« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, le laisser rayonner en nous

Contemplons

Raphael, la Visitation

Méditons

En entrant chez Elisabeth, Marie ne dit pas un mot. En tout cas, l’Evangile de Luc ne nous en rapporte aucun. Et sans qu’elle ne dise quoi que ce soit, Elisabeth est remplie de l’Esprit-saint qui la met en pleine connaissance du mystère qui s’accomplit en Marie. Elisabeth se tient face à la vierge prophétisée par Isaïe qui doit concevoir et enfanter le Sauveur, le Messie, l’Emmanuel, ce qui signifie « Dieu avec nous » (Isaïe 7, 14).

Parce que Marie lui a fait l’offrande de toute sa personne et parce qu’elle s’est mise à son service, Dieu prend lui-même ses intérêts en main. Aussi, Marie reste-t-elle silencieuse sur le bonheur qui lui est départi laissant à Dieu le soin de le révéler et d’achever l’œuvre qu’il a commencé en elle.

En agissant ainsi et en cédant à Dieu la conduite de sa vie, elle lui donne toute latitude pour multiplier ses merveilles en elle et par elle. En effet, avec quels mots, Marie aurait-elle pu expliquer qu’elle est enceinte par l’œuvre de l’Esprit-Saint et quels arguments aurait-elle pu développer pour persuader Elisabeth, pourtant bien disposée à son égard, alors que tout ce qui lui arrive dépasse la raison humaine ?

C’est l’Esprit-Saint lui-même qui, sans prononcer le moindre mot, donne à Elisabeth de comprendre, de réaliser ce qui arrive à Marie bien mieux que le plus savant de tous les discours. Marie est convaincante non pas par ce qu’elle dit, ce qu’elle fait mais par ce qu’elle est : l’ostensoir de Jésus. En elle, c’est Jésus qui vient à Elisabeth ; en elle c’est lui qui éclaire Elisabeth ; en elle, c’est lui qui sanctifie Jean-Baptiste. Marie est convaincante parce que totalement donnée à Jésus, se mettant en retrait afin de lui laisser toute latitude d’action. Marie est comme un vitrail et Jésus la lumière qui le traverse, en révèle la beauté et éclaire tous ceux qui le contemple.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, lui donner de rayonner en nous.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, le révéler par toute notre vie.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, être plutôt que discourir.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Neuvaine à l’Esprit-Saint

Viens, Esprit-Saint, en nos cœurs,
et envoie du haut du ciel
un rayon de ta lumière.

Viens en nous, père des pauvres.
Viens, dispensateur des dons.
Viens, lumière en nos cœurs.

Consolateur souverain,
hôte très doux de nos âmes,
adoucissante fraîcheur.

Dans le labeur, le repos ;
dans la fièvre, la fraîcheur ;
dans les pleurs, le réconfort.

O lumière bienheureuse,
viens remplir jusqu’à l’intime
le cœur de tous tes fidèles.

Sans ta puissance divine,
il n’est rien en aucun homme,
rien qui ne soit perverti.

Lave ce qui est souillé,
baigne ce qui est aride,
guéris ce qui est blessé.

Assouplis ce qui est raide,
réchauffe ce qui est froid,
rends droit ce qui est faussé.

A tous ceux qui ont la foi
et qui en toi se confient,
donne tes sept dons sacrés.

Donne mérite et vertu
donne le salut final
donne la joie éternelle.

Amen.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, revêtir la tenue de service

Contemplons

Alessandro Bonvincino, la Visitation

Méditons

Lorsque Marie se présente à Elisabeth, elle porte en elle le Sauveur, celui que le monde attend depuis plusieurs millénaires, celui qui est le Fils de Dieu et Dieu lui-même. Cette prérogative, unique, inédite, incomparable, qui fait d’elle rien de moins que la Mère de Dieu, est tellement distinctive qu’on ne peut presque pas s’imaginer qu’elle ne la gonfle pas d’orgueil. En effet, aucune femme, exceptée Marie, n’aurait pu s’empêcher de se sentir élevée au-dessus de toutes les autres et de revendiquer légitimement toute une foule de privilèges et de traitements de faveur. 

