Priez pour nous

Contemplons

Saint Joseph, Josef Ignaz Mildorfer

Méditons

Si, aux invocations de Dieu, nous répondons « ayez pitié de nous, » à celles des saints, en l’occurrence, la Très Sainte Vierge Marie, saint Joseph, nous répondons « priez pour nous. » En effet, si de Dieu nous implorons pitié et miséricorde, des saints, nous sollicitons l’aide fraternelle pour obtenir toute grâce et, en premier lieu, le salut.

Les saints sont nos frères en Jésus-Christ : ils sont aujourd’hui « tout en Dieu qui est tout en eux » (Corinthiens 15, 28). En effet, si, ici-bas, Dieu est présent mais enfoui en chaque être humain, il est pleinement révélé dans les saints du Ciel qui le rayonnent par la gloire dont ils sont revêtus. Sur terre, ils sont passés par les mêmes épreuves que nous mais, au Ciel, ils sont libérés de toutes les entraves corporelles qui empêchent l’élan spontané vers Dieu. La Très Sainte Vierge Marie se portait naturellement vers Dieu en raison des grâces particulières liées à son Immaculée Conception. D’autres saints, sur terre, se portaient plus naturellement (mais bien moins que Marie !) vers Dieu par une grâce particulière. Cependant, ce n’est pas l’attitude normale de tous les humains car chacun porte en lui les conséquences de la faute originelle ainsi que celles, innombrables, des péchés qu’ils commettent personnellement. « Car sept fois (par jour) le juste tombe, et il se relève, mais les méchants sont précipités dans le malheur » (Proverbes 24, 16).

Au Ciel, les saints sont libérés de toutes les conséquences du péché originel et, par conséquent, ne sont plus portés au péché. Ils sont uniquement portés à l’amour de Dieu qu’ils adorent et aiment sans retour pour les avoir créés, sauvés, sanctifiés, parce qu’il est l’amour-même, parce qu’il est infiniment digne d’être aimé, parce que l’aimer et en être aimé, c’est le seul vrai bonheur. Ils sont portés à l’amour du prochain, c’est-à-dire de nous tous encore en chemin sur la terre, dont ils veulent le salut pour l’amour de Dieu, pour l’amour de nous. Et contrairement au nôtre, leur amour est dénué de tout égoïsme. 

Parce qu’ils se tiennent devant le trône de Dieu, derrière la Très Sainte Vierge Marie, brûlants sans se consumer jamais comme le buisson ardent, et que Dieu trouve en eux ses complaisances, les saints, les enfants du Père dans son Fils unique Jésus-Christ, parce que Dieu veut les glorifier en nous accordant ses dons par leur intercession, nous recourons à eux et leur demandons de joindre leurs prières parfaites aux nôtres maculées par le péché.

Les saints intercèdent pour nous en présentant à Dieu les prières que nous leur adressons, unis aux mérites qu’ils se sont accumulés au cours de leur existence terrestre et qui leur valent leur bonheur actuel au Ciel. Ils présentent nos prières unies aux leurs, par la médiation de Marie, la toute-puissance d’intercession, qui se fond, elle-même, dans l’unique médiation de Jésus-Christ auprès du Père.

Prenons la main fraternelle que les saints nous tendent et recourons à leurs prières pour enrichir les nôtres. Et tout en saisissant leurs mains, n’oublions pas de les contempler dans l’admiration afin d’imiter l’exemple qu’ils nous ont laissé et ainsi pouvoir les retrouver un jour au Ciel.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie, priez pour nous.

Saint Joseph, priez pour nous.

Illustre descendant de David, priez pour nous.

Lumière des patriarches, priez pour nous.

Epoux de la Mère de Dieu, priez pour nous.

Chaste gardien de la Vierge, priez pour nous.

Père nourricier du Fils de Dieu, priez pour nous.

Zélé défenseur de Jésus, priez pour nous.

Chef de la sainte Famille, priez pour nous.

Joseph très juste, priez pour nous.

Joseph très chaste, priez pour nous.

