« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, le laisser nous conduire à sa gloire

Contemplons

Fra Angelico, le couronnement de la Vierge

Méditons

Toute la vie de Marie est un déploiement de ce que Jésus a enseigné et lui-même pratiqué. Et il n’y a rien dans les évangiles qui ne trouve son illustration dans la vie de Marie.

Les évangiles nous rapportent peu de choses de Marie. Mais ils en disent suffisamment pour que nous trouvions dans son seul exemple tout ce qu’il nous faut savoir pour apprendre à traduire dans nos vies l’enseignement de Jésus. En effet, elle est silencieuse parce qu’elle laisse à Jésus, qui est la Vérité incarnée, le soin de la révéler. Par contre, elle œuvre à sa propre perfection afin de soutenir Jésus dans son apostolat par son exemple. Ainsi, chaque fois qu’elle parle, elle ne se concentre pas sur elle mais se situe par rapport à Jésus : elle est « l’humble servante du Seigneur » dit-elle à l’ange Gabriel ; aux disciples aux noces de Cana, elle dit : « faites tout ce que Jésus vous dira. »

Marie nous enseigne à évangéliser davantage par l’exemple que par la parole et l’action tapageuse. Si la parole n’est pas à négliger, si les actions d’envergure peuvent avoir leur justification,  elles ne doivent pas prendre le pas sur la nécessité absolue de vivre ce que l’on croie : c’est l’authenticité du témoignage de nos vies qui confère la fécondité évangélique à nos paroles et à nos actions.

Pour savoir ce qu’est vraiment un chrétien, point n’est besoin de faire de longs développements, il suffit de pointer l’exemple de Marie. Elle n’a quasiment rien dit et pourtant, personne plus qu’elle a accrédité et crédibilisé l’évangile de Jésus. Marie est la reine des apôtres, non parce qu’elle a parcouru le monde pour porter l’évangile mais par l’exemple communicatif de sa vie de foi.  

Marie nous apprend qu’aux yeux de Dieu, rien n’est petit et que la grandeur de toute chose réside dans la quantité d’amour qu’elle contient. Marie a fait davantage pour la gloire de Dieu, le salut des âmes, la propagation de l’évangile dans la monotonie de son quotidien, par la réalisation de toutes petites choses répétitives que tous les plus grands saints, tous les plus grands esprits réunis. Combien de très grands personnages, parmi les plus héroïques, ont été oubliés par l’histoire alors que Marie, une humble femme au foyer, sera dite « bienheureuse par toutes les générations jusqu’à la fin du monde » (Magnificat) !

Marie n’a fait que de petites choses tenues pour rien par le monde mais exaltées par Dieu. Elle les a faites avec un tel sens du service de Dieu et du prochain qu’il l’a élevée jusqu’au plus haut des cieux, l’a installée à sa droite pour en contempler de près toute la perfection et s’en réjouir pendant toute l’éternité. Elle est le grain de blé tombé en terre qui a produit beaucoup de fruit. Elle est le grain de sénevé, la plus petite de toutes les graines, qui est devenu un arbre majestueux. Elle est l’invitée de la noce qui, d’emblée, a pris la dernière place et que le maitre du repas, devant tous ses invités, a appelée de la dernière place pour prendre la première, celle à sa droite.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, entrer dans la gloire par la petite porte.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, se soucier davantage du regard de Dieu que de celui du monde.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, le révéler par la sainteté de notre vie.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, vivre en enfant de lumière

Contemplons

Murillo, L’avènement de l’Esprit-Saint

Méditons

Les évangiles ne nous disent plus rien de Marie après le crucifiement de Jésus. Les Actes des Apôtres, quant à eux, nous la signalent au cénacle à persévérer dans la prière avec les Douze en attendant l’avènement de l’Esprit-Saint. C’est très peu de choses et pourtant cela suffit à brosser d’elle les traits marquants de sa vie après l’Ascension de Jésus.

