La Gloire de Marie au Ciel

Méditons

Le jour de l’Annonciation, l’archange Gabriel dit à Marie : « Voici que tu vas concevoir et enfanter un Fils et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et Il sera appelé Fils du Très-Haut. Le Seigneur Dieu, Lui-même, Lui donnera le trône de David son Père et son règne n’aura pas de fin ». A Pilate, Jésus répondra : « Tu l’as dit, je suis roi mais mon royaume n’est pas de ce monde ». Jésus est roi et Marie, sa reine. Le règne de Jésus ne connait pas de fin ; aussi le règne de Marie n’en connait-il pas non plus. Marie règne partout où règne Jésus, c’est-à-dire sur l’univers entier.

Nous aimerions parvenir à imaginer ce qu’ont pu être l’Assomption et le couronnement de Marie dans le ciel et nous nous aidons, pour cela, des nombreuses représentations qui tentent d’en donner un aperçu. Nous abandonnons finalement très vite car, s’agissant de « l’autre monde » nos représentations ne peuvent être que réductrices et décevantes. Bernadette disait qu’il faudrait le langage des anges pour décrire la gloire de Marie : « elle est un être de lumière et cette lumière ne l’entoure pas mais semble plutôt venir d’elle, comme si elle en était la source ». Souvenons-nous de la patience qu’il a fallu au sculpteur de la statue de la grotte ; tout le monde l’applaudissait pour son chef-d’œuvre et Bernadette ne cessait de lui dire, déçue, « ce n’est pas elle » ; mais, comment traduire la gloire de Marie !?

La gloire n’a rien à voir avec la gloriole : elle est  le degré de félicité et d’union à Dieu. En raison de son adhésion sans réserve à Jésus en sa vie terrestre, Marie est comblée, à présent, d’une gloire sans réserve dans le royaume de son Fils. Tous les Saints du ciel jouissent d’une gloire qui les comble entièrement, d’une félicité sans commune mesure (rappelons-nous les paroles de Jésus : « Amen, je vous le dis : parmi les hommes il n’en a pas existé de plus grand que Jean-Baptiste et cependant le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui ») ; cette gloire est, cependant, inégale car fonction des mérites de chacun… Marie se trouve au sommet de la gloire : elle est celle qui, selon les mots même de la parabole des invités à la noce, a choisi la dernière place (en cette vie) et à qui le maître du repas a dit d’avancer et de s’installer à sa droite (dans l’autre vie). En fait, c’est elle qui nous donne les mots les plus justes pour parler d’elle : « Le Seigneur s’est penché sur son humble servante ; voici que désormais toutes les générations me diront bienheureuse » (magnificat).

Nous sommes destinés à  partager la gloire de Marie, dans le royaume de Jésus. En elle se trouve couronnée toute vie chrétienne réussie, y compris la nôtre, si nous le voulons bien. L’Eglise applique à Marie les paroles extraites du livre de Judith : « Tu es la gloire de Jérusalem. Tu es la joie d’Israël. Tu es la grande fierté de notre peuple. ». Reprenons-les en union avec l’Eglise tout entière et pour conclure ce mois de mai, prions Marie de nous donner l’espérance de la rejoindre.

