La Toussaint et le rosaire

Marie couronnée Reine du Ciel en présence de la multitude des saints

Méditons

En cette veille de la Toussaint, contemplons, avec Marie, la multitude des saints. Laissons-la nous promener au milieu du paradis et nous présenter à tous ses habitants… Promenons notre regard sur cette foule innombrable qui acclame le Dieu trois fois saint…

Ecoutons Marie nous dire que tous les saints du Ciel – elle la première – glorifient la miséricorde infinie de Dieu. Il n’est pas un saint qui ait eu à conquérir sa place au Ciel : elle est un don de la miséricorde infinie du Seigneur. Même si chacun a contribué à son salut par ses mérites, le salut, chaque élu le doit à la charité infinie du Christ. Pour les habitants du Ciel, c’est un motif de joie toute particulière que de pouvoir aimer, louer, glorifier sans fin Celui par qui ils ont tout reçu…

Laissons Marie nous mener à tous les défunts de nos familles, de nos amis, de nos bienfaiteurs, à toutes les personnes que nous avons connues en cette vie et nous montrer quelles richesses insoupçonnées se dissimulaient en chacune d’elles… Ecoutons Marie nous décrire le parcours de conversion de chaque âme, celui qui l’a mené au Ciel auprès de Dieu… Ecoutons Marie nous montrer comment Dieu s’est servi de chacune de nos chutes, de chacun de nos travers, pour nous configurer au Christ ressuscité… Ecoutons Marie nous montrer comment Dieu, qui pourtant est seul à réaliser notre salut, s’est dissimulé pendant notre vie terrestre dans l’obscurité de la foi pour nous laisser le mérite de toutes nos bonnes œuvres… Ecoutons Marie nous montrer comme la miséricorde de Dieu a été présente et agissante dans la vie de chaque élu…

Ecoutons Marie nous montrer le prolongement dans le salut des âmes, de chacune de nos prières, de nos bonnes actions, de nos chapelets… Laissons-nous impressionner par le nombre d’âmes qui ont été sauvées par la prière fidèle et fervente du chapelet… Laissons-nous impressionner par tout ce que Dieu, dans son infinie miséricorde, a pu réaliser grâce à nos chapelets, souvent mal dits mais féconds parce que fondus dans la prière toute puissante de Marie…

Regardons Marie se retirer pour nous laisser en tête-à-tête avec toutes ces âmes que, pour la plupart, nous ne connaissons pas mais qui nous disent, avec une  reconnaissance éperdue, qu’elles sont au Ciel parce que nos prières, nos sacrifices, leur ont été appliqués… Quel moment d’émotion pour eux, pour nous… Quelle gêne aussi pour nous de nous rappeler que ces prières nous ne les avons pas faites de bon gré, que nous les avons expédiées… Quelle émotion de voir tout ce que Dieu et Marie ont pu en faire pour le salut des âmes malgré notre peu d’entrain… « Si vous saviez, mes enfants, nous dit Marie, tout ce que Dieu parvient à faire du moindre de vos soupirs de charité, votre vie de prière en serait transformée, votre vie tout entière en serait transfigurée… »

A la fin de ce mois du rosaire et en cette veille de Toussaint, écoutons Marie lorsqu’elle nous dit comme à saint François, le pastoureau de Fatima : « oui, tu iras au ciel mais avant il faudra dire encore beaucoup de chapelets » (13 mai 1917)… Oui, cher lecteur, tu iras au ciel, Marie te le promet, si tu dis ton chapelet… Que cette promesse te réjouisse et te porte maintenant et toute ta vie durant. Médite-le pendant cette dizaine mais aussi toute ta vie.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le Couronnement de Marie dans le Ciel

Le couronnement de Marie dans le Ciel

Méditons

Marie est couronnée Reine du Ciel et de la terre. Partout où Jésus est roi, Marie est Reine c’est-à-dire sur l’univers entier. Le Couronnement de Marie ne constitue pas un détail de dévotion purement ornemental mais répond à ce que Dieu veut et à ce qu’Il veut faire pour chacun de nous.

