L’ange avait des ailes

Contemplons

L’archange Gabriel aux pieds de Marie

Méditons

Lorsqu’on demande à quelqu’un de dessiner un ange, s’il est une chose qu’il n’oubliera pas, c’est de lui attribuer une paire d’ailes. Car, s’il est un élément caractéristique des anges dans l’imaginaire populaire, ce sont bien les ailes. Regardez les nombreux tableaux représentant l’Annonciation, il n’en est aucun qui ne présente l’ange Gabriel sans ailes. Et, à l’Ile Bouchard, Marie ne cherchera pas à révolutionner les codes établis en nous présentant l’archange Gabriel autrement qu’avec des ailes. Or, rien ne dit nulle part que les anges ont des ailes. La seule chose que nous sachions avec certitude, c’est que les anges sont de purs esprits.

Saint Augustin dit à leur sujet : « “Ange” désigne la fonction, non pas la nature. Tu demandes comment s’appelle cette nature ? Esprit. Tu demandes la fonction ? Ange. D’après ce qu’il est, c’est un esprit, d’après ce qu’il fait, c’est un ange » (Ps 103, 1, 15). De tout leur être, les anges sont serviteurs et messagers de Dieu. Parce qu’ils contemplent “constamment la face de mon Père qui est aux cieux” (Mt 18, 10), ils sont “les ouvriers de sa parole, attentifs au son de sa parole” » (Ps 103, 20).

Les anges sont donc de purs esprits, nous dit le catéchisme de l’Eglise catholique : ils ne possèdent pas de corps physique, bien qu’ils puissent parfois prendre apparence humaine. Leur forme visible, souvent décrite dans les Ecritures, n’est qu’une façade, un masque porté pour que nous puissions témoigner de leur présence. Mais en réalité, les anges sont des créatures invisibles. Durant les premiers siècles de l’Eglise, les anges étaient représentés semblables aux hommes dans l’art religieux, les artistes adaptant leurs œuvres en fonction du peu de descriptions bibliques existantes. Cependant, dès le IVe siècle, les artistes ont commencé à différencier ces créatures spirituelles des hommes. Depuis, les artistes ont souvent utilisé le symbole des ailes, le reliant à la mission de messager dont sont pourvus les anges.

A l’Ile Bouchard, l’archange Gabriel se présente en créature ailée. Jacqueline le décrit : « il portait une robe blanche et dans le dos, de couleur lumière, une paire d’ailes qui frémissait, ce qui rendait très vivant, ce qu’on voyait. » Et elle souligne que Marie et Gabriel sont tous deux des êtres de lumière mais « autant la belle dame faisait une personne vivante de la terre, mais d’une beauté extraordinaire, autant l’ange était couleur lumière. » En de simples mots, Jacqueline nous explique que la nature de Marie, qui est un être de chair mais glorifiée, diffère de celle de l’archange qui est un pur esprit. Tout un catéchisme en peu de mots : les anges sont de purs esprits qui peuvent prendre forme humaine.

Le problème des ailes n’est finalement pas résolu, me direz-vous ! Les anges ont-ils des ailes, oui ou non ? Ben si ! Les anges sont de purs esprits qui peuvent prendre forme humaine et, pour qu’ils puissent se faire reconnaitre de prime abord par des enfants, ils adoptent des ailes parce que c’est à cela que nous, pauvres humains limités de toute part y compris dans notre esprit, les reconnaissons.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

L’archange Gabriel

Contemplons

Statue de l’archange Gabriel

Méditons

Marie n’est pas venue seule à l‘Ile Bouchard mais accompagnée de l’archange Gabriel. En effet, les quatre fillettes racontent : « l’ange se tenait sur une pierre plate de même couleur… le genou droit à terre, à peu de distance de la Dame, et à sa droite. Il était vêtu d’une robe blanche et avait des ailes blanches aux bords dorés. Il tenait à la main droite un lys blanc et l’autre main reposait sur sa poitrine. Les cheveux étaient blonds en forme d’anglaises. »

La beauté de l’ange transporte les fillettes de joie ; à leur description, on jugera jusqu’à quel point. En effet, Jeannette (7 ans) ne cesse de dire : « Oh le beau ange ! » Et à sa maman, elle dira avec tout le charme de l’enfance : « tu sais maman, j’ai même vu ses deux oeils ! »

A la demande du curé de la paroisse, le chanoine Ségelle, Jacqueline demande à Marie qui est cet ange : « Mais Madame, quel est l’ange qui vous accompagne ? » et l’ange répond : « Je suis l’ange Gabriel » L’Ile Bouchard est probablement le seul lieu connu où l’ange Gabriel est apparu (exception faite des épisodes relatés dans les Evangiles). Il est l’un des sept esprits qui se tiennent devant le trône de Dieu. A Zacharie, le jour où il lui annonce la naissance prochaine de Jean-Baptiste, le précurseur, il dira : « Je suis Gabriel. Je me tiens devant le trône de Dieu et je suis venu t’annoncer… » C’est dire que Gabriel est l’un des esprits majeurs au ciel. La Bible ne révèle le nom que de trois anges, celui de Gabriel, de Michel, de Raphael parce que chacun d’eux a une mission toute particulière et de première importance auprès des hommes. La prépondérance de Gabriel dans le monde invisible est soulignée par le fait que c’est lui que Dieu envoie à Marie le jour de l’Annonciation. C’est à lui que Dieu confie la mission de solliciter le « oui » de Marie à l’Incarnation, à la venue de Jésus en notre monde pour notre salut. Il est le porteur de bonnes nouvelles par excellence.