NB : Saint Thomas de Canterbury (1117-1170) priait chaque jour 7 Ave en l’honneur des sept allégresses terrestres de Marie (Annonciation, Visitation, Nativité, Adoration des Mages, Recouvrement de Jésus au Temple, Résurrection et Assomption). Un jour la bienheureuse Vierge Marie lui apparut et lui dit : « Thomas, tes prières me sont très agréables mais commémore dorénavant aussi mes sept allégresses célestes par 7 Ave Maria. Celui qui commémorera mes allégresses terrestres et célestes, sera consolé et je lui communiquerai la joie en cette vie ; à l’heure de sa mort, je le présenterai à mon très cher Fils ». La bienheureuse Vierge Marie énonça alors ses sept allégresses célestes. « Je me réjouis de ce que, après la très sainte Trinité, je reçois les honneurs les plus éminents, au-dessus de toute créature ; de ce que je surpasse de beaucoup tous les rangs des anges et des Saints par l’auréole de ma très pure virginité ; de ce que la grande lumière de ma gloire éclaire comme un soleil toute la cour céleste ; de ce que tous les habitants du Ciel m’honorent et me vénèrent comme Mère de Dieu ; de ce que j’ai le pouvoir d’obtenir de mon Fils tout ce que je veux ; de ce que, après avoir obtenu sur la terre une immense grâce, une grande gloire a été préparée au ciel à mes serviteurs par mon Fils ; de ce que ma gloire s’augmente jusqu’à la fin du monde d’un éclat nouveau pour de là durer pendant toute l’éternité. »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux qui n’oublie aucun bienfait et ne tienne rancune d’aucun mal. Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre cœur devant votre divin Fils, un cœur grand et indomptable qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. Amen. (Léonce de Grandmaison)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Le Couronnement de Marie dans le Ciel

Méditons

Quel triomphe que ce couronnement. La sainte Trinité exalte Celle qui, durant toute sa vie terrestre, L’a exaltée et L’exaltera davantage encore pendant toute l’éternité. Le Père couronne sa fille de prédilection, Celle qu’Il a créée immaculée, Celle que le péché n’a jamais effleuré. Le Fils couronne Celle qui est sa Mère, vierge de corps et de cœur, Celle qui est son premier apôtre, Celle qui est son disciple le plus accompli. L’Esprit-Saint couronne son épouse, Celle en qui Il a conçu Jésus, Celle qui s’est laissé façonner par Lui jusqu’à en devenir son chef-d’œuvre. En Marie, Dieu couronne ses propres dons mais aussi et surtout, la manière admirable dont Elle les a fait fructifier.

Partout où Jésus est roi, Marie est reine c’est-à-dire de l’univers visible et invisible. Elle est reine du ciel et de la terre. Elle est reine de tous les élus, de tous ceux qui sont parvenus à la gloire et reposent éternel­lement dans l’Amour. Elle est la reine de tous ceux qui achèvent leur purification dans le purgatoire. Elle est notre Reine à nous qui, sur terre, marchons vers la bienheureuse Eternité. Et c’est l’Esprit-Saint, « son divin époux » qui rassemble dans l’unité, l’Eglise triomphante, souffrante et militante ; c’est Lui qui l’unit dans la charité. Marie règne par l’amour sur l’Univers et l’Eglise mais comme dit sainte Thérèse de l’enfant Jésus, « Elle est plus mère que reine ».

Même si la gloire de Marie est inégalée, son règne n’a rien à voir avec celui d’un monarque de ce monde. Son plus grand titre de gloire, elle se l’est donné elle-même : « je suis l’humble servante du Seigneur ». En étant placée au-dessus des chérubins, Elle ne renie pas sa vocation première ; au contraire, elle emploie sa toute-puissance pour nous aider à avancer vers le Royaume de Dieu. Pour cela, elle n’a de cesse, d’un côté de nous obtenir les dons de l’Esprit-Saint, de l’autre de nous rendre dociles à son action, notamment par la pratique du rosaire. Chaque fois que nous prions le chapelet, elle recrée le cénacle de la Pentecôte, où unis à Elle, nous demandons et recevons la force d’en-haut pour persévérer dans la foi jusqu’au bout du chemin.

