux sur le bois de la croix. Il est celui qui œuvre depuis l’origine des temps au retour à Dieu de ses fils et filles perdus, qui n‘attend pas qu’ils viennent à lui mais va à leur rencontre comme le bon pasteur va chercher la brebis perdue, comme le bon Samaritain va secourir le voyageur que des brigands ont laissé pour mort. Il est ce fils qui, non seulement, reste auprès du Père pour le servir, lui rendre l’amour dont il le comble à chaque instant, accueille chaque frère à son retour mais aussi partage la joie du père et ainsi l’augmente.

Seigneur, je veux être comme toi, un bon fils, un bon frère. Viens vivre et aimer en moi.

Marie, notre Mère, notre modèle, humble servante du Seigneur, aide-moi à me donner à Jésus comme toi aussi tu l’as fait.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Psaume 50 :

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.

Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.

Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.

Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.

Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse.

Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.

Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.

Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.

Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.

Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.

Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste.

Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.

Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur ton autel.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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La parabole du fils prodigue : l’amour de Dieu

Méditons

Arrivés à la fin de la parabole, nous nous rendons compte que le seul vrai héros, c’est le père et que ses fils ne lui arrivent pas à la cheville.

Au fur et à mesure de l’histoire se dévoilent toutes les bontés du père et ce qui, à première vue, peut nous sembler pure faiblesse paternelle, traduit la force d’âme d’un homme foncièrement bon. Aucune épreuve, aucune ingratitude, aucun refus d’aimer ne le rebute. Il conserve à ses fils un amour indéfectible qui se révèle dans ses actes. Il se dépouille de ses biens pour les partager à ses fils. Il attend son fils cadet parti au loin et l’accueille sans condition à son retour. Il confie le domaine à son fils aîné et le raisonne dans l’amour pour qu’il se réjouisse avec lui du retour de son frère. Il aime gratuitement, sans attendre de retour si ce n’est l’amour de ses fils et de les voir s’aimer comme des frères. Il donne tout jusqu’à lui-même pour leur témoigner sa confiance, preuve ultime de l’amour.

Dieu est ce père qui aime ses enfants d’un amour sans faille. Pour le leur prouver, il leur envoie Jésus, son propre Fils, pour que, par l’offrande de lui-même, il les sauve de la mort et du péché. Par le baptême, il les adopte pour ses enfants et les élève à la suprême dignité de fils et de filles. Il les investit de toute sa confiance en leur soumettant la création et en leur confiant les fruits de la rédemption. S’ils s’éloignent de lui, il les poursuit de son amour en leur parlant au cœur et à l’esprit. Il les attend patiemment. Il demande à ses enfants demeurés fidèles de réserver bon accueil au pécheur repenti et de l’aider à changer de vie. Par les sacrements, dont la confession, il restaure notre robe baptismale pour que nous soyons admis au banquet des noces de l’Agneau et soyons reçus dans les demeures éternelles où nous éprouverons de manière tangible tout l’amour dont il nous a comblés à chaque instant et nous comblera pour l’éternité.

A la Samaritaine, Jésus dit : « si tu savais le don de Dieu » (Jean 4, 10). Oui, si nous savions le don de Dieu, nous pleurerions de joie et nous épuiserions en actions de grâce. Notre cœur finirait par se rompre sous le poids de tout l’amour qu’il voudrait donner à un père si aimant, notre cerveau disjoncterait à force de vouloir trouver les raisons de l’amour de Dieu pour des créatures qui n’en sont pas dignes.

Seigneur, donne-moi de ne pas tant chercher les raisons de ton amour pour moi mais à l’accueillir, à le vivre, à le rayonner, à en produire les fruits de salut pour moi et tous mes frères.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Psaume 50 :

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.

Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.

Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.

Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.

Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse.

Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.

Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.

Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.

Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.

Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.

Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste.

Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.

Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur ton autel.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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La parabole du fils prodigue : la fin de la parabole.

Méditons

La fin de la parabole reste ouverte. Jésus ne dit pas comment a réagi le fils aîné. S’est-il rendu aux arguments de son père ?

Si Jésus garde ouverte la fin de la parabole, c’est pour que nous l’écrivions nous-mêmes car nous sommés ce fils aîné à qui le père demande d’accueillir son frère pour l’amour de lui.

Examinons les possibilités.