La justice exige que Dieu rende à chacun selon les promesses qu’Il nous a faites à tous. Dans la parabole des talents, Jésus en a énoncé le principe : « bon et fidèle serviteur, parce que tu as été fidèle en peu de choses, je t’établirai sur beaucoup. Viens, entre dans la joie de ton maître » (Mathieu 25, 23). Marie a été fidèle en toute chose, jusque dans les moindres détails. Aussi, est-elle établie sur beaucoup à savoir le gouvernement du Ciel et de la terre en union avec Jésus.

Marie n’est pas une reine constitutionnelle avec un pouvoir des plus limité. Au contraire, elle est étroitement associée au gouvernement du monde. Elle est la femme de l’Apocalypse, revêtue du soleil, couronnée d’étoiles, poursuivie par la bête à sept têtes et dix cornes, qui se trouve au cœur de la bataille pour le salut des âmes. Marie est même intimement associée au salut particulier de chacun. Si aucune âme ne va au Père sans la médiation de Jésus, aucune âme ne parvient à Jésus sans que Marie ne lui tende la main pour la Lui amener.

Ecoutons Marie nous dire qu’elle remplit sa mission auprès des âmes, par sa prière incessante auprès de Jésus mais aussi en mettant entre nos mains le chapelet qui est le cordon ombilical qui nous relie à elle. Il est la chaine bénie qu’elle tient à un bout et que nous tenons de l’autre pour être menés jusqu’au paradis.

Ecoutons-la nous dire son amour pour chacun d’entre nous et la joie que nous lui donnons chaque fois que nous prions le chapelet en le méditant (elle insiste là-dessus !), chaque fois que nous parvenons, avec son aide, à nous surmonter pour l’amour de Dieu et du prochain, chaque fois que nous posons le moindre acte de vertu, chaque fois que nous nous relevons de nos fautes comme un enfant après une chute… Ecoutons Marie nous dire sa joie de rencontrer chaque âme au Ciel où elle la sait à l’abri pour l’éternité… Ecoutons Marie nous dire sa joie quand elle voit la largesse avec laquelle Jésus récompense chaque âme et le surcroit de générosité avec lequel Il comble ceux qui ont été les plus dévots au rosaire…

Ecoutons Marie nous dire qu’elle attend personnellement chacun d’entre nous au Ciel et que ce sera pour elle un bonheur immense que de nous serrer dans ses bras mais aussi une fierté toute maternelle de nous mener, les mains remplies de bonnes œuvres et de chapelets, à Jésus. Ecoutons Marie nous dire que, pour elle, il n’est de plus beau spectacle que celui du Créateur et de la créature qui tombent dans les bras l’un de l’autre comme deux amis qui ne se sont pas revus depuis longtemps…

Que la pensée de l’amour de Marie te porte toute ta vie. Que l’assurance de te savoir aimé de Marie te fortifie, te soutienne dans toutes tes inévitables épreuves jusqu’au jour où ta joie sera sans faille et sans fin dans la maison de ton Père. Médite-le dans cette dizaine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

L’Assomption

L’Assomption de Marie, Vouet Simon

Méditons

Quel jour glorieux ! C’est le triomphe de Marie ! C’est la pâque de la Mère du vainqueur de la mort ! C’est l’entrée dans la Jérusalem céleste de l’arche de la nouvelle alliance. Pour les anges et les saints, c’est le plus beau jour après l’Ascension de Jésus. Au Ciel se trouvent désormais réunies les deux personnes qui nous ont conquis la vie éternelle…