Dans le couronnement de Marie, nous voyons la récompense de toute vie chrétienne réussie ; que l’Esprit-Saint nous donne d’y avoir notre part. Dans cette intention, confions-nous à la prière de la Reine du Ciel, de la Mère du Bel Amour.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux qui n’oublie aucun bienfait et ne tienne rancune d’aucun mal. Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre cœur devant votre divin Fils, un cœur grand et indomptable qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. Amen. (Léonce de Grandmaison)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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L’Assomption de Marie

Méditons

Dieu dit à Adam : « Tu ne mangeras pas du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras ». Malgré l’ordre formel de l’Eternel, nos premiers parents en ont mangé ; c’est ainsi que la mort s’est introduite dans le monde et a scellé le destin de chaque être humain. Parce que nous sommes marqués du péché originel, nous en subissons toutes les conséquences directes dont la mort.

Parce que préservée du péché originel dès le premier instant de sa conception dans le sein de sainte Anne, le corps de Marie ne pouvait pas être livré à la corruption du tombeau. Affirmer que Marie a été préservée du péché originel et de ses conséquences, c’est implicitement affirmer qu’elle a été élevée corps et âme au Ciel. Ainsi le dogme de l’Assomption de Marie défini par Pie XII le 1er novembre 1950, est-il la suite logique du dogme de son Immaculée Conception promulgué par Pie IX le 8 décembre 1854.

Le mercredi 1er novembre 1950, fête de la Toussaint, devant 600 000 personnes, 600 évêques et 40 cardinaux rassemblés place Saint-Pierre, Pie XII proclame : « Après avoir très souvent adressé à Dieu nos supplications, invoqué la lumière de l’Esprit de vérité, pour la gloire du Dieu tout-puissant qui a répandu sur la Vierge Marie les largesses d’une bienveillance toute particulière, pour l’honneur de son Fils, Roi immortel des siècles et Vainqueur du péché et de la mort, pour une plus grande gloire de son auguste Mère et pour la joie et l’exultation de toute l’Eglise, par l’autorité de notre Seigneur Jésus-Christ, des bienheureux Apôtres Pierre et Paul et par notre propre autorité, nous affirmons, nous déclarons et nous définissons comme un dogme divinement révélé que : « l’Immaculée Mère de Dieu, Marie toujours vierge, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, a été élevée en corps et en âme à la gloire céleste ». Par conséquent, si quelqu’un, ce qu’à Dieu ne plaise, osait volontairement mettre en doute ce qui a été défini par nous, qu’il sache qu’il a totalement abandonné la foi divine et catholique. ».

Juste après ces paroles du Pape proclamant le Dogme de l’Assomption de Marie, un puissant rayon de soleil vint frapper la Basilique St Pierre.

Prions

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Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux qui n’oublie aucun bienfait et ne tienne rancune d’aucun mal. Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre cœur devant votre divin Fils, un cœur grand et indomptable qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. Amen. (Léonce de Grandmaison)

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La Pâque de Marie

Méditons

Diverses légendes anciennes, les « Transitus Mariae » (dont les plus anciens pourraient remonter au 3e siècle) relatent la mort de Marie qui aurait eu lieu à Jérusalem. D’après ces mêmes récits, la Mère de Dieu apprend d’un ange envoyé par le Seigneur que son trépas est proche et qu’elle va partir pour la vie éternelle. Elle reçoit alors la visite des douze apôtres et de Paul, amenés des extrémités de la terre sur les nuées pour l’assister dans ses derniers moments. Marie meurt paisiblement ; les apôtres voient apparaître le Seigneur Jésus, accompagné d’une multitude d’anges, qui reçoit dans ses mains l’âme de sa Mère. Les apôtres portent alors le corps de Marie sur une litière jusqu’à Gethsémani et la déposent dans un tombeau. Après trois jours (et pour Thomas toujours en retard.), le tombeau est rouvert et trouvé vide, témoignage du transfert au ciel du corps de la Mère de Dieu et de sa réunion à son âme auprès de son Fils. Ces récits précisent même qu’à la place du corps de Marie, on a trouvé des fleurs. Ces récits vont pénétrer dans la liturgie de la fête de la dormition célébrée par l’église orthodoxe et inspirer bien des artistes ; pour en être convaincu, il suffit de contempler le tableau ci-dessus. Pourtant, l’évènement de la mort de la Mère de Dieu ne se trouve pas dans le Nouveau Testament et ces récits sont légendaires, mais on ne peut exclure a priori qu’ils remontent à une tradition orale primitive sur une fin glorieuse de Marie.

