La joie de l’effusion de l’Esprit-Saint

Contemplons

La descente du Saint-Esprit, Girolamo Muziano

Méditons

Là où est Marie, là est l’Esprit-Saint. En effet, à l’Incarnation du Verbe, le jour de l’Annonciation, l’Esprit-Saint a fait de Marie son épouse. Et, depuis lors, leur union n’a fait que s’approfondir, l’Esprit-Saint amenant Marie, qui est Mère de Jésus par pure grâce, à être, avec son concours, la première, la plus accomplie de ses disciples. Aussi, Marie, pleine de grâce, remplie de l’Esprit-Saint jusqu’à en déborder, ne pouvait pas ne pas être là quand les Apôtres sont confirmés dans leur mission et investis de la force d’en-haut pour l’accomplir, quand son divin époux fonde l’Eglise, dont elle est aussi bien la Mère que la parfaite image.

Quelle joie pour Marie lorsque la force promise par Jésus le jour de l’Ascension, vient investir les Apôtres, armés à présent pour accomplir leur mission de faire connaitre le nom de Jésus jusqu’aux extrémités de la terre, « enseignant à toutes les nations à garder ses commandements, baptisant au nom du Père, du Fils et de l’Esprit-Saint » (Mathieu 28, 19). Onze d’entre eux le feront jusqu’au martyre.

Quelle joie pour Marie, de voir les Apôtres qui, le soir du jeudi-saint ont abandonné Jésus, être à ce point fortifiés dans leur foi, que jamais plus ils ne reculeront devant les menaces, les dangers, les châtiments. Les Apôtres seront même tout heureux d’avoir été battus de verges pour le nom de Jésus sur ordre du Sanhédrin (Actes des Apôtres 5, 41).

Quelle joie pour Marie de savoir que le monde entier va connaitre le seul nom qui procure le salut : Jésus. C’est à partir de ce petit groupe d’Apôtres sans force, sans connaissance, sans fortune, mais fort du soutien indéfectible de l’Esprit-Saint, que le nom de Jésus sera connu, aimé, glorifié dans le monde, aujourd’hui, demain et toujours. Les Apôtres n’auront besoin de rien en propre pour remplir cette mission au-dessus des forces humaines car Jésus « confirmera la parole par les signes qui l’accompagnent » (Marc 16, 20).

Quelle joie pour Marie de voir, comme premier signe de l’assistance de l’Esprit-Saint, les Apôtres s’exprimer en ce jour de Pentecôte dans des langues non connues d’eux et se faire comprendre d’une multitude de personnes présentes à Jérusalem (Actes des Apôtres 2,8). Quelle joie pour Marie de voir une foule aussi nombreuse se faire baptiser (Actes des Apôtres 2,41).

Enfin, quelle joie pour Marie de pouvoir soutenir dans la prière, ceux qui prolongent l’œuvre de Jésus, qui, par la prédication de son enseignement, le rendent présent au milieu de son peuple. Si Marie est au Cénacle parmi les Apôtres, c’est parce que, Mère de Dieu, Mère des hommes, elle est appelée à être aussi la Mère de l’Eglise. En effet, il plait à Jésus de recevoir les prières de l’Eglise, son épouse mystique, par la médiation de Marie afin qu’elles soient toujours dignes d’être exaucées. La prière de l’Eglise militante, entachée par les péchés de ses membres, est toujours enrichie, sublimée par celles de l’Eglise triomphante à la tête de laquelle se trouve Marie.

Marie ne tire aucun orgueil de la puissance de sa prière sur le Cœur de Jésus mais la ressent comme un don supplémentaire de sa miséricorde infinie. Aussi, sa toute-puissance d’intercession ne fait que l’engager à encore plus d’humilité. Les Apôtres ne s’y trompent pas. Ils savent ce qu’ils doivent à la prière de Marie et rivalisent de respect, d’amour à son égard. Marie, quant à elle, les aime de l’amour même de Jésus mais ne renonce pas au titre d’humble servante, qu’elle s’est donnée elle-même et au comportement qui va avec. A sainte Brigitte, elle dit à ce propos, que souvent elle faisait à manger aux Apôtres, qu’elle lavait leur linge… Et, elle était heureuse de pouvoir le faire ! Quel exemple pour notre temps.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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