Joseph très prudent, priez pour nous.

Joseph très courageux, priez pour nous.

Joseph très obéissant, priez pour nous.

Joseph très fidèle, priez pour nous.

Miroir de patience, priez pour nous.

Ami de la pauvreté, priez pour nous.

Modèle des travailleurs, priez pour nous.

Gloire de la vie de famille, priez pour nous.

Gardien des vierges, priez pour nous.

Soutien des familles, priez pour nous.

Consolation des malheureux, priez pour nous.

Espérance des malades, priez pour nous.

Patron des mourants, priez pour nous.

Terreur des démons, priez pour nous.

Protecteur de la sainte Eglise, priez pour nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.

 

Il l’a établi le maître de sa maison

Et le dispensateur de tous ses biens.

 

Prions.

Ô Dieu, qui, dans votre providence ineffable avez choisi le bienheureux Joseph, pour être l’Epoux de votre sainte Mère, faites, nous vous en prions, que l’honorant ici-bas comme protecteur, nous méritions de l’avoir pour intercesseur dans le Ciel. Vous qui vivez et régnez dans les siècles des siècles. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Sainte Marie

Contemplons

Le couronnement de Marie dans le Ciel, basilique de Seckau, Autriche

Méditons

Dès lors que des litanies concernent un saint, avant de l’invoquer, elles sollicitent la prière de la Très Sainte Vierge Marie, la Mère de Dieu, la Vierge des vierges. L’Eglise met ainsi l’accent sur ses privilèges singuliers, uniques, ses mérites suréminents. Marie est la toute-puissance d’intercession qui se tient devant le trône de Dieu pour plaider notre cause comme ce fut le cas aux noces de Cana (Jean 2, 1-11).

Parce qu’elle est la Mère de Dieu, un et trine, de son Créateur, de son Rédempteur, de son Sanctificateur, parce qu’elle est la servante du Seigneur la plus empressée, parce qu’elle est d‘une pureté sans pareille, parce qu’elle est tout donnée à Dieu, son intercession surpasse, à elle seule, celle de tous les saints du Ciel réunis, et sa prière suffit à nous obtenir de Dieu tout ce dont nous le prions.

Par ailleurs, elle est la médiatrice de toutes les grâces à savoir qu’aucun bienfait ne nous est accordé sans qu’il ne s’épanche de ses mains immaculées. Bossuet affirme dans ce sens : « ayant mis au monde l’auteur de la grâce, elle est associée à toutes les grâces » et saint Ildephonse confirme ce propos en s’adressant ainsi à la Sainte Vierge: « O Marie ! Il a plu au Seigneur de remettre entre vos mains tous les biens qu’il a préparés aux hommes ; il vous a confié tous les trésors et toutes les richesses de ses grâces. »

La puissance d’intercession de Marie est tellement supérieure à celle de tous les élus, que la prière du saint auquel nous souhaitons recourir, ne peut que se fondre dans celle permanente, excellente, irrésistible de Marie. Ainsi la prière de toute l’église triomphante (les saints du Ciel), unie à celle de l’Eglise militante (nous tous) se fond dans celle, toute-puissante, de Marie, la Mère, la figure, l’image de l’Eglise dans toute sa perfection.

Mais alors, pourquoi nous adresser à un saint et même à saint Joseph, dont nous savons cependant qu’il tient une place éminente dans le Ciel ? Parce que Dieu, dans sa grande bonté, veut que nous imitions ceux en qui il a accompli des merveilles et que, dans ce but, il souhaite que nous les connaissions, que nous entretenions avec eux des relations intimes et confiantes, parce qu’il veut que nous nous souvenions, pour notre édification, de leurs mérites et des renoncements auxquels ils ont consenti pour son amour. Aussi, n’accorde-il certaines grâces que par leur intercession. Comme Marie dit à Fatima que seule Notre-Dame du Rosaire peut obtenir la paix, ainsi chaque bienfait en particulier est confié à un saint, une sainte que Dieu glorifie dans l’éternité en nous l’accordant par son intercession. C’est ainsi que s’accomplit entre autre la parole de Jésus : « C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître » (Mathieu 25, 23). 

