« Je serai leur refuge assuré pendant la vie et surtout à la mort »

Contemplons

Sainte Marguerite-Marie dans sa châsse

Méditons

Dans la vie, il y a deux moments importants, l’instant présent et celui de notre mort. Par cette quatrième promesse, Jésus s’offre à nous comme un refuge assuré à chacun de ces deux moments décisifs.

Le moment présent est important car il construit notre devenir éternel. Au fur et à mesure du défilement des « moments présents » qui, chacun, nous invitent à un choix personnel, pour ou contre le Créateur de toutes choses, nous construisons, pierre par pierre, notre choix final, celui qui sera irrévocable, sans retour possible.

L’instant de la mort est le second moment important de notre vie et ce que nous décidons à chaque instant présent, détermine ce que sera notre choix final. Si le choix que nous faisons, pour ou contre Dieu, au moment de la mort dépend des innombrables choix précédents, il peut néanmoins, avec la grâce, se modifier avec bonheur au tout dernier moment (d’où l’importance de prier chaque jour pour les agonisants.)

Lorsque Jésus promet de nous donner son Sacré-Cœur comme refuge pendant la vie et surtout à l’heure de la mort, c’est pour qu’en lui, grâce à lui, nous fassions le bon choix à chaque instant présent et surtout au moment de la mort, pour que nous ne nous laissions pas tromper par les ruses du démon qui cherche à nous entrainer dans son malheur. « Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera » nous recommande saint Pierre (1 Pierre 5, 8).

Jésus a partagé notre condition et a permis au démon de le tenter sans lui céder jamais. Qu’on ne dise pas qu’il était facile pour lui d’être inébranlable car il est Dieu : il a choisi d’éprouver toutes les souffrances liées aux tentations en tant qu’homme parce que, pour nous, il voulait en triompher. Parce qu’il est vainqueur de toutes les tentations du démon, il peut s’offrir à nous, qui sommes si faibles et indécis, comme un refuge contre toutes les attaques du démon. 

Le Cœur de Jésus a toujours été un sanctuaire inviolable, consacré à l’amour de Dieu et des hommes. Dans sa passion, le démon s’en prend à Jésus par le moyen des bourreaux et le réduit à l’état de loque humaine. Mais le sanctuaire de l’amour de Jésus, son Cœur, reste inviolé. Non seulement, Jésus souffre tout en silence, pardonne à tous ses ennemis mais il promet aussi le salut éternel au bon larron, un bandit de grand chemin qui se convertit au moment de mourir. Et, si le Cœur de Jésus se laisse percer par le soldat romain, ce n’est que pour en déverser des torrents d’amour sur tous les pécheurs repentants.

Se réfugier dans le Cœur sacré de Jésus dans les instants de tentations, c’est se réfugier dans un abri sur et éprouvé, un abri qui a triomphé une fois pour toutes du démon.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Seigneur Jésus, vous qui êtes venu allumer un feu sur la terre, je m’abandonne aujourd’hui à la volonté du Père dans le souffle de l’Esprit Saint.

Purifiez mon cœur, embrasez-le d’amour et de charité.

Faites grandir en moi le désir de la sainteté.

Par le Cœur Immaculé de Marie, je me consacre tout entier à votre Cœur pour vous aimer et vous servir. Amen.

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Sainte Marguerite-Marie Alacoque priez pour nous.

Saint Claude de la Colombière, priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Je les consolerai dans toutes leurs peines »

Contemplons

Vitrail représentant l’apparition du Sacré-Cœur à Marguerite-Marie

Méditons

Parmi toutes les promesses de Jésus, si belles et consolantes soient-elles, aucune ne l’engage à nous épargner la souffrance et le mal sur cette terre. Par contre, il promet de consoler les affligés qui frapperont à la porte de son Sacré-Cœur.

Ceux qui recherchent le bonheur à tout prix sur cette terre n’adhèreront jamais au christianisme car cette vie, communément appelée la vallée de larmes, n’est pas destinée à être le lieu du repos, de toutes sortes de délices mais bel et bien celui du combat pour le salut personnel et collectif. C’est dans ce sens, qu’à Lourdes Notre Dame dit à Bernadette : « je ne te promets pas de te rendre heureuse dans ce monde mais dans l’autre. » Et, le jour avant sa mort, à son confesseur qui l’engage à faire le sacrifice de sa vie, Bernadette déclare : « Mais mon père, ce n’est pas là un sacrifice de quitter cette pauvre vie où l’on éprouve tant de mal à être tout à Dieu. »

Le combat fait partie de notre vie ici-bas et Dieu ne nous l’épargnera pas car c’est à notre ardeur à combattre qu’il mesure, et son amour pour lui, et la récompense qu’il nous accordera dans l’autre vie.

