Le Couronnement d’épines

Le Christ couronné d’épines et tourné en dérision

Méditons

Jésus est couronné d’épines. Oh, ne nous imaginons pas cette couronne comme un petit diadème joliment tressé tel qu’on nous le montre sur la plupart des tableaux ou des crucifix. Cette couronne ressemble plus à un casque qui englobe toute la tête de Jésus et plante douloureusement toute une série de profondes épines dans sa chair. Une souffrance atroce qui se rajoute à celle de la flagellation. Jésus qui, par la flagellation, paie la facture de toutes nos concupiscences, répare, par ce couronnement, tous nos égoïsmes, nos manques d’amour, notre orgueil…

Ecoutons Marie nous indiquer jusqu’où Jésus s’est abaissé pour nous rejoindre dans notre misère de pauvre pécheur ! Lui, le Dieu tout puissant, le roi de l’univers, raillé, humilié, insulté, outragé, giflé, moqué, craché… Ecoutons Marie lorsqu’elle nous dit que Jésus ne répond à ses bourreaux qu’avec les armes de l’amour… Ecoutons-la attirer notre attention sur le regard de Jésus qui exprime la plus absolue souffrance mêlée à la plus profonde sérénité… Ecoutons Marie lorsqu’elle nous invite à nous plonger dans le regard de Jésus couronné d’épines chaque fois que nous sommes injustement traités ou humiliés…

Ecoutons Marie lorsqu’elle nous rappelle les paroles de Jésus : « que sert à un homme de conquérir le monde si pour cela il doit y perdre son âme » (Marc 8, 36)… Ecoutons Marie nous rappeler que la seule chose importante, c’est le salut et que l’homme séparé de Dieu ressemble à Jésus torturé, flagellé et couronné d’épines : il n’est que misère…

Ecoutons Marie lorsqu’elle nous dit que toutes les souffrances de cette vie ne sauraient surpasser celle d’être séparé de l’amour de Jésus en ce monde, pire encore dans l’autre… Médite-le dans cette dizaine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La Flagellation

La Flagellation, William-Adolphe Bouguereau

Méditons

Dans son amour pour chacun d’entre nous, Jésus a voulu partager toutes les souffrances auxquelles sont livrés les hommes, de façon que chacun d’entre nous peut dire qu’en vérité il n’en est aucune qu’Il n’ait pas partagée. Dans sa flagellation, Jésus est mortifié dans son corps et à tel point qu’aucune partie de son anatomie n’est épargnée. Les mystiques nous racontent l’intensité de ce supplice et qu’il est tel, que Jésus ne devient qu’une seule plaie…

Ecoutons Marie nous dire que chaque plaie de Jésus crie son amour pour chaque âme… Ecoutons Marie lorsqu’elle nous dit que dans nos craintes, nos inquiétudes, au milieu des troubles que l’esprit des ténèbres pourrait quelquefois jeter dans notre âme, nous pouvons recourir aux mérites du précieux sang de Jésus… Ecoutons Marie lorsqu’elle nous recommande de demander à Jésus de nous appliquer les mérites de son précieux sang pour relever notre courage abattu, pour écarter nos ténèbres, pour nous redonner cette paix, cette force et cette sérénité, qui sont les fruits de tout ce qu’Il a souffert pour nous…

Ecoutons Marie lorsqu’elle nous dit que nos chutes ne doivent jamais être pour nous un motif de découragement, que dans les plaies de Jésus nous trouverons toujours les remèdes qui guériront les nôtres… Ecoutons Marie lorsqu’elle nous dit que nous pouvons puiser dans son sang précieux tous les biens de la grâce, de la pureté, de la sainteté, et des autres vertus qui réparent nos pertes…

Ecoutons Marie lorsqu’elle nous dit qu’à nous séparer de Jésus, nous nous coupons de la source de la grâce et ne récoltons qu’angoisse et tristesse. Médite-le dans cette dizaine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