Si Gabriel est présent dans l’apparition de Marie à l’Ile Bouchard, c’est pour illustrer la prière du « je vous salue Marie », lui donner sa vraie tonalité quand les enfants la récitent et pour leur montrer qu’à chaque fois qu’elle est priée, elle produit toujours à nouveau le même effet sur Marie qui en est transportée de joie. L’archange nous montre aussi, par son attitude, tout le respect, l’admiration même, qu’il a pour Marie (et à travers lui que Dieu a pour Marie) et nous invite, par conséquent, à lui en témoigner autant. C’est par Marie que le salut est entré dans le monde et dès lors, quand Marie se présente, elle porte avec elle le salut. Enfin, la scène de l’Annonciation et la présence de la guirlande de cinq roses aux pieds de Marie, nous invite à prier le chapelet pour honorer Notre Dame et la porter à la victoire sur les forces du mal en l’occurrence celles qui mettent la France en danger. Et c’est ce que Marie va les amener à faire au cours de ses dix apparitions à l’Ile Bouchard.

« Le plus bel hommage que nous puissions rendre à l’archange saint Gabriel, écrit le bienheureux Bartolo Longo (1841-1926, apôtre du Rosaire), est de réciter avec dévotion le saint rosaire, puisque chaque Ave Maria répète les paroles qu’il prononça lorsqu’il fut envoyé par la sainte Trinité à Marie en messager de notre rédemption. »

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Une belle dame et un beau ange »

Contemplons

Le groupe de statues représentant l’apparition de Marie et de l’archange Gabriel lors de la première apparition dans l’église Saint Gilles de l’Ile Bouchard

Méditons

Les quatre fillettes sont agenouillées à l’autel de la sainte Vierge et récitent une dizaine du chapelet. Au quatrième Ave Maria se déroule sous leurs yeux la scène de l’Annonciation qui illustre les paroles qu’elles sont entrain de réciter : « je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes. » Une image vaut mille mots dit-on. En reine des docteurs mais aussi en maitresse de pédagogie, Marie donne vie aux paroles que prononcent les quatre voyantes en les replaçant dans la scène de l’Annonciation.

Et, la scène est tout à fait typique d’une représentation traditionnelle de l’Annonciation où l’on voit l’archange Gabriel à genoux devant la Vierge Marie, lys en main. Les grands peintres et sculpteurs ne s’y sont pas pris autrement pour illustrer l’épisode évangélique de l’Annonciation. Cela dit, malgré tout leur génie, ils ne parviendront jamais à égaler en beauté ce que voient les fillettes. Jacqueline et Laura ne cessent de s’émerveiller devant la dame et de redire encore et encore « oh la belle dame ! oh la belle dame ! » ; la petite Jeannette, quant à elle ne cesse de répéter : « oh le beau ange ! Oh le beau ange ! »

Si Marie tient à se présenter, à leur première rencontre, aux fillettes dans la scène de l’Annonciation alors qu’elles sont entrain de réciter des ‘Je vous salue Marie’, c’est pour leur montrer et l’origine et l’effet de cette prière.

En effet, la prière du ‘Je vous salue Marie’ est composée, dans sa première partie, des paroles de l’ange à Marie le jour de l’Annonciation et donc du message que Dieu adresse, par la voie de Gabriel, personnellement à Marie et, en elle, à toute l’humanité : Jésus, le Dieu sauveur, va venir chez nous pour nous sauver si nous acceptons de le recevoir. Par extension, le message en ce 8 décembre 1947, est que Dieu va venir sauver la France si elle accepte de se laisser sauver par lui. Pour ce faire, Marie va procéder comme Dieu l’a fait pour sauver le monde le jour de l’Annonciation à savoir recourir à ce qu’il y a de plus faible mais aussi de plus pur au monde : la toute jeune Vierge Marie. Et Marie, à l’imitation de Dieu, va solliciter l’aide des petits enfants.

Par ailleurs, Marie montre aux fillettes qu’à chaque fois qu’on récite la prière du ‘Je vous salue Marie’, on replace la Vierge au temps de l’Annonce de l’Ange en lui procurant, à chaque fois de nouveau, la joie qu’elle a éprouvée en cet instant. Rien ne saurait réjouir davantage la Vierge Marie que de réentendre les paroles de l’archange Gabriel. Non parce que Marie s’en sent flattée mais parce qu’elles signifient que le Salut est venu en ce monde et qu’il vient à chaque fois encore pour celui qui récite la prière du ‘Je vous salue Marie.’