L’église catholique ne s’est jamais prononcée officiellement sur la manière dont Marie est passée de ce monde à l’autre. Cependant, par la voix du pape Pie XII, elle a établi comme une vérité divinement révélée le fait que Marie est glorifiée en son corps et en son âme. En effet, le 1er novembre 1950, Pie XII proclame solennellement : « L’immaculée Mère de Dieu, la toujours Vierge Marie, une fois accompli le cours de sa vie terrestre, fut élevée en corps et en âme à la gloire céleste ». Nous sommes donc tenus de croire que Marie n’a pas connu la corruption de la mort mais qu’elle a été emportée au ciel en chair et en os, qu’elle est entrée dans la gloire de Dieu dans l’unité de sa personne, c’est à dire en corps et en âme.

Si l’Eglise affirme que le corps de Marie n’est jamais « retourné en poussière » (comme c’est le cas pour celui de tous les êtres humains ici-bas.), elle ne nous dit, cependant, pas si Marie est morte (ou pas) avant d’être élevée à la gloire du Ciel. Elle ne s’est d’ailleurs jamais prononcée de manière officielle sur cette question. La « dormition » est une croyance selon laquelle Marie se serait simplement « endormie » (et non pas « éteinte ») avant d’entrer « dans la gloire de Dieu ». Une majorité de théologiens pensent que la Vierge est bel et bien passée par l’épreuve de la mort avant de quitter ce monde. Pour ces derniers, Marie, l’humble servante de Nazareth, est parfaitement configurée à son Fils et par conséquent, devait comme Lui, entrer dans le mystère de la mort pour en sortir glorifiée à son tour par la résurrection.

L’Eglise n’a pas « tranché » entre « mort » et « dormition » et, peut-être, ne le fera-t-elle jamais. Et vous, avez-vous une idée sur la question ?

Prions

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Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux qui n’oublie aucun bienfait et ne tienne rancune d’aucun mal. Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre cœur devant votre divin Fils, un cœur grand et indomptable qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. Amen. (Léonce de Grandmaison)

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La Pentecôte

Méditons

Pour se révéler et nous dévoiler ses attributs, l’Esprit-Saint prend différentes apparences. Au baptême de Jésus, dans le Jourdain par Jean-Baptiste, Il se manifeste sous la forme d’une colombe, symbole de pureté, de paix, de douceur ; Il rappelle ainsi la colombe envoyée par Noé sur les eaux après le déluge et revenue avec un rameau d’olivier. A la Pentecôte, Il se communique au travers d’un vent impétueux qui remplit toute la maison ; Il marque ainsi sa toute-puissance, son absolue liberté, le fait qu’il « souffle où Il veut » (Jean 3, 8) ! Juste après, il prend la forme de « langues de feu » pour montrer qu’Il est tout amour et même qu’Il est « l’amour infini de Dieu » prêt à embraser le monde entier ! Il rappelle ainsi le buisson ardent qui, devant Moïse, brulait sans se consumer sur le mont Sinaï. Enfin Il s’exprime à travers la bouche des apôtres qui parlent en langues étrangères : l’Esprit-Saint est envoi et communion !