S’agissant de saint Joseph que nous voulons particulièrement honorer pendant ce mois, Dieu se plait à nous accorder toutes les grâces dont nous le prions, sans restriction en raison de sa grande sainteté, de son titre de Père nourricier de Jésus et d’époux de Marie. Pour être si intimement uni à Jésus, Dieu-même, et à Marie, sa Mère immaculée, pour les avoir tant aimés et si bien servis, il ne peut qu’être un intercesseur tout-puissant, tant auprès de Dieu que de son épouse, la Très-Sainte Vierge Marie.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie, priez pour nous.

Saint Joseph, priez pour nous.

Illustre descendant de David, priez pour nous.

Lumière des patriarches, priez pour nous.

Epoux de la Mère de Dieu, priez pour nous.

Chaste gardien de la Vierge, priez pour nous.

Père nourricier du Fils de Dieu, priez pour nous.

Zélé défenseur de Jésus, priez pour nous.

Chef de la sainte Famille, priez pour nous.

Joseph très juste, priez pour nous.

Joseph très chaste, priez pour nous.

Joseph très prudent, priez pour nous.

Joseph très courageux, priez pour nous.

Joseph très obéissant, priez pour nous.

Joseph très fidèle, priez pour nous.

Miroir de patience, priez pour nous.

Ami de la pauvreté, priez pour nous.

Modèle des travailleurs, priez pour nous.

Gloire de la vie de famille, priez pour nous.

Gardien des vierges, priez pour nous.

Soutien des familles, priez pour nous.

Consolation des malheureux, priez pour nous.

Espérance des malades, priez pour nous.

Patron des mourants, priez pour nous.

Terreur des démons, priez pour nous.

Protecteur de la sainte Eglise, priez pour nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.

 

Il l’a établi le maître de sa maison

Et le dispensateur de tous ses biens.

 

Prions.

Ô Dieu, qui, dans votre providence ineffable avez choisi le bienheureux Joseph, pour être l’Epoux de votre sainte Mère, faites, nous vous en prions, que l’honorant ici-bas comme protecteur, nous méritions de l’avoir pour intercesseur dans le Ciel. Vous qui vivez et régnez dans les siècles des siècles. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Ayez pitié de nous

Contemplons

La Sainte Trinité, Lukas Cranach

Méditons

A chaque invocation de la Très Sainte Trinité, nous répondons « ayez pitié de nous. » Nous le faisons donc à sept reprises au début des litanies. Nous exaltons Dieu, un et trine, en en appelant à la seule chose qui puisse justifier qu’il s’intéresse à nous : sa miséricorde.

Qui est Dieu ? Qui est l’homme pour que Dieu s’intéresse à lui ? En effet, il y a entre Dieu qui a tout créé, et nous qu’il a tiré du néant, une telle distance qu’il est incompréhensible que ce que nous sommes, ce que nous faisons, puissent présenter pour lui un quelconque intérêt. De plus, Il est autosuffisant. Dans l’une des préfaces, l’Eglise proclame : « Tu n’as pas besoin de notre louange, et pourtant c’est toi qui nous inspires de te rendre grâce : nos chants n’ajoutent rien à ce que tu es, mais ils nous rapprochent de toi, par le Christ, Notre Seigneur. » Oui, qui est Dieu et qui sommes-nous pour que nous présentions un quelconque intérêt à ses yeux ?

En contemplant la foule affamée, Jésus dit : « J’ai pitié de cette foule : depuis trois jours déjà, ils sont avec moi et n’ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun ; ils pourraient défaillir en route » (Matthieu 15, 32). La pitié : voilà ce qui nous révèle le Cœur de Dieu. Il a pitié de nous, de notre état, de notre condition. C’est en raison de sa pitié qu’il s’est fait l’un d’entre nous, qu’il a endossé le pire des sorts qu’on puisse réserver à un être humain, afin de nous élever à la sublime dignité d’enfants de Dieu. Ce ne sont pas nos œuvres qui nous sauvent mais c’est l’infinie miséricorde de Dieu, sa pitié aimante.