Il n’en va pas de même pour Marie qui, au lieu de se laisser griser par ce qui lui arrive, part en hâte chez Elisabeth avec qui elle partage la joie d’une grossesse miraculeuse, pour l’aider et la soutenir. Encore une fois, Marie nous donne la clé pour ne pas sombrer dans l’orgueil, dans l’égoïsme, pour éviter le péché sous toutes ses formes : s’oublier soi-même et se donner aux autres sous le regard et à l’exemple de Jésus.

Ainsi, Marie ne se présente pas à Elisabeth comme celle que Dieu a choisie entre toutes mais comme sa servante qui vient l’assister. A aucun moment Marie ne se vante de ce que le Seigneur a fait pour elle. Au contraire, elle ne dit rien et c’est l’Esprit-Saint qui révèle à Elisabeth le mystère qui s’accomplit en elle.

Les grâces dont Dieu l’a comblée ne suscitent en Marie aucun orgueil parce qu’elle sait qu’elle lui doit tout son bonheur sans aucun mérite de sa part. Bien au contraire, elle se confond en actions de grâce, l’en remercie profondément, en son nom à elle mais aussi au nom de tous les hommes à qui Dieu accorde le salut en condescendant à se servir d’elle. Et parce qu’elle réalise parfaitement que c’est Dieu, dans son amour pour elle, pour nous, qui est à l’origine de tout bien, elle ne peut qu’adopter la même attitude que lui c’est-à-dire revêtir la tenue de service.

Jésus dira plus tard : « le fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir » (Mathieu 20, 28). Comme Jésus, le serviteur des serviteurs de Dieu enfoui en elle, Marie vient pour servir Elisabeth et non l’inverse alors que sa dignité dans l’ordre de la grâce est bien supérieure à la sienne. Jésus dira encore : « Celui qui veut être parmi vous le premier sera l’esclave de tous (Marc 10). » Marie n’a en rien cherché à se faire la première, elle n’a jamais convoité de première place. Elle n’a cherché qu’à servir Dieu et le prochain, considérant que servir est déjà un privilège, voire un grand honneur quand on a un maître tel que Jésus-Christ.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, revêtir la tenue de service.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, mettre toute sa joie à servir.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, lui donner de servir en nous, par nous et avec nous.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Neuvaine à l’Esprit-Saint

Viens, Esprit-Saint, en nos cœurs,
et envoie du haut du ciel
un rayon de ta lumière.

Viens en nous, père des pauvres.
Viens, dispensateur des dons.
Viens, lumière en nos cœurs.

Consolateur souverain,
hôte très doux de nos âmes,
adoucissante fraîcheur.

Dans le labeur, le repos ;
dans la fièvre, la fraîcheur ;
dans les pleurs, le réconfort.

O lumière bienheureuse,
viens remplir jusqu’à l’intime
le cœur de tous tes fidèles.

Sans ta puissance divine,
il n’est rien en aucun homme,
rien qui ne soit perverti.

Lave ce qui est souillé,
baigne ce qui est aride,
guéris ce qui est blessé.

Assouplis ce qui est raide,
réchauffe ce qui est froid,
rends droit ce qui est faussé.

A tous ceux qui ont la foi
et qui en toi se confient,
donne tes sept dons sacrés.

Donne mérite et vertu
donne le salut final
donne la joie éternelle.

Amen.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, communiquer la joie

Contemplons

Jacopo Carucci, la Visitation

Méditons

Lorsque Marie salue Elisabeth, l’Esprit-Saint se répand sur elle, la remplit de joie et, surtout, sanctifie Jean-Baptiste enfoui dans son sein. Sous l’emprise de l’Esprit-Saint, elle se demande comment il se fait qu’un tel bonheur lui est dévolu à savoir que la Mère de Dieu en personne vienne jusqu’à elle et, pour comble de tout, dans une humble tenue de service. Oui, qui est-elle pour qu’elle soit comblée de tant de joie, pour que Marie et, en elle, le Seigneur tout-puissant, lui trouve quelque intérêt, elle, dont jusqu’à présent tout le monde se détournait en l’appelant la « femme stérile » (Luc 1,36) ?