Chaque fois qu’on prie le ‘Je vous salue Marie’, se renouvelle l’Incarnation du Verbe, non plus en Marie où il est né mais dans l’âme de celui qui le prie. Plus encore que dans son corps, c’est dans son âme que Marie a conçu Jésus, le Verbe de Dieu. Et, comme elle, en priant le ‘Je vous salue Marie’, nous permettons à l’Esprit-Saint, avec l’aide de Marie, de concevoir dans notre âme Jésus, le Verbe de Dieu, le seul sauveur.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous

Contemplons

Le groupe de statues reproduisant Marie et l’ange Gabriel tels qu’ils sont apparus à l’ile Bouchard

Méditons

Aux pieds de Marie se trouve une guirlande de cinq roses de couleur rose ainsi que la prière « O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous » que la « belle dame » va apprendre et faire répéter aux enfants à chacune de ses dix apparitions.

La prière jaculatoire « O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous » renvoie non seulement au mystère de l’Immaculée Conception, au grand don qu’il représente pour Marie et pour l’humanité entière, mais aussi à ses apparitions à la rue du Bac à sainte Catherine Labouré en 1830. La France est alors en grand danger et, une fois de plus, Marie à qui la France est consacrée, se porte à son secours. En effet, dans la nuit du 18 au 19 juillet 1830, elle apparait à sainte Catherine Labouré, qui chose incroyable, se met à genoux aux pieds de Marie assise dans un fauteuil et pose, en toute candeur, ses mains sur les genoux de la Reine du Ciel…

Au cours de leur entretien, Marie dit en substance à Catherine : « les temps sont très mauvais, des malheurs vont fondre sur la France : le trône sera renversé (dix jours après, c’était fait !), le monde entier sera renversé par des malheurs de toutes sortes (la Sainte Vierge avait l’air très peinée en disant cela, note sœur Catherine). Mais venez au pied de cet autel. Là les grâces seront répandues sur toutes les personnes qui les demanderont avec confiance et ferveur. Elles seront répandues sur les grands et sur les petits…  » Et elle continue : «  le moment viendra où le danger sera grand, on croira tout perdu, là je serai avec vous, ayez confiance, vous reconnaîtrez ma visite et la protection de Dieu et celle de saint Vincent sur les deux communautés (les filles de la charité et les lazaristes). Il y aura bien des victimes, Monseigneur l’archevêque mourra (effectivement, monseigneur Darboy sera exécuté comme otage pendant la « semaine sanglante » le 24 mai 1871 à la prison de la Roquette avec Gaspard Deguerry, curé de la Madeleine, trois pères jésuites et Louis Bernard Bonjean). Mon enfant, la Croix sera méprisée, le sang coulera dans les rues (ici, note sœur Catherine, la Sainte Vierge ne pouvait plus parler, la peine était peinte sur son visage). Mon enfant, le monde entier sera dans la tristesse. »

Après avoir ainsi révélé l’avenir, Marie donne à ceux qui lui font confiance, un moyen sûr et infaillible, accessible à tous, de passer à travers ces temps difficiles : la médaille miraculeuse. En effet, le samedi 27 novembre 1830, Marie apparait de nouveau à Catherine. Ecoutons-la faire la description de Marie : «  Sur un ciel bleu, étoilé par en haut, aurore par en bas, dans un soleil  : la Très Sainte Vierge, voile aurore, robe blanche, manteau bleu céleste, les pieds sur un croissant, écrasant la tête du serpent avec le talon. Douze étoiles sont autour de sa tête, un léger nuage sous le croissant. Particularité essentielle : la Sainte Vierge tient légèrement le globe du monde dans ses mains et elle l’éclaire d’une vive lumière. » Elle tient donc dans ses mains « d’une manière très aisée  » une boule d’or surmontée d’une petite croix d’or. La voyante entend alors une voix intérieure lui dire : «  Cette boule que vous voyez, représente le monde entier, particulièrement la France et chaque personne en particulier.  » Ses yeux, écrit la religieuse, étaient tantôt levés vers le Ciel, tantôt abaissés vers la terre : « Quand elle priait, sa figure était si belle, si belle, qu’on ne pourrait la dépeindre… Une sorte de tableau se forma autour d’elle, en ovale, avec ces mots écrits en lettres d’or, partant de la main droite, passant au-dessus de la tête, pour finir à hauteur de la main gauche  : «  O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous » Puis une voix se fit entendre  : «  Faites frapper une médaille sur ce modèle, toutes les personnes qui la porteront avec confiance recevront de grandes grâces.  »

Depuis, la médaille fut frappée à des millions d’exemplaires et les grâces qu’elle procura furent si nombreuses que le peuple de Dieu l’appela très rapidement la médaille miraculeuse. Et, si à l’Ile Bouchard la petite prière qui se trouve sur la médaille miraculeuse est affichée aux pieds de Marie, c’est pour nous rappeler qu’elle est le gage de la protection de Marie et qu’il convient de la porter.

