La demande des prêtres de Touraine

Contemplons

Le chanoine Clovis Ségelle, curé de la paroisse saint Gilles de l’Ile-Bouchard au moment des apparitions et sœur Saint Léon, directrice de l’école où sont scolarisées les quatre voyantes

Méditons

Nous sommes donc le dimanche 14 décembre 1947. C’est la dernière apparition de la Sainte Vierge. Cette apparition a été annoncée par elle la veille comme étant la dernière. La guérison de Jacqueline a fait grand bruit et convaincu bon nombre de personnes du village et alentours. Le curé Ségelle a informé l’évêché de tous les détails des apparitions précédentes ainsi que de la guérison de Jacqueline. En conséquence de quoi, l’évêque lui a demandé d’assister désormais aux apparitions.

Le curé Ségelle est convaincu de la réalité des apparitions et en a informé bien des confrères. Et, ceux qu’il n’a pas pu informer, ce sont les fidèles qui s’en sont chargés. Les prêtres sont donc nombreux en ce jour et gagnés à la cause de Notre Dame de l’Ile-Bouchard. Même si, par souci de prudence, ils ont pris des dispositions pour vérifier que les quatre filles ne les trompent pas (ils ont par exemple disposé les quatre voyantes de façon à ce qu’elles ne se voient pas et leur ont demandé de prévenir dès que la Sainte Vierge apparait), ils ont rédigé un message qu’ils ont demandé à Jacqueline de lire à la Sainte Vierge : « Madame, voulez-vous bénir Mgr l’Archevêque de Tours, Mgr l’évêque de Blois, bénir les écoles, et donner des prêtres à la Touraine. » Les quatre filles diront que la Sainte Vierge a écouté, attendu un petit peu puis à fait signe de la tête. Marie ne pouvait qu’accueillir une telle demande.

En effet, la demande des prêtres de Touraine montre leur unité autour de leur évêque et donc leur esprit ecclésial, leur souci de l’Eglise, des vocations sacerdotales et de la transmission de la foi. Elle témoigne aussi de leur esprit marial. Jacqueline dira que la Sainte Vierge regardait le curé Ségelle avec beaucoup de bonté. Et quand elle a dit qu’elle apparait ici, à l’Ile-Bouchard, « parce qu’il y a des âmes pieuses », elle englobait certainement le curé. En effet, en carême, dit Jacqueline, le curé faisait dire à ses paroissiens une dizaine du chapelet les bras en croix en signe de pénitence. C’est tout dire de lui. Et lors de la dernière apparition, Marie demandera, comme le faisaient les paroissiens à la suite de leur curé en temps de carême, que la foule dise une dizaine du chapelet les bras en croix. Et tout le monde s’exécute. Par cette seule demande, Marie accrédite et soutient le ministère du curé et nous révèle qu’il agit dans la mouvance de l’Esprit-Saint. Au passage, elle rappelle aussi que l’avent, la période pendant laquelle se déroulent les apparitions, est comme le carême un temps de pénitence et qu’on se doit d’y effectuer les mêmes exercices de piété qu’en carême.  

Jacqueline précise qu’après avoir lu le message des prêtres de Touraine, Marie attend un peu avant de fait signe de la tête. La petite pause entre la lecture du message et le signe de tête de Marie, correspond au moment où certainement elle a exaucé leur prière et béni tous ceux qui sont concernés par cette demande : les deux évêques, les prêtres, les écoles libres, les appelés au sacerdoce. Tout de suite elle exauce une prière présentée en église par la communauté réunie : n’est-elle pas la Mère de l’Eglise, celle qui comme au Cénacle avant la Pentecôte prie pour que l’Esprit vienne les sanctifier ? Marie est aussi l’image, le modèle de l’Eglise qui bénit toute initiative qui œuvre pour la gloire de Dieu et le salut du monde.

En union avec le curé Ségelle et les quatre voyantes depuis le Ciel, présentons-lui aujourd’hui, en ligne, la même demande qu’il y a 70 ans, surs qu’elle l’accueillera et l’exaucera comme elle l’a fait le 14 décembre 1947.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Douceur et détermination

Contemplons

Notre Dame de l’Ile-Bouchard, détail

Méditons

Parmi les traits de caractère les plus marquants de Marie, il en est deux qui méritent qu’on s’y attarde un peu : la douceur et la détermination. Et, quoique contradictoires à première vue, en Marie ils s’harmonisent à merveille.

