« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, attendre son retour dans la foi

Contemplons

Guercino, Jésus apparait à sa mère au matin de pâques

Méditons

Tout au long de sa vie, Marie n’a cessé d’attendre Jésus, de désirer le voir, le revoir, s’unir à lui. Et tout au long de sa vie, il lui a fallu renoncer aux mouvements naturels de l’affection humaine pour pouvoir être comblée totalement une fois au ciel, le jour de l’Assomption.

Dès son plus jeune âge, elle a attendu que se manifeste le Messie qu’elle voulait servir et auquel elle voulait se consacrer.

Pendant neuf mois, elle a attendu de pouvoir le porter dans ses bras, le caresser, l’aimer.

Pendant trente ans, elle a attendu sa manifestation au monde.

A son départ pour sa vie publique, elle a attendu de le revoir, tremblant de le voir mal accueilli par ses pairs.

Pendant trente-trois ans, elle a attendu et vécu dans l’angoisse de la passion.

Le Samedi-Saint, elle a attendu dans la foi mais aussi dans la douleur, son retour des enfers, sa résurrection annoncée.

A compter de l’Ascension, elle a attendu le moment où il viendrait la prendre définitivement avec lui dans son Royaume et à compter duquel elle ne serait plus jamais séparée de lui, privée de sa présence.

A chacune de ses communions, elle a vécu du désir de s’unir à lui plus profondément et a attendu le moment où son union à lui serait définitive.

Pour Marie, toute la vie a été une attente, un désir de Jésus. Et, toute sa vie, il lui a fallu renoncer à la satisfaction de ce désir car Jésus n’était pas avant tout son fils mais le rédempteur du monde.

De Marie, nous apprenons à attendre Jésus, que ce soit lors de nos communions sacramentelles, de notre rencontre personnelle avec lui au moment du jugement particulier ou de son retour dans la gloire à la fin du monde. De Marie, nous apprenons à vivre du désir de ces rencontres et à nous y préparer d’un cœur ardent.

Dans ce but, Marie nous apprend à veiller et à prier comme Jésus nous l’a demandé le soir du Jeudi-Saint. Observons-la veiller et prier du soir du Vendredi-Saint au matin de pâques, attendant la résurrection de Jésus. Le soir du Vendredi-Saint, elle a accompagné Joseph d’Arimathie et Nicodème ainsi que Jean et les saintes femmes qui ont déposé le cadavre de Jésus dans le sépulcre. Là, elle a veillé, prié, s’est remémoré une à une les paroles de Jésus sur sa résurrection afin de pas vaciller dans la foi. Et sa foi a été récompensée : Jésus est ressuscité comme il l’avait annoncé.

Marie a veillé devant un sépulcre contenant le cadavre de Jésus en attendant la résurrection. Nous, nous avons le bonheur de pouvoir veiller devant des tabernacles où il est vivant et vrai dans la gloire de sa résurrection. Rosaire en main, Marie nous prépare à recevoir Jésus au moment où il vient et à être prêts à le recevoir. Ne lui enlevons pas la joie de nous aider à revêtir la robe des noces afin d’être conviés par Jésus au banquet des noces éternelles.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, veiller et prier en attendant son retour.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, creuser en nous le désir de son retour. 

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, se tenir prêt pour son retour.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, se tenir debout au pied de la croix

Contemplons

Crucifixion anonyme

Méditons

Dans le livre d’Ezéchiel le prophète, nous lisons : « et il me dit : fils d’homme, tiens-toi sur tes jambes, et je te parlerai. Dès qu’il m’eut dit cela, l’Esprit entra en moi et me fit tenir sur mes jambes. » Plus loin encore : « l’esprit entra en moi, et me fit tenir sur mes pieds. »  Ezéchiel, le prophète a pu tenir debout dans l’épreuve grâce à l’Esprit-Saint qui lui faisait don de sa force. A son image, si Marie se tient debout au pied de la croix, (et ce détail est primordial !), c’est parce que l’Esprit-Saint, dont elle est remplie jusqu’à en être possédée, dont elle est l’épouse mystique, lui en communique la force.

