« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, ne pas se dérober

Contemplons

Enluminure – Petit détail savoureux : l’enfant Jésus est dans un youpala

Méditons

Parmi la foule innombrable des saints, force est de constater que la plupart ont tout d’abord cherché à se dérober à l’appel de Dieu, à échapper à ce qu’il leur demandait. Marie a été la seule qu’une telle tentation n’a jamais effleurée. Toujours, elle a été trouvée prête et préparée à accomplir tout ce qu’il lui demande.

Le jour de l’Annonciation, si elle est troublée par l’apparition de l’ange, elle ne l’est pas par ce qu’il lui demande car dans son cœur elle est toute donnée à Dieu et soumise à sa volonté sur elle. Ainsi, elle ne répond pas à l’ange qu’elle accepte de réaliser la volonté de Dieu mais qu’elle accepte que la volonté de Dieu soit réalisée en elle, s’y soumettant quelle qu’elle soit. Elle accepte de lui céder les rennes de sa vie. Pour donner une telle réponse, il faut avoir vécu dans ces dispositions.

Parce qu’elle est toujours prête à accomplir les desseins de Dieu sur elle, Marie ne se dérobe pas à lui mais vit en sa présence, invisible mais bien réelle, silencieuse mais agissante. Elle ne se dérobe pas à son devoir d’état malgré la monotonie de son quotidien. Elle ne se dérobe pas le Vendredi-Saint quand il s’agit, au péril de sa vie, de se déclarer pour Jésus.

Si Marie reste discrète et effacée chaque fois que tout va bien pour Jésus, elle apparait inébranlable à ses côtés chaque fois que la situation l’exige. Ainsi, n’apparait-elle pas le dimanche des Rameaux alors que Jésus entre triomphalement dans Jérusalem et que sa gloire rejaillirait sur elle. Par contre, elle se tient douloureuse, mais forte comme un roc, debout dans toute sa foi sous la croix de Jésus qui est rejeté, calomnié, conspué jusqu’à son dernier souffle.

Marie n’a pas été qu’une servante humble. Elle a aussi été une servante fidèle, forte et  déterminée, qui ne s’est jamais dérobée à ce que Dieu lui demandait. Apprenons d’elle à ne pas rougir d’être chrétien dans un monde qui nous est clairement hostile. Et pour parvenir à ne pas nous dérober devant les difficultés, devenons, comme elle, d’humbles serviteurs.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, se déclarer clairement pour lui.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, s’humilier pour gagner en fidélité.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, ne pas se dérober malgré les difficultés.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Laisser un commentaire