Les enfants emploient souvent le mot « douceur » lorsqu’ils décrivent la gestuelle, le sourire, les expressions, les attitudes de Marie. En effet, en elle rien est brusque, tout est empreint d’une délicatesse exquise. Jamais, elle n’impose ; toujours, elle sollicite. Elle remercie du moindre geste de bonne volonté. Toujours, elle est accueillante. Elle va jusqu’à vouvoyer les enfants au grand étonnement du curé Ségelles et de tous les bouchardais. A Lourdes aussi, Bernadette s’étonnait d’être traitée avec autant d’égards et de courtoisie. Personne ne la vouvoyait jamais ; elle était trop pauvre pour cela. Les premières paroles de Marie à Bernadette furent : « voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ? » Et c’est la Reine du Ciel, la Reine des reines qui parlent de cette manière à une pauvresse que d’habitude on évite ou traite avec une condescendance méprisante.

La douceur de Marie ne bride en rien sa détermination à nous porter jusqu’au salut. En effet, avec une douceur patiente, elle amène la foule, qui n’en a pas ou plus l’habitude, à dire le chapelet en entier le dernier jour des apparitions, et même à rajouter une dizaine supplémentaire les bras en croix en signe de pénitence. Elle a mis une semaine pour atteindre son objectif : amener la foule à réciter le chapelet en entier. Et la douceur avec laquelle elle a procédé, n’a en rien entamé son objectif. Elle a commencé par une dizaine le premier jour, puis deux, puis trois, jusqu’à la récitation du chapelet en entier les deux derniers jours.

Marie est douce, patiente mais déterminée à nous faire avancer. Elle épouse le rythme de notre nature affaiblie par le péché originel, le rythme différent de chaque personne mais de chacun elle attend qu’il fasse chaque jour un pas supplémentaire sur le chemin de la conversion. Comme Mère parfaite, elle a pour chacun d’entre nous des attentes qui ne dépassent pas nos capacités mais qui nous poussent jusqu’au bout de ce dont nous sommes capables et de ce que Dieu attend de nous. Elle agit selon les principes de la parabole des talents. Nous n’avons pas reçu la même quantité de talents mais chacun doit faire fructifier ce qu’il a reçu. Son rôle de Mère est de nous aider à découvrir, à développer nos talents et à les mettre au service de celui qui nous les a donnés.

Si Marie parvient comme personne à allier douceur et détermination, c’est parce que, comme personne, hormis Dieu, elle nous aime. Et parce qu’elle nous aime, elle est soucieuse de nos progrès et se réjouit de toute avancée. Rappelons-nous les mots employés par Jacqueline et ses camarades pour décrire la joie de Marie pendant le chant du magnificat ou du Je vous salue Marie.

Nous avons le pouvoir de réjouir ou d’attrister Marie ! Nous avons le pouvoir d’attrister ou de réjouir le Créateur ! Qui sommes-nous pour avoir une telle puissance sur le Cœur de Dieu, sur le Cœur de Marie ? Et qui est Dieu pour nous aimer ainsi ? Nous n’aurons pas trop de l’éternité pour le découvrir.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Dimanche

Contemplons

Notre Dame de l’Ile-Bouchard, détail

Méditons

Marie n’a d’autre but que de nous mener par Jésus, au Père, dans l’Esprit-Saint. Aussi, ne saurions-nous être étonnés si la dernière rencontre avec elle a lieu un dimanche, le jour du Seigneur.

Ce dimanche 14 décembre 1947, « des milliers de personnes sont entassées » dans l’église Saint-Gilles de l’Ile-Bouchard. En effet, le curé Ségelles ainsi que la plupart des prêtres de la région, convaincus de l’authenticité des apparitions de Marie, surtout depuis la guérison de Jacqueline, sont présents. Les habitants de l’Ile-Bouchard qui connaissent Jacqueline depuis qu’elle est née, et constatent sa guérison, sont venus en grand nombre. Voilà bien longtemps que l’assistance n’était plus aussi nombreuse dans cette église, même pour la messe du dimanche. Afin de rappeler aux bouchardais, ainsi qu’à tous les français et au-delà, à tous les chrétiens, la nécessité de sanctifier le jour du Seigneur, Marie apparait donc pour la dernière fois un dimanche. Et, pour être sûre que la foule soit nombreuse, elle annonce le jour précédent qu’elle apparaitra pour la dernière fois.

Parce que c’est dimanche, et que c’est le jour du Seigneur, Marie va demander davantage de prières que les jours précédents. Si elle ne demande qu’une, voire deux dizaines du chapelet, les premiers jours, elle demande lors de la neuvième apparition (le samedi 13 décembre) le chapelet en entier. A la dixième apparition, le dimanche 14 décembre, elle invite à prier le chapelet en entier ainsi qu’une dizaine supplémentaire les bras en croix pour la conversion des pécheurs, puis deux fois le chant du Je vous salue Marie. Le dimanche, il faut dépasser sa mesure habituelle et prier davantage que les jours de semaine. Ce jour, plus que les autres, « Dieu doit être premier servi » (sainte Jeanne d’Arc). Pour cela, la communauté chrétienne doit se rassembler en église autour de ses prêtres pour la prière et la louange. D’ailleurs, comme l’Eglise le fait chaque dimanche à l’heure de vêpres, Marie demande que la foule chante le Magnificat. Et c’est le curé qui l’entonne comme il est d’usage lors des offices paroissiaux. Aussi, dans la joie et l’action de grâce, le bon curé Ségelles, à la demande de Marie, celle qui la première l’a chanté, entonne le Magnificat sur le ton solennel.

