MOIS DE SAINT JOSEPH 12ème jour

A Bethléhem

Joseph et Marie à Bethlehem à la recherche d’un abri

Méditons

Joseph et Marie nous donnent un admirable exemple de soumission à la volonté divine en quittant Nazareth pour aller se faire inscrire à Bethlehem comme l’ordonne l’édit de César-Auguste.

Une nouvelle épreuve les attend à Bethlehem où ils arrivent au terme d’un voyage aussi long qu’éprouvant. Après avoir frappé à toutes les portes pour demander l’hospitalité et avoir été rejetés de tous parce que pauvres et sans protection, ils en sont réduits à trouver refuge dans une étable à peine digne des animaux. Quelle épreuve pour notre Joseph de voir Marie et Jésus réduits à une telle indigence sans qu’il ne puisse rien y changer. Cependant, avec Marie, il adore les desseins cachés de la pro­vidence, qui les a menés en ce lieu. Pas un sentiment d’aigreur n’entre dans son âme, pas un murmure, pas une plainte n’échappe de sa bouche.

Imaginons la joie de Joseph à la naissance de Jésus. Il se prosterne devant lui, le reconnait pour son Dieu caché sous les voiles de l’humanité. Il ne peut se lasser de le contempler. Quelle doit être sa joie lorsque Marie l’invite à prendre Jésus dans ses bras. Quelle joie éprouve-t-il quand il entend les récits des bergers et le concert des anges qui annoncent la naissance du Sauveur et la paix qu’Il vient apporter aux hommes. Tout ce qui honore Jésus naissant le rend heureux. Quelle n’est pas sa joie quand les mages viennent se prosterner aux pieds de Jésus et lui offrir leurs présents.

Marie, toujours attentive à tout ce qui peut rendre Joseph heureux et le dédommager de tous les renoncements auxquels il consent de bon cœur pour elle, au lieu de dire « mon Fils » en parlant de Jésus, dit sans doute et à dessein « notre Fils. » Il l’était, en effet, non par la nature, mais par adoption et par amour. Or, avec une foi aussi vive que celle de Joseph, on comprend facilement l’effet qu’une telle parole pouvait produire en son âme. « Son bonheur était si grand, dit saint Jean Chrysostome, que sans un miracle il en serait mort. »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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