Si Marie est debout malgré la douleur, c’est parce que sa foi l’a vaincue. Si la mère aurait pu s’effondrer, la croyante, elle, reste debout auprès de son Seigneur en qui elle a mis toute sa foi. Elle sait que Jésus est maître de tout et que, si telle était sa volonté, toute cette souffrance s’arrêterait dans l’instant. Mais elle sait surtout que telle n’est pas sa volonté, que telle n’est pas la volonté du Père, que la volonté de Jésus est d’accomplir pleinement celle du Père, de lui rendre toute gloire, de montrer à chaque être humain jusqu’où il est aimé de son Père et de lui. En effet, le Père aime chaque être humain jusqu’à sacrifier pour lui son Fils unique ; le Fils aime chacun au point de prendre sur lui toutes leurs misères. Parce que Marie sait tout cela, elle reste debout, inébranlable, forte de toute sa foi.

Ne croyons cependant pas que la foi de Marie est désincarnée, que parce qu’elle est croyante, elle arrive à faire abstraction de sa douleur. Bien au contraire ! Ce qui différencie nos souffrances de celles de Marie, c’est d’abord que sa douleur est sans pareille, qu’elle est  d’autant plus aigüe que Marie n’est qu’amour. Plus on aime, plus on souffre, plus on est sensible à la douleur que ce soit la sienne ou celle des autres.

Marie ne s’afflige pas tant de ce que Jésus endure que du refus de croire en lui. Ce qui endolorit avant tout Marie c’est que son Jésus, qui a tout donné, ne trouve que des cœurs fermés à son amour. Si nous disons aimer Marie, il nous faut nous ouvrir à l’amour de Jésus car rien ne l’afflige davantage que le refus d’accueillir le salut qu’il nous propose.

Aucune vie n’est exempte de souffrances mais il ne dépend que de nous qu’elles soient fécondes. Pour cela, il nous faut nous tenir debout auprès de la croix de Jésus aux côtés de Marie et unir nos peines aux leurs. Dans la vie de chaque personne est plantée la croix de Jésus et, au pied de chaque croix, Marie se tient debout dans sa foi, prête à nous la communiquer pour traverser en chrétien les épreuves de cette vie.

Apprenons d’elle que la foi ne nous épargne pas les souffrances mais les rend fécondes pour les âmes, qu’elle nous soutient pour les surmonter. Jésus est maître de tout et les épreuves ne sont pas données pour nous faire tomber mais pour que nous les surmontions, pour que grâce à elle nous progressions en sainteté et ainsi soyons rendus du digne du Ciel que Jésus nous a promis et où, avec Marie, il nous attend personnellement.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, se tenir debout au pied de la croix.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, considérer toute chose dans la foi.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, lui faire totale confiance.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, pardonner à ceux qui nous ont offensés

Contemplons

Eularia Clarke, Chemin de Croix

Méditons

Parmi toutes les raisons que nous avons de croire que le christianisme est véritablement d’origine divine, il en est une qui les surpasse toutes à savoir qu’elle nous enseigne à pardonner à nos ennemis, à prier pour eux et même, pour comble de tout, à les aimer. Si le christianisme était d’origine humaine, il n’exigerait pas cela, tellement le fait de pardonner à nos ennemis contrevient à notre nature. En effet, rien ne nous est plus difficile que de pardonner à ceux qui nous ont fait du tort, nous ont meurtris.

Pourtant, c’est ce que Jésus nous demande, nous enseigne et dont il nous donne l’exemple. Non seulement il a enseigné le pardon sans condition et sans limite (à saint Pierre, il dit qu’il faut pardonner jusqu’à sept fois soixante-dix-sept fois, autre autrement dit, tout le temps) mais joignant l’exemple à la parole, il l’accorde à tous du haut de la croix afin de nous y engager aussi. Il nous enseigne ainsi que le pardon est toujours possible malgré l’extrême gravité des offenses : il a pardonné à tous ses bourreaux, sans exception, alors qu’il est sur la croix, près de mourir après avoir souffert le martyr pendant près d’une journée entière. Et son pardon ne contient aucune restriction car il s’adresse à tous et pour toutes leurs fautes : « Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font. » Et pour mettre l’accent final à son pardon, il nous donne sa mère, Marie, la mère de la miséricorde.