L’événement de la Pentecôte consacre la naissance de l’Eglise, qui est le corps du Christ ! L’Esprit-Saint réalise l’unité de tous les croyants par-delà la diversité de ses membres, pour les rendre solidaires entre eux dans l’ordre de la grâce. Cette solidarité de tous ses membres est telle, que dans l’Eglise le bien fait par l’un profite à tous, que le péché commis par l’autre nuit à tous ! L’unité réalisée par le Paraclet ne passe pas par le nivellement des savoirs et des compétences mais par la complémentarité des membres de l’Eglise entre eux. En effet, Il accorde ses dons à chacun en particulier pour en user dans un esprit de service ; chacun contribue ainsi au bien commun. Comme l’écrit l’apôtre Paul : « Il y a, certes, diversité de dons spirituels mais c’est le même Esprit ; diversité de ministères mais c’est le même Seigneur ; diversité d’opérations mais c’est le même Dieu qui opère tout en tous. À chacun la manifestation de l’Esprit est donnée en vue du bien commun » (corinthiens) !

Même si, dans sa partie militante, l’Eglise est composée en totalité de pécheurs, elle est sainte parce que l’Esprit-Saint la guide, l’enseigne, la façonne, la purifie, la conduit à la perfection que Jésus attend de chacun de ses membres. Pour nous rendre dociles à l’action du Paraclet qui veut nous mener à cette perfection demandée par Jésus, Marie nous entraine par son lumineux exemple. Elle est la mère de l’Eglise qui la révèle dans toute sa perfection. A son école, nous apprenons à aimer l’Eglise militante composée de pauvres pécheurs malgré ses nombreuses imperfections !

Marie et l’Eglise de Jésus sont si intimement liées qu’on peut dire que celui qui aime Marie, aime l’Eglise et qui aime l’Eglise, aime Marie ! Comme le dit le pape Benoit XVI dans son homélie pour le 40ème anniversaire de la clôture du concile Vatican II : « Marie est tellement liée au grand mystère de l’Eglise, qu’elle et l’Eglise sont inséparables, tout comme sont inséparables le Christ et elle » !

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux qui n’oublie aucun bienfait et ne tienne rancune d’aucun mal. Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre cœur devant votre divin Fils, un cœur grand et indomptable qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. Amen. (Léonce de Grandmaison)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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L’Attente du Saint-Esprit

Méditons

C’est par son admirable Ascension que Jésus quitte ce monde pour retourner à son Père, d’où Il est venu. Il part pour nous préparer une place auprès de Lui et nous envoyer l’Esprit-Saint comme Il l’a promis à plusieurs reprises. En effet, à la dernière cène, Jésus a dit à ses apôtres : « Quand je serai parti, le Père vous enverra l’Esprit-Saint en mon nom. Il vous fera souvenir de ce que je vous ai dit » (Jean 14,26). Le soir de Pâques, Il renouvelle la même promesse : « et voici que moi, je vais vous envoyer l’Esprit-Saint ; vous serez revêtus de sa force » (Luc 24,29). L’Esprit-Saint est le don pascal par excellence, c’est Lui qui nous donne de connaître Dieu et de persévérer dans le bien ; Il est la science des docteurs et la force des martyrs. C’est par l’Esprit-Saint que Jésus est présent au milieu de nous et qu’il réalise son autre promesse : « voici que désormais je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28, 20).

Jésus enjoint à ses apôtres de rester à Jérusalem et d’y attendre la venue du Paraclet dans la prière persévérante. Recevoir l’Esprit-Saint demande une préparation dans la prière, le jeûne, le silence. Jésus n’a abordé aucun des moments décisifs de sa vie sans avoir au préalable ardemment prié. A la veille de sa vie publique, juste après son baptême par Jean-Baptiste, Il s’est retiré quarante jours dans le désert, où, dans l’isolement, Il a jeûné et prié. De ses apôtres, Il n’en demande pas autant puisqu’ils n’attendront que neuf jours avant d’être remplis de l’Esprit-Saint. Cependant, afin d’accueillir pleinement l’Esprit-Saint avec tous ses dons, les « serviteurs doivent imiter le maître » en se dépouillant de tout ce qui pourrait, en eux, contrister l’Esprit. Cela n’est possible que par la prière, le jeûne, le silence intérieur.