Marie est Reine de France depuis que Louis XIII la lui a consacrée par un acte solennel le 10 février 1638 et, chaque fois que son royaume est en danger, elle se porte à son secours. Chacune de ses apparitions en France intervient à un moment où elle est au bord du précipice. Dans l’éternité, nous verrons tout ce dont nous sommes redevables à Marie, toutes les catastrophes auxquelles nous avons échappé sans même nous en douter et ne pourrons que pleurer notre ingratitude à son égard pendant le temps où nous étions sur terre…

Mais, s’il est une image de Marie qui l’identifie parfaitement comme Notre Dame de France, c’est bien celle de l’Ile Bouchard. Non seulement parce que Marie dit expressément qu’elle est venue sauver la France mais aussi et surtout parce que « la liturgie » de l’apparition rappelle ses précédentes interventions dans l’histoire du pays (Notre Dame des Victoires, rue du Bac, Lourdes…) à des moments critiques pour lui.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Une belle dame

Contemplons

Marie, telle qu’elle se présente aux fillettes le 8 décembre 1947.

Méditons

De prime abord les fillettes ne comprennent pas que la belle dame qui leur sourit dans l’église est la Mère de Dieu. En effet, dira Jacqueline, elle ne savait pas que la sainte Vierge pouvait apparaitre…

Le chanoine Ségelle ainsi que la sœur directrice de l’école des filles interrogeront séparément les quatre voyantes et chacune donnera la même description de la belle dame en insistant sur le fait qu’elle était vraiment très belle. Elle portait une longue robe blanche qui s’élargissait vers le bas, avec des manches vagues. Elle avait pour ceinture un ruban bleu qui bougeait sans cesse en raison d’un petit vent qui venait de la droite. Ce détail peut sembler curieux et mais il est de première importance car c’est la manière dont l’Eprit-Saint manifeste sa présence. Là où est l’épouse, là est l’époux ; là où est Marie, là vient l’Esprit-Saint.

La belle dame porte un long voile blanc brodé d’or, détail d’une délicatesse toute mariale car le motif de la broderie, une série de « S » entrelacés, est typique de la Touraine au cœur de laquelle se trouve l’Ile Bouchard. Elle porte au bras un magnifique chapelet blanc et or afin d’inviter à le prier. Enfin, Marie est pieds nus comme à Lourdes, signe de sa grande humilité, non seulement envers Dieu dont elle se dit l’humble servante, mais aussi envers nous qu’elle condescend à rejoindre dans notre misère de pécheurs.

A ses pieds, se trouve une guirlande de cinq roses. Ces roses sont hautement symboliques. Elles rappellent les cinq plaies de Notre Seigneur et donc sa Passion par laquelle il nous a tous rachetés et qui valut à Marie le privilège de l’Immaculée Conception. Comme le dit l’oraison de la fête, l’Immaculée Conception de Marie est déjà, par anticipation, un fruit (et quel beau fruit !) de la Passion de Jésus. Par ailleurs, Marie est invoquée dans les litanies comme la rose mystique, celle qui est toute pénétrée de l’amour de Dieu et des hommes. Enfin, elles sont une allusion au miracle que Marie fit à Guadalupe au Mexique, où pour prouver son apparition, elle a fait fleurir des rosiers en plein décembre. A Lourdes aussi, un rosier sauvage croissait au bas de la grotte de Massabielle.

Les fillettes disent que Marie est entourée de rayons d’or qui forment comme une grotte autour d’elle. A Lourdes aussi, Bernadette décrit Marie comme un être de lumière en faisant la nuance que Marie n’apparait pas dans la lumière mais que la lumière semble émaner d’elle.

Marie est si belle que la petite Jeannette ne cesse de répéter « qu’elle est belle ! qu’elle est belle ! » Mais les deux choses qui impressionneront le plus les fillettes, ce sont, d’une part les longs cheveux blonds qui tombent en anglaises jusqu’aux genoux (et qu’elle ne montrera que le premier jour des apparitions !) et le visage de Marie. A Lourdes, à La Salette, à la Rue du Bac, à Pellevoisin, Marie ne montre pas ses cheveux. Si elle arbore une aussi belle chevelure blonde à l’Ile Bouchard c’est parce qu’elle se présente comme la jeune-fille qu’elle était lors de l’Annonciation. Le visage de Marie, très beau, est illuminé par ses beaux yeux bleus, un bleu, disent les fillettes, comme il n’en existe pas sur terre. Son regard traduit tout l’amour, toute la tendresse, toute la bonté, toute la pureté de Marie. Enfin, c’est son sourire qui les fascine parce qu’il est si beau qu’il pénètre jusqu’au fond de l’âme. Et le sourire de Marie, qui ne se démentira jamais, accueillera les voyantes à chacune des apparitions.

Cette belle Dame, disent les fillettes, semble avoir 16 ou 17 ans mais son apparence est tellement majestueuse qu’elles s’adresseront toujours à elle en l’appelant « madame. »

Jacqueline, l’ainée des voyantes, fera la description de Marie des centaines et des centaines de fois aux pèlerins de l’Ile Bouchard et à chaque fois, elle leur fera une profonde impression car ils la verront les yeux fermés semblant contempler Marie comme au temps des apparitions.   