L’Agonie au jardin des oliviers

Christ en agonie, Cabanel

Méditons

C’est la première étape de la Passion de Jésus. Selon certains mystiques, c’est même la plus douloureuse… Jésus prend sur lui les péchés du monde entier… Il se charge aussi du châtiment lié au péché… Il a sous les yeux tout ce qu’il va endurer dans sa Passion, jusque dans les moindres détails… Il voit très clairement le chef-d’œuvre de torture qu’il va devenir… Le démon lui met sous les yeux toutes les âmes qui fouleront aux pieds son sacrifice, toutes celles pour qui il se sera donné en vain, pour lesquelles son sang aura été versé inutilement… Cela l’angoisse au point d’en suer du sang… Un ange vient le consoler en lui montrant toutes les âmes qui seront sauvées grâce à son sacrifice, toutes les âmes qui, au long des âges, vivront de son amour et partageront sa soif des âmes…

Ecoutons Marie nous parler de la solitude de Jésus en ce soir du jeudi-saint, de son désir que nous lui tenions compagnie dans son agonie le temps de cette dizaine… Ecoutons Marie lorsqu’elle nous dit que nous avons le pouvoir de consoler Jésus, Dieu Lui-même, et n’en usons pas… Ecoutons Marie lorsqu’elle nous dit que chacun d’entre nous était personnellement présent à l’esprit de Jésus en ce soir du jeudi-saint, qu’il entrevoyait très clairement tous nos péchés, nos infidélités à venir, tous les pardons restés sans conversion sérieuse… Ecoutons Marie lorsqu’elle nous dit que malgré toutes nos turpitudes et malgré la parfaite connaissance qu’il en avait, Jésus s’est donné Lui-même et tout entier pour la vie de chacun d’entre nous… Ecoutons Marie lorsqu’elle nous supplie de ne pas permettre que le sang de Jésus ait été versé en vain pour nous…Ecoutons-la lorsqu’elle reprend les mots de saint Paul pour nous dire : « laissez-vous réconcilier avec Dieu » (2 Co 5,20).

Ce n’est pas que pour les autres que Jésus s’est donné mais c’est aussi pour moi, pour toi… Le réalises-tu ? Médite-le dans cette dizaine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Les mystères douloureux

Marie entourée des instruments de la Passion, Bruno Canlassi

Méditons

On nous dit souvent que Dieu est amour et qu’Il nous aime. Nous le croyons volontiers mais ne parvenons qu’avec peine à passer de l’idée que Dieu nous aime au sentiment d’être aimé personnellement de Lui. Or, plus que l’idée de l’amour de Dieu, c’est de se sentir aimé qui nous est nécessaire pour persévérer dans la foi. Tel est le but de la méditation des mystères douloureux du Rosaire : arriver à ressentir l’intensité de l’amour de Dieu.

Jean Cocteau écrit : « il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour. » Or, dans sa Passion, Jésus nous prouve très concrètement son amour pour nous. Pendant trois années, Jésus a déjà donné toute une série de preuves de son amour par son enseignement, par ses miracles, aussi nombreux qu’extraordinaires, sans qu’elles ne parviennent à nous en persuader. Sur le Calvaire, seules quatre personnes (dont sa Mère) Lui restent fidèles. Accomplir des miracles est une chose aisée pour Jésus qui est Dieu. Alors, quelle preuve peut-Il nous donner de son amour, Lui qui peut tout, même l’impossible ? La seule preuve qu’Il pouvait donner, était de se donner Lui-même en partageant toutes les souffrances de l’humanité blessée par le péché originel. Quelle preuve de charité un milliardaire donne-t-il en versant 100 euros à un pauvre ? Aucune ! Il ne donne que de son superflu. Son don ne le prive de rien. Par contre, quelle preuve d’amour lorsqu’il renonce à ses richesses pour se mettre au service du pauvre en partagent son indigence. C’est ce que Jésus a fait dans sa Passion. Il nous a prouvé son amour en se donnant Lui-même.

Ecoutons Marie, elle qui était présente lors de la Passion de Jésus et en a partagé toutes les souffrances… Ecoutons Marie lorsqu’elle nous dit que Jésus ne s’est rien épargné pour nous, qu’Il a accepté de subir toutes les souffrances physiques ou morales dont les hommes peuvent être frappés : angoisse insoutenable devant l’inévitable, trahison par un ami, arrestation de nuit comme un brigand, abandon par tous ses Apôtres, reniement par son plus fidèle ami, tortures, railleries, injures lors de son supplice, haine de la foule, indifférence de tous ceux qu’Il avait guéri, mise à mort de la façon la plus épouvantable (« la plus cruelle et hideuse des tortures » d’après Cicéron)… Ecoutons Marie lorsqu’elle nous dit avec la plus grande émotion, que le plus dur fût sans doute ce sentiment, un moment, d’avoir été abandonné même par son Père… Ecoutons Marie lorsqu’elle nous dit : faut-il que Dieu nous aime pour avoir accepté tout cela !