A la Salette, le 19 septembre 1846, Notre Dame dit à Maximin Giraud et Mélanie Calvat que la profanation du dimanche et les blasphème sont « les deux péchés qui alourdissent tant le bras de son Fils. »  A Auguste Arnaud, qui avait l’habitude de consacrer ses dimanches à soigner sa vigne, elle dit le 8 juillet 1873 : « il ne faut pas travailler le dimanche. » Puis elle l’invite, ainsi que les personnes présentes lors de l’apparition, à dire le chapelet et à chanter des cantiques.

Aujourd’hui, dimanche 14 décembre 1947, les bouchardais ne sont pas au travail, ne sont pas au bistrot, ne vaquent pas à des occupations mondaines mais sont réunies à l’église avec Marie pour la louange. Voilà une vraie victoire d’amour de Notre Dame : amener ses enfants à respecter le troisième commandement de Dieu : « tu sanctifieras le jour du Seigneur » et le premier commandement de l’Eglise : « les dimanches et fêtes de précepte, tu entendras la messe et t’abstiendras des œuvres serviles. »

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La dernière rencontre avec Marie

Contemplons

L’autel de la Sainte Vierge tel qu’il est au moment des apparitions : Marie apparait à gauche de l’autel cachant la plante qui s’y trouve.

Méditons

Jacqueline Aubry raconte l’apparition du dimanche 14 décembre 1947. « C’est la dixième fois qu’on aura cette grâce de contempler la Vierge Marie. Des milliers de personnes sont entassées dans l’église. Tous les prêtres, tous ceux qui peuvent venir, sont là, présents. Ils nous entourent. Et ce dimanche, on aura chacune un bouquet de fleurs. Des personnes sont allées à Tours la veille et ont acheté des fleurs pour qu’on les donne à Marie. Ma petite sœur aura un bouquet de roses, de petites roses, Laura un petit bouquet de violettes, Nicole un bouquet d’œillets et moi un bouquet d’arums. Les prêtres et le maire du pays, et les maires des communes avoisinantes qui étaient là, me disent : « Jacqueline, tu te débrouilles, mais les fleurs sont pour elle, c’est toutes les paroisses présentes qui lui donnent ces fleurs, qui lui offrent ces fleurs. »

Marie nous apparaît plus belle que jamais, plus rayonnante de bonheur. Et toujours, l’ange Gabriel, un genou à terre, est en contemplation et en admiration devant elle. La Vierge Marie nous dit : « Chantez le Je vous salue Marie. »

Les prêtres de Touraine ont rédigé sur un papier ce que je lis à Marie : « Madame, voulez-vous bénir Mgr l’Archevêque de Tours, Mgr l’évêque de Blois, bénir les écoles, et donner des prêtres à la Touraine. » La Sainte Vierge attend un petit peu, puis nous fait un signe de tête. On prend nos fleurs. On se met debout, et on brandit nos bouquets : « Madame, voici des fleurs ! » La Sainte Vierge regarde les quatre bouquets, elle est toute heureuse qu’on lui offre ces fleurs. Elle nous sourit, mais elle ne prend pas les fleurs. Alors on se hausse encore un petit peu plus. Ma petite sœur était sur la pointe des pieds, et nos quatre bouquets convergeaient le plus près possible près des mains de la Sainte Vierge, pour qu’elle puisse les prendre. « Madame, voici des fleurs ! » Elle les regarde, elle sourit. Alors je dis :

– Mais, Madame, prenez-les, prenez-les!

– Non, je ne les prendrai pas. Je les embrasserai, je les bénirai et vous les emporterez.

Et la Sainte Vierge a béni chaque bouquet. J’ai d’abord présenté le bouquet d’arums, et puis après le bouquet d’œillets. Mais les petits bouquets, c’est court sur tige. Il a fallu que je me mette sur la pointe des pieds pour que Marie puisse les embrasser. Alors toute cette foule qui est là, tous ces prêtres, ont senti cette présence de la Vierge Marie à côté d’eux. Puis ce dimanche, la Vierge Marie nous a fait réciter les cinq dizaines de chapelet.