Si les souffrances liées au combat ne nous seront pas épargnées, les consolations ne manqueront pas non plus. Et Jésus promet toutes les consolations nécessaires à ceux qui les rechercheront dans son Cœur. « Venez à moi vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau et je vous soulagerai » (Mathieu 11, 28-30). Par son exemple, par sa grâce, Jésus est la consolation de tous les affligés. En contemplant sa vie, en méditant son enseignement, Jésus nous rassure et nous rappelle qu’il est maitre de toute chose. Par les béatitudes, il promet que tous ceux qui pleurent aujourd’hui seront consolés, pas seulement plus tard mais aussi maintenant, tout de suite. Par sa résurrection, Jésus est le garant de notre propre triomphe.

Ayons donc toujours confiance en Jésus qui nous aime et ne souffrira pas que restent sans consolations ceux qui combattent en son nom et pour son amour. Après sa mort sur la croix, n’est-il pas apparu ressuscité à tous ceux qui l’ont suivi jusque sur le Calvaire au péril de leur propre vie. Le matin de Pâques, il a lui-même porté la bonne nouvelle de sa résurrection à sa mère, à Marie-Madeleine, aux saintes femmes, à toutes celles qui l‘ont suivi jusqu’au bout.

Jésus ne nous apparaitra pas en personne pour nous consoler dans nos épreuves (en tout cas pas pour la grande majorité d’entre nous !) mais il soulagera dans leurs peines tous ceux qui se seront laissé toucher, comme ces femmes, par la suavité de son amour miséricordieux qui s’épanche jusque dans toute éternité de son cœur transpercé.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Seigneur Jésus, vous qui êtes venu allumer un feu sur la terre, je m’abandonne aujourd’hui à la volonté du Père dans le souffle de l’Esprit Saint.

Purifiez mon cœur, embrasez-le d’amour et de charité.

Faites grandir en moi le désir de la sainteté.

Par le Cœur Immaculé de Marie, je me consacre tout entier à votre Cœur pour vous aimer et vous servir. Amen.

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Saint Claude de la Colombière, priez pour nous.

Sainte Marguerite-Marie Alacoque priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Je mettrai la paix dans leur famille »

Contemplons

Chapelle et couvent de la Visitation décorée pour les fêtes de la canonisation de sainte Marguerite-Marie

Méditons

La paix est comme la santé : c’est quand nous l’avons perdue que nous nous rendons compte de sa valeur et de son importance. Là où la paix n’est pas, il est difficile pour le bien de se frayer un chemin.

La paix est un don de la charité infinie du Christ car, par eux-mêmes, l’histoire en est témoin, les hommes sont incapables de la réaliser. La nuit de la Nativité de Jésus, les anges proclament « gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté. » La paix est le don de Dieu à ceux qui lui rendent la gloire, l’amour qui lui sont dues.

« Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne » (Jean 14, 27). La paix dont Jésus nous fait le don n’est pas purement extérieure, absence de conflit ouvert ou de violence caractérisée. Elle est plus que cela. La paix de Jésus vient de son Cœur doux et humble. Elle est versée dans nos cœurs comme une onde bienfaisante, comme un baume réparateur et apaisant afin qu’elle se propage à tout notre entourage et crée les conditions d’une véritable paix familiale. Si chacun est en paix avec Jésus, en paix dans son cœur, c’est toute la famille qui sera en paix.

La douceur, l’humilité, voilà les caractéristiques du Cœur de Jésus, celles que Jésus lui-même lui attribue. La douceur, l’humilité reçues et pratiquées par chacun, c’est la source de l’ordre, de la tranquillité dans la famille. La stabilité dans l’ordre intervient quand chacun de ses membres est à sa place et y accomplit ses devoirs l’un pour l’autre, l’un envers l’autre dans la concorde : les époux, l’un pour l’autre, les parents pour les enfants, les enfants pour les parents. Jésus doux et humble de cœur a passé trente ans de sa vie, soumis à Marie et Joseph. Marie la comblée de grâce a été soumise dans l’amour, à Joseph pendant toute sa vie conjugale. Aucune famille, nous dit saint Jean Eudes, n’a été plus heureuse que la sainte famille de Nazareth.