Loin de nous attrister, les mystères douloureux mettent sous nos yeux la preuve tangible de l’amour de Dieu pour chacun d’entre nous. Réjouis-toi d’être l’objet de tant d’amour et médite-le dans cette dizaine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La prière du Je vous salue Marie 2

Marie remet le scapulaire à saint Simon Stock

Méditons

La seconde partie du Je-vous-salue-Marie reprend les mots prononcés par saint Simon Stock (qui mourut en 1265 plus que centenaire : un record !) juste avant de rendre son âme à Dieu. C’est à ce carme anglais que Marie a remis au XIIIème siècle le scapulaire brun avec la promesse suivante : « Reçois, mon fils bien-aimé, ce scapulaire pour mon ordre, c’est le signe particulier de ma faveur, que j’ai obtenu pour toi et pour mes fils du Mont-Carmel. Celui qui meurt revêtu de cet habit sera préservé du feu éternel. » En reprenant ces mots de saint Simon Stock, l’Eglise nous résume tout ce que Marie est pour nous et tout ce que nous devons lui demander.

Ecoutons Marie nous dire que parmi tous les titres que la dévotion populaire lui a décernés au long des âges, celui qu’elle préfère c’est celui de Mère de Dieu. Ecoutons-la nous dire que le mystère de sa maternité divine est tellement grand qu’elle-même, deux mille ans après, en est encore totalement dépassée : elle, un vase d’argile, une créature, même si immaculée, devient la Mère de celui qui l’a créée ?! Et, de la même manière que Dieu s’est penché sur elle, Il nous prodigue sa miséricorde en nous tirant du néant pour nous mener à un destin d’immortalité. Qui est notre Dieu pour qu’Il pense ainsi à nous ?!

Ecoutons Marie nous dire qu’à chaque fois que nous lui demandons de prier pour nous, elle se rend à notre chevet pour prodiguer à notre âme malade tous les soins nécessaires. Ecoutons Marie nous dire le soin tout particulier qu’elle prend de nous à l’heure la mort : « A la mort de mes serviteurs, je viens au-devant d’eux, moi, leur mère et leur maîtresse et je leur apporte toutes les consolations et les secours dont ils ont besoin » (Paroles de Marie à sainte Brigitte).

Marie est  invoquée dans les litanies comme la « cause de notre joie » et sa seule évocation suffit déjà à réjouir notre cœur ; l’invoquer avec le Je-vous-salue-Marie, c’est participer à sa joie de l’entendre et recevoir d’elle tout ce qui nous est nécessaire pour notre croissance spirituelle. Médite-le dans cette dizaine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La prière du Je vous salue Marie

La Visitation, Jacopo

Méditons

Le chapelet est composé de 53 Ave Maria soit 53 pilules anti-déprime. Et pour cause, cette prière est composée, dans sa première partie, des mots de l’Archange Gabriel lors de l‘Annonciation et de ceux d’Elisabeth lors de la Visitation, autrement dit des paroles qui viennent de l’Esprit-Saint, commémorent deux événements heureux et nous rappellent que Dieu est venu parmi nous pour nous mener au bonheur éternel.