Aussi, ne nous sentons pas rabaissés en quémandant la miséricorde divine, en prononçant les mots « ayez pitié de nous » car ils n’ont rien d’humiliants. Au contraire, en les prononçant, relevons nos têtes pour remercier Dieu de s’abaisser jusqu’à nous, de nous écouter, de nous exaucer : dans son Incarnation, dans sa Passion, il a parcouru un bien plus grand chemin pour condescendre jusqu’à nous, que nous n’en ferons jamais en prenant sur nous la plus crucifiante des humiliations. Car c’est la pitié du Seigneur qui nous relève, qui nous sauve, qui nous élève jusqu’à faire de nous ses enfants en Jésus-Christ, vrai Dieu, vrai homme, le Fils unique du Père, la seconde personne de la Très Sainte Trinité.

Dans sa sagesse, l’Eglise, nous fait toujours avoir recours à la pitié, à la miséricorde de Dieu dont elle nous assure en même temps qu’elle nous est acquise. Ainsi, elle nous fait garder à l’esprit, et surtout au cœur, que rien ne nous est plus indispensable que la miséricorde divine, qu’elle n’est pas un dû mais le plus beau des cadeaux du Dieu trois fois saint. Dans ce sens, le saint Padre Pio disait, qu’il « est plus facile à la terre d’exister sans le soleil que sans le saint Sacrifice de la Messe. » Ce qui doit donc surtout nous importer n’est pas d’obtenir la miséricorde de Dieu, car celui qui n’est qu’amour ne peut la refuser, mais plutôt de l’accueillir. En effet, l’enfer n’est pas rempli de ceux à qui Dieu a refusé sa miséricorde mais bel et bien de ceux qui ont refusé de l’accueillir.   

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie, priez pour nous.

Saint Joseph, priez pour nous.

Illustre descendant de David, priez pour nous.

Lumière des patriarches, priez pour nous.

Epoux de la Mère de Dieu, priez pour nous.

Chaste gardien de la Vierge, priez pour nous.

Père nourricier du Fils de Dieu, priez pour nous.

Zélé défenseur de Jésus, priez pour nous.

Chef de la sainte Famille, priez pour nous.

Joseph très juste, priez pour nous.

Joseph très chaste, priez pour nous.

Joseph très prudent, priez pour nous.

Joseph très courageux, priez pour nous.

Joseph très obéissant, priez pour nous.

Joseph très fidèle, priez pour nous.

Miroir de patience, priez pour nous.

Ami de la pauvreté, priez pour nous.

Modèle des travailleurs, priez pour nous.

Gloire de la vie de famille, priez pour nous.

Gardien des vierges, priez pour nous.

Soutien des familles, priez pour nous.

Consolation des malheureux, priez pour nous.

Espérance des malades, priez pour nous.

Patron des mourants, priez pour nous.

Terreur des démons, priez pour nous.

Protecteur de la sainte Eglise, priez pour nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.

 

Il l’a établi le maître de sa maison

Et le dispensateur de tous ses biens.

 

Prions.

Ô Dieu, qui, dans votre providence ineffable avez choisi le bienheureux Joseph, pour être l’Epoux de votre sainte Mère, faites, nous vous en prions, que l’honorant ici-bas comme protecteur, nous méritions de l’avoir pour intercesseur dans le Ciel. Vous qui vivez et régnez dans les siècles des siècles. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La Très Sainte Trinité

Contemplons

La Sainte Trinité, Artus Wolffort

Méditons

Une prière bien composée éclaire le propos théologique sur lequel elle s’appuie pour justifier sa raison d’être. Elle enrichit les connaissances catéchétiques du croyant et contribue à défendre la véritable foi des hérésies qui tendent à la déformer et à l’abaisser au rang de pure superstition. Aussi, les litanies commencent-elles par invoquer Dieu dans son principe premier, celui qui fait l’originalité du christianisme. En effet, nous croyons en un Dieu un et trine, à savoir un seul Dieu en trois personnes distinctes.