D’abord Marie a continué à être ce qu’elle a toujours été, l’humble servante du Seigneur. Si elle a été fidèle à Jésus jusque sous la croix du Vendredi-Saint, elle a continué à l’être jusqu’à son dernier souffle. Elle a servi le Seigneur en Jésus son fils ; à présent, elle le sert en ses apôtres, ceux qu’il s’est choisis pour poursuivre son œuvre. Même si Marie a dû jouir d’un respect et d’une considération sans pareilles au sein du groupe des apôtres et des croyants de plus en plus nombreux, elle a continué à servir humblement son Seigneur à qui elle a donné son cœur sans retour. N’imaginons pas Marie tenir des discours savants aux apôtres mais voyons-la les conseiller, sans leur faire la leçon, quand ils en ont besoin, chaque fois qu’ils recourent à elle. Voyons-la leur rappeler alors les paroles, les gestes de Jésus. Voyons-la soumise aux décisions des apôtres qui engagent l’Eglise naissante. Voyons-la laver leurs vêtements, leur préparer à manger. Voyons-la nourrir les pauvres, les veuves, les orphelins et surtout voyons-la prier avec ferveur. Voyons-la recevoir la communion des mains des apôtres et laissons-nous édifier par son exemple chaque fois qu’elle reçoit son Jésus réellement présent dans l’hostie consacrée.

Ensuite, Marie s’est unie à l’Eglise naissante. L’Eglise, c’est la continuation de Jésus. Comment Marie pourrait-elle se trouver ailleurs que là où se trouve Jésus ! Et Jésus se trouve là où est l’Eglise qui vit de l’Eucharistie, c’est-à-dire de sa présence réelle sous les espèces du pain et du vin consacrés. Marie est présente afin de soutenir la prière des apôtres pour la venue de l’Esprit-Saint. Elle s’unit à eux d’un seul cœur malgré que chacun d’eux, excepté Jean, a renié et abandonné Jésus quand il avait le plus besoin d’eux. Elle aime chaque apôtre parce que Jésus l’aime, parce que Jésus lui a pardonné, parce que Jésus l’a choisi, parce que Jésus l’a établi, parce que chacun d’eux va poursuivre l’œuvre de son Jésus. Elle est là où est l’Eglise, parce que Jésus s’est livré pour elle, parce qu’il l’a aimée plus que lui-même parce que Jésus l’a établie la mère de l’Eglise. Marie aime l’Eglise de Jésus malgré ses imperfections et parce qu’elle aime Jésus qui aime l’Eglise et s’est livré pour elle, elle pallie, par sa propre perfection, les imperfections de ses membres.

Enfin, Marie est telle que les évangiles la décrivent : silencieuse, effacée, édifiante par son exemple plus que par ses paroles. En effet, plus que personne, mieux qui quiconque, elle a témoigné de l’évangile par toute sa vie. Elle illustre ce qu’est être chrétien, ce qu’est vivre en enfant de lumière. Si nous voulons savoir ce qu’il faut faire pour être chrétien, il nous faut écouter Jésus ; si nous voulons voir un chrétien, il nous faut regarder Marie. Par sa vie, elle traduit tout ce que Jésus a dit et enseigné. Si nous voulons être comme Jésus, il nous faut être comme Marie.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, aimer l’Eglise malgré ses imperfections.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, travailler à notre perfection.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, soutenir l’Eglise dans ses représentants.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, attendre son retour dans la foi

Contemplons

Guercino, Jésus apparait à sa mère au matin de pâques

Méditons

Tout au long de sa vie, Marie n’a cessé d’attendre Jésus, de désirer le voir, le revoir, s’unir à lui. Et tout au long de sa vie, il lui a fallu renoncer aux mouvements naturels de l’affection humaine pour pouvoir être comblée totalement une fois au ciel, le jour de l’Assomption.

Dès son plus jeune âge, elle a attendu que se manifeste le Messie qu’elle voulait servir et auquel elle voulait se consacrer.

Pendant neuf mois, elle a attendu de pouvoir le porter dans ses bras, le caresser, l’aimer.

Pendant trente ans, elle a attendu sa manifestation au monde.

A son départ pour sa vie publique, elle a attendu de le revoir, tremblant de le voir mal accueilli par ses pairs.

Pendant trente-trois ans, elle a attendu et vécu dans l’angoisse de la passion.

Le Samedi-Saint, elle a attendu dans la foi mais aussi dans la douleur, son retour des enfers, sa résurrection annoncée.