« Tout est grâce » nous dit sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus. Oui, tout est don de la charité infinie de Jésus qui verse en abondance tous ses dons dans le tablier de ceux qui veulent le lui ouvrir. Soyons comme Jésus, doux et humble, et ouvrons nos cœurs au sien afin qu’il le comble de sa paix. La paix du monde viendra aussi de notre propre paix intérieure.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Seigneur Jésus, vous qui êtes venu allumer un feu sur la terre, je m’abandonne aujourd’hui à la volonté du Père dans le souffle de l’Esprit Saint.

Purifiez mon cœur, embrasez-le d’amour et de charité.

Faites grandir en moi le désir de la sainteté.

Par le Cœur Immaculé de Marie, je me consacre tout entier à votre Cœur pour vous aimer et vous servir. Amen.

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Saint Claude de la Colombière, priez pour nous.

Sainte Marguerite-Marie Alacoque priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Je leur donnerai toutes les grâces nécessaires dans leur état »

Contemplons

Christ Pantocrator dans la basilique du Sacré-Cœur de Paray-le-Monial

Méditons

Cette promesse peut nous surprendre. En effet, n’avons-nous pas appris au catéchisme qu’en tout temps, Dieu nous accorde sa grâce pour accomplir ce qu’il nous demande ? Alors, pourquoi promet-il d’en « rajouter une couche » pour ceux qui vénèreront son Sacré-Cœur ? Celle qu’il accorde d’emblée n’est-elle pas suffisante ?

Lorsque nous regardons de plus près les paroles de Jésus à Marguerite-Marie, nous constatons que cette promesse de « donner à chacun les grâces nécessaires dans leur état » synthétise et explicite les dix qui suivent : « Pour les personnes séculières, elles trouveront, par le moyen de cette aimable dévotion, tous les secours nécessaires à leur état ; c’est-à-dire la paix dans leurs familles, le soulagement dans leurs travaux, les bénédictions du ciel dans toutes leurs entreprises, la consolation dans leurs misères, et c’est proprement dans ce Sacré Cœur qu’elles trouveront un lieu de refuge pendant toute leur vie, et principalement à l’heure de la mort » (extraits de « Vie et Œuvres de sainte Marguerite-Marie » Mgr Gauthey, 1920).

Jésus promet à ceux qui nourriront une tendre dévotion à son Sacré-Cœur un surcroit de grâce pour réformer dans leur vie tout ce qui ne serait pas en conformité avec ce qu’il nous a enseigné. A celui qui vit en état de péché mortel, il accordera la grâce d’une véritable contrition, le pardon au moyen du sacrement de pénitence et le ferme propos de ne pas renouer avec ses anciennes habitudes. Comme pour Marie-Madeleine après sa conversion, il allumera en chaque âme un feu d’amour suffisamment ardent pour parvenir à contrer ses mauvais penchants et, en tout cas, pour ne jamais se rendre sans avoir combattu jusqu’au bout.

Quel que soit notre état, par la dévotion à son Sacré-Cœur, Jésus donne à chacun de se détacher de ce qui éloigne de lui, de choisir ce qui rapproche de lui et, ce faisant, de trouver la paix intérieure, la vraie paix, celle qui vient de lui et demeure avec celui qui vit en amitié avec lui.

Si la grâce de Dieu nous est essentielle, car sans elle nous ne sommes capables d’aucun bien, il nous faut néanmoins garder à l’esprit que Jésus n’endosse pas le rôle d’un magicien qui règle tout avec sa baguette magique. Tout ce qu’il nous donne, exige une participation, un premier pas de notre part. Autrement dit, sa grâce ne peut se disjoindre de notre sueur. Jésus ne nous promet pas de faire les choses à notre place mais de nous donner de sortir victorieux de tous nos combats spirituels. Comme le dit si bien saint Ignace de Loyola : « agis comme si tout dépendait de toi, en sachant qu’en réalité tout dépend de Dieu. »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Seigneur Jésus, vous qui êtes venu allumer un feu sur la terre, je m’abandonne aujourd’hui à la volonté du Père dans le souffle de l’Esprit Saint.

Purifiez mon cœur, embrasez-le d’amour et de charité.

Faites grandir en moi le désir de la sainteté.