Ecoutons Marie nous lever un coin du voile qui entoure le mystère de son Assomption. Ecoutons Marie nous dire que toute sa vie, elle a porté son Jésus : d’abord dans son sein pendant neuf mois, puis dans ses bras pendants quelques années, mais toute sa vie durant dans son Cœur Immaculé… Ecoutons-la nous dire avec quelle véhémence, elle a désiré le Ciel après l’Ascension de Jésus, comme elle a aspiré à une union toujours plus parfaite avec Lui… Ecoutons-la nous dire comme ce désir d’union à son Jésus n’a cessé de s’intensifier jusqu’à en devenir douloureux parce qu’il ne pouvait être pleinement satisfait en ce monde…

Ecoutons-la nous décrire comment les anges ont porté son corps au Ciel où il est entré dans la gloire… Ecoutons-la nous décrire la joie de la rencontre avec son Fils, de son union définitive, irrévocable, totale, entière avec son Jésus… Ecoutons-la nous parler de la joie des habitants du Ciel à son entrée au Paradis, de leurs acclamations, de leur vénération, de leur amour pour elle… Voyons-la menée par Jésus jusqu’au Père qui la retrouve plus belle encore que lorsqu’Il l’a créée immaculée… Voyons-la toute environnée de la lumière de l’Esprit d’amour… Voyons-la s’assoir, à l’invitation de la sainte Trinité, à leur droite pour y régner sans fin… Voyons-la retrouver Joseph, son époux, Anne et Joachim, ses parents, Jean-Baptiste, Elisabeth, Zacharie, toutes les personnes qu’elle a connues et aimées… Voyons-la retrouver Dismas, le bon Larron, éperdu de reconnaissance pour elle… Voyons-la retrouver Etienne, le diacre, ainsi que les martyrs de l’Eglise primitive qu’elle a côtoyés à Jérusalem… Voyons-la retrouver tous ceux qui, au long de sa vie, sont venus la consulter, solliciter sa prière, son intercession… Quelle joie, quelle fierté pour tous de voir Marie dans une telle béatitude… Quel spectacle admirable pour tous les élus de voir Marie dans une telle splendeur, celle de son âme immaculée, celle de son âme ornée de ses innombrables mérites, celle de son âme éclatante de toute la gloire dont la Trinité l’a revêtue… excepté l’âme de Jésus, aucune ne surpasse en beauté, en perfection celle de Marie…

Ecoutons Marie nous parler de notre destin d’immortalité. Elle, une créature, même si immaculée, même si totalement fidèle à la grâce, même si la plus méritante d’entre nous, promise à une telle gloire et qui ira crescendo jusqu’à la fin du monde… Ecoutons Marie nous dire dans sa plus profonde humilité : « je n’ai fait que mon devoir et Dieu ne me devait rien… Et pourtant, Il a fait de moi, celle vers qui se tournent tous les regards jusqu’à ceux des plus grands… Oui, désormais toutes les générations me diront bienheureuse car le Tout-puissant, dans son incommensurable miséricorde, a daigné jeter les yeux sur la plus insignifiante de ses servantes… » Ecoutons Marie nous dire, qu’en elle, nous voyons ce à quoi nous sommes promis : vivre éternellement avec Dieu dans un bonheur sans mélange et sans fin. Ecoutons-la nous dire qu’en elle nous contemplons tout ce que Dieu veut réaliser pour nous, si comme elle, nous « écoutons la parole de Dieu et la mettons en pratique » (Luc 11, 28).

Ecoutons Marie lorsqu’elle nous invite à nous réjouir avec elle de son triomphe mais aussi, d’ores et déjà, du nôtre au temps fixé par Dieu. Pour cela ne cessons de porter nos regards vers elle qui nous accueillera à la porte du Ciel pour nous conduire à Jésus. Médite-le dans cette dizaine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La Pentecôte

Marie au cénacle avec les Apôtres

Méditons

Avant de s’en aller, Jésus demande à ses Apôtres d’aller « annoncer l’Evangile dans le monde entier, d’enseigner à toutes les nations à garder ses commandements et de les baptiser au nom du Père, du Fils et de l’Esprit-Saint » (Mathieu 28, 19). Parce qu’accomplir une telle mission n’est pas à leur portée, Jésus promet de leur envoyer le Défenseur, l’Esprit de force et d’amour, celui-là même qui les mènera tous au martyre…