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Notre Dame de Lourdes

Contemplons

L’église saint Gilles de l’Ile Bouchard dans son aménagement actuel. A l’endroit de l’apparition, on a installé les statues représentant Marie et l’ange Gabriel tels qu’ils sont apparus en 1947. Sur le vitrail, on peut voir la représentation de Notre Dame de Lourdes.

Méditons

Marie est venue à l’Ile Bouchard pour sauver la France en grand danger. Elle est apparue entre deux de ses représentations emblématiques, celle de Notre Dame des Victoires et celle de Notre Dame de Lourdes. En effet, à droite de l’endroit où Marie est apparue se trouve une statue de Notre Dame des Victoires, à sa gauche une représentation de Notre Dame de Lourdes.

Si sa représentation de Notre Dame des Victoires rappelle que Marie a déjà une fois sauvé la France en obtenant qu’Anne d’Autriche donne naissance à Louis XIV ainsi que les grâces innombrables dont elle a comblé ceux qui l‘ont priée au long des siècles (la basilique Notre Dame des Victoires compte plus de 36 000 ex-voto !), sa représentation de Notre Dame de Lourdes n’en est pas moins riche de symboles. En effet, depuis 1858, année des apparitions, s’il est une représentation emblématique de Marie en France, c’est bien celle de Notre Dame de Lourdes. Elle est devenue si rapidement populaire en France qu’elle a supplantée Notre Dame du Puy qui, jusqu’alors, était le symbole même de la France chrétienne et le lieu de pèlerinage national. En effet, chaque paroisse a tenu à avoir chez elle une statue de Notre Dame de Lourdes devant laquelle célébrer, notamment, le mois de Marie et le mois du rosaire.  

Parce que Notre Dame de Lourdes est si représentative de la France chrétienne, Marie, dans ses apparitions à l’Ile Bouchard se présente de manière à se faire reconnaitre de prime abord comme telle. Elle porte les mêmes vêtements et seuls quelques détails (même si de grandes importance) diffèrent. Les habitants de l’Ile Bouchard ne s’y trompèrent pas car la première statue à être installée par dévotion dans l’église à l’endroit des apparitions, fut une représentation de Notre Dame de Lourdes. Par ailleurs, Marie apparait le 8 décembre, jour de la fête de son Immaculée Conception, privilège qu’elle a confirmé à Lourdes, 4 ans après que le bienheureux pape Pie IX l’a élevé au titre de dogme de foi le 8 décembre 1854. Enfin, c’est le 25 mars 1858 que Marie révèle à Lourdes son titre de gloire « je suis l’Immaculée Conception » jour de la fête de l’Annonciation et à l’Ile Bouchard, c’est justement dans la scène de l’Annonciation qu’elle se présente avec l’archange Gabriel.

Par ces trois représentations, on peut déjà déduire la teneur du message de Marie avant même qu’elle n’ait parlé. Marie est venue sauver la France en faisant prier pour la conversion des Français. En effet, Notre Dame de Victoires est le siège de l‘archiconfrérie pour la conversion des pécheurs, à Lourdes Marie insistera pour que l’on prie à cette intention, à l’Ile Bouchard, elle demandera aux enfants : « priez-vous pour la conversion des pécheurs ? »

Marie rappelle donc en substance que la paix, le salut de la France (et du monde) ne s’imposent pas mais doivent être accueillis par des cœurs ouverts à la grâce. Lorsque la paix du Christ règnera dans toutes les âmes, elle pourra régner par contagion dans le monde, d’où l’importance de la prière pour la conversion des pécheurs. Dans ce sens, on demanda à Bernadette en 1871, alors que la France est aux abois, si la Vierge lui avait fait des révélations sur ce qu’il convenait de faire. Elle répondit par la négative avec une telle sérénité qu’on lui demanda si elle ne craignait donc pas les allemands. Elle répondit simplement : « non, je ne crains que les mauvais catholiques. »

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Notre-Dame des Victoires

Contemplons

Evolution de l’autel de Marie dans l’église saint Gilles de l’Ile Bouchard. Sur la première image, la statue de Notre-Dame des Victoires surplombe l’autel de la Sainte Vierge et c’est à l’endroit entouré de pointillés que Marie est apparue le 8 décembre 1947. Sur la seconde image, on voit la première grotte qui a été installée pour commémorer les apparitions. Sur la troisième image, on observera que la statue de Notre-Dame des Victoires a été enlevée et remplacée par un bas-relief la représentant.

Méditons

Quand Marie apparait quelque part, le Ciel prend soin de tout régler dans les moindres détails comme s’il s’agissait d’une liturgie. Car, comme dans la liturgie, chaque détail est porteur d’une partie du message que le Ciel veut nous délivrer. Ainsi, si Marie apparait à l’Ile Bouchard à d’une statue la représentant comme Notre Dame des Victoires, c’est pour rappeler que ce n’est pas la première qu’elle est venue au secours de la France et qu’elle l’a sauvée.