Voyez-vous, elle est venue nous apprendre à prier. Pour commencer, elle nous a enseigné un beau signe de croix ; puis, nous avons chanté un « Je vous salue Marie », puis une dizaine, puis deux dizaines, et puis trois dizaines. Et tous ces incroyants qui étaient là, ce Dimanche, ils ont récité le chapelet entier…!

Je lui ai posé cette question que la petite religieuse m’a indiqué : « Madame, que faut-il faire pour consoler le Seigneur des peines que lui causent les pécheurs ? » Elle répond avec un visage de méditation : « 1l faut prier et faire des sacrifices. » Puis : « Récitez une dizaine de chapelet les bras en croix. » Alors, toutes les quatre en même temps, on a dit la dizaine les bras en croix. (A cette époque, pendant le Carême, Monsieur le Curé nous faisait prier les bras en croix).

Ensuite, Elle me regarde et me dit : « Voulez-vous dire à la foule de chanter le Magnificat. »

Car sur la poitrine, elle avait ce beau nom de MAGNIFICAT en lettres d’or. A côté de moi, j’avais un curé des environs. Je lui dis : « Monsieur le curé, la Sainte Vierge demande que la foule chante le Magnificat. » II transmet la demande au curé de l’lle-Bouchard. Et la Sainte Vierge regarde avec beaucoup de bonté notre Curé de l’Île-Bouchard. Alors Monsieur le Curé entonne le Magnificat, en latin, sur le ton solennel.

Depuis huit jours, la Sainte Vierge nous regardait, mais dès le mot « Magnificat », elle a tourné ses magnifiques yeux bleus vers le ciel… Toutes les secondes sont extraordinaires de voir Marie. Mais de voir la Sainte Vierge pendant le chant du Magnificat, c’était extraordinaire ! Sa joie ! Nous, enfants, on voyait comme une prière qui montait de son cœur vers le ciel. Mais une joie, une joie qui est indescriptible ! Et elle était tellement joyeuse qu’elle nous communiquait cette joie. On était loin de ressembler à Marie. Mais elle était tellement belle, tellement joyeuse, que mon cœur s’est mis à battre de joie, j’ai cru que j’allais mourir de joie. Sur son visage, il y avait comme le sourire d’un enfant. Et à la fin du Magnificat pourtant c’était en latin, moi à l’époque je ne savais pas ce que voulait dire le Magnificat, mais là on a vu que c’était une grande prière de joie. A la fin du Magnificat, elle a repris le visage comme elle avait toute la semaine…

Et puis, de nouveau, elle nous dit : « Récitez une dizaine de chapelet. » Avant l’apparition, les prêtres m’avaient dit : « Jacqueline, hier, la Sainte Vierge a dit qu’elle ferait un miracle plus tard. C’est le dernier jour. Tu insistes pour qu’elle en fasse un aujourd’hui. » Alors j’insiste, je l’implore : « Oh! Madame, avant de partir, voulez-vous faire un miracle ? » Elle me répond : « Avant de partir, j’enverrai un vif rayon de soleil. » Et puis elle nous dit joyeusement : « Chantez le Je vous salue Marie. »

Alors toutes les quatre on a entonné le « Je vous salue Marie. » Et pendant le chant, qu’est-ce qu’on aperçoit, nous enfants ? Une forte lumière, comme un projecteur, qui éclairait la Sainte Vierge et l’ange, ce qui rendait beaucoup plus lumineux ce que l’on voyait. C’était le rayon de soleil annoncé. Dehors, en ce jour de décembre, le ciel était gris, très bas, avec du brouillard. Toute la foule et les prêtres ont vu un rayon qui est apparu par le vitrail. Mais tout le vitrail n’a pas été éclairé. Un fin rayon est apparu par un petit carreau d’un vitrail, très fin ; et au fur et à mesure qu’il arrivait, l’intensité de la lumière augmentait ; il a contourné les piliers, et quand il est arrivé là où étaient la Vierge Marie, l’ange et nous quatre, il s’est écarté en éventail. Nous avons entendu un « Oh ! », une exclamation dans la foule. Tout de suite, j’ai dit au prêtre qui était à côté de moi : « Monsieur le Curé, la Sainte Vierge a dit qu’elle enverrait un vif rayon de soleil. » Et le curé du village a annoncé à toute cette foule : « Mes frères, ce rayon de soleil nous est envoyé par la Vierge Marie. »

Dans ce magnifique rayon de soleil, la Vierge nous pose cette question : « Est-ce que Monsieur le Curé va construire la grotte ? » Monsieur le Curé ne nous avait pas dit oui… Nous, on a pas dit non à la Sainte Vierge. On lui a dit : « Oui, oui, Madame, nous allons la construire. » Alors la Sainte Vierge était toute contente par cette réponse. Et elle termine par cette prière qu’elle nous répétait tous les jours : « 0 Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. »

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Dixième apparition

Contemplons

Paulette Lecomte réalise le groupe de statue de l’Ile-Bouchard

Méditons

Nous sommes le dimanche 14 décembre. Il est 13 h et la foule est rassemblée dans l’église.

