« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, pardonner à ceux qui nous ont offensés

Contemplons

Eularia Clarke, Chemin de Croix

Méditons

Parmi toutes les raisons que nous avons de croire que le christianisme est véritablement d’origine divine, il en est une qui les surpasse toutes à savoir qu’elle nous enseigne à pardonner à nos ennemis, à prier pour eux et même, pour comble de tout, à les aimer. Si le christianisme était d’origine humaine, il n’exigerait pas cela, tellement le fait de pardonner à nos ennemis contrevient à notre nature. En effet, rien ne nous est plus difficile que de pardonner à ceux qui nous ont fait du tort, nous ont meurtris.

Pourtant, c’est ce que Jésus nous demande, nous enseigne et dont il nous donne l’exemple. Non seulement il a enseigné le pardon sans condition et sans limite (à saint Pierre, il dit qu’il faut pardonner jusqu’à sept fois soixante-dix-sept fois, autre autrement dit, tout le temps) mais joignant l’exemple à la parole, il l’accorde à tous du haut de la croix afin de nous y engager aussi. Il nous enseigne ainsi que le pardon est toujours possible malgré l’extrême gravité des offenses : il a pardonné à tous ses bourreaux, sans exception, alors qu’il est sur la croix, près de mourir après avoir souffert le martyr pendant près d’une journée entière. Et son pardon ne contient aucune restriction car il s’adresse à tous et pour toutes leurs fautes : « Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font. » Et pour mettre l’accent final à son pardon, il nous donne sa mère, Marie, la mère de la miséricorde.

Parce que Marie aime Jésus en tant que son fils et surtout en tant que son Dieu, à qui elle a donné et consacré sa vie, elle s’associe au pardon de Jésus et reçois sa demande de nous accueillir tous comme des enfants blessés. Qui pourra imaginer ce qui s’est passé dans le Cœur si doux de Marie à cet instant suprême où Jésus lui a demandé de nous recevoir tous dans son amour, en d’autres mots, de nous pardonner d’avoir été à l’origine de sa passion ? Son cœur et déchiré parce que rempli d’amour pour Jésus, déchiré parce que brûlant de charité. Le pardon accordé par Marie aux ennemis de son enfant n’a rien de facile car il est donné au prix du glaive de douleur prophétisé 33 ans plus tôt par Siméon.

Parce que le Cœur de Marie est à l’image du Cœur de Jésus, il est rempli d’amour pour Dieu et pour les hommes. Parce que son Cœur est fondu dans celui de Jésus, elle est capable de pardonner aux ennemis de son fils et d’accomplir sa volonté. En Marie, c’est Jésus qui prolonge son pardon.

Le pardon des petites choses est déjà un combat pour nous. Que dire alors quand nous devons en pardonner de plus grandes sous peine de ne plus être dignes d’être appelés chrétiens en cas de refus. De nous-mêmes, nous n’y parviendrons pas. Pour cela, il nous faut avoir, comme Marie, un cœur rempli de l’amour de Jésus de façon à ce que ce soit lui qui pardonne en nous.

Par Marie, avec Marie, en Marie, donnons-nous à Jésus afin qu’il nous rende dignes d’être appelés ses frères en toute chose et, chaque fois que la situation l’exige, y compris dans le pardon accordé à ceux qui nous ont offensés.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, pardonner à ceux qui nous ont offensés. 

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, pardonner quoi qu’il en coûte.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, s’appuyer sur lui pour y parvenir.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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