Par le Cœur Immaculé de Marie, je me consacre tout entier à votre Cœur pour vous aimer et vous servir. Amen.

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Saint Claude de la Colombière, priez pour nous.

Sainte Marguerite-Marie Alacoque priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Dévotion et promesses

Contemplons

Le corps demeuré intact de Marguerite-Marie Alacoque dans sa chasse de Paray-le Monial

Méditons

Jésus, Marie, les saints ont fait de nombreuses promesses liées à l’accomplissement d’actes de piété et de dévotion. C’est ainsi que nous connaissons les promesses faites par Jésus à Marie-Marthe Chambon concernant la dévotion aux saintes plaies, par la Sainte Vierge au bienheureux Alain de la Roche concernant le port du scapulaire du Mont Carmel, à saint Dominique concernant le rosaire, à sainte Brigitte concernant la passion ou le précieux sang, par saint Michel à ceux qui réciteront avec piété son chapelet…

Les promesses liées aux exercices de piété ne constituent en aucun des techniques pour brader à petits prix les biens éternels invendus. Les promesses ne sont pas une fin en soi mais un encouragement à persévérer dans la prière qui, comme le dit Jésus, doit être incessante (Luc 21, 36).

Les promesses nous révèlent l’importance que le Ciel accorde à l’œuvre à laquelle elles sont liées et en l’occurrence à la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus. Cependant, n’oublions jamais que les plus grandes promesses sont liées aux œuvres de charité : « la charité couvre la multitude des péchés » (1 Pierre 4, 8) ; « on vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis » (Luc 6, 38).

Les promesses liées aux dévotions sont autant de moyens supplémentaires donnés par le Ciel pour nous faire prendre notre salut au sérieux. Jésus nous avait déjà tout donné mais face à notre tiédeur et nos manques d’entrain, il multiplie encore les promesses de salut afin de nous fortifier sur le chemin qui mène à lui qui est la première, la plus grande et la plus belle de toutes les promesses qu’il nous a faites.

Les promesses sont un appel de l’amour à l’amour auquel il nous faut répondre et c’est la mesure d’amour avec laquelle nous répondrons qui servira à déterminer la mesure de la récompense qu’elle nous obtiendra.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Seigneur Jésus, vous qui êtes venu allumer un feu sur la terre, je m’abandonne aujourd’hui à la volonté du Père dans le souffle de l’Esprit Saint.

Purifiez mon cœur, embrasez-le d’amour et de charité.

Faites grandir en moi le désir de la sainteté.

Par le Cœur Immaculé de Marie, je me consacre tout entier à votre Cœur pour vous aimer et vous servir. Amen.

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Saint Claude de la Colombière, priez pour nous.

Sainte Marguerite-Marie Alacoque priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Les promesses du Sacré-Cœur (II)

Contemplons

La chapelle de la Visitation en 1919

Méditons

Comme le texte des promesses que nous connaissons n’est pas celui formulé par Marguerite-Marie, relisons les extraits de lettres dans lesquelles elle consigne les paroles exactes de Jésus au sujet de ses promesses (extraits de « Vie et Œuvres de sainte Marguerite-Marie » Mgr Gauthey, 1920.)

Concernant tous ceux qui se consacrent au salut des âmes :

« Mon divin Sauveur m’a fait entendre que ceux qui travaillent au salut des âmes auront l’art de toucher les cœurs les plus endurcis et travailleront avec un succès merveilleux, s’ils sont pénétrés eux-mêmes d’une tendre dévotion au divin Cœur. »

Concernant les communautés :

« Il m’a promis… qu’il répandra la suave onction de son ardente charité sur toutes les communautés qui l’honoreront et se mettront sous sa spéciale protection ; qu’il en détournera tous les coups de la divine justice pour les remettre en grâce lorsqu’elles seront déchues. »

Concernant les personnes séculières :

« Pour les personnes séculières, elles trouveront, par le moyen de cette aimable dévotion, tous les secours nécessaires à leur état ; c’est-à-dire la paix dans leurs familles, le soulagement dans leurs travaux, les bénédictions du ciel dans toutes leurs entreprises, la consolation dans leurs misères, et c’est proprement dans ce Sacré Cœur qu’elles trouveront un lieu de refuge pendant toute leur vie, et principalement à l’heure de la mort. »

Concernant les maisons où l’image du Sacré-Cœur sera exposée et honorée :