Ecoutons Marie nous parler de sa joie à chaque fois que nous la saluons avec les mots mêmes de l’Archange Gabriel. Ecoutons-la nous préciser qu’à redire toujours et encore le Je vous salue Marie, nous prenons conscience que le message de Gabriel ne lui est pas destiné à elle en toute exclusivité mais qu’il est délivré à toute l’humanité et à chaque âme en particulier. Ecoutons Marie nous dire que le Seigneur n’est pas uniquement avec elle mais aussi avec chacun d’entre nous. Ecoutons-la nous dire que, même si nous n’en avons pas le sentiment, le Seigneur est fidèle à sa promesse de toute-proximité tout au long de notre vie… Ecoutons-la nous dire que, comme nous, elle a traversé sa vie dans la nuit de la foi mais que jamais elle n’a douté de l’assistance de Dieu, même aux heures les plus sombres. Ecoutons-la nous dire que, voyant toutes choses à présent dans la lumière éternelle, dans les souffrances, c’est même Dieu Lui-même, à la manière du bon Samaritain, qui nous soutient, voire nous porte…

Ecoutons Marie évoquer sa rencontre avec Elisabeth lors de la Visitation. Ecoutons-la nous introduire dans le décor de cette scène de liesse spirituelle. Ecoutons Marie nous dire que, comme ce fut le cas pour Elisabeth, c’est sous l’action de l’Esprit-Saint que nous lui disons que Jésus, le fruit de ses entrailles, est béni. Ecoutons Marie nous dire que nous lui procurons une très grande joie à chaque fois que nous lui redisons que son Jésus est béni. Ecoutons-la nous parler de sa joie de pouvoir nous communiquer Jésus, celui qui la remplit et la comble entièrement… Ecoutons-la nous dire sa joie, son émotion de pouvoir répandre sur nous, à chaque fois que nous reprenons les mots d’Elisabeth, les trésors de grâce dont Jésus lui donne de disposer pour nous…

En vérité, en vérité, Marie nous le dit : à dire et à répéter la salutation angélique, une prière divine et donc parfaite, on entre dans la joie des circonstances de l’Incarnation et on se prémunit de la déprime. Médite-le dans cette dizaine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

L’Institution de l’Eucharistie

La dernière Cène, Juan de Juanes

Méditons

Le soir du jeudi-saint, juste avant son agonie au Gethsémani, juste avant sa Passion, Jésus, dans un acte d’amour suprême, institue l’Eucharistie et le sacerdoce. Par l’Eucharistie, Jésus réalise sa promesse d’être en personne avec chaque génération jusqu’à la fin du monde. Par l’Eucharistie, Jésus, qui nous a sauvés par sa Passion, nous fait passer de manière non sanglante de la mort à la vie. Par l’Eucharistie, Jésus nous donne une preuve tangible de son amour personnel pour chacun d’entre nous : Il s’était fait le dernier d’entre nous en se laissant malmener et crucifier, à présent, Il se livre à nous sous les simples espèces du pain et du vin, nous laissant libres, même, de le fouler aux pieds…

Soyons attentifs à l’intensité avec laquelle Marie parle de l’Eucharistie ; comme ce sujet lui tient à cœur ! Ecoutons-la nous parler de l’amour de Jésus qui va jusqu’à s’anéantir pour nous, non seulement dans la Passion mais jusqu’à la fin du monde dans l’Eucharistie… Ecoutons Marie lorsqu’elle nous dit que l’Eucharistie est le don des dons et que ce don est tellement grand que rien ni personne en ce monde n’est en capacité d’en remercier Dieu, ne serait-ce que de façon approchante… Ecoutons Marie lorsqu’elle nous parle du respect, de l’adoration, dues à l’Eucharistie… Ecoutons-la nous parler des sentiments avec lesquels elle recevait, elle, la communion des mains de saint Pierre ou de saint Jean lorsqu’ils célébraient l’Eucharistie… Ecoutons-la nous parler de la grandeur de son amour, de sa plus profonde adoration, de son sentiment d’indignité totale vis-à-vis d’un tel don de Dieu, de sa fervente action de grâce… Ecoutons Marie lorsqu’elle nous parle de la démesure de la grâce qui nous est accordée de recevoir Jésus en nos cœurs… Ecoutons Marie nous citer le saint Padre Pio : « le monde pourrait vivre sans le soleil mais pas sans la messe. »