Ecoutons Marie nous dire sa joie d’avoir été au milieu des Apôtres en ce jour de la Pentecôte et d’avoir pu les soutenir par sa prière dans leur attente… Ecoutons Marie nous parler de sa joie de voir fonder l’Eglise de Jésus en ce jour… Ecoutons Marie nous parler de sa joie de la joie des Apôtres, de sa joie de les voir parler en diverses langues inconnues d’eux-mêmes, de leur fougue à annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, de voir ce jour à Jérusalem plus de 3000 personnes se convertir à l’Evangile…

Ecoutons Marie nous parler de la douceur de vivre à l’ombre de l’Esprit-Saint… Il est l’Esprit du Père et du Fils, le fruit de l’amour mutuel du Père pour le Fils, du Fils pour le Père… Il est l’Esprit d’amour qui embrase toute chose… Il est à la fois toute douceur et toute puissance… Il est celui qui adoucit toute peine, réchauffe toute tiédeur, irrigue toute sécheresse, lave toute souillure… Il est celui qui donne patience et endurance aux martyrs…

Ecoutons Marie nous dire de ne pas craindre devant l’ampleur de la tâche de l’évangélisation… Quelque difficiles que soient les circonstances dans lesquelles nous sommes appelés à annoncer l’Evangile, elles ne sont pas pires que ce qu’ont connu les Apôtres… L’Esprit-Saint, celui sans qui nous ne pouvons rien faire, est toujours là avec nous et Il fait même l’essentiel car nous ne sommes appelés qu’à accompagner son action… Ecoutons-la nous rendre attentifs au fait que les Apôtres se sentaient tout aussi dépassés par la mission que leur a confiée Jésus, que nous le sommes, nous, aujourd’hui… Ecoutons-la nous dire que l’Esprit-Saint que nous avons reçu à notre confirmation est infailliblement avec nous… Ecoutons-la nous dire que le cénacle de prière de la Pentecôte ne s’est jamais achevé et que, jusqu’à la dernière génération, elle se tiendra en oraison avec nous pour nous obtenir toute grâce nécessaire à l’accomplissement de notre vocation…

Ecoutons Marie nous rappeler l’importance de la prière du rosaire dans l’évangélisation : il est la prière missionnaire par excellence car il nous relie à elle, la Mère de l’Eglise, la Reine des Apôtres, l’épouse mystique du Paraclet, parce qu’il nous obtient la grâce du Saint-Esprit dont le propre est de nous sortir de notre repli sur soi et de nous ouvrir aux autres…

Ecoutons Marie nous dire que l’Esprit-Saint chasse la peur que le démon voudrait nous inspirer pour nous paralyser dans notre zèle apostolique. Ecoutons Marie nous rappeler les paroles de saint Jean-Paul II, apôtre du rosaire et missionnaire intrépide : « n’ayez pas peur, ouvrez toutes grandes les portes au Christ » (22 octobre 1978). Médite-le dans cette dizaine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

L’Ascension

L’Ascension de Jésus

Méditons

Jésus retourne là d’où Il est venu, dans le royaume de « son Père et notre Père, de son Dieu et notre Dieu » (Jean 20, 17). Il était venu en ce monde pour nous tirer de notre misère et nous ramener là où nous aurions tous toujours été sans la faute originelle. Sous le regard de sa Mère et de ses Apôtres, Jésus s’élève jusqu’aux cieux où Il siège à la droite de Dieu le Père, où Il intercède pour nous, où Il prépare une place pour chacun d’entre nous…

Ecoutons Marie nous décrire le triomphe de son Jésus… Le triomphe du Dieu sauveur est à la mesure de tout ce qu’Il a souffert et de l’adoration parfaite qu’Il a rendue à son Père dans sa Passion : son triomphe est sans mesure, aucune !