Elisabeth dit encore à Marie : « heureuse es-tu d’avoir cru en l’accomplissement des paroles qui te furent dites de la part du Très-Haut (Luc 1, 45). » Oui, Marie est heureuse, pas avant tout parce qu’elle porte Jésus en elle (ce qui est déjà un bonheur ineffable !), mais parce qu’elle a foi en lui. Et, c’est parce qu’elle s’en remet sans cesse à Dieu, lui accordant toute sa foi, qu’elle sera proclamée bienheureuse par toutes les générations. Elisabeth ne dit pas que Marie est heureuse parce qu’elle est la Mère du Messie tant attendu mais qu’elle est heureuse parce qu’elle a cru ; c’est parce qu’elle a cru, que sa maternité divine a été rendue possible. C’est aussi, dans ce sens, que Jésus dira d’elle, même si de manière indirecte, qu’elle est heureuse parce qu’elle « écoute la parole de Dieu et qu’elle la met en pratique (Luc 11, 28). »

Parce que Marie est heureuse et remplie d’une joie sainte et débordante qui lui vient de sa foi, elle ne peut s’empêcher de la communiquer ; à ne pas la communiquer, elle risquerait de l’étouffer. C’est ainsi qu’elle la communique à Elisabeth, aux bergers de la crèche, aux mages, à Siméon, à Anne la prophétesse, à tous ceux à qui elle vient porter son Fils, Jésus. Personne n’a jamais approché Marie sans qu’elle ne le comble de joie. A L’Ile-Bouchard où Marie est apparue en 1947, elle promet aux petites voyantes de « donner du bonheur dans les familles. » Et elle teindra sa promesse ; les témoignages sont nombreux. 

Pour être comme Marie, il nous faut désirer que personne ne nous quitte jamais sans que nous lui ayons donné ou redonné le sourire, sans que nous lui ayons communiqué la joie de croire en Jésus. Pour cela, point n’est besoin de beaucoup de paroles, il faut juste, comme Marie, être celui que Dieu veut pour lui donner ainsi de rayonner en nous.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, lui accorder notre foi car lui seul peut nous rendre heureux.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, faire connaitre Jésus qui est la source de toute vraie joie.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, se maintenir dans une sainte joie pour la communiquer.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Neuvaine à l’Esprit-Saint

Viens, Esprit-Saint, en nos cœurs,
et envoie du haut du ciel
un rayon de ta lumière.

Viens en nous, père des pauvres.
Viens, dispensateur des dons.
Viens, lumière en nos cœurs.

Consolateur souverain,
hôte très doux de nos âmes,
adoucissante fraîcheur.

Dans le labeur, le repos ;
dans la fièvre, la fraîcheur ;
dans les pleurs, le réconfort.

O lumière bienheureuse,
viens remplir jusqu’à l’intime
le cœur de tous tes fidèles.

Sans ta puissance divine,
il n’est rien en aucun homme,
rien qui ne soit perverti.

Lave ce qui est souillé,
baigne ce qui est aride,
guéris ce qui est blessé.

Assouplis ce qui est raide,
réchauffe ce qui est froid,
rends droit ce qui est faussé.

A tous ceux qui ont la foi
et qui en toi se confient,
donne tes sept dons sacrés.

Donne mérite et vertu
donne le salut final
donne la joie éternelle.

Amen.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, vivre dans une sainte hâte

Contemplons

Philippe de Champaigne, la Visitation

Méditons

Marie part en grande hâte chez sa cousine Elisabeth qui est enceinte et en est à son sixième mois (Luc 1, 36). Elle prend sur elle un voyage long et pénible qui passe par les montagnes. La joie de la présence de Jésus en elle, son désir de venir en aide à sa cousine dont l’ange lui révèle « qu’elle est enceinte alors qu’on l’appelait la femme stérile » (Luc 1, 36) ont raison de la moindre hésitation, de toutes les difficultés du périple. Elle part donc pour Ein Karem tout de suite après l’événement de l’Annonciation.