Ecoutons Marie lorsqu’elle nous parle du respect dû à la dignité sacerdotale… Ecoutons Marie lorsqu’elle nous dit que jamais elle ne s’est sentie supérieure à l’un des prêtres de Jésus, pourtant inférieurs à elle en grâce et en vertu… Dans sa profonde humilité, elle n’a jamais réalisé la perfection de sa sainteté et, dans sa toute disponibilité à Jésus, elle a reçu la moindre de ses paroles comme un don, l’a méditée dans son Cœur et a agi en conséquence…  Aussi, s’est-elle soumise en toute gratitude à la volonté de Jésus qui a fait des apôtres ses prêtres, ceux à qui Il donne de le rendre présent au milieu de son peuple… Ecoutons Marie lorsqu’elle nous demande de voir derrière chaque prêtre, son Jésus et son amour pour nous… Ecoutons Marie lorsqu’elle nous précise que Jésus se rend toujours présent dans le pain eucharistique lorsque le prêtre prononce les paroles de la consécration… Ecoutons Marie lorsqu’elle insiste particulièrement sur la prière pour les prêtres et les vocations sacerdotales… Ecoutons-la nous rappeler les paroles du curé d’Ars : « le sacerdoce, c’est l’amour du Cœur de Jésus »… Médite-le dans cette dizaine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La Transfiguration

La Transfiguration

Méditons

Huit jours avant sa Passion, Jésus prend Pierre, Jacques et Jean (ceux-là mêmes à qui Il demandera le soir du jeudi-saint de veiller avec Lui), pour les mener sur le Mont Thabor. Devant eux, Il est transfiguré : Il laisse transparaitre une étincelle de sa gloire afin de les fortifier avant la grande épreuve de la Passion…

Ecoutons Marie nous dire que Jésus a voulu fortifier la foi de ses Apôtres en leur confirmant, encore une fois, qu’Il est bien le Messie, qu’Il est le Fils de Dieu à qui tout est soumis et qu’Il a pouvoir sur toutes choses… Ecoutons Marie nous dire que Jésus a voulu montrer à ses Apôtres qui le verront dans peu de jours, violenté, torturé, crucifié, que tout ce qui arrive est nécessaire et même voulu de Lui, que, malgré les apparences, Il garde la maitrise de toute chose… que sous les dehors de « l’homme des douleurs » Il reste le Dieu trois fois saint dans toute sa gloire… aussi, ils devront rester fermes dans leur foi car sa Passion est le moyen par lequel Il sauve l’humanité entière et chaque âme en particulier…

Ecoutons Marie nous dire que nos vies sont jalonnées de petites transfigurations auxquelles nous ne prêtons pas attention ou attribuons au hasard… Dieu, dans son amour pour chaque âme, sème des signes dans la vie de chacun pour l’inviter à croire en sa proximité, en sa présence agissante, en son amour de prédilection… Ecoutons Marie nous inviter à nous souvenir de toutes les fois où, à bout de forces, nous avons rencontré un ami qui nous a consolé, de telle parole qui nous a accompagnés pendant une maladie, de tel événement qui s’est produit juste à point, contre toute attente et a changé la donne d’une situation délicate… Ecoutons-la nous inviter à être plus attentifs à ces petits signes de Dieu dans nos vies…

Ecoutons Marie lorsqu’elle appelle notre attention sur Moise et Elie qui apparaissent autour de Jésus… Ils sont là pour accréditer Jésus et montrer que c’est bien Lui qu’ils ont figuré et annoncé. Ecoutons Marie lorsqu’elle nous dit que leur vie à tous deux a été jalonnée de grandes épreuves qu’ils ont surmontées par leur foi et leur fidélité à Dieu. Ecoutons Marie nous dire que la scène de la Transfiguration nous invite à croire fermement que si Dieu permet les épreuves de cette vie, c’est pour que nous en sortions victorieux et que dans ce but, Il nous y prépare en nous fortifiant dans la foi, l’espérance, la charité… Ecoutons Marie lorsqu’elle nous rappelle les paroles de Jésus : « pas un cheveu ne tombe de votre tête sans la permission de Dieu…. » (Luc 21, 18).  Ecoutons Marie lorsqu’elle nous dit que Dieu, dans son amour de Père n’éprouve personne au-delà de ses forces…

Dieu, l’amour même, est maître de toutes choses et tout ce qui nous arrive est soit voulu soit permis par Lui pour sa gloire et notre salut… Médite-le dans cette dizaine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

L’Annonce du Royaume de Dieu

Sermon sur la Montagne, Philippe de Champaigne

Méditons

Ecoutons Marie nous rappeler les paroles de Jésus : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger » (Mathieu 11, 28-30).

