« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, attendre son retour dans la foi

Contemplons

Guercino, Jésus apparait à sa mère au matin de pâques

Méditons

Tout au long de sa vie, Marie n’a cessé d’attendre Jésus, de désirer le voir, le revoir, s’unir à lui. Et tout au long de sa vie, il lui a fallu renoncer aux mouvements naturels de l’affection humaine pour pouvoir être comblée totalement une fois au ciel, le jour de l’Assomption.

Dès son plus jeune âge, elle a attendu que se manifeste le Messie qu’elle voulait servir et auquel elle voulait se consacrer.

Pendant neuf mois, elle a attendu de pouvoir le porter dans ses bras, le caresser, l’aimer.

Pendant trente ans, elle a attendu sa manifestation au monde.

A son départ pour sa vie publique, elle a attendu de le revoir, tremblant de le voir mal accueilli par ses pairs.

Pendant trente-trois ans, elle a attendu et vécu dans l’angoisse de la passion.

Le Samedi-Saint, elle a attendu dans la foi mais aussi dans la douleur, son retour des enfers, sa résurrection annoncée.

A compter de l’Ascension, elle a attendu le moment où il viendrait la prendre définitivement avec lui dans son Royaume et à compter duquel elle ne serait plus jamais séparée de lui, privée de sa présence.

A chacune de ses communions, elle a vécu du désir de s’unir à lui plus profondément et a attendu le moment où son union à lui serait définitive.

Pour Marie, toute la vie a été une attente, un désir de Jésus. Et, toute sa vie, il lui a fallu renoncer à la satisfaction de ce désir car Jésus n’était pas avant tout son fils mais le rédempteur du monde.

De Marie, nous apprenons à attendre Jésus, que ce soit lors de nos communions sacramentelles, de notre rencontre personnelle avec lui au moment du jugement particulier ou de son retour dans la gloire à la fin du monde. De Marie, nous apprenons à vivre du désir de ces rencontres et à nous y préparer d’un cœur ardent.

Dans ce but, Marie nous apprend à veiller et à prier comme Jésus nous l’a demandé le soir du Jeudi-Saint. Observons-la veiller et prier du soir du Vendredi-Saint au matin de pâques, attendant la résurrection de Jésus. Le soir du Vendredi-Saint, elle a accompagné Joseph d’Arimathie et Nicodème ainsi que Jean et les saintes femmes qui ont déposé le cadavre de Jésus dans le sépulcre. Là, elle a veillé, prié, s’est remémoré une à une les paroles de Jésus sur sa résurrection afin de pas vaciller dans la foi. Et sa foi a été récompensée : Jésus est ressuscité comme il l’avait annoncé.

Marie a veillé devant un sépulcre contenant le cadavre de Jésus en attendant la résurrection. Nous, nous avons le bonheur de pouvoir veiller devant des tabernacles où il est vivant et vrai dans la gloire de sa résurrection. Rosaire en main, Marie nous prépare à recevoir Jésus au moment où il vient et à être prêts à le recevoir. Ne lui enlevons pas la joie de nous aider à revêtir la robe des noces afin d’être conviés par Jésus au banquet des noces éternelles.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, veiller et prier en attendant son retour.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, creuser en nous le désir de son retour. 

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, se tenir prêt pour son retour.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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