A compter de l’Ascension, elle a attendu le moment où il viendrait la prendre définitivement avec lui dans son Royaume et à compter duquel elle ne serait plus jamais séparée de lui, privée de sa présence.

A chacune de ses communions, elle a vécu du désir de s’unir à lui plus profondément et a attendu le moment où son union à lui serait définitive.

Pour Marie, toute la vie a été une attente, un désir de Jésus. Et, toute sa vie, il lui a fallu renoncer à la satisfaction de ce désir car Jésus n’était pas avant tout son fils mais le rédempteur du monde.

De Marie, nous apprenons à attendre Jésus, que ce soit lors de nos communions sacramentelles, de notre rencontre personnelle avec lui au moment du jugement particulier ou de son retour dans la gloire à la fin du monde. De Marie, nous apprenons à vivre du désir de ces rencontres et à nous y préparer d’un cœur ardent.

Dans ce but, Marie nous apprend à veiller et à prier comme Jésus nous l’a demandé le soir du Jeudi-Saint. Observons-la veiller et prier du soir du Vendredi-Saint au matin de pâques, attendant la résurrection de Jésus. Le soir du Vendredi-Saint, elle a accompagné Joseph d’Arimathie et Nicodème ainsi que Jean et les saintes femmes qui ont déposé le cadavre de Jésus dans le sépulcre. Là, elle a veillé, prié, s’est remémoré une à une les paroles de Jésus sur sa résurrection afin de pas vaciller dans la foi. Et sa foi a été récompensée : Jésus est ressuscité comme il l’avait annoncé.

Marie a veillé devant un sépulcre contenant le cadavre de Jésus en attendant la résurrection. Nous, nous avons le bonheur de pouvoir veiller devant des tabernacles où il est vivant et vrai dans la gloire de sa résurrection. Rosaire en main, Marie nous prépare à recevoir Jésus au moment où il vient et à être prêts à le recevoir. Ne lui enlevons pas la joie de nous aider à revêtir la robe des noces afin d’être conviés par Jésus au banquet des noces éternelles.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, veiller et prier en attendant son retour.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, creuser en nous le désir de son retour. 

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, se tenir prêt pour son retour.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, se tenir debout au pied de la croix

Contemplons

Crucifixion anonyme

Méditons

Dans le livre d’Ezéchiel le prophète, nous lisons : « et il me dit : fils d’homme, tiens-toi sur tes jambes, et je te parlerai. Dès qu’il m’eut dit cela, l’Esprit entra en moi et me fit tenir sur mes jambes. » Plus loin encore : « l’esprit entra en moi, et me fit tenir sur mes pieds. »  Ezéchiel, le prophète a pu tenir debout dans l’épreuve grâce à l’Esprit-Saint qui lui faisait don de sa force. A son image, si Marie se tient debout au pied de la croix, (et ce détail est primordial !), c’est parce que l’Esprit-Saint, dont elle est remplie jusqu’à en être possédée, dont elle est l’épouse mystique, lui en communique la force.

Si Marie est debout malgré la douleur, c’est parce que sa foi l’a vaincue. Si la mère aurait pu s’effondrer, la croyante, elle, reste debout auprès de son Seigneur en qui elle a mis toute sa foi. Elle sait que Jésus est maître de tout et que, si telle était sa volonté, toute cette souffrance s’arrêterait dans l’instant. Mais elle sait surtout que telle n’est pas sa volonté, que telle n’est pas la volonté du Père, que la volonté de Jésus est d’accomplir pleinement celle du Père, de lui rendre toute gloire, de montrer à chaque être humain jusqu’où il est aimé de son Père et de lui. En effet, le Père aime chaque être humain jusqu’à sacrifier pour lui son Fils unique ; le Fils aime chacun au point de prendre sur lui toutes leurs misères. Parce que Marie sait tout cela, elle reste debout, inébranlable, forte de toute sa foi.

Ne croyons cependant pas que la foi de Marie est désincarnée, que parce qu’elle est croyante, elle arrive à faire abstraction de sa douleur. Bien au contraire ! Ce qui différencie nos souffrances de celles de Marie, c’est d’abord que sa douleur est sans pareille, qu’elle est  d’autant plus aigüe que Marie n’est qu’amour. Plus on aime, plus on souffre, plus on est sensible à la douleur que ce soit la sienne ou celle des autres.