Les litanies commencent donc par une invocation à chaque personne de la Trinité, le Père, le Fils, le Saint-Esprit, avant d’invoquer et, par voie de conséquence, de proclamer l’indivisible unité de ces trois personnes. « La pédagogie, c’est l’art de la répétition » dit la sagesse populaire. L’Eglise, maitresse de sagesse, sait qu’il ne suffit pas d’inculquer les vérités de foi lors du catéchisme d’enfance mais qu’il faut sans cesse les rappeler pour qu’elles puissent être assimilées. Aussi, cette affirmation de foi en un Dieu unique en trois personnes est-elle rappelée à chaque fois qu’on récite, qu’on chante les litanies.

Lors des fêtes des saints, la liturgie s’adresse à Dieu en lui disant : « en couronnant tes saints, tu couronnes tes propres dons. » En commençant les litanies par invoquer la Très Sainte Trinité, l’Eglise nous rappelle que c’est à Dieu seul, comme le principe et l’origine de tout bien, que revient la louange et l’action de grâce car c’est lui qui nous donne, comme une grâce insigne, d’accomplir et de persévérer dans le bien. C’est dans ce sens, que la Vierge Marie proclame dans son Magnificat (et à sa suite tous les saints) : « il s’est penché sur son humble servante, désormais tous les âges me diront bienheureuse. » En effet, si nous sommes les seuls auteurs de nos péchés, c’est Dieu qui nous donne, comme un don de son amour indéfectible, de faire le bien et nous rend digne du salut qu’il nous offre en Jésus-Christ, son Fils unique, la seconde personne de la Très Sainte Trinité.

Dieu est l’alpha et l’Omega de toute chose. Tout vient de lui, tout est pour lui. Tout a son origine en lui et c’est vers lui que tout retourne. Il nous a donné la vie, il nous a sauvés, il nous a sanctifiés ; il nous jugera à la fin de cette vie comme à la fin des temps et nous accueillera, si nous en sommes trouvés dignes, en son paradis pour l’éternité. Aussi, est-il digne et juste qu’il se trouve au début de chaque prière comme une réponse à sa demande de lui consacrer les premiers produits de toute récolte y compris des fruits spirituels.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie, priez pour nous.

Saint Joseph, priez pour nous.

Illustre descendant de David, priez pour nous.

Lumière des patriarches, priez pour nous.

Epoux de la Mère de Dieu, priez pour nous.

Chaste gardien de la Vierge, priez pour nous.

Père nourricier du Fils de Dieu, priez pour nous.

Zélé défenseur de Jésus, priez pour nous.

Chef de la sainte Famille, priez pour nous.

Joseph très juste, priez pour nous.

Joseph très chaste, priez pour nous.

Joseph très prudent, priez pour nous.

Joseph très courageux, priez pour nous.

Joseph très obéissant, priez pour nous.

Joseph très fidèle, priez pour nous.

Miroir de patience, priez pour nous.

Ami de la pauvreté, priez pour nous.

Modèle des travailleurs, priez pour nous.

Gloire de la vie de famille, priez pour nous.

Gardien des vierges, priez pour nous.

Soutien des familles, priez pour nous.

Consolation des malheureux, priez pour nous.

Espérance des malades, priez pour nous.

Patron des mourants, priez pour nous.

Terreur des démons, priez pour nous.

Protecteur de la sainte Eglise, priez pour nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.

 

Il l’a établi le maître de sa maison

Et le dispensateur de tous ses biens.

 

Prions.

Ô Dieu, qui, dans votre providence ineffable avez choisi le bienheureux Joseph, pour être l’Epoux de votre sainte Mère, faites, nous vous en prions, que l’honorant ici-bas comme protecteur, nous méritions de l’avoir pour intercesseur dans le Ciel. Vous qui vivez et régnez dans les siècles des siècles. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Les litanies

Contemplons

Saint Joseph, Francesco Salvator Fontebasso

Méditons

Les litanies constituent une forme de prière bien connue de nos ainés. En effet, on les priait à l’église comme en famille ; elles terminaient la prière du chapelet, animaient les processions, faisaient partie intégrante de la liturgie.

