La joie de l’Assomption

Contemplons

L’Assomption de Marie, Guido Reni

Méditons

C’est la joie des joies de Marie. Elle est arrivée au bout de son pèlerinage terrestre. Comme une fleur parfaitement épanouie, comme un fruit arrivé à maturité, Marie est appelée auprès de Dieu pour entrer dans la gloire, qu’il lui a préparée depuis toujours.

Pour la plus grande gloire de Dieu, un et trine, à l’exultation des anges, des saints, pour la plus grande joie de toute l’Eglise, Marie est élevée corps et âme au Ciel où elle brille, pour nous encore en pèlerinage sur la terre, comme un merveilleux signe d’espérance. En effet, parce que créée immaculée, parce qu’elle n’a jamais cédé à la moindre tentation de pécher, il était juste qu’elle ne soit pas soumise à la conséquence la plus funeste de la faute originelle : la mort.

Comme pour toutes les grandes vérités de notre foi, Dieu a recouvert l’Assomption de Marie d’un voile de mystère. En effet, de l’Incarnation, nous ne savons qu’une seule chose, c’est que l’Esprit-Saint a pris Marie sous son ombre (Luc 1, 35) c’est-à-dire qu’il l’a investie de sa toute-puissance. De la Nativité de Jésus, nous ne savons qu’une seule chose, c’est que dans sa parturition, l’Esprit-Saint a déployé sa toute-puissance en accordant à son épouse mystique tout à la fois la maternité et la virginité. Aussi, pour l’Assomption, pouvons-nous supposer qu’une fois de plus, l’Esprit-Saint est à l’œuvre, amenant Marie, non pas à trépasser à la suite d’une défaillance physique mais au cours d’une élévation spirituelle sans précédent.

Quelle joie pour Marie, lorsque corps et âme, elle se trouve en adoration devant la Sainte Trinité. A compter de cet instant, elle ne vit plus de foi ; elle est plongée dans la Vérité éternelle, mise en possession de Dieu. Quelle joie pour elle de se trouver devant le Créateur de toute chose, dont elle vit et éprouve tout l’amour pour elle, pour chaque créature, dont elle mesure pleinement toute la sainteté, dont elle connait, et la profondeur abyssale de sa miséricorde, et l’ampleur de la grâce qui est faite à chaque âme dans sa création, sa rédemption, sa sanctification.

Quelle joie pour Marie de faire la joie de tous les élus en étant appelée au plus haut des cieux, pour y régner à la droite de la Sainte-Trinité. En elle, c’est toute l’Eglise qui est glorifiée. Quelle joie pour elle, d’être à ce point exaltée et de pouvoir, depuis le trône où Dieu l’a placée, intercéder pour ses enfants encore sur terre. Quelle joie pour elle de se savoir toujours exaucée. Et surtout, quelle joie pour elle de pouvoir contribuer très concrètement au salut de toutes les âmes en les amenant à Jésus et en le priant, comme à Cana, de se révéler à elles.

Aucun destin n’est plus grand que celui de Marie, élevée corps et âme au ciel. De toutes les grâces, que Jésus nous fait, aucune ne nous est plus précieuse que celle de la glorification de Marie car, en elle, notre propre triomphe est déjà amorcé.

Du haut du ciel, Marie reste ce qu’elle a toujours été : la petite servante du Seigneur. En effet, sa gloire sans pareille, même si elle y a contribuée par toute sa vie, est un don de la miséricorde insondable de Dieu. Aussi, sa gloire l’engage-t-elle à toujours plus d’humilité. Elle est bien la Reine des reines, celle qui règne sur l’univers entier, mais son plus grand titre de gloire, elle continue de se le décerner elle-même : « voici l’humble servante du Seigneur. Que tout se passe pour moi selon ta parole. » (Luc, 1, 38).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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