La Sainte Vierge dit:

– Chantez le « Je vous salue Marie. »

– Récitez une dizaine de chapelet.

Les enfants terminent aujourd’hui cette dizaine par un « Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit… » La Sainte Vierge s’incline respectueusement. « O Marie conçue sans péché… » et trois fois la foule répond. Il y aura 5 dizaines, comme hier, un chapelet complet.

Jacqueline et Nicole lisent une demande de Monsieur le Curé :

– Madame, nous vous demandons de bénir monseigneur l’archevêque, ses 25 années d’épiscopat, monseigneur l’évêque de Blois, les deux paroisses, les écoles libres, la mission du carême, les prêtres du doyenné, et de donner des prêtres à la Touraine.

La Dame accueille par une inclination souriante de la tête.

– Oh ! Merci, s’exclament les enfants.

Jacqueline et les petites offrent des bouquets de fleurs à la Sainte Vierge :

– Madame, je vous offre des fleurs. Prenez-les ! Embrassez-les.

Sourire de la Dame qui répond :

– Je les embrasserai, mais je ne veux pas les prendre. Vous les emporterez.

Jacqueline :

– Merci, Madame. Chant du « Je vous salue Marie ».

Jacqueline lit une demande préparée par sœur Marie de l’Enfant Jésus :

– Madame, que faut-il faire pour consoler Notre-Seigneur de la peine que lui font les pécheurs ?

– Il faut prier et faire des sacrifices.

– Continuez le chapelet.

Celui-ci terminé, Jacqueline dit :

– Madame, je vous en prie, faites une preuve de votre présence.

– Avant de partir, j’enverrai un vif rayon de soleil.

– Dites à la foule qu’elle chante le Magnificat.

– Oui, Madame, nous allons le chanter.

Monsieur le Curé entonne le Magnificat suivi par la foule.

– Priez-vous pour les pécheurs ?

– Oui, Madame, nous prions.

– Récitez une dizaine de chapelet, les bras en croix, demande la Vierge.

La Sainte Vierge bénit l’assemblée et demande pour la 3ème fois :

– Allez-vous construire une grotte ?

– Oui, oui, nous allons la construire.

La Sainte Vierge prononce trois fois l’invocation « O Marie conçue sans péché… » et les 4 petites terminent

« …priez pour nous qui avons recours à vous. »

Et voici que le « vif rayon de soleil » promis illumine pendant 3 à 4 minutes l’angle de l’église à l’autel de la Sainte Vierge où se sont déroulés les événements.

– Faut s’en aller, dit Jacqueline, Elle a dit qu’elle enverrait un rayon de soleil avant de partir.

Le temps était maussade, le ciel bas, et ce rayon de soleil a été perçu par les habitants des campagnes environnantes.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Neuvième apparition

Contemplons

Notre Dame de l’Ile-Bouchard

Méditons

Nous sommes le samedi 13 décembre 1947. Jacqueline raconte : « A 1 heure, la foule est dans l’église. Beaucoup de prêtres nous entourent et nous ont séparées de façon à ce qu’on ne se voit pas toutes les quatre mais qu’on voit bien l’angle où apparait la Vierge Marie. Au moment de l’apparition toutes les quatre en même temps, nous avons dit : « Oh, la voilà ! » et on va s’agenouiller à ses pieds.

Ce samedi, Marie n’a plus son auréole de toutes les couleurs, mais elle a gardé ce beau nom de MAGNIFICAT. Et ce samedi va être une apparition de prière. Ce que Marie est venue nous demander à l’Île-Bouchard, c’est tout simple. Elle nous a demandé la prière du « Je vous salue Marie », et surtout, elle est venue nous apprendre à prier. Et la prière qu’elle nous a demandée, eh bien, c’est la prière du « Je vous salue Marie. » Et, parmi toute cette foule qui est là, beaucoup sont incroyants, beaucoup ont perdu cette simple prière du « Je vous salue Marie. » En nous demandant de le chanter ou de le réciter, Marie fait prier toute cette foule qui est dans l’église. Et beaucoup, par notre intermédiaire, et au contact de la Vierge Marie, ont redécouvert cette belle prière du « Je vous salue Marie. » C’est pour cela que Mgr Ferrand, l’archevêque de Tours, a demandé de prier la Vierge, à l’Île-Bouchard, sous le titre de « Notre-Dame de la Prière. » Parce que c’est une prière toute simple, cette prière du « Je vous salue Marie » mais qui lui fait un plaisir qu’on ne peut pas imaginer. Plus on la priait, plus elle était heureuse. Et pour nous, on croyait qu’elle était de plus en plus belle, non, c’est qu’elle était de plus en plus heureuse. Plus on lui récitait de « Je vous salue Marie » plus elle était joyeuse. Si bien que ce samedi a été une apparition de prière. Et de temps en temps, elle a tourné ses yeux vers toute cette foule qui prie. Les prêtres, avant, m’avaient dit : «Jacqueline, tu insistes. On ne sait pas quand est-ce que ça va finir. Oh, tu insistes pour qu’elle fasse un miracle.» Alors je l’implore : « Oh, Madame, voulez-vous faire un miracle ? » En me souriant, elle me répond : « Plus tard. » Puis, après m’avoir parlé personnellement, elle nous dit : « Revenez demain à 1 heure, ce sera la dernière fois que je reviendrai. »