La première : le fils aîné campe sur ses positions. Il trouve injuste et immérité qu’on organise une fête pour son frère qui a dissipé tout son bien, lui laissant la gestion du domaine. Pendant des années, le fils aîné a été le témoin du chagrin de son père. Voilà que son frère revient sans aucun remord de la peine qu’il a causée et son père fait comme s’il ne se rendait pas compte de son manège. Il ordonne un festin de roi alors que pour lui, il n’a jamais eu le moindre geste de reconnaissance. Aussi, il est fou de rage et refuse catégoriquement d’entrer. Il s’éloigne et, dépité, finit par quitter le domaine lui aussi. Le père en est profondément atteint. Le fils cadet comprend les motivations de son frère et décide de repartir parce qu’il ne veut pas créer davantage de problèmes. Au loin, il finit par périr dans la misère sans que personne ne le sache jamais. Le fils aîné, au loin lui aussi, reproduit le même schéma que son frère et le père meurt de chagrin d’avoir perdu et l’un et l’autre de ses fils.

Par cette attitude, le fils aîné montre qui il est vraiment. Il n’a jamais aimé ni son père ni son frère. Tôt ou tard, lui aussi aurait quitté son père ou attendu qu’il meure pour profiter de la vie. Le fils cadet est parti et revenu par égoïsme mais le fils aîné n’est pas différent car lui aussi n’est motivé que par son intérêt. En fin de compte, ils se ressemblent : il est un tout aussi mauvais fils que son frère.

Deuxième possibilité : le fils aîné se range aux arguments de son père et se laisse émouvoir par son bonheur de retrouver son fils perdu. Peut-être est-il père lui-même et se met-il à sa place… Il ne veut pas troubler la joie de son père, qu’il aime profondément et respecte comme tel. Aussi, avec lui il entre dans la maison et, même si cela lui coûte, salue son frère et prend part aux réjouissances. L’amour du Père et son ardeur à travailler à la concorde entre les deux frères fera le reste. La bonté du père, unie à celle du frère aîné, finit par induire chez le cadet une véritable conversion du cœur.

A chacun de nous de décider de la fin qu’il veut donner à la parabole, d’en tirer les conséquences et de les assumer. Au choix que nous ferons, nous reconnaitrons si nous aimons vraiment notre Père des cieux, qui nous commande de l’aimer de tout notre cœur, de toute notre âme, de toutes nos forces et notre prochain comme nous-mêmes.

Si nous aimons Dieu, nous nous associerons à la fête car refuser d’entrer, c’est comme repousser l’amour de Dieu d’un revers de main et marcher vers notre propre perte. Au Ciel, il n’y a pas de place pour ceux qui refusent d’aimer. Rappelons-nous les paroles de saint Jean : « Si quelqu’un dit : « J’aime Dieu », alors qu’il a de la haine contre son frère, c’est un menteur. En effet, celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, est incapable d’aimer Dieu, qu’il ne voit pas. Et voici le commandement que nous tenons de lui : celui qui aime Dieu, qu’il aime aussi son frère » (Jean 4, 20-21).

Seigneur, tu sais de quoi je suis fait. Tu connais ma difficulté à aimer ceux qui ne m’aiment pas. Dilate ma capacité d’amour. Donne-moi suffisamment d’amour pour toi, pour que je ne redoute pas l’ingratitude et les déceptions. Donne-moi d’aimer sans rien désirer en retour si ce n’est de savoir que je fais ta volonté.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Psaume 50 :

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.

Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.

Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.

Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.

Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse.

Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.

Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.

Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.

Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.

Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.

Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste.

Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.

Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur ton autel.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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La parabole du fils prodigue : « il fallait festoyer. »

Méditons

Le père dit à son fils aîné : « Il fallait festoyer et se réjouir car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie, il était perdu, et il est retrouvé. »

Des paroles du père, nous déduisons plusieurs choses, la première étant l’état pitoyable dans lequel le fils prodigue se présente à lui. Il devait vraiment être une loque humaine. Il était à ce point défiguré que son propre père ne l’aurait pas reconnu si l’intuition de son cœur ne le lui avait pas soufflé. Parmi les serviteurs, dont probablement la plupart l’ont vu naitre et grandir, personne ne l’a reconnu.

La seconde est que le père ne s’attendait pas à ce que son fils revienne un jour. Sa raison lui commandait de cesser d’espérer mais son amour ne pouvait s’y résoudre. Son espérance est devenue sa raison de vivre et s’il n’avait pu s’y accrocher, il serait mort de chagrin il y a longtemps.

La troisième est que, si le fils prodigue n’était pas rentré chez les siens, il serait mort au loin dans la misère la plus noire tant son apparence traduit les douloureuses épreuves qu’il a traversées. Aussi, faut-il se réjouir de son retour, même s’il n’est pas motivé par l’amour ou le repentir mais par la faim. Les motivations profondes du  fils ne contrarient pas le père outre mesure car ce qui compte pour lui, c’est de pouvoir le remettre sur pied pour qu’il soit dorénavant en bonne santé physique et morale. La preuve est que le père prend son fils dans ses bras sans lui laisser le temps de le saluer et de s’expliquer. Il sait au fond de lui-même que ce retour ne le préserve pas d’une autre déception ou de tout autre acte d’ingratitude. Mais cela n’importe ; il est là et il peut l’aider.