« M’assurant qu’il prenait un plaisir singulier d’être honoré sous la figure de ce Cœur de chair, dont il voulait que l’image fut exposée en public, afin, ajouta-t-il, de toucher par cet objet le cœur insensible des hommes ; me promettant qu’il répandrait avec abondance dans le cœur de tous ceux qui l’honoreraient tous les dons dont il est plein ; et que, partout où cette image serait exposée pour y être singulièrement honorée, elle y attirerait toutes sortes de bénédictions. »

Concernant ceux qui répandront la dévotion à son Sacré-Cœur :

« Je me sens comme toute abîmée dans ce divin Cœur ; si je ne me trompe, j’y suis comme dans un abîme sans fond où Il me découvre des trésors d’amour et de grâces pour les personnes qui se consacreront et sacrifieront à lui rendre et procurer tout l’honneur et l’amour et la gloire qui sera à leur pouvoir. »

Concernant ceux qui lui sont dévoués :

« Il m’a confirmé que le plaisir qu’il prend d’être aimé, connu et honoré des créatures est si grand que, si je ne me trompe, il m’a promis que tous ceux qui lui seront dévoués et consacrés ne périront jamais. »

Concernant la promesse d’une bonne mort pour tous ceux qui communieront neuf premiers vendredis du mois de suite :

« Un jour de vendredi, pendant la sainte communion, il dit ces paroles à son indigne esclave, si elle ne se trompe : « Je te promets, dans l’excessive miséricorde de mon Cœur, que son amour tout-puissant accordera à tous ceux qui communieront neuf premiers vendredis des mois, de suite, la grâce de la pénitence finale, ne mourant point dans ma disgrâce et sans recevoir leurs sacrements, (mon divin Cœur) se rendant leur asile assuré au dernier moment. »

Marguerite-Marie emploie systématiquement l’expression « si je ne me trompe. » Qu’elle ne nous trouble pas car sa supérieure, la Mère Greyfié lui avait ordonné de l’employer chaque fois qu’elle parle de ses révélations et des grâces qu’elle reçoit. Marguerite-Marie l’emploie aussi par humilité et prudence. Cela n’enlève rien à la véracité du message transmis, dont Benoît XV reconnait l’authenticité dans la Bulle de canonisation Ecclesiae consuetudo du 13 mai 1920 dans laquelle il accrédite les promesses : « Les témoignages de la bonté et de la miséricorde de Dieu manifestés avec tant d’éclat dans la vie de la Servante de Dieu sont, d’ailleurs, bien capables de porter tous les régénérés par le sang du Christ à vouer leur amour au Sacré-Cœur, afin d’en obtenir, dans les difficultés de la vie présente, ces grâces promises par lui à ceux qui l’honoreraient d’un culte spécial. »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Seigneur Jésus, vous qui êtes venu allumer un feu sur la terre, je m’abandonne aujourd’hui à la volonté du Père dans le souffle de l’Esprit Saint.

Purifiez mon cœur, embrasez-le d’amour et de charité.

Faites grandir en moi le désir de la sainteté.

Par le Cœur Immaculé de Marie, je me consacre tout entier à votre Cœur pour vous aimer et vous servir. Amen.

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Saint Claude de la Colombière, priez pour nous.

Sainte Marguerite-Marie Alacoque priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Les promesses du Sacré-Cœur (I)

Contemplons

Basilique de Paray-le-Monial

Méditons

Nous ne retrouverons pas « les promesses du Sacré-Cœur de Jésus » telles que nous les connaissons dans les écrits de sainte Marguerite-Marie. Cependant, chaque promesse trouve son origine dans les paroles de Jésus adressées à Marguerite-Marie qu’elle nous livre à travers ses écrits.

Si nous ignorons qui les a formulées dans la version que nous connaissons aujourd’hui, nous savons néanmoins qu’elles ont été diffusées à grande échelle à compter de la fin du 19ème siècle par un modeste commerçant américain de Dayton, Monsieur KEMPER, qui les a faites traduire en plus de 200 langues et imprimer au revers d’images du Sacré-Cœur, qu’il a répandues par millions à travers le monde.