Marie ne s’afflige pas tant de ce que Jésus endure que du refus de croire en lui. Ce qui endolorit avant tout Marie c’est que son Jésus, qui a tout donné, ne trouve que des cœurs fermés à son amour. Si nous disons aimer Marie, il nous faut nous ouvrir à l’amour de Jésus car rien ne l’afflige davantage que le refus d’accueillir le salut qu’il nous propose.

Aucune vie n’est exempte de souffrances mais il ne dépend que de nous qu’elles soient fécondes. Pour cela, il nous faut nous tenir debout auprès de la croix de Jésus aux côtés de Marie et unir nos peines aux leurs. Dans la vie de chaque personne est plantée la croix de Jésus et, au pied de chaque croix, Marie se tient debout dans sa foi, prête à nous la communiquer pour traverser en chrétien les épreuves de cette vie.

Apprenons d’elle que la foi ne nous épargne pas les souffrances mais les rend fécondes pour les âmes, qu’elle nous soutient pour les surmonter. Jésus est maître de tout et les épreuves ne sont pas données pour nous faire tomber mais pour que nous les surmontions, pour que grâce à elle nous progressions en sainteté et ainsi soyons rendus du digne du Ciel que Jésus nous a promis et où, avec Marie, il nous attend personnellement.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, se tenir debout au pied de la croix.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, considérer toute chose dans la foi.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, lui faire totale confiance.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, pardonner à ceux qui nous ont offensés

Contemplons

Eularia Clarke, Chemin de Croix

Méditons

Parmi toutes les raisons que nous avons de croire que le christianisme est véritablement d’origine divine, il en est une qui les surpasse toutes à savoir qu’elle nous enseigne à pardonner à nos ennemis, à prier pour eux et même, pour comble de tout, à les aimer. Si le christianisme était d’origine humaine, il n’exigerait pas cela, tellement le fait de pardonner à nos ennemis contrevient à notre nature. En effet, rien ne nous est plus difficile que de pardonner à ceux qui nous ont fait du tort, nous ont meurtris.

Pourtant, c’est ce que Jésus nous demande, nous enseigne et dont il nous donne l’exemple. Non seulement il a enseigné le pardon sans condition et sans limite (à saint Pierre, il dit qu’il faut pardonner jusqu’à sept fois soixante-dix-sept fois, autre autrement dit, tout le temps) mais joignant l’exemple à la parole, il l’accorde à tous du haut de la croix afin de nous y engager aussi. Il nous enseigne ainsi que le pardon est toujours possible malgré l’extrême gravité des offenses : il a pardonné à tous ses bourreaux, sans exception, alors qu’il est sur la croix, près de mourir après avoir souffert le martyr pendant près d’une journée entière. Et son pardon ne contient aucune restriction car il s’adresse à tous et pour toutes leurs fautes : « Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font. » Et pour mettre l’accent final à son pardon, il nous donne sa mère, Marie, la mère de la miséricorde.

Parce que Marie aime Jésus en tant que son fils et surtout en tant que son Dieu, à qui elle a donné et consacré sa vie, elle s’associe au pardon de Jésus et reçois sa demande de nous accueillir tous comme des enfants blessés. Qui pourra imaginer ce qui s’est passé dans le Cœur si doux de Marie à cet instant suprême où Jésus lui a demandé de nous recevoir tous dans son amour, en d’autres mots, de nous pardonner d’avoir été à l’origine de sa passion ? Son cœur et déchiré parce que rempli d’amour pour Jésus, déchiré parce que brûlant de charité. Le pardon accordé par Marie aux ennemis de son enfant n’a rien de facile car il est donné au prix du glaive de douleur prophétisé 33 ans plus tôt par Siméon.

Parce que le Cœur de Marie est à l’image du Cœur de Jésus, il est rempli d’amour pour Dieu et pour les hommes. Parce que son Cœur est fondu dans celui de Jésus, elle est capable de pardonner aux ennemis de son fils et d’accomplir sa volonté. En Marie, c’est Jésus qui prolonge son pardon.