C’est une forme de prière adoptée dès les origines du christianisme parce qu’accessible à tous. En effet, elles sont répétitives, constituées de vocables courts mais éloquents, font appel à la miséricorde divine, s’appuient sur l’intercession de l’Eglise triomphante, éclaîrent le mystère de la communion des saints, aident à la louange, entrainent à la supplique. Elles exposent et développent, en un catéchisme court mais efficient, les mérites de celui ou celle à qui on a recours et à l’intercession duquel on se confie pour présenter à Dieu nos préoccupations. Par ailleurs, la structure de la litanie permet qu’on la retienne facilement par cœur et qu’ainsi on puisse la reproduire en tout lieu, sans aptitude ou infrastructure particulières.

Il existe des litanies pour chaque saint, pour chaque attribut de Dieu. Mais l’Eglise n’en a retenu que cinq pour la récitation publique, les autres étant destinées à un usage privé. Ainsi, seules sont retenues, pour la récitation publique, les litanies du Sacré-Cœur, du saint nom de Jésus, de Lorette (litanies de la Sainte Vierge), de saint Joseph et de tous les saints.

Dans leur structure, les litanies se composent de trois parties : une première dans laquelle on se présente devant la Très Sainte Trinité, de laquelle on implore la pitié, une seconde dans laquelle on énumère, les uns après les autres, les mérites de Jésus, Marie, Joseph, des saints sur lesquels on s’appuie, une troisième dans laquelle on demande à Dieu d’exaucer nos prières par les mérites de Jésus, l’Agneau sans tache qui nous a acquis, par son sacrifice, le salut et la grâce une fois pour toute et qui est notre unique médiateur auprès du Père : « Personne ne va au Père sans passer par moi » (Jean 14, 6), « tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous l’accordera » (Jean 15, 16). 

S’agissant de celles en usage pour saint Joseph, les litanies sont composées, dans leur seconde partie, de 21 invocations qui mettent en lumière ses mérites particuliers, ses attributs, ses actions, ses attitudes par lesquels il s’est distingué aux yeux de Dieu, qui font sa gloire dans le Ciel et sur lesquels nous voulons nous appuyer pour obtenir d’être exaucé. Ainsi, tout en se présentant sous la forme d’une supplique répétitive et insistante, elles forment un bouquet de compliments aussi bien à Dieu pour les merveilles qu’il a réalisées en lui et par lui, qu’à Joseph qui s’est laissé agir par Dieu.  Tous les papes ont largement encouragé la prière des litanies et, pour cela, les ont amplement indulgenciées.

Saint Pie X a rajouté les litanies de saint Joseph au catalogue des prières publiques de l’Eglise catholique et les a indulgenciées. Petit détail, saint Pie X, Joseph Sarto par son nom de naissance et de baptême, est le premier pape à porter le nom de Joseph !

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie, priez pour nous.

Saint Joseph, priez pour nous.

Illustre descendant de David, priez pour nous.

Lumière des patriarches, priez pour nous.

Epoux de la Mère de Dieu, priez pour nous.

Chaste gardien de la Vierge, priez pour nous.

Père nourricier du Fils de Dieu, priez pour nous.

Zélé défenseur de Jésus, priez pour nous.

Chef de la sainte Famille, priez pour nous.

Joseph très juste, priez pour nous.

Joseph très chaste, priez pour nous.

Joseph très prudent, priez pour nous.

Joseph très courageux, priez pour nous.

Joseph très obéissant, priez pour nous.

Joseph très fidèle, priez pour nous.

Miroir de patience, priez pour nous.

Ami de la pauvreté, priez pour nous.

Modèle des travailleurs, priez pour nous.

Gloire de la vie de famille, priez pour nous.

Gardien des vierges, priez pour nous.