Parce que Marie aime Jésus en tant que son fils et surtout en tant que son Dieu, à qui elle a donné et consacré sa vie, elle s’associe au pardon de Jésus et reçois sa demande de nous accueillir tous comme des enfants blessés. Qui pourra imaginer ce qui s’est passé dans le Cœur si doux de Marie à cet instant suprême où Jésus lui a demandé de nous recevoir tous dans son amour, en d’autres mots, de nous pardonner d’avoir été à l’origine de sa passion ? Son cœur et déchiré parce que rempli d’amour pour Jésus, déchiré parce que brûlant de charité. Le pardon accordé par Marie aux ennemis de son enfant n’a rien de facile car il est donné au prix du glaive de douleur prophétisé 33 ans plus tôt par Siméon.

Parce que le Cœur de Marie est à l’image du Cœur de Jésus, il est rempli d’amour pour Dieu et pour les hommes. Parce que son Cœur est fondu dans celui de Jésus, elle est capable de pardonner aux ennemis de son fils et d’accomplir sa volonté. En Marie, c’est Jésus qui prolonge son pardon.

Le pardon des petites choses est déjà un combat pour nous. Que dire alors quand nous devons en pardonner de plus grandes sous peine de ne plus être dignes d’être appelés chrétiens en cas de refus. De nous-mêmes, nous n’y parviendrons pas. Pour cela, il nous faut avoir, comme Marie, un cœur rempli de l’amour de Jésus de façon à ce que ce soit lui qui pardonne en nous.

Par Marie, avec Marie, en Marie, donnons-nous à Jésus afin qu’il nous rende dignes d’être appelés ses frères en toute chose et, chaque fois que la situation l’exige, y compris dans le pardon accordé à ceux qui nous ont offensés.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, pardonner à ceux qui nous ont offensés. 

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, pardonner quoi qu’il en coûte.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, s’appuyer sur lui pour y parvenir.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, le consoler par un surcroit d’amour

Contemplons

Jean Abadie, Chemin de Croix : 4ème station

Méditons

La tradition du chemin de croix nous rapporte que Marie a rencontré Jésus sur le chemin du Calvaire mais ne nous a livré aucun récit à ce sujet. Les mystiques sont pourtant unanimes (et on n’imagine pas à quel point ils sont nombreux !) pour dire que cette rencontre a bien eu lieu et qu’alors, Jésus et Marie n’échangèrent aucune parole mais que tout ce qu’ils avaient à se dire, tout ce qu’ils voulaient se dire, l’a été dans l’échange de leurs seuls regards.

Deux stations plus loin, la tradition place l’intervention de sainte Véronique qui, au milieu de cette foule hurlante du vendredi-saint, s’élance vers Jésus pour éponger son visage, pour soulager quelque peu sa souffrance physique, sa détresse morale. Toutes les générations de croyants ont vu en Véronique l’image même des âmes réparatrices qui, par un surcroit d’amour, réparent les offenses faites à Jésus, le Dieu d’amour.

Si Véronique a soulagé Jésus par ce geste héroïque et s’il méritait d’être relaté aux générations futures, que faudrait-il dire de Marie, âme réparatrice par excellence. Par sa présence permanente aux côtés de Jésus tout au long de sa vie et surtout pendant sa passion (elle est présente jusqu’à la mise au sépulcre !), Marie a soutenu et consolé Jésus par un surcroit d’amour, prenant sur elle de ne céder en rien à sa propre douleur, pour ne s’affliger que des souffrances endurées par Jésus. Si Marie est la reine des martyrs, c’est parce qu’elle a souffert par amour et pour l’amour de Jésus. Et si on la représente en pietà, tenant le cadavre de Jésus dans ses bras, c’est pour montrer que l’instrument de son supplice, c’est son amour pour Jésus.