Ecoutons Marie nous parler de l’étreinte d’amour du Père et du Fils en ce jour de retrouvailles… Ecoutons Marie nous parler de la liesse des anges et des saints qui exultent dans des hosannas d’amour envers le Rédempteur de l’univers… Ecoutons Marie nous parler de la reconnaissance des élus pour Jésus, l’Agneau sans tache, à qui ils doivent leur bonheur présent, leur bonheur toujours croissant, leur bonheur qui ne finira jamais…

Ecoutons Marie nous dire que Jésus est notre médiateur auprès du Père, que c’est uniquement par Lui que nous irons au Ciel et que tout ce que nous demandons au Père en son nom, le Père nous l’accorde… Ecoutons Marie nous inviter à nous demander si nous sommes conscients de la puissance que nous avons en Jésus-Christ… si nous réalisons qu’avec Jésus, en Jésus et avec Jésus, nous sommes en capacité d’obtenir tout bien pour l’âme et pour le corps, pour nous-mêmes mais aussi et surtout pour les autres… Ecoutons Marie nous demander pourquoi le monde n’est pas meilleur alors qu’il ne dépend que de nous qu’il le devienne…

Ecoutons Marie lorsqu’elle nous rappelle qu’à son Ascension Jésus a disparu dans une nuée juste après avoir béni les assistants… Ecoutons-la nous dire que nous tous, nous sommes inclus dans cette bénédiction… que tous, Il nous attend au Ciel où Il a préparé de toute éternité une place particulière pour chacun de nous… Ecoutons Marie insister sur ce point : pour chacun d’entre nous une place est réservée au Ciel… une place que personne d’autre ne pourra occuper… une place qui, si nous ne devions pas être trouvés dignes du Ciel à la fin de notre vie, resterait vide pour toute l’éternité…

Ecoutons Marie lorsqu’elle nous dit que Jésus reviendra comme Il est parti et que le chrétien vit dans la perpétuelle joie de l’attente des retrouvailles avec Jésus… Ecoutons Marie nous dire que pour un chrétien, quelles que soient ses souffrances, le meilleur est toujours devant Lui, toujours à venir, car il se tient assurément face à deux événements heureux, à savoir la rencontre personnelle avec Jésus lors de son trépas, et son retour dans la gloire au dernier jour, jour où Il anéantira son ultime ennemi : la mort !

Ecoutons Marie nous dire que le cœur d’un chrétien est toujours rempli mais jamais lourd car il est plein d’espérance… Médite-le dans cette dizaine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La Résurrection

Jésus rompt le pain avec les disciples d’Emmaüs

Méditons

Contemplons Jésus dire à ses Apôtres, qui l’ont pourtant, trahi, renié, abandonné : « la paix soit avec vous » (Jean 20, 19). Ecoutons-le leur répéter ce message pour qu’ils en soient bien convaincus… Ecoutons Jésus nous dire à nous aussi « la paix soit avec toi » alors que nous ne cessons de claudiquer sur notre chemin de foi, alliant la plus mauvaise volonté à la plus extrême légèreté…

Ecoutons Jésus dire à ses apôtres de cesser de craindre alors que tout Jérusalem est à leur recherche pour les mettre à mort… Ecoutons Jésus nous dire à nous aussi de cesser d’avoir peur même si tout nous est hostile… Ecoutons Jésus nous dire comme aux Apôtres : « voici que je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mathieu 28, 20). Ecoutons Jésus ouvrir notre esprit à l’intelligence des Ecritures à chaque fois que nous nous asseyons avec Lui pour le repas eucharistique où, comme pour les disciples d’Emmaüs, notre cœur devient tout brulant d’amour… Comme les disciples d’Emmaüs, ne cessons de dire à Jésus « reste avec nous car il se fait tard » (Luc 24, 29) certains que nous sommes toujours exaucés, que sa présence et sa puissance ressuscitante nous sont assurées…