Marie vit dans une sainte hâte à savoir qu’elle est soucieuse de ne faire attendre ni Dieu ni le prochain, de répondre sans délai à tout ce que le Seigneur lui demande, de ne céder à aucune tentation de procrastination. En cela elle ne cède pas à l’activisme qui consiste à cumuler les actions de manière compulsive au détriment de toute vie spirituelle. Non, elle est simplement ponctuelle à tous les rendez-vous de Dieu, prête et préparée à faire ce qu’il demande.

Lorsqu’elle arrive chez Elisabeth, Marie ne commence pas par se reposer tellement elle est épuisée par le voyage qu’elle aurait fait au pas de course. Elle ne fatigue pas non plus Elisabeth par un déferlement de paroles pour la convaincre de la réalité d’un événement qui ne peut que la dépasser. Non, elle est simplement à l’heure au rendez-vous de la grâce, présente à Jésus qui, en elle, révèle à Elisabeth le mystère qui s’accomplit en elle beaucoup mieux que tout ce qu’elle aurait pu expliquer.

Marie ne cherche pas à faire les choses d’elle-même mais donne à Dieu de se révéler en elle. Pour cela, elle vit dans une sainte hâte, qui ne consiste pas à courir tout le temps jusqu’à en perdre haleine mais à être toujours dans les dispositions qui permettent l’action de Jésus.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, vivre dans une sainte hâte de glorifier Jésus.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, être toujours à l’heure aux rendez-vous de la grâce.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, le laisser œuvrer en nous.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Neuvaine à l’Esprit-Saint

Viens, Esprit-Saint, en nos cœurs,
et envoie du haut du ciel
un rayon de ta lumière.

Viens en nous, père des pauvres.
Viens, dispensateur des dons.
Viens, lumière en nos cœurs.

Consolateur souverain,
hôte très doux de nos âmes,
adoucissante fraîcheur.

Dans le labeur, le repos ;
dans la fièvre, la fraîcheur ;
dans les pleurs, le réconfort.

O lumière bienheureuse,
viens remplir jusqu’à l’intime
le cœur de tous tes fidèles.

Sans ta puissance divine,
il n’est rien en aucun homme,
rien qui ne soit perverti.

Lave ce qui est souillé,
baigne ce qui est aride,
guéris ce qui est blessé.

Assouplis ce qui est raide,
réchauffe ce qui est froid,
rends droit ce qui est faussé.

A tous ceux qui ont la foi
et qui en toi se confient,
donne tes sept dons sacrés.

Donne mérite et vertu
donne le salut final
donne la joie éternelle.

Amen.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, conquérir la liberté des enfants de Dieu

Contemplons

Filippo Lippi, l’Annonciation

Méditons

Les représentations de Marie témoignent de notre amour, de notre admiration pour elle, de notre piété à son égard. Mais, à force de vouloir montrer à quel point elle est digne tant de notre amour que de notre admiration, nous jetons le voile sur d’autres aspects de sa personnalité qui sont pourtant essentiels pour la comprendre, pour appréhender les merveilles que le Seigneur a fait pour elle et en elle.

Si Marie est humble, charitable, elle est aussi une femme responsable qui, en toute liberté, en toute connaissance, en toute conscience, renonce au péché, se donne à Dieu et accepte de collaborer à son plan de salut pour tous les hommes. En elle, rien n’est lié à quoi que ce soit qui puisse l’empêcher de se donner entièrement. Le fait qu’elle choisisse d’être une vierge consacrée alors que cet état est inenvisageable chez les juifs, le fait qu’elle accepte de devenir la Mère de Jésus, de porter un enfant qui n’est pas celui de Joseph, s’exposant ainsi à la lapidation pour adultère, témoignent qu’elle est une femme d’une grande liberté intérieure. Elle s’est donnée à Dieu et, quoi qu’il advienne, elle choisit de demeurer fidèle à sa promesse quelles qu’en puissent être les conséquences.

