1er mystère glorieux : la résurrection de Jésus

Contemplons

Jésus ressuscité apparait à Marie-Madeleine

Méditons

Par le moyen du rosaire, Marie nous fait entrer dans l’ambiance de ce matin de Pâques, jour béni entre tous. Le Seigneur est ressuscité, alléluia ! En fermant les yeux pendant cette dizaine, on imagine les saintes femmes éplorées qui viennent rendre les hommages funèbres à Jésus… Marie-Madeleine marche en tête du petit groupe… on n’entend aucun bruit, les femmes ne parlent pas… découragées, elles se sont laissé submerger par la tristesse… Marie-Madeleine est effrayée de voir le tombeau ouvert… elle est crucifiée dans son amour pour Jésus : le Corps du Seigneur a disparu… on l’imagine courir à bout de souffle vers la ville, rejoindre les Apôtres… on voit tour à tour le doute, la peur, la tristesse, défigurer le visage de Pierre et de Jean… ils courent vers le tombeau… Jean voit le tombeau vide… tout le monde s’agite et ne sait où il en est… puis on imagine Jésus au milieu des Apôtres, dans le cénacle, faire descendre la paix dans leurs âmes de la même façon qu’il a calmé la tempête sur le lac de Galilée : « la paix soit avec vous » !

L’Evangile ne nous parle pas de Marie et de ce qu’elle a fait ce matin-là… elle ne court pas au tombeau… A force de méditer ce premier mystère glorieux, on entre peu à peu dans le secret du petit matin de ce jour. Marie n’a pas besoin d’aller constater que le Corps de Jésus n’est plus dans le tombeau… Elle sait aussi qu’il n’a pas été dérobé ou caché… Autour de Marie tout est paix et joie. Et pour cause, elle sait déjà que Jésus est ressuscité. Lui-même, le nouvel Adam, est venu porter la bonne nouvelle de sa résurrection à celle qui est sa Mère, sa nouvelle Eve, celle qui Lui a été la plus unie dans la Passion, celle qui a cru jusqu’au bout… Cessons les mots et imaginons simplement la rencontre de Jésus et de Marie dans le silence et la pénombre de l’aube du premier jour de la semaine ; laissons-nous saisir par la beauté, la sainteté, l’émotion de cet instant ! 

Par le moyen du rosaire, Marie nous donne de comprendre ce qu’est véritablement la résurrection de Jésus et d’appréhender ses prolongements dans notre vie de chrétien. Par la méditation de ce mystère, au rythme des « Ave Maria », la résurrection de Jésus cesse progressivement d’être une idée aussi abstraite qu’impénétrable pour devenir le moteur de notre vie. Marie nous donne de comprendre la grandeur sublime de notre vocation d’enfants de Dieu et la nécessité, pour nous, de ressusciter chaque jour un peu plus à une vie nouvelle. Aussi, en Mère trois fois admirable, elle nous amène, par le rosaire, à lui demander son aide dans ce  combat pour « l’homme nouveau ». En parfaite servante du Seigneur, elle rend gloire à Dieu avec nous pour l’admirable destinée à laquelle nous sommes tous appelés par Jésus, avec Jésus et en Jésus !

Notre Dame du très saint rosaire, aidez-nous chaque jour davantage à vivre en dignes frères du Ressuscité, alléluia !

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII a saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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