Le pardon des petites choses est déjà un combat pour nous. Que dire alors quand nous devons en pardonner de plus grandes sous peine de ne plus être dignes d’être appelés chrétiens en cas de refus. De nous-mêmes, nous n’y parviendrons pas. Pour cela, il nous faut avoir, comme Marie, un cœur rempli de l’amour de Jésus de façon à ce que ce soit lui qui pardonne en nous.

Par Marie, avec Marie, en Marie, donnons-nous à Jésus afin qu’il nous rende dignes d’être appelés ses frères en toute chose et, chaque fois que la situation l’exige, y compris dans le pardon accordé à ceux qui nous ont offensés.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, pardonner à ceux qui nous ont offensés. 

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, pardonner quoi qu’il en coûte.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, s’appuyer sur lui pour y parvenir.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, le consoler par un surcroit d’amour

Contemplons

Jean Abadie, Chemin de Croix : 4ème station

Méditons

La tradition du chemin de croix nous rapporte que Marie a rencontré Jésus sur le chemin du Calvaire mais ne nous a livré aucun récit à ce sujet. Les mystiques sont pourtant unanimes (et on n’imagine pas à quel point ils sont nombreux !) pour dire que cette rencontre a bien eu lieu et qu’alors, Jésus et Marie n’échangèrent aucune parole mais que tout ce qu’ils avaient à se dire, tout ce qu’ils voulaient se dire, l’a été dans l’échange de leurs seuls regards.

Deux stations plus loin, la tradition place l’intervention de sainte Véronique qui, au milieu de cette foule hurlante du vendredi-saint, s’élance vers Jésus pour éponger son visage, pour soulager quelque peu sa souffrance physique, sa détresse morale. Toutes les générations de croyants ont vu en Véronique l’image même des âmes réparatrices qui, par un surcroit d’amour, réparent les offenses faites à Jésus, le Dieu d’amour.

Si Véronique a soulagé Jésus par ce geste héroïque et s’il méritait d’être relaté aux générations futures, que faudrait-il dire de Marie, âme réparatrice par excellence. Par sa présence permanente aux côtés de Jésus tout au long de sa vie et surtout pendant sa passion (elle est présente jusqu’à la mise au sépulcre !), Marie a soutenu et consolé Jésus par un surcroit d’amour, prenant sur elle de ne céder en rien à sa propre douleur, pour ne s’affliger que des souffrances endurées par Jésus. Si Marie est la reine des martyrs, c’est parce qu’elle a souffert par amour et pour l’amour de Jésus. Et si on la représente en pietà, tenant le cadavre de Jésus dans ses bras, c’est pour montrer que l’instrument de son supplice, c’est son amour pour Jésus.

Au déferlement du mal sur Jésus, Marie répond par une fidélité inébranlable à ses côtés. A l’abandon dans lequel Jésus est plongé, elle répond par sa présence indéfectible. A la haine dont on abreuve le Dieu d’amour, elle répond par son amour pour lui. Au rejet de Jésus, elle répond par sa foi. Aux demandes de Jésus, elle répond par sa promptitude à les accueillir et à les réaliser : elle pardonne à ses ennemis et accepte de recevoir dans l’amour toute l’humanité coupable, par ses péchés, de tout ce que Jésus a souffert.

Dans les litanies de Lorette, on invoque Marie comme la consolatrice des affligés. Et le premier qu’elle a consolé, ce fut Jésus en lui accordant, sa foi, son amour, en mettant en lui toute son espérance. Personne n’a autant consolé Jésus dans sa passion que Marie, en se laissant sauver et en œuvrant avec lui au salut de toutes les âmes. Personne n’a autant justifié tout ce que Jésus a souffert pour son salut que Marie.  

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, l’aimer d’un surcroit d’amour.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, le consoler en lui donnant de nous sauver.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, consoler Jésus en œuvrant au salut de toutes les âmes.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, l’aider à porter la croix

Contemplons

Cornelius, Chemin de Croix : 4ème station

Méditons

Dire que Marie a aidé Jésus a porté la croix peut sembler une gageure ; et pour cause ! Si la tradition a placé Marie sur le chemin que parcourut Jésus portant la croix, si l’évangile de saint Jean signale sa présence sur le Calvaire, personne n’a jamais parlé de Marie qui aide Jésus à porter la croix dans un sens littéral car tel n’a jamais été le cas. C’est Simon le Cyrénéen qui a été réquisitionné pour aider Jésus à porter la croix et de cela, l’évangile en donne témoignage.