Marie est une femme libre parce qu’elle est toute donnée à Dieu qui est infiniment respectueux de sa liberté et qui, en aucun cas, ne l’enfreindra. Marie est une femme libre parce qu’elle n’a aucune attache au péché. Marie est libre parce qu’elle décline le péché sous toutes ses formes et qu’elle s’attache à celui qui libère des liens mortifères du péché. Et Jésus, que Marie nous donne, est celui qui, par sa passion et sa croix, nous libère, nous aussi, si nous le voulons, de l’esclavage du péché.

Si Marie est une femme libre, elle est aussi une femme responsable car liberté et responsabilité vont de pair. En effet, elle dit « oui » à Dieu en se donnant totalement à lui mais prend soin de bien comprendre ce qu’il attend d’elle : lorsqu’elle demande à l’ange Gabriel « comment cela se fera » elle ne se défie pas de Dieu mais se dispose d’emblée à accomplir sa volonté et dans ce but, s’enquiert des détails de son projet.

De Marie nous apprenons à conquérir notre liberté en renonçant au péché. Avec Marie, nous apprenons la liberté, que ce soit de dire « oui » à Dieu comme de dire « non » au diable et à toutes ses séductions.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, assumer la liberté qu’il nous propose.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, exercer notre liberté de manière responsable.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, consacrer notre liberté à lui rendre toute gloire

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Neuvaine à l’Esprit-Saint

Viens, Esprit-Saint, en nos cœurs,
et envoie du haut du ciel
un rayon de ta lumière.

Viens en nous, père des pauvres.
Viens, dispensateur des dons.
Viens, lumière en nos cœurs.

Consolateur souverain,
hôte très doux de nos âmes,
adoucissante fraîcheur.

Dans le labeur, le repos ;
dans la fièvre, la fraîcheur ;
dans les pleurs, le réconfort.

O lumière bienheureuse,
viens remplir jusqu’à l’intime
le cœur de tous tes fidèles.

Sans ta puissance divine,
il n’est rien en aucun homme,
rien qui ne soit perverti.

Lave ce qui est souillé,
baigne ce qui est aride,
guéris ce qui est blessé.

Assouplis ce qui est raide,
réchauffe ce qui est froid,
rends droit ce qui est faussé.

A tous ceux qui ont la foi
et qui en toi se confient,
donne tes sept dons sacrés.

Donne mérite et vertu
donne le salut final
donne la joie éternelle.

Amen.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, collaborer à la rédemption

Contemplons

L’Annonciation, anonyme

Méditons

« Tout est grâce » nous dit sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus : que ce soient les joies, les peines, tout est don de son amour car il est le Dieu d’amour qui nous aime au-delà de tout ce qui nous est imaginable.

La grâce par excellence que Dieu fait à chacun de nous, c’est le salut, c’est de ne pas nous réduire en servitude (comme nous le ferions probablement à sa place !) mais de nous donner de devenir ses enfants d’adoption. Alors qu’il ne nous doit rien, que nous ne cessons de repousser les prévenances de son amour, il nous fait don du salut en Jésus-Christ, il fait de nous ses fils dans son Fils, Jésus-Christ, Fils de Marie.

Le salut vient de Dieu seul. Il est un don gratuit de son amour. Mais dans son amour infini, il a lié le don du salut à notre consentement qu’il a élevé au rang de condition suspensive. Dieu, pour qui rien n’est impossible (rappelons-le sans cesse !), aurait pu venir en notre monde sans le concours de Marie mais tel n’était pas sa volonté, son dessein. Il a fait du « oui » de Marie la condition suspensive de son Incarnation, de toute l’œuvre de la rédemption. Si bien qu’on peut affirmer que si Marie s’était opposée au plan de Dieu en déclinant sa demande de devenir sa Mère, il ne serait pas venu en ce monde qui, par voie de conséquence, attendrait encore son rédempteur et ne serait toujours pas sauvé.

