L’Assomption

L’Assomption de Marie, Vouet Simon

Méditons

Quel jour glorieux ! C’est le triomphe de Marie ! C’est la pâque de la Mère du vainqueur de la mort ! C’est l’entrée dans la Jérusalem céleste de l’arche de la nouvelle alliance. Pour les anges et les saints, c’est le plus beau jour après l’Ascension de Jésus. Au Ciel se trouvent désormais réunies les deux personnes qui nous ont conquis la vie éternelle…

Ecoutons Marie nous lever un coin du voile qui entoure le mystère de son Assomption. Ecoutons Marie nous dire que toute sa vie, elle a porté son Jésus : d’abord dans son sein pendant neuf mois, puis dans ses bras pendants quelques années, mais toute sa vie durant dans son Cœur Immaculé… Ecoutons-la nous dire avec quelle véhémence, elle a désiré le Ciel après l’Ascension de Jésus, comme elle a aspiré à une union toujours plus parfaite avec Lui… Ecoutons-la nous dire comme ce désir d’union à son Jésus n’a cessé de s’intensifier jusqu’à en devenir douloureux parce qu’il ne pouvait être pleinement satisfait en ce monde…

Ecoutons-la nous décrire comment les anges ont porté son corps au Ciel où il est entré dans la gloire… Ecoutons-la nous décrire la joie de la rencontre avec son Fils, de son union définitive, irrévocable, totale, entière avec son Jésus… Ecoutons-la nous parler de la joie des habitants du Ciel à son entrée au Paradis, de leurs acclamations, de leur vénération, de leur amour pour elle… Voyons-la menée par Jésus jusqu’au Père qui la retrouve plus belle encore que lorsqu’Il l’a créée immaculée… Voyons-la toute environnée de la lumière de l’Esprit d’amour… Voyons-la s’assoir, à l’invitation de la sainte Trinité, à leur droite pour y régner sans fin… Voyons-la retrouver Joseph, son époux, Anne et Joachim, ses parents, Jean-Baptiste, Elisabeth, Zacharie, toutes les personnes qu’elle a connues et aimées… Voyons-la retrouver Dismas, le bon Larron, éperdu de reconnaissance pour elle… Voyons-la retrouver Etienne, le diacre, ainsi que les martyrs de l’Eglise primitive qu’elle a côtoyés à Jérusalem… Voyons-la retrouver tous ceux qui, au long de sa vie, sont venus la consulter, solliciter sa prière, son intercession… Quelle joie, quelle fierté pour tous de voir Marie dans une telle béatitude… Quel spectacle admirable pour tous les élus de voir Marie dans une telle splendeur, celle de son âme immaculée, celle de son âme ornée de ses innombrables mérites, celle de son âme éclatante de toute la gloire dont la Trinité l’a revêtue… excepté l’âme de Jésus, aucune ne surpasse en beauté, en perfection celle de Marie…

Ecoutons Marie nous parler de notre destin d’immortalité. Elle, une créature, même si immaculée, même si totalement fidèle à la grâce, même si la plus méritante d’entre nous, promise à une telle gloire et qui ira crescendo jusqu’à la fin du monde… Ecoutons Marie nous dire dans sa plus profonde humilité : « je n’ai fait que mon devoir et Dieu ne me devait rien… Et pourtant, Il a fait de moi, celle vers qui se tournent tous les regards jusqu’à ceux des plus grands… Oui, désormais toutes les générations me diront bienheureuse car le Tout-puissant, dans son incommensurable miséricorde, a daigné jeter les yeux sur la plus insignifiante de ses servantes… » Ecoutons Marie nous dire, qu’en elle, nous voyons ce à quoi nous sommes promis : vivre éternellement avec Dieu dans un bonheur sans mélange et sans fin. Ecoutons-la nous dire qu’en elle nous contemplons tout ce que Dieu veut réaliser pour nous, si comme elle, nous « écoutons la parole de Dieu et la mettons en pratique » (Luc 11, 28).

Ecoutons Marie lorsqu’elle nous invite à nous réjouir avec elle de son triomphe mais aussi, d’ores et déjà, du nôtre au temps fixé par Dieu. Pour cela ne cessons de porter nos regards vers elle qui nous accueillera à la porte du Ciel pour nous conduire à Jésus. Médite-le dans cette dizaine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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