La joie de l’imposition du nom de Jésus

Contemplons

La circoncision de Jésus, Federico Barocci

Méditons

Le huitième jour après sa naissance, Jésus est circoncis. Joseph, le chef de famille, lui impose le nom, qui  a été révélé à Marie par l’archange Gabriel et à lui-même en songe.

A l’Annonciation, l’archange Gabriel dit à Marie : « Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils et tu lui donneras le nom de Jésus » (Luc 1, 31). A Joseph, l’ange (probablement Gabriel) dit en songe : « elle (Marie, ton épouse) enfantera un fils et tu lui donneras le nom de Jésus ; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (Mathieu 1, 21). S’agissant de la seconde personne de la Sainte Trinité, de Dieu-même, du Fils engendré par le Père depuis toute éternité, le nom de Jésus n’est pas laissé au choix de Marie et de Joseph comme à des parents chargés de donner un nom à un enfant dont l’existence vient de commencer. Ce nom est révélé car c’est celui qu’il porte de toute éternité et qui le décrit dans ce qu’il est. Le nom renseigne sur la personne, sur son origine, sur sa mission. Celle de Jésus est d’être le Sauveur : aussi ne peut-il s’appeler autrement que Jésus, ce qui signifie « Dieu sauve. »

Si c’est pour Marie une grande joie de voir réalisée la demande de l’ange, c’en est une plus grande encore d’entendre Joseph prononcer le nom de Jésus. En effet, les évangiles ne rapportent aucune parole de Joseph, qui nous livre son message au travers d’un silence éloquent et de sa promptitude à exécuter les décrets divins. La seule parole dont nous pouvons affirmer, dans l’absolu, qu’il l’ait prononcée, c’est le nom de Jésus, le jour de la circoncision. Parole hautement symbolique, car tout ce que Joseph veut nous dire est contenu dans ce nom, qui est synonyme de salut. Par son effacement, Joseph nous invite à tourner nos regards vers Jésus, le seul Sauveur, et à mettre en œuvre le programme donné à notre adresse par Marie aux noces de Cana : « Faites tout ce que Jésus vous dira » (Jean 2, 5).

La joie de Marie augmente encore lorsqu’elle considère que c’est dans ce nom, Jésus, que toutes les générations, jusqu’aux plus éloignées, trouveront le salut. Jésus est le seul Sauveur, y compris le sien, et c’est en lui que Dieu se révèle et se communique aux âmes. S’il n’était pas permis aux juifs de prononcer le nom de Dieu, à présent, on peut s’adresser à lui en toute simplicité, entrer dans son intimité en l’appelant par son nom béni : Jésus.

Enfin, quelle joie pour Marie de tenir dans ses bras celui que le ciel et la terre ne peuvent contenir, de prononcer son nom dans un incessant acte d’amour. Quelle adoration, quand elle pense que ce nom impose le respect à toute la création visible et invisible car « au nom de Jésus tout genou fléchit au ciel, sur la terre et dans les enfers et toute langue proclame que Jésus-Christ est Seigneur pour la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2, 10).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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