Voici les promesses telles que nous les connaissons aujourd’hui et comme l’Eglise les a approuvées :

  1. « Je leur donnerai toutes les grâces nécessaires dans leur état. »
  2. « Je mettrai la paix dans leurs familles. »
  3. « Je les consolerai dans toutes leurs peines. »
  4. « Je serai leur refuge assuré pendant la vie et surtout à la mort. »
  5. « Je répandrai d’abondantes bénédictions sur toutes leurs entreprises. »
  6. « Les pêcheurs trouveront dans mon Cœur la source et l’océan infini de la miséricorde. »
  7. « Les âmes tièdes deviendront ferventes. »
  8. « Les âmes ferventes s’élèveront rapidement à une grande perfection. »
  9. « Je bénirai les maisons où l’image de mon Sacré-Cœur sera exposée et honorée. »
  10. « Je donnerai aux prêtres le talent de toucher les cœurs les plus endurcis. »
  11. « Les personnes qui propageront cette dévotion, auront leur nom inscrit dans mon Cœur, et il ne sera jamais effacé. »
  12. « Je te promets dans l’excès de la miséricorde de mon Cœur que son amour tout-puissant accordera à tous ceux qui communieront les premiers vendredis neuf fois de suite la grâce de la pénitence finale ; qu’ils ne mourront point dans ma disgrâce ni sans recevoir leurs sacrements et que mon Cœur se rendra leur asile assuré à cette dernière heure. »

Cette dernière promesse est appelée la « grande promesse » et concerne donc la communion réparatrice des premiers vendredis de neuf mois consécutifs.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Seigneur Jésus, vous qui êtes venu allumer un feu sur la terre, je m’abandonne aujourd’hui à la volonté du Père dans le souffle de l’Esprit Saint.

Purifiez mon cœur, embrasez-le d’amour et de charité.

Faites grandir en moi le désir de la sainteté.

Par le Cœur Immaculé de Marie, je me consacre tout entier à votre Cœur pour vous aimer et vous servir. Amen.

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Saint Claude de la Colombière, priez pour nous.

Sainte Marguerite-Marie Alacoque priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le Sacré-Cœur et le roi de France

Contemplons

Louis XIV offrant sa couronne et son sceptre à la Vierge Marie et à l’enfant Jésus, en présence d’Anne d’Autriche et de Philippe d’Anjou (Philippe de Champaigne)

Méditons

Marguerite-Marie écrit : « Voici, les paroles que j’entendis : « fais savoir au fils ainé de mon Sacré-Cœur (parlant de notre roi) que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma sainte enfance, de même il obtiendra sa naissance de grâce et de gloire éternelle par la consécration qu’il fera de lui-même à mon Cœur adorable qui veut triompher du sien, et, par son entremise, de celui des grands de la terre. Il veut régner dans son palais, être peint dans ses étendards et gravé dans ses armes pour les rendre victorieuses de tous ses ennemis… »

 « Le Père éternel, voulant réparer les amertumes et angoisses que l’adorable Cœur de son divin Fils a reçues dans la maison des princes de la terre, parmi les humiliations et outrages de sa passion, veut établir son empire dans le cœur de notre grand monarque, duquel il se veut servir pour l’exécution de son dessein, qui est de faire faire un édifice où serait le tableau de ce divin Cœur, pour y recevoir la consécration et les hommages du roi et de toute la cour… De plus, ce divin Cœur se veut rendre protecteur et défenseur de sa sacrée personne contre tous ses ennemis. C’est pourquoi il l’a choisi comme son fidèle ami, pour faire autoriser la messe par le Saint-Siège apostolique, et en obtenir tous les autres privilèges qui doivent accompagner la dévotion de ce divin CœurC’est par ce divin Cœur qu’il lui veut départir les trésors de ses grâces de sanctification et de salut, en répandant ses bénédictions sur toutes ses entreprises, en donnant un heureux succès à ses armes, et en le faisant triompher de la malice de ses ennemis. »

En Louis XIV, c’est à toute la France que Jésus demande de se consacrer à son Sacré-Cœur car le roi et la France ne font qu’un dans l’esprit de l’époque. D’ailleurs, en donnant au roi le nom de « fils ainé de son Sacré-Cœur, » Jésus met la France en parallèle qui, elle, est la « fille ainée de l’Eglise. »

Jésus demande donc au roi de France de consacrer son royaume à son Cœur, de lui élever un sanctuaire et que son image soit apposée sur l’étendard national. S’il donne suite à ses demandes, Jésus lui promet de le rendre victorieux de tous ses ennemis et de lui donner un règne éternel d’honneur et de gloire.