Pourtant, Marie a aidé Jésus, à sa manière, à porter la croix du salut. On peut même dire avec toute la Tradition que personne, plus qu’elle, n’a aidé Jésus à porter la croix. Si Marie ne l’a pas portée physiquement, elle l’a portée dans son Cœur transpercé par un glaive de douleur, en s’associant jusqu’au plus intime d’elle-même à la passion de Jésus. Ce que Jésus a vécu dans son corps, dans son âme, dans son cœur, Marie l’a ressenti, par une grâce particulière, dans son Cœur Immaculé. Et rien de ce que Jésus a accepté de subir dans sa passion n’a épargné le Cœur de Marie qui a tout reçu, tout ressenti, tout offert en union avec Jésus pour la gloire de Dieu et le salut du monde.

En portant la croix, Jésus prend sur lui les péchés du monde, acceptant d’en acquitter la dette pour le salut de toutes les âmes prêtes à accueillir le salut qu’il leur propose. La préoccupation du salut de toutes les âmes, la disposition à payer de sa personne pour qu’il puisse se réaliser, Marie les a reçues de Jésus pour les partager avec lui et le soulager, un peu, de la charge écrasante qu’elles représentent même pour lui qui pourtant est Dieu.

Aimer Marie, si douce soit-elle, ce n’est pas se préparer des jours tranquilles car elle continue, du haut de sa gloire, à aider Jésus à porter la croix du salut des âmes. Aussi, elle ne peut que partager cette préoccupation avec ceux qui l’aiment et se livrent à elle. Et, plus elle aime l’un de ses enfants, plus elle lui donne, comme une grâce insigne et l’expression de sa toute dilection, d’être associé au salut des âmes en lui accordant d’aider Jésus à porter la croix du salut. Dans ce sens, souvenons-nous de tout ce que les saints ont souffert pour aider Jésus à sauver les âmes. Souvenons-nous de tout ce qu’ont souffert les âmes victimes qui ont été associées à la passion de Jésus. Et, plus ces âmes étaient mariales, plus elles ont connu la souffrance.

Personne, davantage que Marie, n’a aidé Jésus à porter la croix et personne, davantage que Marie, l’a bien portée. En effet, contrairement à nous, elle n’a pas cherché à raboter le morceau de la croix que Jésus a posé sur l’épaule de son cœur mais elle est allée au bout de son offrande au Père en union avec Jésus pour le salut de toutes les âmes. 

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, partager son souci du salut des âmes.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, ne pas chercher à raboter notre part de la croix. 

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, porter fidèlement notre croix.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, ne pas se dérober

Contemplons

Enluminure – Petit détail savoureux : l’enfant Jésus est dans un youpala

Méditons

Parmi la foule innombrable des saints, force est de constater que la plupart ont tout d’abord cherché à se dérober à l’appel de Dieu, à échapper à ce qu’il leur demandait. Marie a été la seule qu’une telle tentation n’a jamais effleurée. Toujours, elle a été trouvée prête et préparée à accomplir tout ce qu’il lui demande.

Le jour de l’Annonciation, si elle est troublée par l’apparition de l’ange, elle ne l’est pas par ce qu’il lui demande car dans son cœur elle est toute donnée à Dieu et soumise à sa volonté sur elle. Ainsi, elle ne répond pas à l’ange qu’elle accepte de réaliser la volonté de Dieu mais qu’elle accepte que la volonté de Dieu soit réalisée en elle, s’y soumettant quelle qu’elle soit. Elle accepte de lui céder les rennes de sa vie. Pour donner une telle réponse, il faut avoir vécu dans ces dispositions.

Parce qu’elle est toujours prête à accomplir les desseins de Dieu sur elle, Marie ne se dérobe pas à lui mais vit en sa présence, invisible mais bien réelle, silencieuse mais agissante. Elle ne se dérobe pas à son devoir d’état malgré la monotonie de son quotidien. Elle ne se dérobe pas le Vendredi-Saint quand il s’agit, au péril de sa vie, de se déclarer pour Jésus.