En disant « oui » à Dieu le jour de l’Annonciation, Marie, à la manière du prêtre à l’offertoire de la messe, verse une goutte d’eau dans le calice de la rédemption opérée par Jésus pour qu’elle soit ajoutée au vin du salut. Pour que Dieu nous sauve, il nous faut, comme elle, verser dans le calice de la rédemption notre goutte d’eau pour qu’elle soit ajoutée au vin de la rédemption. En d’autres mots, pour que le salut, qui nous est donné en Jésus-Christ, puisse nous atteindre, il nous faut accepter de l’accueillir dans la foi, de collaborer à la rédemption par nos œuvres et notre disponibilité à tout ce qu’il nous demandera. Sans notre « oui » toute la puissance de Dieu ne saurait nous sauver car en aucun cas il n’enfreindra notre libre-arbitre.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, lui donner de nous sauver. 

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, partager son souci du salut de toutes les âmes.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, collaborer par toute notre vie à la rédemption du monde.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Neuvaine à l’Esprit-Saint

Viens, Esprit-Saint, en nos cœurs,
et envoie du haut du ciel
un rayon de ta lumière.

Viens en nous, père des pauvres.
Viens, dispensateur des dons.
Viens, lumière en nos cœurs.

Consolateur souverain,
hôte très doux de nos âmes,
adoucissante fraîcheur.

Dans le labeur, le repos ;
dans la fièvre, la fraîcheur ;
dans les pleurs, le réconfort.

O lumière bienheureuse,
viens remplir jusqu’à l’intime
le cœur de tous tes fidèles.

Sans ta puissance divine,
il n’est rien en aucun homme,
rien qui ne soit perverti.

Lave ce qui est souillé,
baigne ce qui est aride,
guéris ce qui est blessé.

Assouplis ce qui est raide,
réchauffe ce qui est froid,
rends droit ce qui est faussé.

A tous ceux qui ont la foi
et qui en toi se confient,
donne tes sept dons sacrés.

Donne mérite et vertu
donne le salut final
donne la joie éternelle.

Amen.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, l’aimer d’un amour préférentiel

Contemplons

Guercino, les fiançailles de la Vierge

Méditons

En Marie tout est amour et cet amour ne connait aucune limite imposée par des réserves, des peurs, des oppositions, des rancunes… Marie n’est qu’amour parce qu’elle n’est que don d’elle-même que ce soit à Dieu ou au prochain.

Cet amour, qui est sans réserve, est pourtant hiérarchisé. En effet, c’est à Dieu qu’échoit la première place. Elle l’aime d’un amour préférentiel. Et cet amour n’exclut pas l’amour des autres ou même le restreint. Au contraire, parce qu’elle aime Dieu de manière préférentielle, il lui est donné d’aimer chaque personne au-delà de ses propres limites humaines.

Marie s’est consacrée à Dieu tout en devenant l’épouse de Joseph qu’elle aime profondément. Elle ne renonce pas à aimer Dieu et l’amour qu’elle a pour Joseph est soumis à celui qu’elle a pour Dieu. En effet, elle devient l’épouse de Joseph tout en maintenant son vœu de virginité. Et, si elle dit à l’ange Gabriel qu’elle est vierge alors qu’elle est fiancée, c’est qu’elle s’est ouverte de son vœu à Joseph qui renoncera, pour l’amour de Dieu et de Marie, à ses prérogatives d’époux légitime. Joseph donne ainsi à Marie la plus grande des preuves d’amour car il lui donne de respecter son vœu en s’y associant. Notons que si Joseph agit ainsi, c’est parce que, comme Marie, il aime Dieu d’un amour préférentiel.

Dieu féconde l’amour nuptial de Marie et de Joseph en leur donnant à tous deux de s’aimer plus que n’importe quel autre couple. Sans amour de Dieu et sans amour réciproque, le vœu de Marie, dans lequel se fond celui, identique, de Joseph, n’est pas réalisable. Abondant dans ce sens, saint Jean-Eudes ne craint pas d’affirmer qu’aucun couple n’a été plus heureux ici-bas que celui de Marie et de Joseph.

