Neuvaine de l’Assomption : 4ème jour

« Aime et fais ce qu’il te plait » nous recommande saint Augustin. En effet, ce n’est pas notre fonction en ce monde qui nous vaudra le salut mais l’amour avec lequel nous aurons accompli notre devoir d’état. C’est ainsi que sainte Thérèse affirme que « ramasser  une aiguille peut sauver le monde. » Marie a vécu dans cet esprit. Elle n’a fait que des choses ordinaires mais pour l’amour du Seigneur, si bien qu’elles en sont devenues extraordinaires.

Même si elle est sa Mère, Jésus, le Rois des rois, le Fils de Dieu lui-même, ne l’a pas installée confortablement dans un palais où elle n’a eu qu’un seul souci, celui de savoir quel sera son caprice du jour. Au contraire, le Sauveur a voulu partager notre condition en tout sauf le péché et, pour cela, selon la sentence de Dieu lorsqu’il a chassé Adam et Eve du paradis, a voulu gagner son pain à la sueur de son front. Marie, sa mère, sa servante, a partagé sa vie de labeur, ne réclamant rien pour elle-même, ne se plaignant jamais. Après l’Annonciation, elle a vécu trente ans dans l’enfouissement de Nazareth. Elle a vécu comme toutes les femmes de son époque : elle a pétri le pain, lavé les vêtements de sa famille, tissé la laine… en humble servante qu’elle est en tout et toujours. Dans toutes ses activités, essentielles pour le bien-être d’une famille mais sans grande reconnaissance aux yeux du monde, Marie a brillé aux yeux de Dieu car elle a tout fait dans le souci de lui plaire et de servir les siens. Dans la monotonie de son quotidien, elle a tout vécu, les bonnes comme les mauvaises choses, comme le moyen de prouver à Dieu son amour et de collaborer à son plan d’amour pour les Hommes. Saint Paul dira dans ce sens : « tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu » (Romains 8, 28) et personne, plus que Marie ne l’a aimé et glorifié par toute sa vie.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Vierge très sainte, gardez l’Eglise dans la fidélité à l’Evangile de votre Fils. Faites de tous les baptisés des témoins de la vérité et des bâtisseurs de paix.

Mère admirable, étendez votre manteau de tendresse sur chacun de nous. Veillez sur les familles, afin qu’elles connaissent le bonheur d’aimer et de transmettre la vie. Aidez les jeunes à avancer sur le chemin de la foi de l’espérance et de la charité.

Vous qui avez donné au monde le Christ Sauveur, ouvrez nos cœurs à toute détresse, inspirez nous les gestes de solidarité et d’accueil, à l’égard de nos frères et sœurs les plus fragiles.

O Notre-Dame, patronne de la France, vous qui veillez sans trêve sur notre pays, vous avez célébré les merveilles du Seigneur, vous avez chanté la fidélité de Dieu aux promesses faites à nos pères.

Nous vous bénissons, car vous avez cru en l’accomplissement de la Parole de Dieu et en son amour qui s’étend d’âge en âge. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Cette neuvaine a été enregistrée avec l’abbé Nicolas Tousch, curé de l’église Sainte-Madeleine de Strasbourg. Pour la suivre, rejoignez la chaine YouTube : le grain de sénevé

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