Comme en 1947, la France est, en 1637, menacée de graves périls intérieurs et extérieurs. Entrée depuis peu dans la guerre de trente ans, elle a subi plusieurs défaites. Les paysans se révoltent. Le pays attend vainement un héritier depuis 22 ans. La mésentente entre Louis XIII et Anne d’Autriche s’est accentuée à la suite de trois fausses couches et de la découverte de correspondances de la reine avec l’Espagne. La santé du roi est précaire. S’il meurt sans héritier, la couronne passera à son frère, Gaston d’Orléans, prêt à anéantir l’œuvre accomplie par Louis XIII et Richelieu. Se profilent ainsi le risque d’une victoire des ennemis qui encerclent la France et le spectre du relèvement des factions armées qui ont divisé la nation à savoir les protestants et les grands.

C’est alors que la Vierge apparait le 3 novembre 1637 au frère Fiacre de sainte Marguerite, de l’ordre des augustins déchaussés dits aussi ‘Petits-Pères’, qui priait dans sa cellule adossée à Notre Dame des Victoires, église de son couvent. La Vierge portait un enfant dans ses bras et lui dit : « N’ayez pas peur, je suis la Mère de Dieu. L’enfant que vous voyez n’est pas mon Fils mais le dauphin que Dieu veut donner à la France. »

Puis Elle demanda qu’on avertisse la reine de faire trois neuvaines de prières en son honneur et, pour qu’on ne doute pas de la réalité de ce message, Elle montra au frère Fiacre une image du chœur de l’église de Notre Dame de Grâces à Cotignac en Provence, avec le tableau de Notre Dame de Grâces placé au-dessus de l’autel. Ni le frère, ni ses supérieurs ne s’étaient jamais rendus à Cotignac. On interrogea des prêtres qui y étaient allés en pèlerinage. Ils confirmèrent l’exactitude des descriptions du frère Fiacre. C’était le signe probant qu’on attendait. Le frère Fiacre, en effet, avait déjà eu une révélation intérieure le 27 octobre précédent alors qu’il priait avec ses confrères dans le chœur de l’église Notre Dame des Victoires. La reine, pour obtenir la naissance de l’héritier tant désiré devait faire célébrer trois neuvaines de prières : à Cotignac, à Notre Dame de Paris et à Notre Dame des Victoires. Deux ans auparavant, le frère Fiacre avait reçu déjà la même inspiration, mais avec moins de force et d’urgence. Ses supérieurs ne voulaient pas croire à ces révélations intérieures d’un simple moine dans ce qui était considéré comme une affaire d’Etat, tant qu’un signe probant n’en attesterait pas l’authenticité. Ce signe ayant été donné, il devenait possible d’avertir la cour. Un procès-verbal fut rédigé et signé par toute la communauté des Augustins, puis transmis au cardinal de la Rochefoucauld, grand aumônier de France.

Quand la reine fut informée, elle crut à la réalisation de ces promesses. Le roi en entendit parler de son côté. Mais l’avis du cardinal était déterminant, et celui-ci faisait mener une enquête auprès du gouverneur de Provence et de l’évêque de Fréjus, dont dépendait le sanctuaire de Cotignac, si bien que les neuvaines ne débutèrent officiellement qu’en février 1638. Sans attendre, cependant, et sous le coup d’une forte inspiration intérieure, le frère Fiacre avait commencé les trois neuvaines le 8 novembre 1637 à Notre Dame des Victoires au nom de la reine. Celles-ci s’achevèrent le 5 décembre suivant. C’est précisément ce jour que la reine conçut et donna naissance neuf mois plus tard, le 5 septembre 1638, à Louis Dieudonné, futur Louis XIV. Cette coïncidence extraordinaire apparut miraculeuse. Ces évènements décidèrent Louis XIII à promulguer son fameux vœu de consécration du royaume à la Vierge.

En 1947, Marie a choisi d’apparaître à Saint-Gilles de L’Ile-Bouchard, dans une paroisse où elle était présente depuis plus de 110 ans sous le nom de Notre Dame des Victoires. Saint-Gilles fait en effet partie des paroisses qui ont créé une confrérie rattachée à l’Archiconfrérie de prière pour la conversion des pécheurs établie à Notre Dame des Victoires à Paris, association à vocation universelle créée par l’abbé Desgenettes en 1836 après qu’il eut entendu à deux reprises l’ordre intérieur : « Consacre ta paroisse au très saint et immaculé Cœur de Marie. »

La confrérie fut créée à Saint-Gilles le 24 janvier 1841 et rattachée à l’Archiconfrérie trois jours plus tard à la requête du curé Bizion de L’Ile-Bouchard. Une statue de Notre Dame des Victoires fut ensuite installée dans l’église et bénie le 22 janvier 1888 et, depuis cette date jusqu’aux apparitions de 1947, la Vierge a été plus spécialement invoquée à Saint-Gilles sous le titre de Notre Dame des Victoires.