Ecoutons Marie nous rappeler la béatitude pascale par excellence : « heureux ceux qui croient sans avoir vu » (Jean 20, 29) en précisant que Jésus, qui est désormais invisible à nos yeux de chair, se donne à reconnaitre avec les yeux de la foi… Ecoutons Marie nous dire que Jésus ne nous abandonne pas pour autant. Il reste notre Sauveur tout puissant qui aime chacune de ses créatures d’un amour à sa mesure c’est-à-dire d’un amour sans mesure ! Ecoutons Marie nous dire que si Jésus nous a sauvés au prix du sacrifice de sa Passion et de sa Croix, ce n’est pas pour nous abandonner juste après… Quand on aime comme Jésus nous a aimés (c’est-à-dire jusqu’au bout et encore plus loin !), on ne cesse pas d’aimer, au contraire, on aime encore plus ceux qui ont fait l’objet de tant de souffrances…

Ecoutons Marie nous dire que c’est la prière qui nous fera ressusciter à une vie nouvelle en attendant de participer à la gloire de Jésus ressuscité d’entre les morts… Ecoutons-la nous dire que celui qui prie reçoit de grands biens, avant même de recevoir ce qu’il demande… Ecoutons-la nous dire encore que la prière réprime tous les troubles de notre âme, qu’elle calme la colère, chasse l’envie, éteint la cupidité, diminue et détruit l’attachement aux choses périssables et surtout qu’elle donne la paix et fait monter au Ciel… Médite-le dans cette dizaine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Les mystères glorieux

La procession aux flambeaux à Lourdes sous le regard de la Vierge couronnée

Méditons

A Lourdes, Marie dit à Bernadette : « je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l’autre » (18 février 1858). Bernadette s’est toujours accrochée à cette promesse notamment dans les souffrances qui n’ont pas manqué dans sa vie. A première vue, la courte de vie de Bernadette n’a été qu’un long chemin de Croix…  Cela dit, si on demandait à Bernadette si elle a été heureuse en cette vie, je suis convaincu qu’elle répondrait, dans sa manière simple, franche et directe : « oui, je l’ai été. » Oui, elle dirait qu’elle a été heureuse malgré les nombreuses souffrances, parce qu’elle avait la foi, parce qu’elle avait donné une place à Jésus dans sa vie qui l’a illuminée par sa résurrection.

Les mystères glorieux doivent nous obtenir de traverser cette vie à la manière de Bernadette (et de tous les saints), dans la lumière de Pâques, en ne perdant pas de vue les prolongements concrets de la résurrection de Jésus dans notre vie personnelle actuelle et future. Parce que Jésus est ressuscité pour nous, nous ne pouvons plus être malheureux ; c’est dès cet instant que nous sommes pris dans le tourbillon de vie de la résurrection de Jésus et que nous entamons le chemin qui nous mènera jusqu’au Royaume des cieux. Même dans les épreuves, si douloureuses soient-elles, comme Bernadette, nous pouvons être heureux car soutenus par Celui qui a triomphé de toutes les forces de mort.  

Les mystères glorieux nous mettent sous les yeux notre destin glorieux. Aucune vedette de ce monde, aucun jet-setter, pourtant envié de tous, ne saurait rivaliser avec ce qui nous est promis en Jésus-Christ et que Marie nous rappelle par la méditation des mystères glorieux. Non seulement Jésus nous assure d’être avec chacun d’entre nous en cette vie, comme Il l’a été avec les disciples d’Emmaüs, mais Il nous promet aussi de répondre à notre besoin fondamental de paix en nous donnant la sienne, la seule, la vraie, celle qui émane de sa résurrection. Et pour couronner le tout, Il nous promet une place aux cieux, à ses côtés… Et pour preuve de toutes ses promesses, Marie ne cesse de nous mettre sous les yeux son propre exemple : « Le Tout-puissant a fait pour moi des merveilles » (Luc 1, 49) et ces merveilles, elle ne cesse de nous les figurer afin que nous sachions à quelle gloire éternelle nous sommes, nous aussi, destinés…