Au déferlement du mal sur Jésus, Marie répond par une fidélité inébranlable à ses côtés. A l’abandon dans lequel Jésus est plongé, elle répond par sa présence indéfectible. A la haine dont on abreuve le Dieu d’amour, elle répond par son amour pour lui. Au rejet de Jésus, elle répond par sa foi. Aux demandes de Jésus, elle répond par sa promptitude à les accueillir et à les réaliser : elle pardonne à ses ennemis et accepte de recevoir dans l’amour toute l’humanité coupable, par ses péchés, de tout ce que Jésus a souffert.

Dans les litanies de Lorette, on invoque Marie comme la consolatrice des affligés. Et le premier qu’elle a consolé, ce fut Jésus en lui accordant, sa foi, son amour, en mettant en lui toute son espérance. Personne n’a autant consolé Jésus dans sa passion que Marie, en se laissant sauver et en œuvrant avec lui au salut de toutes les âmes. Personne n’a autant justifié tout ce que Jésus a souffert pour son salut que Marie.  

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, l’aimer d’un surcroit d’amour.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, le consoler en lui donnant de nous sauver.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, consoler Jésus en œuvrant au salut de toutes les âmes.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, l’aider à porter la croix

Contemplons

Cornelius, Chemin de Croix : 4ème station

Méditons

Dire que Marie a aidé Jésus a porté la croix peut sembler une gageure ; et pour cause ! Si la tradition a placé Marie sur le chemin que parcourut Jésus portant la croix, si l’évangile de saint Jean signale sa présence sur le Calvaire, personne n’a jamais parlé de Marie qui aide Jésus à porter la croix dans un sens littéral car tel n’a jamais été le cas. C’est Simon le Cyrénéen qui a été réquisitionné pour aider Jésus à porter la croix et de cela, l’évangile en donne témoignage.

Pourtant, Marie a aidé Jésus, à sa manière, à porter la croix du salut. On peut même dire avec toute la Tradition que personne, plus qu’elle, n’a aidé Jésus à porter la croix. Si Marie ne l’a pas portée physiquement, elle l’a portée dans son Cœur transpercé par un glaive de douleur, en s’associant jusqu’au plus intime d’elle-même à la passion de Jésus. Ce que Jésus a vécu dans son corps, dans son âme, dans son cœur, Marie l’a ressenti, par une grâce particulière, dans son Cœur Immaculé. Et rien de ce que Jésus a accepté de subir dans sa passion n’a épargné le Cœur de Marie qui a tout reçu, tout ressenti, tout offert en union avec Jésus pour la gloire de Dieu et le salut du monde.

En portant la croix, Jésus prend sur lui les péchés du monde, acceptant d’en acquitter la dette pour le salut de toutes les âmes prêtes à accueillir le salut qu’il leur propose. La préoccupation du salut de toutes les âmes, la disposition à payer de sa personne pour qu’il puisse se réaliser, Marie les a reçues de Jésus pour les partager avec lui et le soulager, un peu, de la charge écrasante qu’elles représentent même pour lui qui pourtant est Dieu.

Aimer Marie, si douce soit-elle, ce n’est pas se préparer des jours tranquilles car elle continue, du haut de sa gloire, à aider Jésus à porter la croix du salut des âmes. Aussi, elle ne peut que partager cette préoccupation avec ceux qui l’aiment et se livrent à elle. Et, plus elle aime l’un de ses enfants, plus elle lui donne, comme une grâce insigne et l’expression de sa toute dilection, d’être associé au salut des âmes en lui accordant d’aider Jésus à porter la croix du salut. Dans ce sens, souvenons-nous de tout ce que les saints ont souffert pour aider Jésus à sauver les âmes. Souvenons-nous de tout ce qu’ont souffert les âmes victimes qui ont été associées à la passion de Jésus. Et, plus ces âmes étaient mariales, plus elles ont connu la souffrance.

Personne, davantage que Marie, n’a aidé Jésus à porter la croix et personne, davantage que Marie, l’a bien portée. En effet, contrairement à nous, elle n’a pas cherché à raboter le morceau de la croix que Jésus a posé sur l’épaule de son cœur mais elle est allée au bout de son offrande au Père en union avec Jésus pour le salut de toutes les âmes. 

