LE CRUCIFIEMENT

Contemplons Jésus mourant sur la Croix. Il a soif. Pour l’étancher, on lui tend une éponge fixée au bout d’un roseau et imbibée de vinaigre. A cause de ses plaies aux lèvres, ce qui devait être un soulagement s’avère un nouveau supplice. Jésus ne se plaint pas : plus que d’eau, Il a soif du salut des âmes. Plus d’un mystique a perçu dans la soif du Sauveur un appel à œuvrer pour que son sacrifice sur la Croix ne soit inutile pour personne.

La mort de Bernadette ressemble à celle de Jésus. Dans les derniers moments de sa vie, elle parle très peu car écrasée par la douleur notamment au niveau de la poitrine. Elle dit : « je suis moulue comme un grain de blé. » On l’entend dire : « Mon Dieu, je vous aime de tout mon cœur, de toute mon âme, de toutes mes forces. » Puis elle s’écrie : « J’ai soif. » On lui humecte les lèvres. Une sœur lui souffle à l’oreille : « vous êtes à présent sur la Croix. » Elle fait une dernière fois son admirable signe de croix. Son adieu à ce monde plein d’orgueil va être un acte de profonde humilité : « Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour moi… pauvre pécheresse… pauvre pécheresse… » Puis, elle incline la tête et expire. Les derniers mots de ses notes intimes avaient été : « Plus je serai crucifiée, plus je me réjouirai. »

Que Notre-Dame de Lourdes, qui n’ignore rien de la manière dont chacun d’entre nous passera de ce monde à l’autre, nous assiste à l’heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires au Salut. Que Bernadette nous aide à nous y préparer dès maintenant.

Prions

Une Dizaine du chapelet (Pater, 10 Ave, Gloria)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. (ter)

Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous.

Sainte Bernadette, priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix. Amen.

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