En sachant tout cela, comment pourrais-tu ne pas être heureux malgré tout ? Médite-le dans cette dizaine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

En cénacle avec Marie et tous les saints

Marie en cénacle avec les Apôtres

Méditons

« Celui qui croit n’est jamais seul », écrit le pape Benoit XVI. Par le mystère de la communion des saints, le croyant est un membre vivant du Corps du Christ ; il est pris dans la communion d’amour du Père, du Fils et de l’Esprit-Saint ; il est entouré de la multitude des anges et des saints sous le patronage de Marie : quelle situation enviable !

Ecoutons Marie nous dire que le chapelet est le remède à tous les maux dont souffre la société et qu’il n’en est aucun, oui aucun ! qui ne puisse se résoudre par la prière persévérante du rosaire. Ecoutons Marie lorsqu’elle nous dit que le rosaire est le seul vrai remède à la solitude et qu’apprendre à un cœur esseulé à prier le chapelet, c’est Lui donner le remède assuré pour sortir de son isolement. Ecoutons Marie lorsqu’elle nous dit qu’à chaque fois que nous prions le chapelet, surtout en commun, elle recrée le cénacle de prière de la Pentecôte où, avec elle, nous demandons les dons de l’Esprit-Saint avec la certitude d’être exaucés…

Ecoutons Marie lorsqu’elle nous dit que nous ne sommes jamais seuls quand nous prions le chapelet car à chaque fois que nous l’égrenons, elle nous prend dans sa supplication incessante, toute-puissante qui est toujours entendue et exaucée… Ecoutons Marie lorsqu’elle nous dit que la prière du chapelet nous unit à celle de toute l’Eglise, l’épouse du Christ, qui, parce qu’elle est son épouse, a tout pouvoir sur son Cœur…

Ecoutons Marie nous rappeler qu’à Lourdes, lors de ses premières apparitions à Bernadette, elle n’a délivré aucun message mais qu’elle s’est employée à donner un exemple, aussi simple qu’édifiant : elle a accompagné Bernadette, d’abord seule puis entourée de plus en plus de pèlerins, dans la prière du chapelet pour nous montrer l’importance qu’elle attache à cette dévotion et pour nous faire remarquer qu’elle s’unit à tous nos rosaires, que nous le disions seul ou en commun… pour nous montrer qu’elle se joint à chacun de nos chapelets, même le plus imparfait, pour le rendre digne de Dieu par l’ajout de ses propres mérites…

Le rosaire est la prière familiale par excellence, non seulement parce qu’elle se prête parfaitement à la prière dans le cadre du cercle familial mais aussi parce qu’elle nous insère dans la grande famille qu’est l’Eglise, épouse du Christ. « Celui qui croit n’est jamais seul »… Médite-le dans cette dizaine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le Crucifiement

Le Christ agonisant sur la Croix

Méditons

Dans sa troisième apparition à Paray-le-Monial, Jésus dit à sainte Marguerite-Marie Alacoque : « Voici ce Cœur qui a tant aimé les hommes qu’Il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour… » Avec Marie, regardons vers Jésus crucifié… Regardons son Cœur transpercé par la lance de Longin, le centurion romain…Regardons le sang et l’eau se répandre de son côté… Ecoutons Longin s’écrier : « vraiment, celui-ci était est le Fils de Dieu » (Mathieu 27, 54).