La quatrième est que le père, en le recevant les bras grands ouverts, lui accorde une seconde naissance. C’est une nouvelle vie qui commence pour lui. Aussi, il convient de se réjouir et de l’inaugurer par une fête somptueuse.

Le sacrement du pardon, que les pères de l’Église appellent « second baptême » ou « planche de salut des pécheurs » est le moyen mis en œuvre par Dieu pour remettre tous ses fils prodigues sur pied. À chaque fois que nous le recevons, il réalise un miracle car il restaure notre âme dans sa beauté baptismale. C’est comme si nous naissions une seconde fois à la grâce pour la plus grande joie de toute la cour céleste : « il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance » (Luc 15, 7). Recevons-le souvent et remercions Dieu en toute humilité pour ce don ineffable.

Seigneur, merci pour le don du baptême par lequel tu nous donnes la vie de l’âme. Merci pour le don du sacrement de réconciliation par lequel tu nous restaures dans ta grâce et nous rends la vie que nous avons éteinte en nous par nos péchés. Donne-moi de l’apprécier à sa juste valeur et à d’y recourir souvent.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Psaume 50 :

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.

Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.

Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.

Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.

Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse.

Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.

Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.

Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.

Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.

Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.

Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste.

Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.

Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur ton autel.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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La parabole du fils prodigue : « Toi tu es toujours avec moi »

Méditons

« Bonheur, je t’ai reconnu au bruit que tu as fait quand tu es parti. » Ce dicton exprime nos regrets d’avoir tenu pour rien ou pour normal un bien dont nous avons joui sans l’estimer et dont nous nous rendons compte de la valeur maintenant que nous ne l’avons plus. C’est quand nous tombons malade, par exemple, que nous réalisons toute la valeur de la santé et qu’elle ne va pas de soi.

Le fils aîné se sent lésé par rapport à son frère pour lequel le père organise un banquet. Il estime que pour lui, le père n’en a jamais fait autant. Il ne lui a même jamais donné de quoi fêter avec ses amis. Il trouve ce traitement aussi immérité qu’injuste

Dans sa bonté, le père lui rétorque doucement « mais toi tu es toujours avec moi » pour lui signifier qu’à bénéficier en permanence de ses bontés et de son amour, il ne se rend plus compte de toute l‘étendue de son bonheur. Matin et soir, à chacune de ses respirations et de ses pensées, il est présent à son cœur et, à tout instant, il le bénit. Il bénéficie de la récompense continuelle d’être toujours avec lui. Le père ajoute : « tout ce qui est à moi, est à toi. » Il l’a établi son bras droit, l’a investi de tous ses pouvoirs. Comment pourrait-il le récompenser davantage ? Tout cela n’est-il pas bien plus qu’un banquet même le plus somptueux ?

Dieu est ce père qui nous concède la foi, l’espérance, la charité, vertus qui nous gardent en communion avec lui. Il est ce père qui se soucie de ses enfants, qui ne désire rien davantage que de les avoir réunis autour de lui pour l’éternité bienheureuse, qui les poursuit de son amour jusqu’à ce qu’ils y soient parvenus. Il est ce père qui a fait de l’homme le sommet de sa création et la lui a soumise. Il est ce père qui l’a sauvé de la mort éternelle et lui a confié tous les fruits de la rédemption. Il est ce père qui, à chaque instant, fait avec lui le pari de la confiance, l’accueille et le relève à chacune de ses chutes. Il est ce père qui est amour et comme tel, ne passe pas un instant sans combler tous ses enfants de son amour.

Comme le fils aîné, nous passons à côté des merveilles de Dieu sans les voir. Nous avons vraiment un comportement d’enfants gâtés. Le fils cadet avait besoin de changer de vie mais le fils aîné a besoin de changer son regard et son cœur. A force de se comparer à son frère pour se trouver des raisons d’être reconnu comme un bon fils, il oublie simplement de l’être. Par ailleurs, il ne réalise pas qu’il a déjà tout. Il n’a pas besoin de mériter l’amour de son père qui lui est tout acquis sans qu’il ait à le conquérir.

Seigneur, je ne suis pas digne de ton amour et pourtant je sais que tu m’aimes au-delà de tout ce que je peux imaginer, ce dont je te remercie. Donne-moi de te rendre une part de cet amour désintéressé en changeant mon regard sur mon prochain. Donne-moi de le voir comme toi tu le vois.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Psaume 50 :

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.

Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.

Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.

Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.

Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse.

Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.

Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.

Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.

Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.

Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.

Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste.

Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.

Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur ton autel.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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