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, partager son souci du salut des âmes.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, ne pas chercher à raboter notre part de la croix. 

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, porter fidèlement notre croix.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, ne pas se dérober

Contemplons

Enluminure – Petit détail savoureux : l’enfant Jésus est dans un youpala

Méditons

Parmi la foule innombrable des saints, force est de constater que la plupart ont tout d’abord cherché à se dérober à l’appel de Dieu, à échapper à ce qu’il leur demandait. Marie a été la seule qu’une telle tentation n’a jamais effleurée. Toujours, elle a été trouvée prête et préparée à accomplir tout ce qu’il lui demande.

Le jour de l’Annonciation, si elle est troublée par l’apparition de l’ange, elle ne l’est pas par ce qu’il lui demande car dans son cœur elle est toute donnée à Dieu et soumise à sa volonté sur elle. Ainsi, elle ne répond pas à l’ange qu’elle accepte de réaliser la volonté de Dieu mais qu’elle accepte que la volonté de Dieu soit réalisée en elle, s’y soumettant quelle qu’elle soit. Elle accepte de lui céder les rennes de sa vie. Pour donner une telle réponse, il faut avoir vécu dans ces dispositions.

Parce qu’elle est toujours prête à accomplir les desseins de Dieu sur elle, Marie ne se dérobe pas à lui mais vit en sa présence, invisible mais bien réelle, silencieuse mais agissante. Elle ne se dérobe pas à son devoir d’état malgré la monotonie de son quotidien. Elle ne se dérobe pas le Vendredi-Saint quand il s’agit, au péril de sa vie, de se déclarer pour Jésus.

Si Marie reste discrète et effacée chaque fois que tout va bien pour Jésus, elle apparait inébranlable à ses côtés chaque fois que la situation l’exige. Ainsi, n’apparait-elle pas le dimanche des Rameaux alors que Jésus entre triomphalement dans Jérusalem et que sa gloire rejaillirait sur elle. Par contre, elle se tient douloureuse, mais forte comme un roc, debout dans toute sa foi sous la croix de Jésus qui est rejeté, calomnié, conspué jusqu’à son dernier souffle.

Marie n’a pas été qu’une servante humble. Elle a aussi été une servante fidèle, forte et  déterminée, qui ne s’est jamais dérobée à ce que Dieu lui demandait. Apprenons d’elle à ne pas rougir d’être chrétien dans un monde qui nous est clairement hostile. Et pour parvenir à ne pas nous dérober devant les difficultés, devenons, comme elle, d’humbles serviteurs.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, se déclarer clairement pour lui.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, s’humilier pour gagner en fidélité.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, ne pas se dérober malgré les difficultés.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, se sanctifier dans la monotonie du quotidien

Contemplons

Murillo, la sainte famille

Méditons

Marie a été comblée par Dieu des grâces les plus insignes, comblée comme aucune autre créature ne l’a jamais été et ne le sera jamais plus. En effet, elle a été créée immaculée pour devenir la Mère de Jésus, vrai Dieu et vrai homme. Quelles que puissent être les grâces que Dieu accorde, elles n’égaleront jamais celles dont il a comblé Marie.

Ces grâces insignes n’ont été assorties d’aucun traitement de faveur et, c’est dans la nuit de la foi qu’il a fallu à Marie traverser les épreuves de cette vie car le mystère de l’Incarnation de Jésus, sa conception miraculeuse, ne devaient être révélés qu’après la Pentecôte. En attendant l’avènement de l’Esprit-Saint, Marie devait laisser à Dieu seul le soin de révéler une part de ce mystère ineffable qu’aux seules personnes de son choix.

Aussi, Marie vécut-elle ordinairement sa condition extraordinaire et c’est sous les oripeaux de la pauvreté, de l’humilité, de l’enfouissement qu’elle dissimula les trésors de grâces que Dieu avait déposés dans son âme. Elle fit donc tous les travaux des femmes de son époque : elle prit soin de Joseph son époux, de Jésus son fils, lava leur linge, leur prépara à manger, fila, tissa la laine… Elle tint la place que la providence lui désigna à savoir celle d’épouse, de mère, dans un foyer pauvre mais croyant où, en humble servante du Seigneur, elle devait remplir fidèlement son devoir d’état. 