Aimer Dieu de manière préférentielle ne diminue pas l’amour que nous portons aux autres à la manière de vases communicants ; ce qu’on donne à l’un est enlevé à l’autre. Dieu répond à notre amour pour lui en dilatant nos capacités d’amour. En effet, en l’aimant de manière préférentielle, nous lui donnons d’aimer lui-même notre prochain en nous avec sa toute-puissance. Si bien que l’on peut affirmer que nous aimons les autres dans la mesure où nous aimons Dieu. Personne n’a davantage aimé Dieu que Marie. Personne, hormis Jésus, qui est à la fois Dieu et homme, ne nous a davantage aimé que Marie.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, ne pas fixer de limites à l’amour.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, l’aimer de manière préférentielle.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, mieux aimer Dieu pour mieux aimer notre prochain.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, le donner au monde

Contemplons

Johann von Schraudolph, l’Annonciation

Méditons

Jésus est le seul Sauveur, l’unique médiateur auprès du Père. Personne ne va au Père sans passer par lui (Jean 14,6). Et, quoi qu’on en dise, personne, même ceux qui en ce monde n’ont jamais entendu parler de Jésus ou se réclament d’une autre religion, n’est sauvé en-dehors de lui. Si nous ignorons les détails de la manière dont Dieu procède, nous en avons néanmoins l’affirmation tout à fait claire de Jésus lui-même.

Jésus, notre salut à tous, est venu à nous par Marie. Il est le don de l’amour de Dieu et de Marie. Dieu nous donne Jésus parce que depuis toujours, il nous aime et qu’il ne peut se résoudre à nous laisser courir à notre perte ; Marie nous donne Jésus parce qu’elle aime Dieu et qu’elle a pitié, comme lui, de la misère spirituelle dans laquelle nous sommes tous plongés depuis le péché de nos premiers parents. Jésus, qui n’est qu’amour, est le fruit des épousailles du Dieu d’amour avec Marie, ce buisson ardent qui brûle d’amour pour lui sans jamais se consumer.

Marie n’est pas l’origine de notre salut car il ne peut être donné que par Dieu seul, mais elle en est la cause. C’est elle, qui l’a reçu dans son sein pour le donner ensuite au monde et à chacun en particulier. Elle n’a pas reçu Jésus pour le garder, le retenir mais pour le communiquer, le donner. Tout en étant Mère de Dieu, Marie est l’humble servante qui met toute sa personne, toutes ses capacités, tous ses talents, tous ses dons au service de Dieu pour que son salut produise en chacun de nous des fruits abondants.

Marie a donné le sauveur au monde une fois pour toute mais veut aussi le faire naitre dans chaque âme. En effet, par sa prière, par la méditation de son exemple, par ses nombreuses apparitions dans le monde, elle prépare en chaque âme qui se confie à elle, l’action de Jésus. Si Jésus est celui qui transforme les âmes pour les rendre dignes du salut, Marie est celle qui les prépare et les ouvre à son action.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, ne pas le retenir pour soi en n’évangélisant pas.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, le donner au monde en le faisant connaitre.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, seconder l’action de Jésus dans les âmes.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, le laisser repousser nos limites

Contemplons

Jean Hey, l’Annonciation

Méditons

Lorsque l’ange propose à Marie de devenir la Mère de Dieu, elle répond : « comment cela se fera-t-il puisque je suis vierge (Luc 1, 34) ? »

En apportant cette précision, Marie n’oppose pas d’entrée de jeu une réserve à ce que Dieu pourrait lui demander et lui pose une limite. Elle s’étonne simplement qu’il lui demande de devenir sa mère alors qu’elle lui a fait vœu de virginité. Et, ce vœu Dieu l’a reçu en sacrifice d’agréable odeur puisqu’il a donné à Marie le plus chaste des époux. Aussi, Marie ne comprend pas de prime abord et s’étonne que Dieu lui demande à présent d’enfanter le Sauveur. Le « comment » de Marie n’est pas à entendre comme une restriction mais comme le souci d’accomplir fidèlement la volonté de Dieu ; pour cela, elle s’informe des moyens à mettre en œuvre pour y parvenir.