C’est à l’école de Marie qu’est dispensée la meilleure préparation à la venue de l’Esprit-Saint en nos âmes. Ce n’est pas sans une raison majeure que la Mère de Jésus est au Cénacle pendant neuf jours avec les apôtres. Sa présence, comme aux noces de Cana, n’est pas le produit du hasard ; elle procède de sa soumission totale à la volonté de Dieu ; l’évangile ne le dit pas mais il n’y a aucune extravagance à penser que Jésus, avant de quitter ce monde, a recommandé à Marie et aux apôtres de prier ensemble pendant cette neuvaine préparatoire à l’événement fondateur de la Pentecôte. Dieu veut que Marie soit là pour soutenir de sa toute-puissance d’intercession, les apôtres qui s’apprêtent à être revêtus de la force d’en-haut.

A la prière de Marie, l’humble servante de Nazareth, l’Esprit-Saint est venu sur elle, pour que d’elle naisse le Sauveur ; au cénacle, à la prière de Marie, l’Esprit-Saint vient pour que naisse l’Eglise. Marie est Mère de Dieu depuis l’Annonciation ; elle est Mère des hommes depuis le Vendredi-saint ; dans quelques jours, à la Pentecôte, elle sera Mère de L’Eglise.

Par le rosaire, Marie, comme elle l’a fait au cénacle avec les apôtres, s’associe à nous pour demander la venue de l’Esprit-Saint que Jésus veut nous donner à profusion. Et, parce qu’elle prie avec nous, Jésus nous écoute et nous exauce.

Prions

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Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux qui n’oublie aucun bienfait et ne tienne rancune d’aucun mal. Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre cœur devant votre divin Fils, un cœur grand et indomptable qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. Amen. (Léonce de Grandmaison)

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L’Ascension de Jésus

Méditons

Jésus avait dit à ses apôtres : « Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais au Père. » Alors, qui, plus que Marie, s’est réjoui de la glorieuse Ascension de Jésus ; Il monte triomphalement au Ciel pour siéger « à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où Il viendra, dans la gloire, pour juger les vivants et les morts ; et son règne n’aura pas de fin » (Credo). Avec Marie, contemplons, admiratifs, la glorification de Jésus au ciel et associons-nous à sa joie.

Par le moyen du rosaire, Marie nous désigne le Ciel, notre but ultime, que nous perdons souvent de vue au milieu des préoccupations de cette vie terrestre ; elle dirige notre regard vers la demeure dans laquelle nous sommes appelés à passer notre éternité ; elle nous rappelle les paroles de Jésus : « je m’en vais vous préparer une place au ciel » tout en nous précisant qu’il y en a une, faite aux mesures toutes particulières de chacun. Elle nous rappelle aussi que Jésus n’est parti que pour un temps et qu’Il reviendra un jour aussi sûrement qu’Il est mort et ressuscité ; nul, hormis le Père, ne connait ni le jour ni l’heure, mais il reviendra, car Il l’a dit (nous le proclamons chaque dimanche à la messe lors du Credo).

En nous donnant de contempler ce mystère pendant une petite dizaine du chapelet, Marie nous ménage une petite halte au milieu des adversités de cette vie afin de la recentrer sur son but ultime et nous recharger en espérance chrétienne. Elle fait résonner en nous les paroles de Jésus qui nous invitait à penser au ciel pour nous soutenir dans les combats de la vie : « Bienheureux serez-vous lorsqu’on vous maudira et qu’on dira faussement toute sorte de mal contre vous à cause de Moi. Réjouissez-vous et tressaillez de joie parce que votre récompense sera grande dans les Cieux. »

Notre-Dame du rosaire, donnez-nous d’avoir toujours les pieds bien sur terre, le regard levé.