Soutien des familles, priez pour nous.

Consolation des malheureux, priez pour nous.

Espérance des malades, priez pour nous.

Patron des mourants, priez pour nous.

Terreur des démons, priez pour nous.

Protecteur de la sainte Eglise, priez pour nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.

 

Il l’a établi le maître de sa maison

Et le dispensateur de tous ses biens.

 

Prions.

Ô Dieu, qui, dans votre providence ineffable avez choisi le bienheureux Joseph, pour être l’Epoux de votre sainte Mère, faites, nous vous en prions, que l’honorant ici-bas comme protecteur, nous méritions de l’avoir pour intercesseur dans le Ciel. Vous qui vivez et régnez dans les siècles des siècles. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, le laisser nous conduire à sa gloire

Contemplons

Fra Angelico, le couronnement de la Vierge

Méditons

Toute la vie de Marie est un déploiement de ce que Jésus a enseigné et lui-même pratiqué. Et il n’y a rien dans les évangiles qui ne trouve son illustration dans la vie de Marie.

Les évangiles nous rapportent peu de choses de Marie. Mais ils en disent suffisamment pour que nous trouvions dans son seul exemple tout ce qu’il nous faut savoir pour apprendre à traduire dans nos vies l’enseignement de Jésus. En effet, elle est silencieuse parce qu’elle laisse à Jésus, qui est la Vérité incarnée, le soin de la révéler. Par contre, elle œuvre à sa propre perfection afin de soutenir Jésus dans son apostolat par son exemple. Ainsi, chaque fois qu’elle parle, elle ne se concentre pas sur elle mais se situe par rapport à Jésus : elle est « l’humble servante du Seigneur » dit-elle à l’ange Gabriel ; aux disciples aux noces de Cana, elle dit : « faites tout ce que Jésus vous dira. »

Marie nous enseigne à évangéliser davantage par l’exemple que par la parole et l’action tapageuse. Si la parole n’est pas à négliger, si les actions d’envergure peuvent avoir leur justification,  elles ne doivent pas prendre le pas sur la nécessité absolue de vivre ce que l’on croie : c’est l’authenticité du témoignage de nos vies qui confère la fécondité évangélique à nos paroles et à nos actions.

Pour savoir ce qu’est vraiment un chrétien, point n’est besoin de faire de longs développements, il suffit de pointer l’exemple de Marie. Elle n’a quasiment rien dit et pourtant, personne plus qu’elle a accrédité et crédibilisé l’évangile de Jésus. Marie est la reine des apôtres, non parce qu’elle a parcouru le monde pour porter l’évangile mais par l’exemple communicatif de sa vie de foi.  

Marie nous apprend qu’aux yeux de Dieu, rien n’est petit et que la grandeur de toute chose réside dans la quantité d’amour qu’elle contient. Marie a fait davantage pour la gloire de Dieu, le salut des âmes, la propagation de l’évangile dans la monotonie de son quotidien, par la réalisation de toutes petites choses répétitives que tous les plus grands saints, tous les plus grands esprits réunis. Combien de très grands personnages, parmi les plus héroïques, ont été oubliés par l’histoire alors que Marie, une humble femme au foyer, sera dite « bienheureuse par toutes les générations jusqu’à la fin du monde » (Magnificat) !

Marie n’a fait que de petites choses tenues pour rien par le monde mais exaltées par Dieu. Elle les a faites avec un tel sens du service de Dieu et du prochain qu’il l’a élevée jusqu’au plus haut des cieux, l’a installée à sa droite pour en contempler de près toute la perfection et s’en réjouir pendant toute l’éternité. Elle est le grain de blé tombé en terre qui a produit beaucoup de fruit. Elle est le grain de sénevé, la plus petite de toutes les graines, qui est devenu un arbre majestueux. Elle est l’invitée de la noce qui, d’emblée, a pris la dernière place et que le maitre du repas, devant tous ses invités, a appelée de la dernière place pour prendre la première, celle à sa droite.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, entrer dans la gloire par la petite porte.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, se soucier davantage du regard de Dieu que de celui du monde.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, le révéler par la sainteté de notre vie.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, vivre en enfant de lumière

