Les Noces de Cana

Les Noces de Cana

Méditons

C’est le premier miracle de Jésus : c’est lors d’un mariage à Cana en Galilée, sa mère et ses disciples sont présents… Jésus « manifesta sa gloire et ses disciples crurent en Lui » (Jean 2, 12). Lorsque nous fermons les yeux, nous imaginons l’ambiance de fête : nous entendons la musique, les chants des invités, les éclats de rire… nous voyons les serviteurs s’affairer au service des convives et surtout nous observons les mariés tout à leur bonheur naissant…

Ecoutons Marie qui nous parle des circonstances de ce premier miracle de Jésus. Ecoutons-la lorsqu’elle nous dit qu’elle aurait voulu que l’Evangéliste n’évoque pas sa présence et son rôle dans cette scène afin de laisser toute la place à Jésus à qui revient toute gloire mais que telle n’était pas la volonté de Dieu… Jésus veut qu’on se souvienne que c’est à la demande de Marie qu’Il a fait son premier miracle afin que toujours on sache qu’il Lui plait de tout accorder aux hommes par sa médiation et qu’Il veut répandre toutes ses grâces par ses mains immaculées…

Ecoutons Marie lorsqu’elle nous dit que son désir le plus cher est de nous aider à croire en Jésus comme elle le fit pour les serviteurs des noces de Cana ; ce seul miracle a suffi pour qu’ils croient en Jésus… Ecoutons Marie lorsqu’elle nous dit que Jésus souhaite reproduire ce miracle pour chacun d’entre nous, pour que nous croyions… Ecoutons Marie lorsqu’elle nous dit que les plus grands miracles ne consistent pas en la guérison corporelle mais bel et bien en la résurrection spirituelle afin que notre vie devienne une fête quotidienne, car celui qui croit demeure dans la joie du Seigneur…

Ecoutons aussi Jésus lorsqu’Il nous parle de Marie et laissons-nous saisir par la tendresse de ses mots: « Si tu comprenais la tendresse de son Cœur de Mère ! Tendresse vigilante, rien n’échappe à ses regards. Elle aime chaque âme comme son enfant. Elle veille sur elle avec son incomparable amour. Elle préside à tous les détails de sa vie comme le fait une mère selon la nature. Il faut oser tout Lui demander : elle ne peut rien refuser. C’est une Mère dont la puissance égale l’amour » (Dis, écris.).

Vraiment, il y a de la joie à être chrétien, à prendre Marie dans sa vie… Médite-le dans cette dizaine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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