10ème station : Jésus est dépouillé de ses vêtements

Il était le plus beau des enfants des hommes (Ps 45, 2) … A présent « il est sans apparence ni beauté qui attire nos regards, son aspect n’a rien pour nous plaire. Méprisé, abandonné des hommes, homme de douleurs, familier de la souffrance, il est pareil à celui devant qui on se voile la face » (Isaïe 53, 2-3) …

Arrivé au Calvaire, Jésus est dépouillé de ses vêtements… La foule découvre le chef-d’œuvre de torture qu’il est devenu… Son corps est couvert de plaies qui recommencent à saigner quand on lui arrache sa tunique… L’épaule droite est blessée… La plaie est profonde… le poids de la croix, le frottement du bois… Quelle brutes ces soldats ! … Ils semblent incapables du moindre geste de pitié… Une douleur sans nom traverse tout son corps brisé… Mais pas une plainte… pas un geste de dérobade… de refus de se soumettre…

Jésus nous regarde… silencieux… nous révélant par son aspect notre misère de pécheur… En contemplant l’homme des douleurs, nous pouvons nous faire une idée des conséquences de nos péchés sur nos âmes… Jésus nous regarde toujours… nous rappelant que la mort viendra, à son heure, nous dépouiller de toutes ces choses auxquelles nous tenons tant mais qui sont sans importance pour notre Salut… « Que sert à l’homme de conquérir le monde si pour cela il doit y perdre son âme » (Marc 8, 36) … Jésus nous regarde nous rappelant que la seule chose qui importe en ce monde, c’est le Salut…

Jésus, Sauveur, prends pitié de nous pauvres pécheurs…

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô mon bon et très doux Jésus, je me prosterne à genoux en votre présence et je Vous prie et conjure avec toute la ferveur de mon âme, de daigner graver dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d’espérance et de charité, un vrai repentir de mes égarements, et une volonté très ferme de les corriger, pendant que je considère en moi-même, et que je contemple en esprit vos cinq Plaies avec une grande affection et une douleur bien grande, ayant devant les yeux ces paroles prophétiques que prononçait déjà le saint roi David : « Ils ont percé mes mains et mes pieds ; ils ont compté tous mes os. » Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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