Contemplons

Murillo, L’avènement de l’Esprit-Saint

Méditons

Les évangiles ne nous disent plus rien de Marie après le crucifiement de Jésus. Les Actes des Apôtres, quant à eux, nous la signalent au cénacle à persévérer dans la prière avec les Douze en attendant l’avènement de l’Esprit-Saint. C’est très peu de choses et pourtant cela suffit à brosser d’elle les traits marquants de sa vie après l’Ascension de Jésus.

D’abord Marie a continué à être ce qu’elle a toujours été, l’humble servante du Seigneur. Si elle a été fidèle à Jésus jusque sous la croix du Vendredi-Saint, elle a continué à l’être jusqu’à son dernier souffle. Elle a servi le Seigneur en Jésus son fils ; à présent, elle le sert en ses apôtres, ceux qu’il s’est choisis pour poursuivre son œuvre. Même si Marie a dû jouir d’un respect et d’une considération sans pareilles au sein du groupe des apôtres et des croyants de plus en plus nombreux, elle a continué à servir humblement son Seigneur à qui elle a donné son cœur sans retour. N’imaginons pas Marie tenir des discours savants aux apôtres mais voyons-la les conseiller, sans leur faire la leçon, quand ils en ont besoin, chaque fois qu’ils recourent à elle. Voyons-la leur rappeler alors les paroles, les gestes de Jésus. Voyons-la soumise aux décisions des apôtres qui engagent l’Eglise naissante. Voyons-la laver leurs vêtements, leur préparer à manger. Voyons-la nourrir les pauvres, les veuves, les orphelins et surtout voyons-la prier avec ferveur. Voyons-la recevoir la communion des mains des apôtres et laissons-nous édifier par son exemple chaque fois qu’elle reçoit son Jésus réellement présent dans l’hostie consacrée.

Ensuite, Marie s’est unie à l’Eglise naissante. L’Eglise, c’est la continuation de Jésus. Comment Marie pourrait-elle se trouver ailleurs que là où se trouve Jésus ! Et Jésus se trouve là où est l’Eglise qui vit de l’Eucharistie, c’est-à-dire de sa présence réelle sous les espèces du pain et du vin consacrés. Marie est présente afin de soutenir la prière des apôtres pour la venue de l’Esprit-Saint. Elle s’unit à eux d’un seul cœur malgré que chacun d’eux, excepté Jean, a renié et abandonné Jésus quand il avait le plus besoin d’eux. Elle aime chaque apôtre parce que Jésus l’aime, parce que Jésus lui a pardonné, parce que Jésus l’a choisi, parce que Jésus l’a établi, parce que chacun d’eux va poursuivre l’œuvre de son Jésus. Elle est là où est l’Eglise, parce que Jésus s’est livré pour elle, parce qu’il l’a aimée plus que lui-même parce que Jésus l’a établie la mère de l’Eglise. Marie aime l’Eglise de Jésus malgré ses imperfections et parce qu’elle aime Jésus qui aime l’Eglise et s’est livré pour elle, elle pallie, par sa propre perfection, les imperfections de ses membres.

Enfin, Marie est telle que les évangiles la décrivent : silencieuse, effacée, édifiante par son exemple plus que par ses paroles. En effet, plus que personne, mieux qui quiconque, elle a témoigné de l’évangile par toute sa vie. Elle illustre ce qu’est être chrétien, ce qu’est vivre en enfant de lumière. Si nous voulons savoir ce qu’il faut faire pour être chrétien, il nous faut écouter Jésus ; si nous voulons voir un chrétien, il nous faut regarder Marie. Par sa vie, elle traduit tout ce que Jésus a dit et enseigné. Si nous voulons être comme Jésus, il nous faut être comme Marie.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, aimer l’Eglise malgré ses imperfections.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, travailler à notre perfection.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, soutenir l’Eglise dans ses représentants.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.