Malgré les difficultés de la vie, malgré les épreuves, jamais Marie ne revendiqua quoi que ce soit pour elle. Jamais elle ne se crut justifiée de prétendre à mieux que le sort que Jésus, qui lui était pourtant soumis, lui a réservé. Jamais elle ne harcela Joseph pour exiger qu’il lui assure un niveau social adapté à sa position de Mère du Messie. Au contraire, c’est elle qui s’est soumise à Joseph, y voyant la volonté expresse du Seigneur.

Si Marie n’a jamais aspiré à être autre chose que ce que Dieu veut, si elle n’a jamais cherché à s’élever au-dessus de sa condition, toujours elle a voulu accomplir pleinement ce qu’il lui demande. Or, comme de la plupart de ses créatures, Dieu n’attendait d’elle qu’une chose, c’est qu’elle réalise dans l’amour son devoir d’état, qu’elle accomplisse saintement toute une série de taches sans grand intérêt pour son épanouissement personnel mais O combien indispensables au bien de sa famille. 

Parce qu’elle a été fidèle dans les petites choses, Marie a pu l’être dans les grandes. Si elle est fidèle à Jésus dans l’épreuve du Vendredi-Saint, c’est parce que toute sa vie n’a été qu’un exercice de fidélité totale à Dieu et à sa volonté sur elle. Parce qu’elle a été fidèle dans les petites choses, il lui a été donné de l’être dans les grandes.

De Marie nous n’apprenons pas à « épater la galerie » par des réalisations glorieuses qui, sur le fond, ne sont bonnes qu’à flatter notre orgueil, mais à accomplir simplement, fidèlement, promptement, exactement, notre devoir d’état dans tout ce qu’il peut avoir de monotone. De Marie nous apprenons que pour être prêt au moment où Dieu nous confie des missions plus grandes, il faut que nous y soyons préparés par notre fidélité à accomplir de notre mieux les petites choses de tous les jours.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, ne tenir que notre place mais toute notre place.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, accomplir fidèlement notre devoir d’état.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, se sanctifier dans la monotonie du quotidien.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, vivre les béatitudes

Contemplons

Carl Bloch, le sermon sur la montagne

Méditons

Si l’on veut savoir où l’on en est de sa sainteté personnelle, il suffit de confronter sa vie aux béatitudes proclamées par Jésus lors du sermon sur la montagne (Mathieu 5, 3-12). Mais, on renonce souvent à l’exercice avant d’avoir atteint la dernière béatitude, découragé par la hauteur du niveau à atteindre, déçu par nos faibles performances.

Si on fait le même test avec Marie, on se rend compte qu’elle les a pleinement vécues et que personne ne les illustre mieux qu’elle. En effet, personne, plus que Marie, n’a reçu l’enseignement de Jésus et l’a mis en pratique ; personne, plus que Marie, n’a atteint un tel sommet de sainteté ; personne, plus que Marie, a traduit dans sa vie tout ce que Jésus a montré et enseigné.

Qui, plus que Marie, a été pauvre en esprit, elle qui a reçu dans la simplicité de la foi tout ce que Jésus a enseigné ; qui, plus qu’elle, s’est ainsi rendue digne du Royaume des cieux ?  

Qui a été plus doux que Marie, elle qui s’est faite l’humble servante du Seigneur et du salut de tout homme se rendant ainsi digne de recevoir la terre en héritage ?

Qui, plus que Marie, a été affligée, elle qui a souffert pour l’amour de Jésus jusque sous la croix du vendredi-saint devenant la plus digne d’être consolée ?

Qui, plus que Marie, a été affamée et assoiffée de justice, elle qui, se renonçant sans cesse, s’est conformée en tout à la volonté divine ? Qui, plus qu’elle, a été rassasié et altéré, elle qui proclame dans le magnificat que le Tout-puissant comble de biens les affamés et renvoie les riches les mains vides ?