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Baisez ma main »

Contemplons

Notre Dame de l’Ile-Bouchard, détail

Méditons

A quatre reprises, il est question de baiser dans la série des apparitions de l’Ile-Bouchard. Lors de la seconde apparition, Marie demande à embrasser la main des fillettes y laissant un petit halo de lumière. Lors de la quatrième apparition, elle les invite à embrasser le crucifix de son chapelet. Lors de la sixième apparition, elle leur demande de lui baiser sa main. Et les quatre voyantes précisent que sa main était tiède. Lors de la huitième apparition, Marie demande encore une fois aux fillettes de baiser sa main. Et, préciseront-elles, elle avait la main gauche sur le cœur pendant quelle tendait sa main droite.

Si le baisemain de la sixième apparition signifie la remise de nos vies dans les mains maternelles de Marie, celui de la huitième est l’expression de la reconnaissance que lui devons. En effet, après avoir invité les quatre filles (et toute la foule dans leur sillage) à remercier Dieu (elle arbore le mot Magnificat), elle demande aux enfants de baiser sa main. C’est Dieu qui est l’auteur de tout bien et qui a sauvé la France mais c’est sur l’intercession de Marie qu’Il l’a fait. Aussi, après Dieu, c’est à Marie que nous devons notre salut. Et si Dieu accorde le salut à la France à la prière de Marie, c’est parce qu’Il veut qu’on lui reconnaisse la place que Lui-même lui a dévolue dans l’économie du salut.  

Marie, que Dieu a portée au sommet de la gloire, demeure l’humble servante de Nazareth. Elle sait qu’elle est redevable à Dieu, qui « renverse les puissants de leur trône et exalte les humbles » (Magnificat), de toutes les merveilles qu’Il a opérées dans sa vie. Aussi, si elle avance sa main pour un baisemain à la manière d’une reine terrestre, elle n’est pas mue par des velléités orgueilleuses, elle ne demande pas à être honorée pour elle-même. Si elle avance sa main pour un baisemain, c’est parce qu’il plait à Dieu qu’elle soit reconnue pour ce qu’Il a fait d’elle : le chef-d’œuvre de la grâce, le modèle de tous les croyants, la Vierge sans tache qu’il plait à Dieu de toujours exaucer. Et, parce qu’il est dans la volonté de Dieu qu’elle soit reconnue comme la créature placée au-dessus de toutes les autres et que nous lui soyons redevables de notre salut après Jésus-Christ Lui-même. Aussi, si Marie avance sa main pour que les enfants l’embrassent, c’est par respect pour la main par laquelle s’épanchent les grâces que chaque jour Dieu, dans sa miséricorde infinie, accorde au monde pécheur. Le 25 juin 1946, à Marienfried, Marie dit dans ce sens à Bärbel Ruess : « Je suis la grande médiatrice des grâces. Le Père veut que le monde reconnaisse cette position de sa servante. Les hommes doivent croire qu’en qualité de constante épouse de l’Esprit-Saint, je suis fidèle médiatrice de toutes les Grâces. »

« Depuis le temps que je souffre pour vous autres ! Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse. Pour vous autres, vous n’en faites pas cas ! Vous aurez beau prier, beau faire, jamais vous ne pourrez récompenser la peine que j’ai prise pour vous autres» nous dit Marie à La Salette (19 septembre 1846). Oui, lorsque nous contemplerons toute chose dans la lumière du jour sans déclin, nous verrons tout ce que nous devons à Marie et notre plus grand désir sera de lui baiser la main pour lui témoigner la reconnaissance que nous avons négligé de lui rendre en cette vie.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Priez beaucoup pour les pécheurs »

Contemplons

Notre Dame de l’Ile-Bouchard selon les descriptions faites par les fillettes

Méditons

La France est sauvée, pour le moment. Marie ne demande plus aux quatre filles de prier pour la France mais pour la conversion des pécheurs. Non qu’elle ne sache pas si elles le font ou pas mais en posant la question, elle témoigne de l’importance qu’elle accorde à cette intention. En de nombreux lieux d’apparition, Marie demande avec insistance qu’on prie pour la conversion des pécheurs, d’abord parce que rien n’est plus important que le salut et ensuite parce que cette intention englobe toutes les autres.