Les demandes du Sacré-Cœur sont-elles parvenues au roi ? On ne le sait. Et dans l’affirmative, qu’a pensé l’orgueilleux roi soleil des demandes de l’humble roi des cieux ? Toujours est-il que Louis XIV ne pose aucun acte, ne prononce aucune parole qui aille dans le sens des demandes du Sacré-Cœur.

Notons que la gloire du roi soleil commence à s’affadir jusqu’à décroitre à compter de cette année 1689. En effet, sa fin de règne est marquée par l’exode des protestants persécutés, par des revers militaires, par les deux famines de 1693 et de 1709 qui font près de deux millions de morts, par la révolte des Camisards. Par ailleurs, et ce qui le blesse en plein cœur, une grande partie de sa famille est décimée alors qu’il se vantait d’avoir une descendance et une succession largement assurée. De descendants, il ne lui restera que le futur Louis XV qui était son arrière-petit-fils.

Pile un siècle après les demandes du Sacré-Cœur à Louis XIV, le monde allait être bouleversé et changer à jamais. « De Louis XIV, la France allait descendre à Louis XV, de Louis XV à Voltaire, de Voltaire à Robespierre et à Marat ; c’est-à-dire de l’orgueil à la corruption, de la corruption à l’impiété, et de l’une et l’autre à une haine de Dieu et des hommes qui allait servir d’universelle punition. Et ce n’était que le commencement de nos douleurs ! » (« Histoire de la bienheureuse Marguerite-Marie et des origines de la dévotion au Cœur de Jésus », Abbé Bougaud)

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Seigneur Jésus, vous qui êtes venu allumer un feu sur la terre, je m’abandonne aujourd’hui à la volonté du Père dans le souffle de l’Esprit Saint.

Purifiez mon cœur, embrasez-le d’amour et de charité.

Faites grandir en moi le désir de la sainteté.

Par le Cœur Immaculé de Marie, je me consacre tout entier à votre Cœur pour vous aimer et vous servir. Amen.

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Saint Claude de la Colombière, priez pour nous.

Sainte Marguerite-Marie Alacoque priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La fête du Sacré-Cœur de Jésus

Contemplons

Saint Jean Eudes, fondateur des Eudistes, propagateur de la dévotion au Sacré-Coeur

Méditons

En juin 1675, Jésus dit à Marguerite-Marie : « Je te demande que le premier vendredi après l’octave du Saint-Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon cœur… ».

Si une fête du Sacré-Cœur est déjà célébrée au XVIIème siècle notamment chez les Eudistes (ou Congrégation de Jésus et Marie), les événements de Paray-le-Monial accélèrent son adoption par plusieurs diocèses de France et d’autres pays. Le monastère de la Visitation de Dijon la célèbre dès 1689. Et en 1721, Mgr de Monclay, évêque d’’Autun, l’adopte pour tout son diocèse, avec une messe et des offices propres.

Dès 1687, l’ordre de la Visitation présente à Rome une demande de reconnaissance officielle de cette fête. Ce souhait n’aboutit pas immédiatement car, pour l’instituer, le pape Benoit XIV souhaite un plébiscite de la part des autorités religieuses et civiles du monde entier.

Ainsi, dans les années 1760, des dizaines de suppliques d’évêques, de supérieurs d’ordres religieux, d’hommes d’états sont envoyées à Rome. La reine de France, Marie Leczinska, épouse de Louis XV, intervient personnellement auprès du pape Benoit XIV pour demander l‘institution de cette fête dont elle se fait l’un des plus ardents défenseurs. Soulignant son engagement pour cette fête, Mgr Languet écrit en 1729 au sujet de Marie Leczinska dans la préface de sa « Vie de sainte Marguerite-Marie »  : «  Votre Majesté sert d’instrument aux sages desseins de la providence.  »

Le Pape Benoit XIV institue la fête du Sacré-Cœur le 6 février 1765. Le 17 juillet 1765, elle  est instituée dans tous les diocèses français. Le 23 août 1856, le pape Pie IX, à la demande des évêques français, l’inscrit au calendrier lturgique de l’Eglise universelle.

Le pape Pie IX béatifie Marguerite-Marie, le 19 août 1864 et bénit le projet d’édification de la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre. Le 11 juin 1899, son successeur, Léon XIII, consacre le genre humain au Cœur de Jésus. Le 29 janvier 1929, le pape Pie XI décide de la composition d’une nouvelle messe et d’un nouvel office liturgique du Sacré-Cœur et participe lui-même à son élaboration. Dans ce nouvel office liturgique, le Saint-Siège fait pour la première fois explicitement mention du lien entre le message de Paray-le-Monial et la fête du Sacré-Cœur.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Seigneur Jésus, vous qui êtes venu allumer un feu sur la terre, je m’abandonne aujourd’hui à la volonté du Père dans le souffle de l’Esprit Saint.