Si Marie reste discrète et effacée chaque fois que tout va bien pour Jésus, elle apparait inébranlable à ses côtés chaque fois que la situation l’exige. Ainsi, n’apparait-elle pas le dimanche des Rameaux alors que Jésus entre triomphalement dans Jérusalem et que sa gloire rejaillirait sur elle. Par contre, elle se tient douloureuse, mais forte comme un roc, debout dans toute sa foi sous la croix de Jésus qui est rejeté, calomnié, conspué jusqu’à son dernier souffle.

Marie n’a pas été qu’une servante humble. Elle a aussi été une servante fidèle, forte et  déterminée, qui ne s’est jamais dérobée à ce que Dieu lui demandait. Apprenons d’elle à ne pas rougir d’être chrétien dans un monde qui nous est clairement hostile. Et pour parvenir à ne pas nous dérober devant les difficultés, devenons, comme elle, d’humbles serviteurs.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, se déclarer clairement pour lui.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, s’humilier pour gagner en fidélité.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, ne pas se dérober malgré les difficultés.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, se sanctifier dans la monotonie du quotidien

Contemplons

Murillo, la sainte famille

Méditons

Marie a été comblée par Dieu des grâces les plus insignes, comblée comme aucune autre créature ne l’a jamais été et ne le sera jamais plus. En effet, elle a été créée immaculée pour devenir la Mère de Jésus, vrai Dieu et vrai homme. Quelles que puissent être les grâces que Dieu accorde, elles n’égaleront jamais celles dont il a comblé Marie.

Ces grâces insignes n’ont été assorties d’aucun traitement de faveur et, c’est dans la nuit de la foi qu’il a fallu à Marie traverser les épreuves de cette vie car le mystère de l’Incarnation de Jésus, sa conception miraculeuse, ne devaient être révélés qu’après la Pentecôte. En attendant l’avènement de l’Esprit-Saint, Marie devait laisser à Dieu seul le soin de révéler une part de ce mystère ineffable qu’aux seules personnes de son choix.

Aussi, Marie vécut-elle ordinairement sa condition extraordinaire et c’est sous les oripeaux de la pauvreté, de l’humilité, de l’enfouissement qu’elle dissimula les trésors de grâces que Dieu avait déposés dans son âme. Elle fit donc tous les travaux des femmes de son époque : elle prit soin de Joseph son époux, de Jésus son fils, lava leur linge, leur prépara à manger, fila, tissa la laine… Elle tint la place que la providence lui désigna à savoir celle d’épouse, de mère, dans un foyer pauvre mais croyant où, en humble servante du Seigneur, elle devait remplir fidèlement son devoir d’état. 

Malgré les difficultés de la vie, malgré les épreuves, jamais Marie ne revendiqua quoi que ce soit pour elle. Jamais elle ne se crut justifiée de prétendre à mieux que le sort que Jésus, qui lui était pourtant soumis, lui a réservé. Jamais elle ne harcela Joseph pour exiger qu’il lui assure un niveau social adapté à sa position de Mère du Messie. Au contraire, c’est elle qui s’est soumise à Joseph, y voyant la volonté expresse du Seigneur.

Si Marie n’a jamais aspiré à être autre chose que ce que Dieu veut, si elle n’a jamais cherché à s’élever au-dessus de sa condition, toujours elle a voulu accomplir pleinement ce qu’il lui demande. Or, comme de la plupart de ses créatures, Dieu n’attendait d’elle qu’une chose, c’est qu’elle réalise dans l’amour son devoir d’état, qu’elle accomplisse saintement toute une série de taches sans grand intérêt pour son épanouissement personnel mais O combien indispensables au bien de sa famille. 

Parce qu’elle a été fidèle dans les petites choses, Marie a pu l’être dans les grandes. Si elle est fidèle à Jésus dans l’épreuve du Vendredi-Saint, c’est parce que toute sa vie n’a été qu’un exercice de fidélité totale à Dieu et à sa volonté sur elle. Parce qu’elle a été fidèle dans les petites choses, il lui a été donné de l’être dans les grandes.