Jésus nous a dit : « Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il se détruisait ou se perdait lui-même ? » (Luc 12, 19-20). Oui, à quoi bon accumuler richesses, honneurs, gloire dont la mort nous dépouillera sans aucun ménagement, si cela doit se faire au détriment de notre salut éternel. Rappelons-nous la parabole du mauvais riche et du pauvre Lazare (Luc 16, 19-30). Après toute une vie de plaisirs égoïstes, le mauvais riche est livré aux tourments de l’enfer dont il ne sortira plus, et les richesses accumulées pendant sa vie ne lui sont plus d’aucun secours… Rappelons-nous aussi l’effroi qu’a provoqué la vision de l’enfer sur les trois pastoureaux de Fatima et la pitié que suscitait chez Jacinta notamment, le sort de tous ces damnés dont « le ver ne s’éteindra jamais, jamais, jamais… » (Marc 9,48). Oui, ne nous trompons pas d’objectif de vie : le plus important n’est pas de réussir dans la vie mais de réussir sa vie c’est-à-dire d’être trouvé digne du salut éternel en Jésus-Christ, le seul Sauveur, le seul médiateur auprès du Père. 

La prière pour la conversion des pécheurs englobe toutes les autres intentions importantes. Voulons-nous la paix dans les familles, alors prions pour la conversion de ses membres, pour leur retour au Dieu de paix et d’unité. Voulons-nous la paix dans le monde, dans notre pays, alors prions pour la conversion des pécheurs de toutes races, de toutes religions. Voulons-nous l’unité des chrétiens, alors prions pour leur conversion au Dieu qui veut l’unité dans la Vérité. Voulons-nous des familles chrétiennes, alors prions pour leur conversion. Voulons-nous des vocations sacerdotales et religieuses, alors prions pour la conversion de la jeunesse.Voulons-nous le salut de toutes les âmes, alors prions pour la conversion des pécheurs. Voulons-nous, selon les mots mêmes de Marie, la guérison physique ou morale des malades, alors prions pour leur conversion. Voulons-nous des jours meilleurs pour l’Eglise et le monde, alors prions pour notre conversion.

« Priez-vous pour les pécheurs ? » Cette question ne s’adresse pas qu’aux fillettes mais à chacun d’entre nous. Et, dans l’intime de notre cœur, Marie attend que nous répondions, comme elles : « mais oui Madame, nous prions. »

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Magnificat

Contemplons

Notre Dame de l’Ile-Bouchard selon les descriptions faites par les fillettes

Méditons

En ce vendredi 12 décembre 1947, Marie invite à la joie. En effet, elle apparait avec « une auréole de toutes les couleurs sauf le noir et le violet et le beau nom entier de MAGNIFICAT » nous rapportent les quatre voyantes. Le violet et le noir sont les couleurs du deuil et de la pénitence ; elles n’ont plus lieu d’être car la France est sauvée. A présent, l’heure est à la joie et à l’action de grâce. Aussi, Marie arbore-t-elle le mot « MAGNIFICAT » le premier mot de son chant d’action de grâce, du chant d’action de grâce par excellence.

Nous aimerions beaucoup nous étendre sur les mécanismes par lesquels la situation de crise explosive a été désamorcée et analyser comment les choses ont pu retrouver leur cours normal. Mais même les historiens les plus férus n’arrivent pas à s’entendre sur la question. Toujours est-il que, contre toute  attente, l’ordre de reprise du travail a été donné par la CGT à tous les grévistes le 9 décembre et que le 12 décembre la France était définitivement sauvée. Est-ce que Staline, qui avait décidé de prendre le contrôle de tous les pays européens par le biais des partis communistes, a renoncé (provisoirement) à son projet ? Ne sachant pas ce qui s’est passé en coulisses, nous ne saurions le dire mais toujours est-il qu’un officier du ministère de l’Intérieur (et là, on sait les choses !) est venu voir le curé Ségelles de l’Ile-Bouchard pour lui dire que « la France a été sauvée par la prière de quatre gosses, de tous les enfants du village et par tous ces paroissiens qui se trouvaient aux pieds de Marie. » Peut-être que le jour où, dans l’éternité, nous contemplerons toute chose dans la Vérité pleine et entière, nous verrons toutes les fois où, marchant au bord du précipice, nous avons été sauvés in extremis par la prière de Marie. Et nous serons confondus de reconnaissance envers Dieu, envers Marie et  honteux de l’ingratitude que nous avons systématiquement opposée à tant de bienfaits. Et, surtout, nous verrons, que l’histoire n’est pas seulement ce qu’on nous dit et que souvent elle ne l’est même pas du tout.