Purifiez mon cœur, embrasez-le d’amour et de charité.

Faites grandir en moi le désir de la sainteté.

Par le Cœur Immaculé de Marie, je me consacre tout entier à votre Cœur pour vous aimer et vous servir. Amen.

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Saint Claude de la Colombière, priez pour nous.

Sainte Marguerite-Marie Alacoque priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« … froideurs et mépris qu’ils ont pour moi dans ce sacrement d’amour »

Contemplons

Tabernacle en mosaïque de la chapelle saint Claude de la Colombière à Paray-le-Monial

Méditons

Dans sa passion, Jésus s’est livré tout entier pour chacun d’entre nous, n’épargnant rien pour nous témoigner son amour. Cet acte d’amour infini que représente le sacrifice de la croix, est rendu présent à chaque sainte messe de manière non sanglante.

L’Eucharistie ne se réduit pas à la commémoration du dernier repas de Jésus le soir du jeudi-saint. Elle est bien davantage que cela. L’Eucharistie, c’est le mémorial de la passion, de la mort et de la résurrection de Jésus dont nous sommes rendus les contemporains ; nous sommes immergés dans la mort de Jésus pour en renaitre à une vie toute nouvelle de fils et de filles de Dieu. L’Eucharistie, c’est Jésus vivant et vrai qui demeure avec nous pour se faire notre compagnon de route jusqu’à notre rencontre définitive avec lui dans son royaume.

Par l’Eucharistie, Jésus demeure réellement avec nous jusqu’à la fin des temps comme il l’a lui-même promis. Même si nous ne le voyons pas, ne le touchons pas, ne le goûtons pas, ne l’entendons pas, ne le sentons pas, il est réellement présent dans l’Eucharistie avec son humanité glorifiée, sa divinité, son Corps sacré, son Sang précieux. Rappelons-nous les mots de la prière de l’ange de Fatima : « Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je vous offre les précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles de la terre, en réparation des outrages, blasphèmes, sacrilèges et indifférences par lesquels, il est lui-même offensé… » Rappelons-nous aussi de la demande de Notre-Dame lors de son apparition à Akita au Japon de rajouter le mot « réellement » à la prière des servantes de l’Eucharistie pour marquer la présence vivante et vraie de Jésus dans l‘Eucharistie.

L’Eucharistie, c’est Jésus qui se donne à nous tout entier, comme sur la croix du Vendredi-saint. Comme il s’est livré aux mains de ses bourreaux dans sa passion, il se livre aujourd’hui, dans l’Eucharistie, aux pécheurs que nous sommes avec la pleine liberté de répondre à son amour ou, au contraire, de le bafouer.

L’Eucharistie est ce que Jésus nous a donné de plus grand : c’est le don des dons de son amour, car c’est le don de lui-même. Parce que l’Eucharistie, c’est Jésus qui se donne sans réserve dans un acte d’amour incommensurable à chacun d’entre nous malgré notre totale indignité, il nous appartient de lui répondre avec la même radicalité : nous donner à lui sans réserve comme lui se donne à nous sans réserve.

Or, se plaint-il à Marguerite-Marie, il ne « reçoit de la plupart que froideurs et indifférences dans ce sacrement de son amour. » L’Eucharistie est ce que Jésus a de plus sensible parce qu’elle est la somme et l’expression de tout son amour. Aussi, veillons à lui témoigner le respect, l’adoration, l’amour qui lui sont dûs et réparons par un surcroit d’amour les froideurs et les indifférences qui affligent tant le Cœur doux et humble de Jésus.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Seigneur Jésus, vous qui êtes venu allumer un feu sur la terre, je m’abandonne aujourd’hui à la volonté du Père dans le souffle de l’Esprit Saint.

Purifiez mon cœur, embrasez-le d’amour et de charité.

Faites grandir en moi le désir de la sainteté.

Par le Cœur Immaculé de Marie, je me consacre tout entier à votre Cœur pour vous aimer et vous servir. Amen.

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Saint Claude de la Colombière, priez pour nous.

Sainte Marguerite-Marie Alacoque priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.