Ecoutons Marie lorsqu’elle nous dit que le coup de lance est l’ultime affront qu’on fait à Jésus dans sa Passion… Ecoutons Marie quand elle nous dit  que, dans son amour infini, Jésus fait encore une fois tourner cet outrage à notre plus grand avantage en faisant jaillir de son côté transpercé les sacrements de miséricorde par excellence que sont l’Eucharistie et le Baptême…

Ecoutons Marie lorsqu’elle nous parle de l’amour de Jésus qui, sur la Croix, trouve son expression concrète… Ecoutons-la nous dire que du haut de la Croix Jésus a prié son Père de nous pardonner tout ce que nous Lui avons fait… Ecoutons-la nous dire que dans cette demande  de pardon se trouve notre pardon à chacun d’entre nous, pourvu que nous le Lui demandions… Ecoutons Marie nous montrer Dismas, le bon larron, à qui Jésus promet le paradis sans délai et qu’Il fait passer de l’état de malfrat à celui de saint… Ecoutons Marie lorsqu’elle nous parle de la soif de Jésus sur la Croix, de sa soif des âmes, de sa soif de notre salut à chacun…

Regardons Marie lorsqu’elle se présente à nous avec le corps sans vie de Jésus dans les bras et qu’elle nous demande de ne pas laisser l’amour de Jésus sans réponse…

Qu’est-ce que Jésus aurait pu faire pour nous qu’Il n’ait fait ? Rien ! Que le pensée de l’amour de Jésus te fortifie et te garde de céder à toute tentation de tristesse. Médite-le dans cette dizaine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le Portement de Croix

Simon de Cyrène aide Jésus à porter la croix

Méditons

Jésus porte la Croix, lourde de tous nos péchés… la Croix, lourde de notre salut à tous… Voyons Jésus ployer sous le poids de la Croix… Attardons-nous à contempler la rencontre de Jésus avec Marie… avec Simon de Cyrène… avec Véronique… avec les femmes dolentes de Jérusalem…

Ecoutons Marie nous parler de sa participation à la Passion de Jésus, de la manière dont elle a porté sa petite part de la Croix de Jésus afin que nous apprenions d’elle à bien porter la nôtre… Ecoutons Marie nous dire que toujours elle a su que cette heure viendrait et que toujours elle a su que Jésus la désirait… Ecoutons-la nous dire qu’il était hors de question pour elle de suggérer à Jésus des moyens d’échapper à cette heure ou de l’adoucir… Ecoutons-la nous dire que pour elle le seul moyen d’aider Jésus dans sa Passion et de Lui procurer quelque réconfort au milieu de cet océan d’amertume, était de s’unir à Lui et, même, de se donner tout entière au Père dans le même acte d’offrande d’amour que Lui… Ecoutons Marie lorsqu’elle nous dit que, malgré toute la douleur, elle s‘est donnée totalement, entièrement et sans retour… Ecoutons-la nous dire qu’elle a accepté de sacrifier son fils unique pour que nous nous retrouvions la vie… Ecoutons-la nous dire que comme Jésus, ce n’est pas pour rire qu’elle nous a aimés…

Ecoutons Marie lorsqu’elle nous parle des attentes du Sauveur, de l’aide qu’Il attend de chacun d’entre nous dans le salut des âmes… Comme Simon de Cyrène, Il veut que nous portions une petite part de sa Croix en agissant concrètement pour la conversion du monde… Comme Véronique, Il attend de nous que nous le consolions par notre prière persévérante, nos mortifications, nos renoncements… Comme les saintes femmes, Il veut que nous nous décidions pour un vrai chemin de conversion…

Ecoutons Marie lorsqu’elle nous dit que la Croix est l’emblème royal et que, malgré les apparences, c’est un signe d’élection et d’amour que d’être choisi par Jésus pour L’aider à la porter… Ecoutons Marie lorsqu’elle nous recommande de ne pas chercher à raboter notre petite part de la Croix pour la rendre moins lourde car elle est le moyen de notre salut et de celui de beaucoup d’âmes…

Ecoutons Marie lorsqu’elle nous dit qu’elle est la mère de toute consolation et que pour recevoir toutes les effusions de son amour, il nous faut aller la trouver auprès de Jésus portant sa Croix car c’est là qu’elle se trouve toujours. Médite-le dans cette dizaine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.