Qui, plus que Marie, a été miséricordieux, elle qui, jusque sous la croix, a pardonné aux ennemis de son enfant ? Qui, plus que Marie, a été l’objet de la miséricorde de Dieu, elle qu’il a établi la mère de la miséricorde ?  

Quel cœur a été plus pur que celui de Marie, elle que l’ombre du moindre péché n’a pas pu atteindre ? Qui, plus que Marie, est proche du Cœur de Dieu dont elle partage l’intimité la plus profonde ?

Qui, plus que Marie, a œuvré pour la paix, elle qui a donné au monde le prince de la paix ? Qui, plus que Marie, est alors digne du titre de fille de Dieu ?

Qui, plus que Marie, a été persécutée pour la justice, elle qui s’est unie à Jésus jusque dans sa passion ? Qui a été établi plus haut qu’elle dans le Royaume des Cieux dont elle est la reine ?

Qui, plus que Marie, a été persécuté et calomnié à cause de Jésus, elle qui s’est donnée au Père avec Jésus et s’est unie totalement à sa Passion ? Qui, plus que Marie, est digne du bonheur promis par Jésus dans le Royaume des Cieux à ceux qui auront souffert pour son amour ?

Si Marie est heureuse pour l’éternité, c’est parce qu’elle a cru et pas uniquement le jour de l’Annonciation mais chaque jour, chaque instant de sa vie, dans les moments de joie comme dans les jours plus sombres. Et si son bonheur est parfait, c’est parce que sa sainteté a été parfaite. Elle a entendu Jésus proclamer : « soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait » (Mathieu 5, 48). Cette parole aussi, elle l’a retenue, méditée dans son cœur et mise en pratique.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, choisir d’être saint et rien de moins.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, avancer en sainteté malgré les obstacles ou plutôt grâce à eux.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, vivre les béatitudes.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, entrer dans sa véritable famille

Contemplons

Philippe de Champaigne, le sermon sur la montagne

Méditons

Lorsque, saisie d’émotion, une femme élève sa voix pour proclamer « heureuses les entrailles qui t’ont portées et le sein qui t’a nourri » (Luc 11, 27), Jésus répond sans hésitation, aucune : « heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent » (Luc 11, 28). Cette femme, pleine de bonnes intentions, a dû se sentir mouchée par cette réponse de Jésus. Elle n’a pas dû comprendre les intentions de Jésus qui ne cherchait nullement à rabaisser ni sa mère ni elle, mais à mettre l’accent sur deux choses essentielles. La première est que dans la famille de Dieu les liens ne se créent pas de la même manière que dans la famille humaine. La seconde est que le grand mérite de Marie, qui est entrée la première dans la famille de Dieu, n’est pas avant tout de de lui avoir donné son corps mais d’avoir cru.

Lorsque Jésus dit à sa parenté, en présence de Marie, que « sa mère, ses sœurs, ses frères, sont ceux qui écoutent sa parole et la mette en pratique » (Luc 8, 21), il fait l’éloge de Marie qui s’est mise à sa suite non en tant que sa Mère mais en tant que croyante. En effet, personne, davantage que Marie n’a écouté sa parole et l’a mise en pratique, elle dont les évangiles précisent à plusieurs reprises qu’elle « gardait toutes choses les méditant dans son cœur » (Luc 2, 19). Si, dans les faits Marie est la Mère de Jésus par la nature, elle l’est aussi et surtout parce qu’elle croit en lui, parce qu’elle écoute comme personne l’enseignement de Jésus et le met en pratique.

Jésus inaugure un nouveau mode relationnel avec sa parenté. Il ne cesse pas d’aimer sa mère et de lui témoigner le respect qui lui est dû ne serait-ce qu’en vertu du quatrième commandement : « tu honoreras ton père et ta mère. » Cependant, si Marie est sa mère, c’est par une grâce et un privilège unique qui ne suffisent pas à lui assurer le salut. En effet, Jésus est venu en ce monde pour être le Sauveur de tous, y compris de Marie. Et, comme tout un chacun, Marie doit parcourir cette vallée de larmes dans la nuit de la foi. Et c’est ce qu’elle a fait. Après l’Annonciation, les évangiles ne nous parlent pas d’une autre apparition d’ange à Marie pour la guider, l’éclairer ou même pour lui épargner les souffrances de cette vie. Au contraire, les épreuves se sont succédées allant de pis en pis. Rappelons-nous les mots de Jésus : « à celui qui a beaucoup reçu, il sera beaucoup demandé » (Luc 12, 48).

