9ème station : Jésus tombe pour la troisième fois

C’est par un effort surhumain que Jésus parvient à se relever, à prendre la croix et à poursuivre le chemin… Il force l’admiration et le respect : comment un homme réduit à ce qu’il est devenu, peut-il arriver à porter un tel fardeau ? … et, aucun plainte… pas l’ombre d’une tentation de désespérance… de volonté d’abandonner… de mettre fin à ses souffrances… Il reste déterminé à accomplir la volonté du Père… à réaliser notre Salut… Son silence est le sceau de l’acceptation de la mission que le Père lui a confiée… de sa volonté de l’accomplir jusque dans ses moindres détails…

Comparons nos jérémiades, nos plaintes, nos lâchetés avec le silence de Jésus… nos refus de nous soumettre avec sa piété filiale… L’amour du Père vaut tous les sacrifices du monde… Parce qu’il est le meilleur des Pères, parce qu’il est infiniment saint, parce que tout est don de son amour, il est en droit de tout exiger de notre part… Il a demandé à Abraham de lui sacrifier Isaac, son fils unique… Abraham ne le Lui a pas refusé… A qui le Père a-t-il le plus demandé ? A qui a-t-il demandé le plus grand sacrifice ? … À Jésus, son propre Fils, qu’il aime d’un amour aussi infini qu’il est infini lui-même… A Jésus, qui ne Lui refuse rien, qui s’est offert Lui-même en sacrifice d’agréable odeur… Le Père nous demande infiniment moins qu’à Jésus car notre désir d’aimer est plus qu’inconstant, notre capacité d’amour considérablement diminuée par la faute originelle et les péchés que nous commettons chaque jour… Il ne nous demande que de l’aimer, jusqu’au bout de notre possible… Regardons Jésus se relever avec toute la peine du monde et, comme lui, dans le silence de l’acceptation, portons notre petite croix de tous les jours…

Jésus, Sauveur, prends pitié de nous pauvres pécheurs…

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô mon bon et très doux Jésus, je me prosterne à genoux en votre présence et je Vous prie et conjure avec toute la ferveur de mon âme, de daigner graver dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d’espérance et de charité, un vrai repentir de mes égarements, et une volonté très ferme de les corriger, pendant que je considère en moi-même, et que je contemple en esprit vos cinq Plaies avec une grande affection et une douleur bien grande, ayant devant les yeux ces paroles prophétiques que prononçait déjà le saint roi David : « Ils ont percé mes mains et mes pieds ; ils ont compté tous mes os. » Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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