Ce qui unit donc l’Ile Bouchard et Notre Dame des Victoires, c’est d’une part la prière pour la France lorsqu’elle est en péril et d’autre part la prière pour la conversion des pécheurs, demande insistante de Marie à L’Ile-Bouchard et objet essentiel de l’Archiconfrérie de Notre Dame des Victoires.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Elles disent une dizaine du chapelet

Contemplons

Autel de la Sainte Vierge tel qu’il était au moment des apparitions. Marie est apparue sur la gauche de l’autel cachant la plante.

Méditons

En ce 8 décembre, une grande fête de Marie, celle de son Immaculée Conception, les sœurs écolières ont recommandé aux filles auxquelles elles font la classe, notamment celles qui passeront près de l’Eglise, d’y entrer pour y prier. Bonnes filles, Jacqueline, Jeannette et Laura sont entrées dans l’église vers 13 h juste après le déjeuner et avant de retourner à l’école qui commence à 13 h 30. Instinctivement, Jacqueline commence une dizaine de chapelet. Elle n’a pas de chapelet mais compte les Ave Maria sur ses doigts. Elle a toujours fait comme cela. Au quatrième Ave, voilà que Marie apparait.

Le chapelet est présent dans chacune des apparitions de Marie, que ce soit à l’Ile Bouchard ou ailleurs. A Lourdes, les rencontres de Marie commencent toujours après que Bernadette a commencé son chapelet. Il en allait de même à Fatima. Le rosaire est le vecteur commun de toutes les apparitions et  le centre même du message que Marie nous adresse. Non qu’elle veuille attirer l’attention sur elle mais parce que le rosaire, l’évangéliaire de poche, nous centre toujours sur son Fils Jésus. Et si Marie aime autant le rosaire, c’est parce qu’il lui permet de centrer notre attention sur Jésus en accomplissant sa mission qui est de mener à lui et de le faire connaitre.

Par ailleurs, si Marie apparait après que les filles ont commencé le chapelet, c’est pour nous montrer que c’est une dévotion riche en grâce et en bénédiction. La preuve, la plus grande de toutes les grâces, de toutes les bénédictions est faite aux enfants, et au-delà d’eux-mêmes à toute la France, par l’apparition de Marie venue au secours de la patrie. Saint Vincent de Paul nous dit qu’après la Messe, la dévotion du rosaire fait descendre dans les âmes plus de grâces que toute autre, et, par ses Ave Maria, opère plus de Miracles que toute autre prière. » Et le pape Léon XIII qu’on a surnommé le pape du rosaire écrit en 1883 : « Il est bien reconnu que cette forme de prière est si agréable à la Sainte Vierge qu’elle est particulièrement efficace pour sauver du danger l’Eglise et le peuple chrétien. » C’est ce que Marie va démontrer en ce 8 décembre 1947.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus

Contemplons

Statue de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus qui se trouve dans l’église Saint-Gilles de l’Ile bouchard et devant laquelle Jacqueline, Jeannette et Nicole ont prié le 8 décembre 1947 juste avant l’apparition de Marie.

Méditons

Jacqueline, Jeannette, Nicole et Laura, les quatre voyantes de l’Ile Bouchard, sont scolarisées chez les sœurs de sainte Anne, ordre fondé à Saumur par sainte Jeanne Delanoue. Même si elles ne sont pas issues d’un milieu pratiquant (les parents de Nicole sont même franchement anticléricaux), elles reçoivent des sœurs une éducation chrétienne.

En ce jour du 8 décembre, le matin, à l’école, les sœurs avaient recommandé à celles qui passeront devant l’Eglise, d’y entrer pour y prier la Sainte Vierge. C’est ce que font, de bon gré, Jacqueline, Jeannette et Nicole.

Pour aller à l’autel de la Sainte Vierge, il faut passer devant la statue de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Les trois filles s’y arrêtent et y récitent un « Je vous salue Marie. » En effet, nous sommes l’année du 50ème anniversaire de la mort de sainte Thérèse et le curé, le chanoine Clovis Ségelle, qui nourrit une tendre dévotion pour la sainte de Lisieux, a invité ces dernières semaines, toute la paroisse à la prier de manière intensive, l’a fait connaitre par des prêches et des exercices de dévotion. Les trois filles en ont retenu l’habitude de dire un « je vous salue Marie » en son honneur à chaque fois qu’elles passent devant sa statue.

Ce petit geste de dévotion des trois fillettes, nous amène à réaliser que, sans le dire, les saints de France sont présents dans l’histoire des apparitions de l’Ile Bouchard sans même qu’ils y soient évoqués. Plus loin, cela montre que, sans cesse ces mêmes saints intercèdent pour nous car notre sort ne leur est pas indifférent.

En effet, c’est à l’issue d’un mois de prière à sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, qui a promis de « passer son Ciel à faire du bien sur la terre » que Marie apparait, comme si sa manifestation était le fruit des prières que sainte Thérèse fait au ciel en réponse à celles qui lui sont adressées dans la paroisse. Sainte Thérèse est l’une des patronnes secondaires de la France, la patronne principale étant la Sainte Vierge elle-même. C’est le pape Pie XII qui, en mai 1944, a déclaré la petite Thérèse de Lisieux patronne secondaire de la France. Aujourd’hui « la fille ainée de l’Eglise » est en danger et Thérèse ne saurait donc rester indifférente à son sort.