En proclamant donc que sa mère, ses frères, sont ceux qui écoutent sa parole et la mette en pratique, Jésus souligne le vrai mérite de Marie. Il nous révèle que les liens de la chair sont appelés à mourir et qu’en lui se tissent de nouveaux liens qui perdureront pour l’éternité. Ce n’est que pour cette vie que nous sommes les membres d’une famille humaine. Mais c’est pour l’éternité que les sauvés sont frères en Jésus. C’est pour l’éternité, que les sauvés sont Fils de Dieu en Jésus. Et c’est pour l’éternité, que les sauvés sont les enfants de Marie par le don que Jésus nous a fait d’elle et qu’il lui a fait de nous.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, retenir ses paroles dans nos cœurs.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, les méditer pour en tirer un enseignement.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, mettre son enseignement en pratique.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, le suivre partout où il va

Contemplons

Ecole flamande, les noces de Cana

Méditons

Les Evangiles sont relativement sobres au sujet de Marie et ne nous rapportent d’elle que le strict nécessaire pour la situer par rapport à Jésus. En effet, en humble servante, elle s’efface progressivement pour laisser toute la place à Jésus : elle n’apparait dans les Evangiles que lorsqu’il s’agit de révéler Jésus ou de lui ouvrir la voie.

Toujours Marie s’est mise en retrait pour ne pas entraver la mission unique de Jésus. C’est ainsi que, peu à peu, la mère a cédé la place à la croyante et qu’au cours de la vie publique de Jésus, les Evangiles n’évoquent plus sa présence qu’à trois reprises : aux noces de Cana (Jean 2), avec la famille de Jésus qui cherche à lui parler (Marc 3), sous la croix du vendredi-saint (Jean 19). De ces trois évocations, nous pouvons déduire que Marie a quitté Nazareth à un moment donné et a suivi Jésus dans sa vie apostolique à l’instar de toutes ces femmes qui se sont associées à lui et aux apôtres.

« Là où est le maitre, là aussi sera le serviteur » a-t-elle entendu proclamer Jésus. Qui, plus que Marie, a servi Dieu ? Qui, plus que Marie, s’est mise au service de Jésus et de son Evangile ? Lorsque Jésus déclare que « sa mère, ses frères, sont ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui la gardent » il ne renie pas Marie. Au contraire, il met en avant ce qui fait son mérite essentiel aux yeux de Dieu : de croire et de pratiquer ce qu’elle croit. Et si Marie met si bien en pratique les paroles de Jésus, c’est parce qu’elle les a entendues proclamées par Jésus au cours de ses trois années de vie publique et qu’à son habitude, elle les a toutes recueillies et méditées dans son cœur.

Marie a suivi Jésus partout où son apostolat l’a mené. Elle ne l’a pas seulement suivi physiquement ; elle l’a aussi suivi spirituellement car elle a vécu avec lui toutes les difficultés de l’annonce de l’Evangile. Elle a ressenti dans son cœur les rejets de Jésus, elle s’est réjouie de ses succès. Marie a suivi Jésus plus que tout autre car en tout et en toute chose, elle s’est maintenue en profonde union, en intime communion avec lui. Elle a voulu être partout où il est, non pas en mère abusive mais en servante aimante et zélée qui prépare son action auprès des âmes et les aide à croire en lui. Le fruit du miracle réalisé par Jésus à Cana, sur l’intervention de Marie, est bien (et l’Evangile le précise) que les disciples ont cru en lui. Et si elle est présente au pire moment, sous la croix du Vendredi-Saint, c’est que dans sa foi, dans son amour, aucune difficulté ne l’a jamais rebutée.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, vouloir être avec Jésus où qu’il soit.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, suivre Jésus où qu’il aille.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, œuvrer à la diffusion de l’Evangile.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.