Prions

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Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux qui n’oublie aucun bienfait et ne tienne rancune d’aucun mal. Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre cœur devant votre divin Fils, un cœur grand et indomptable qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. Amen. (Léonce de Grandmaison)

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La Résurrection de Jésus

Méditons

L’Evangile ne nous parle pas de Marie et de ce qu’elle a fait le matin de Pâques : nous savons juste qu’elle ne fait pas partie de ceux qui se sont rendus au tombeau. A persévérer dans la méditation du mystère de la Résurrection, on entre peu à peu dans le secret du petit matin de ce jour. En effet, Marie n’a pas besoin d’aller constater que le Corps de Jésus n’est plus dans le sépulcre car elle sait déjà qu’il n’a pas été dérobé ou caché. Et pour cause, au moment où Marie-Madeleine arrive tout essoufflée pour prévenir les apôtres, Marie sait déjà que Jésus est ressuscité. Lui-même, le nouvel Adam, est venu porter la bonne nouvelle de sa Résurrection à celle qui est sa Mère, sa nouvelle Eve, celle qui lui a été la plus unie dans la Passion, celle qui a cru jusqu’au bout.

Nombreux sont ceux à qui Jésus est apparu après sa résurrection mais les tous premiers bénéficiaires de ses visites furent ceux qui L’ont suivi jusqu’au sommet du Calvaire. Ainsi, le premier récit d’apparition de Jésus ressuscité concerne Marie-Madeleine et les femmes qui se trouvaient avec elle au pied de la Croix. Toutes ont trouvé, dans leur amour pour Jésus, la force et le courage de Le suivre jusqu’au bout de son Sacrifice. Mais quel que soit le mérite de ces femmes héroïques, il ne saurait surpasser celui de Marie qui s’est tenue debout au pied de la Croix de son Fils. Comment Marie pourrait-elle ne pas être la première à accueillir le Ressuscité le matin de Pâques ?

Le fait qu’aucun évangéliste n’évoque l’apparition de Jésus à Marie au matin de Pâques ne signifie pas qu’ils n’en avaient pas connaissance (probablement que les apôtres ont souvent demandé à Marie de leur raconter cet épisode.). Si cette apparition n’est pas rapportée dans les évangiles, c’est parce que pour les croyants, elle est évidente (aucun enfant ne laisse sa mère dans la peine s’il a la possibilité de l’en sortir.) et que pour les négateurs de la résurrection, elle ne serait que peu crédible (car il s’agit du témoignage d’un membre de la famille proche).

Cessons maintenant les mots et imaginons la rencontre de Jésus et de Marie dans le silence et la pénombre de l’aube du premier jour de la semaine ; laissons-nous saisir par la beauté, la sainteté, l’émotion de cet instant.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux qui n’oublie aucun bienfait et ne tienne rancune d’aucun mal. Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre cœur devant votre divin Fils, un cœur grand et indomptable qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. Amen. (Léonce de Grandmaison)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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La Désolation de Marie

Méditons

Le corps de Jésus a été déposé dans le sépulcre qui, à présent, est scellé. Jérusalem vit encore dans l’effroi de l’obscurité, du tremblement de terre qui ont suivi la mort de Jésus, de la déchirure du voile du Temple ; par ailleurs, des morts sont revenus à la vie et sont entrés dans la ville pour se montrer à un grand nombre (Matthieu 27, 51-53). Marie est restée avec Jean, Madeleine et quelques fidèles ; probablement se trouvent-ils au cénacle. Marie est au comble de la douleur ; elle lutte contre la désespérance. Une à une, elle repasse dans son esprit, les paroles de Jésus sur sa résurrection ; elle scrute les passages de l’écriture qui parlent du Messie et qui sont liés à sa Passion pour y trouver la force de persévérer dans la foi. Elle prie de toute la ferveur de son âme. Elle est l’image de l’Eglise qui veille dans l’attente du Salut.