« Le hasard, c’est quand Dieu se promène incognito » écrit Albert Einstein et Théophile Gautier renchérit en disant : « Le hasard, c’est peut-être le pseudonyme de Dieu quand il ne veut pas signer. » Marie, qui voit toute chose dans sa pleine lumière, nous invite à remercier Dieu de la grâce qu’Il fait à la France en la gardant de la menace communiste. Même si nous ne comprenons pas tout ce qui s’est passé, nous en recueillons néanmoins les effets. Aussi, Marie appelle-t-elle joyeusement à remercier Dieu. Pour obtenir une grâce, il faut la demander humblement. Lorsqu’on l’a obtenu, il ne faut pas oublier de remercier. En arborant le mot Magnificat, Marie nous entraine dans son action de grâce à l’auteur de tout bien, Dieu lui-même, avec ses mots à elle, ceux avec lesquels elle l’a, en son temps, remercié de tous les bienfaits dont il l’a comblée. En demandant le chant du « Je vous salue Marie » à deux reprises, elle invite à remercier Dieu qui, pour notre salut, s’est fait son enfant.

« Lorsqu’on remercie Dieu d’un bienfait, il se plait à répondre par une surabondance de grâce » nous dit le saint curé d’Ars. Aussi, après avoir dit humblement « s’il vous plait » n’oublions pas de dire joyeusement « merci. » 

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Huitième apparition

Contemplons

Notre Dame de l’Ile-Bouchard

Méditons

Jacqueline Aubry raconte : « Ce vendredi, 12 décembre, la Sainte Vierge nous apparaît avec une auréole de toutes les couleurs, sauf le noir et le violet, et le beau nom entier de MAGNIFICAT. Elle est rayonnante de bonheur. C’est le jour, paraît-il, où la France a été sauvée…! Moi je l’ai su très longtemps après, mais monsieur le curé l’a su la semaine d’après par un officier du ministère de l’Intérieur qui est venu remercier Marie d’avoir sauvé la France. Il a dit à monsieur le curé : « La France a été sauvée par la prière de vos quatre gosses et par la prière de tous les enfants du village et par tous ces paroissiens qui se trouvaient aux pieds de Marie. »

Alors Marie ne nous demande plus la prière pour la France, elle est rayonnante de bonheur. Elle dit : « chantez le Je vous salue Marie. »

Le Je vous salue Marie terminé, elle dit : « Rechantez le Je vous salue Marie. » Jamais elle ne nous le demandait deux fois ! Alors vous savez, notre cœur est tellement pris quand on voit la Sainte Vierge, que je me suis dit : « Je n’ai pas bien compris. » Je lui dis : « Comment, Madame? » Alors avec un gentil sourire, elle me dit : « Voulez-vous rechanter le Je vous salue Marie ? » « Oui, oui, Madame, nous le voulons bien. » On répondait toutes les quatre en même temps. Et de tout notre cœur, nous avons rechanté ce Je vous salue Marie.

Ce vendredi, la main gauche sur son cœur, elle nous tend sa main droite, et elle nous dit : « Baisez ma main. » On va avoir une deuxième fois cette grâce et cette joie de baiser la main de Marie. Une main tiède.

Tous les prêtres qui nous entourent, et toute cette foule – la foule est dans l’église – tous ceux qui vivent encore vous diront : « Nous, on ne l’a pas vue, la Sainte Vierge, mais on a senti sa présence. » Puis, elle nous fait réciter une dizaine de chapelet, et elle nous pose cette question : « Priez-vous pour les pécheurs ? »

– « Mais oui Madame, nous prions. »

– « Bien. Surtout, priez beaucoup pour les pécheurs. »

Elle nous fait réciter encore une dizaine de chapelet. Puis je lui redemandais des miracles. Les prêtres qui étaient là m’ont dit : « Tu sais, Jacqueline, ce serait bien qu’elle fasse un autre miracle. »

– « Oh, madame, voulez-vous faire un miracle ? »

– « Je ne suis pas venue pour faire des miracles, mais pour vous demander de beaucoup, beaucoup prier. Revenez demain à 1 heure. »

Et elle disparaît dans sa belle lumière. Puis, les prêtres nous questionnent séparément toutes les quatre. Et après nous allons en classe.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.