Les mystères glorieux

La procession aux flambeaux à Lourdes sous le regard de la Vierge couronnée

Méditons

A Lourdes, Marie dit à Bernadette : « je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l’autre » (18 février 1858). Bernadette s’est toujours accrochée à cette promesse notamment dans les souffrances qui n’ont pas manqué dans sa vie. A première vue, la courte de vie de Bernadette n’a été qu’un long chemin de Croix…  Cela dit, si on demandait à Bernadette si elle a été heureuse en cette vie, je suis convaincu qu’elle répondrait, dans sa manière simple, franche et directe : « oui, je l’ai été. » Oui, elle dirait qu’elle a été heureuse malgré les nombreuses souffrances, parce qu’elle avait la foi, parce qu’elle avait donné une place à Jésus dans sa vie qui l’a illuminée par sa résurrection.

Les mystères glorieux doivent nous obtenir de traverser cette vie à la manière de Bernadette (et de tous les saints), dans la lumière de Pâques, en ne perdant pas de vue les prolongements concrets de la résurrection de Jésus dans notre vie personnelle actuelle et future. Parce que Jésus est ressuscité pour nous, nous ne pouvons plus être malheureux ; c’est dès cet instant que nous sommes pris dans le tourbillon de vie de la résurrection de Jésus et que nous entamons le chemin qui nous mènera jusqu’au Royaume des cieux. Même dans les épreuves, si douloureuses soient-elles, comme Bernadette, nous pouvons être heureux car soutenus par Celui qui a triomphé de toutes les forces de mort.  

Les mystères glorieux nous mettent sous les yeux notre destin glorieux. Aucune vedette de ce monde, aucun jet-setter, pourtant envié de tous, ne saurait rivaliser avec ce qui nous est promis en Jésus-Christ et que Marie nous rappelle par la méditation des mystères glorieux. Non seulement Jésus nous assure d’être avec chacun d’entre nous en cette vie, comme Il l’a été avec les disciples d’Emmaüs, mais Il nous promet aussi de répondre à notre besoin fondamental de paix en nous donnant la sienne, la seule, la vraie, celle qui émane de sa résurrection. Et pour couronner le tout, Il nous promet une place aux cieux, à ses côtés… Et pour preuve de toutes ses promesses, Marie ne cesse de nous mettre sous les yeux son propre exemple : « Le Tout-puissant a fait pour moi des merveilles » (Luc 1, 49) et ces merveilles, elle ne cesse de nous les figurer afin que nous sachions à quelle gloire éternelle nous sommes, nous aussi, destinés…

En sachant tout cela, comment pourrais-tu ne pas être heureux malgré tout ? Médite-le dans cette dizaine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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