Evoquons aussi saint Martin qui n’est pas évoqué dans les apparitions mais pourtant bien présent. L’Ile Bouchard fait partie du diocèse de Tours où saint Martin a œuvré. Il est appelé le patron des Gaulles et depuis toujours, il est l’un des trois patrons secondaires de la France (les deux autres sont saint Michel et saint Denis). Nul doute que lui aussi, dans l’éternité, a intercédé pour son pays au bord du précipice et que les apparitions de Marie sont une réponse à sa prière puisqu’elles ont lieu en un village tout proche de l’endroit où l’on conserve ses restes mortels.

Sainte Jeanne Delanoue n’est pas une patronne secondaire de la France mais une sainte bien française. Et lorsque les fillettes demanderont Marie comment il se fait qu’elle apparaisse dans leur paroisse, elle répondra : « parce qu’il y a des personnes pieuses dans la paroisse et parce que Jeanne Delanoue y est passée. »

Il n’y a pas de hasard, il n’y a que la providence. Les saints de France se soucient de son sort. L’armistice de la première guerre mondiale a été signée le 11 novembre 1918, fête de saint Martin. La paix en 1945 a été signée le 8 mai, une des fêtes de saint Michel (apparition au mont Gargan). Paris a été libérée le 25 août 1944, fête de saint Louis. Et les exemples sont nombreux.

Les saints attirent sur nous de grandes bénédictions ; Thérèse, Martin, Jeanne Delanoue et, dans leur sillage tous les saints du Ciel, ont obtenu que la Reine du Ciel vienne en personne sauver la France… prions-les pour qu’ils continuent de veiller sur notre pays qui en a certainement encore plus besoin aujourd’hui qu’en 1947.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le 8 décembre 1947

Contemplons

Pèlerins en prière devant la statue de notre Dame de l’Ile Bouchard

Méditons

C’est le 8 décembre 1947 que Marie apparait à l’Ile Bouchard, le jour de la plus solennelle de ses fêtes (même si chez nous elle n’est pas fériée !) et dans un contexte quasi désespéré car la France est au bord de la guerre civile. Le ministre de l’intérieur, Jules Moch, est prêt à faire intervenir l’armée pour ramener au travail les milliers de grévistes dont le mouvement, téléguidé par le parti communiste soviétique, sombre dans la violence.

En apparaissant le jour de la fête de son Immaculée Conception pour demander la prière des petits enfants, Marie veut souligner qu’elle est en mesure de trouver une issue à cette situation et même qu’elle représente le seul espoir de salut de la France. La situation est si désespérée qu’elle en devient l’heure de Dieu. Tout ce qui était humainement envisageable a été fait sans produire aucun résultat. Maintenant il n’y a plus que Dieu qui puisse sortir la France de cette impasse. Et, c’est Marie, la patronne de la France, que Dieu prépose à régler le problème.

Le jour de l’Immaculée Conception, l’Eglise rappelle les paroles de Dieu à l’immonde serpent lors de la chute d’Adam : « je mettrai une inimitié entre toi et la femme entre sa descendance et la tienne. » Si Marie choisit le jour de l’Immaculée Conception pour engager le bras de fer avec le serpent infernal et initier le grand courant de prière qui sauvera la France, c’est pour rappeler qu’elle est celle qui en tout temps contrecarre l’action du démon et qu’elle sera toujours victorieuse dans les combats de Dieu si nous lui permettons de l’être en demandant son aide et son intercession.

Marie est l’une des nôtres, elle le joyau de la création, le plus beau fruit de la rédemption, la pleinement rachetée, le lis qui a poussé parmi les ronces (comme le chante l’Eglise en la fête de l’Immaculée Conception). Parce qu’elle est celle d’entre nous qui a tout donné à son Seigneur et n’a rien retenu pour elle, elle est celle qui peut s’avancer devant le trône de Dieu pour, sans cesse, plaider notre cause. Et pour l’amour de Marie, Dieu nous exauce toujours. Aussi, son Immaculée Conception, est-elle pour nous une force et un refuge auquel nous pouvons toujours recourir pour que Dieu nous prenne en grâce et en pitié. C’est la raison pour laquelle Marie fait répéter aux enfants (et à toute l’assistance qui au fur et à mesure des jours se joint à eux) « O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. »

Enfin, Marie apparait le jour de la fête de l’Immaculée Conception, avec l’archange Gabriel, dans la scène de l’Annonciation pour rappeler que ce mystère est en lien direct avec celui de l’Incarnation, qu’il en est même la préparation. Et, en même temps, il est déjà un fruit de la rédemption opérée par Jésus.

C’est bien là, la pédagogie de Marie, le trône de la sagesse, la reine des docteurs, notre mère trois fois admirable, que d’exposer de manière aussi simple que sobre ce que les plus habiles des théologiens ne parviennent à nous expliquer qu’avec beaucoup de peine. Une image vaut mille mots : la preuve !

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.