De Marie nous n’apprenons pas à « épater la galerie » par des réalisations glorieuses qui, sur le fond, ne sont bonnes qu’à flatter notre orgueil, mais à accomplir simplement, fidèlement, promptement, exactement, notre devoir d’état dans tout ce qu’il peut avoir de monotone. De Marie nous apprenons que pour être prêt au moment où Dieu nous confie des missions plus grandes, il faut que nous y soyons préparés par notre fidélité à accomplir de notre mieux les petites choses de tous les jours.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, ne tenir que notre place mais toute notre place.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, accomplir fidèlement notre devoir d’état.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, se sanctifier dans la monotonie du quotidien.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, vivre les béatitudes

Contemplons

Carl Bloch, le sermon sur la montagne

Méditons

Si l’on veut savoir où l’on en est de sa sainteté personnelle, il suffit de confronter sa vie aux béatitudes proclamées par Jésus lors du sermon sur la montagne (Mathieu 5, 3-12). Mais, on renonce souvent à l’exercice avant d’avoir atteint la dernière béatitude, découragé par la hauteur du niveau à atteindre, déçu par nos faibles performances.

Si on fait le même test avec Marie, on se rend compte qu’elle les a pleinement vécues et que personne ne les illustre mieux qu’elle. En effet, personne, plus que Marie, n’a reçu l’enseignement de Jésus et l’a mis en pratique ; personne, plus que Marie, n’a atteint un tel sommet de sainteté ; personne, plus que Marie, a traduit dans sa vie tout ce que Jésus a montré et enseigné.

Qui, plus que Marie, a été pauvre en esprit, elle qui a reçu dans la simplicité de la foi tout ce que Jésus a enseigné ; qui, plus qu’elle, s’est ainsi rendue digne du Royaume des cieux ?  

Qui a été plus doux que Marie, elle qui s’est faite l’humble servante du Seigneur et du salut de tout homme se rendant ainsi digne de recevoir la terre en héritage ?

Qui, plus que Marie, a été affligée, elle qui a souffert pour l’amour de Jésus jusque sous la croix du vendredi-saint devenant la plus digne d’être consolée ?

Qui, plus que Marie, a été affamée et assoiffée de justice, elle qui, se renonçant sans cesse, s’est conformée en tout à la volonté divine ? Qui, plus qu’elle, a été rassasié et altéré, elle qui proclame dans le magnificat que le Tout-puissant comble de biens les affamés et renvoie les riches les mains vides ?

Qui, plus que Marie, a été miséricordieux, elle qui, jusque sous la croix, a pardonné aux ennemis de son enfant ? Qui, plus que Marie, a été l’objet de la miséricorde de Dieu, elle qu’il a établi la mère de la miséricorde ?  

Quel cœur a été plus pur que celui de Marie, elle que l’ombre du moindre péché n’a pas pu atteindre ? Qui, plus que Marie, est proche du Cœur de Dieu dont elle partage l’intimité la plus profonde ?

Qui, plus que Marie, a œuvré pour la paix, elle qui a donné au monde le prince de la paix ? Qui, plus que Marie, est alors digne du titre de fille de Dieu ?

Qui, plus que Marie, a été persécutée pour la justice, elle qui s’est unie à Jésus jusque dans sa passion ? Qui a été établi plus haut qu’elle dans le Royaume des Cieux dont elle est la reine ?

Qui, plus que Marie, a été persécuté et calomnié à cause de Jésus, elle qui s’est donnée au Père avec Jésus et s’est unie totalement à sa Passion ? Qui, plus que Marie, est digne du bonheur promis par Jésus dans le Royaume des Cieux à ceux qui auront souffert pour son amour ?

Si Marie est heureuse pour l’éternité, c’est parce qu’elle a cru et pas uniquement le jour de l’Annonciation mais chaque jour, chaque instant de sa vie, dans les moments de joie comme dans les jours plus sombres. Et si son bonheur est parfait, c’est parce que sa sainteté a été parfaite. Elle a entendu Jésus proclamer : « soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait » (Mathieu 5, 48). Cette parole aussi, elle l’a retenue, méditée dans son cœur et mise en pratique.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, choisir d’être saint et rien de moins.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, avancer en sainteté malgré les obstacles ou plutôt grâce à eux.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, vivre les béatitudes.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.