L’ange la rassure en lui disant que Dieu ne lui demande pas de renoncer à son vœu. Au contraire, il va le magnifier, le consacrer et, récompense suprême, édifier son plan de salut du genre humain sur son offrande. Elle va devenir Mère tout en restant vierge : « l’Esprit-Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naitre sera saint et il sera appelé Fils de Dieu » (Luc 1, 35). C’est de l’offrande de Marie que va sortir le salut de toutes les âmes. Jésus est le sauveur de tous et c’est par Marie que son salut nous atteint.

En consacrant la virginité de Marie par la maternité divine, Dieu lui donne une fécondité à nulle autre pareille si bien qu’aucune femme n’a été plus féconde, n’a enfanté davantage d’enfants à la vie divine que Marie, la vierge consacrée qui a reçu toute la faveur de Dieu.

Marie s’est offerte à Dieu par amour pour lui et par charité pour l’humanité. Pour accomplir ses desseins de salut, Dieu ne lui a pas demandé de renoncer à son offrande d’elle-même mais en a repoussé les limites. Ce qui ne devait être connu que de Dieu, d’elle et de Joseph, devient la cause, l’origine et le moyen de notre salut à tous.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, s’offrir à Dieu en sacrifice d’agréable odeur.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, le laisser repousser les limites de notre offrande pour sa gloire et le salut de tous.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, lui consacrer toutes nos entreprises pour qu’il les rende fécondes.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Être Marie pour Jésus » c’est comme elle, se donner à lui sans retour

Contemplons

Ludovico Carracci, l’Annonciation

Méditons

On méditerait le « oui » de Marie à l’appel de Dieu plusieurs heures chaque jour et on mourrait centenaire, qu’on n’aurait toujours pas épuisé le sujet. Ce « oui » est d’une telle plénitude qu’en 2000 ans de christianisme tous les grands esprits réunis dont les plus éclairés, n’ont pas réussi à en faire tout le tour.

Le « oui » de Marie n’est pas donné à la légère et il ne surgit pas de son cœur dans un soudain accès de générosité ou d’euphorie. Le « oui » de Marie jaillit de son Cœur Immaculé comme un fruit mûr, non comme un bourgeon. En effet, ce « oui » a été préparé depuis de nombreuses années au cours desquelles son désir d’appartenir à Dieu seul s’est développé, s’est affirmé, s’est confirmé, s’est décidé. Et cette volonté de lui être totalement consacrée se traduit de manière concrète par son vœu de rester vierge pour lui appartenir non seulement dans son âme, dans son esprit mais aussi dans son corps, dans toute sa personne.

Le « oui » de Marie est une parole responsable ; il n’est pas donné sans connaissance claire de ses conséquences. Marie sait, en se donnant à Dieu et en lui consacrant sa virginité, qu’elle accepte pour l’amour de lui un sort peu enviable. En effet, les mères étaient tenues en grand honneur par les juifs et la virginité, même consacrée, ne faisait pas partie des choix de vie envisageables pour une jeunes fille. Les femmes qui n’enfantaient pas, surtout des fils, était méprisées, voire tenues pour maudites. Qu’on pense à l’action de grâce d’Elisabeth, une fois enceinte de cinq mois et qui proclame : « Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi, en ces jours où il a posé son regard pour effacer ce qui était ma honte devant les hommes » (Luc 1, 25). En renonçant à la maternité pour l’amour de Dieu, Marie consent à un lourd sacrifice.

Le « oui » de Marie à la demande de Gabriel n’est pas un départ mais un aboutissement. Lorsqu’elle le donne, elle n’a plus besoin de réflexion car sa décision de lui appartenir est déjà prise et irrévocable. En disant « oui » à l’ange, elle ne fait qu’exprimer ce qui est déjà et sur quoi elle ne reviendra pas. Elle est la petite servante du Seigneur et le restera quoi qu’il advienne. Et il y sera fidèle tous les jours, jusque sous la croix du Vendredi-Saint. Marie donne son « oui » avec tant de préparation, tant de liberté, tant de clairvoyance que rien ne pourra plus ni l’entacher ni le mitiger.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, le laisser nous mener au « oui » qu’il attend de nous.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, se donner à lui sans crainte des conséquences car il est maitre de tout.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, se tenir prête à accomplir sans délai tout ce qu’il nous demandera.  

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.