Par sa prière, elle soutient non seulement son espérance mais aussi celle des apôtres. Ils sont dispersés et chacun lutte avec ses remords. Probablement qu’un à un, à la demande Marie, Jean les cherche et les rassemble au cénacle. Surmontant à chaque instant sa propre douleur, Marie leur rappelle tout ce que Jésus a dit de sa Passion, qu’elle a été nécessaire et qu’elle se conclura par la Résurrection. Probablement qu’elle leur rappelle la résurrection de Lazare leur expliquant qu’elle préfigure celle de Jésus. Elle console un à un les apôtres de leur abandon de Jésus, notamment Pierre qui ne parvient pas à dominer sa douleur d’avoir renié Jésus par trois fois. Probablement qu’elle fait chercher Judas pour lui dire que Jésus Lui pardonne et qu’Il s’est aussi donné pour lui. Quelle douleur pour elle lorsqu’elle apprend le suicide de Judas : le sacrifice de Jésus, inutile pour lui ?!

Parce qu’elle a été la seule à persévérer dans la foi le Samedi-saint, Marie est la Mère de la sainte Espérance, celle qui nous donne de garder la foi au milieu des épreuves malgré l’apparente absence de Dieu.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux qui n’oublie aucun bienfait et ne tienne rancune d’aucun mal. Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre cœur devant votre divin Fils, un cœur grand et indomptable qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. Amen. (Léonce de Grandmaison)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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La Déposition de Jésus

Méditons

Le corps de Jésus est décroché de la croix… le clou de la main gauche est retiré avec toute la délicatesse possible en de telles circonstances ; le bras retombe le long du corps qui pend à demi détaché…. Jean aide Joseph d’Arimathie et Nicodème à déclouer Jésus… du haut d’une échelle, il tient le corps de Jésus pendant qu’on retire le clou de la main droite… puis celui des pieds… Marie voit la peine de Jean à soutenir le cadavre de Jésus pendant qu’on retire le clou des pieds… Jean remet le corps inanimé de Jésus à Nicodème et à Joseph… Marie s’est assise et tend les bras pour qu’on lui rende son enfant… à présent, elle laisse aller toute sa douleur… elle voudrait le serrer et ne parvient pas à s’y résoudre ; les plaies sont si nombreuses, si profondes… doucement elle retire la couronne d’épines… elle voit les plaies que la couronne a ouvertes dans la tête de Jésus… une à une, elle considère les plaies de Jésus… les pieds… les mains… elle voit la plaie béante du côté et éclate en sanglots… le cœur de Jésus. Transpercé…. son enfant, si beau n’est à présent plus qu’un chef d’œuvre de torture. … elle repense aux années de Nazareth où elle prenait Jésus sur ses genoux pour le câliner… aujourd’hui Il n’est plus capable de répondre à son amour…  Jean, Madeleine et les femmes tentent de la réconforter mais Marie ne veut pas l’être… les hommes tendent un linge pour déposer le corps de Jésus et le transporter au sépulcre… ils veulent prendre Jésus mais Marie s’y oppose… il faut cependant se hâter car le sabbat est tout proche… Jean parvient à convaincre Marie… Délicatement ils prennent le corps de Jésus… Marie se lève, soutenue par Jean… tout le monde se dirige vers le tombeau…

Le Cœur immaculé de Marie a été le premier ciboire de Jésus ; ses bras sont à présent son premier ostensoir et ses genoux son premier autel. Personne ne saurait d’avantage inspirer la pitié que Marie tenant dans ses bras le cadavre de son Fils. C’est avec le même amour douloureux que Marie porte chaque âme couverte des plaies de ses péchés pour la confier à la miséricorde infinie de Dieu. La contemplation de la Mère des douleurs nous introduit dans le mystère insondable de l’amour de Dieu et nous enjoint de nous laisser sauver afin que le sang de Jésus n’ait pas été versé en vain.

Que Notre-Dame des douleurs nous donne de prendre notre Salut au sérieux.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux qui n’oublie aucun bienfait et ne tienne rancune d’aucun mal. Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre cœur devant votre divin Fils, un cœur grand et indomptable qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. Amen. (Léonce de Grandmaison)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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