Ecoutons Marie nous dire que chaque personne porte son fardeau mais qu’à prendre Jésus dans sa vie, on ne le porte pas seul et, même, que Jésus porte la plus grande part… que Jésus donne un sens à toute chose y compris à notre souffrance… qu’à porter son fardeau avec Jésus, toute peine devient féconde… que Jésus se sert du moindre de nos renoncements pour le salut de toutes les âmes… Ecoutons Marie lorsqu’elle nous parle de la solitude de celui qui ne croit pas…

Ecoutons Marie nous rappeler les paroles de Jésus : « l’homme ne vit pas que de pain mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Mathieu 4, 4). Ecoutons Marie lorsqu’elle nous dit que nous sommes le sourd de l’Evangile que Jésus veut guérir de sa surdité, l’aveugle à qui Il veut rendre la vue, le paralytique qu’Il veut remettre sur pied pour que, comme Marthe et Marie, nous soyons en capacité de l’écouter et de prendre à cœur toutes les paroles qui sortent de sa bouche… Ecoutons-la nous dire que les miracles physiques de Jésus ne sont qu’une préparation aux miracles encore plus grands de l’esprit… Les anges se réjouissent au ciel à chaque fois qu’une âme retrouve la foi, non la santé physique…

Ecoutons Marie nous dire que le plus lourd de tous les fardeaux, c’est celui qu’on porte sans Jésus. Ecoutons-la nous rappeler la prière que Jésus révéla à sainte Brigitte : « O Jésus, donnez-moi de garder vos commandements par une vraie charité, ces commandements dont la voie est large et aisée pour ceux qui vous aiment… » Médite-le dans cette dizaine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Les Noces de Cana

Les Noces de Cana

Méditons

C’est le premier miracle de Jésus : c’est lors d’un mariage à Cana en Galilée, sa mère et ses disciples sont présents… Jésus « manifesta sa gloire et ses disciples crurent en Lui » (Jean 2, 12). Lorsque nous fermons les yeux, nous imaginons l’ambiance de fête : nous entendons la musique, les chants des invités, les éclats de rire… nous voyons les serviteurs s’affairer au service des convives et surtout nous observons les mariés tout à leur bonheur naissant…

Ecoutons Marie qui nous parle des circonstances de ce premier miracle de Jésus. Ecoutons-la lorsqu’elle nous dit qu’elle aurait voulu que l’Evangéliste n’évoque pas sa présence et son rôle dans cette scène afin de laisser toute la place à Jésus à qui revient toute gloire mais que telle n’était pas la volonté de Dieu… Jésus veut qu’on se souvienne que c’est à la demande de Marie qu’Il a fait son premier miracle afin que toujours on sache qu’il Lui plait de tout accorder aux hommes par sa médiation et qu’Il veut répandre toutes ses grâces par ses mains immaculées…

Ecoutons Marie lorsqu’elle nous dit que son désir le plus cher est de nous aider à croire en Jésus comme elle le fit pour les serviteurs des noces de Cana ; ce seul miracle a suffi pour qu’ils croient en Jésus… Ecoutons Marie lorsqu’elle nous dit que Jésus souhaite reproduire ce miracle pour chacun d’entre nous, pour que nous croyions… Ecoutons Marie lorsqu’elle nous dit que les plus grands miracles ne consistent pas en la guérison corporelle mais bel et bien en la résurrection spirituelle afin que notre vie devienne une fête quotidienne, car celui qui croit demeure dans la joie du Seigneur…

Ecoutons aussi Jésus lorsqu’Il nous parle de Marie et laissons-nous saisir par la tendresse de ses mots: « Si tu comprenais la tendresse de son Cœur de Mère ! Tendresse vigilante, rien n’échappe à ses regards. Elle aime chaque âme comme son enfant. Elle veille sur elle avec son incomparable amour. Elle préside à tous les détails de sa vie comme le fait une mère selon la nature. Il faut oser tout Lui demander : elle ne peut rien refuser. C’est une Mère dont la puissance égale l’amour » (Dis, écris.).

Vraiment, il y a de la joie à être chrétien, à prendre Marie dans sa vie… Médite-le dans cette dizaine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.