Paroisse personnelle la Croix glorieuse

Contemplons

Méditons

Joseph était là, le jour de la présentation au temple, quand Marie reçut de Siméon l’annonce de la Passion de Jésus : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction et toi, ton âme sera traversée d’un glaive : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre » (Luc 2, 24-25).

Joseph ne sera plus de ce monde quand sera venue « l’heure de Jésus. » Il ne pourra pas soutenir ceux qu’il aime et qui sont appelés à tant souffrir pour le salut du monde, y compris le sien.

Cela ne signifie pas qu’il n’a pas eu sa part de la Passion comme Marie. Il s’y est uni d’une autre manière mais tout aussi féconde. En effet, il participe à la Rédemption par sa vie donnée, son travail grâce auquel il pourvoit aux besoins de sa famille et dont il fait une prière incessante, silencieuse mais fervente. Par son labeur, il exprime sa foi, son espérance, son amour de Dieu et du prochain. Les difficultés de la tache sont pour lui autant d’occasions de pénitence.

Si, de l’annonce de Siméon, Joseph déduit qu’il ne sera pas présent aux côtés de Marie sous la croix de Jésus, il collabore à la rédemption en offrant à Dieu chaque instant de sa vie et le fruit de salut qu’il lui fait produire.

Joseph confère au travail toutes ses lettres de noblesse car il en fait une participation à la Rédemption, à la manière dont le prêtre ajoute une goutte d’eau dans le calice au moment de l’offertoire pour signifier que notre salut ne peut se réaliser sans notre collaboration.

Joseph n’a pas vu Jésus crucifié. Il ne s’est pas tenu sous la Croix en personne. Mais son esprit y a été toute sa vie par sa compassion, sa vie toute donnée à Jésus par Marie, par son travail assidu.

Nous-mêmes ne nous tiendrons pas physiquement sous la croix de Jésus car il est mort et ressuscité une fois pour toute. Mais chacun de nous, comme Joseph, est appelé à collaborer à la rédemption qu’il nous a acquise, par ses œuvres. Comme pour Joseph, notre travail nous donne l’occasion de contribuer à notre salut et à celui du monde, si nous l’accomplissons en union avec Jésus.

Apprenons de Joseph à faire de notre travail davantage qu’un moyen de subvenir à nos besoins : celui de contribuer à l’œuvre du salut et donc de transformer le monde.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Cœur Sacré de Jésus, uni au Cœur Immaculé de Marie et au Cœur très chaste de Joseph, nous vous consacrons nos personnes, nos biens et nos projets. Guidez-nous selon la volonté du Père Éternel et accordez-nous la vivification des dons du Saint-Esprit pour la gloire de Dieu et le salut du monde. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Contemplons

Méditons

Joseph est un intendant fidèle et avisé à qui Dieu confie sa maison : Jésus, son Fils aimé, le Sauveur du monde, et sa mère, la Vierge immaculée. Jamais auparavant, jamais plus après, Dieu n’a investi une pauvre créature d’une telle mission de confiance. Par son obéissance, son humilité, Joseph s’en acquitte jusqu’à la perfection.

Joseph remplit sa mission dans la nuit de la foi : aucun signe particulier ne lui est accordé. Il n’a pas rencontré l’ange du Seigneur comme Marie à l’Annonciation, il n’a fait que l’entendre dans un songe. Il a avancé, comme nous, dans la prière constante, l’obéissance à la loi et la confiance dans le soutien de la grâce.

Sa vie n’est qu’une succession d’épreuves qu’il surmonte par sa patience, sa persévérance, l’abandon à la volonté divine. Il part à la hâte en Égypte pour y séjourner pendant plusieurs années. Il y est un étranger avec une langue, une culture et, surtout, une religion différentes. Il devra y travailler durement et se laisser employer auprès de personnes qui devinent sa situation de réfugié et en profitent. Au retour, il passera de nombreuses années à Nazareth où probablement sa parenté et ses voisins le critiquent pour la manière dont il dirige sa famille.

Aucune plainte, aucun murmure, aucun soupir ne sort de la bouche de Joseph. À chaque nouvel événement, il est comme après avoir entendu l’ange en songe : il se lève et fait ce que le Ciel attend de lui. Il est patient et persévérant attendant que Dieu mette fin à l’épreuve. Ainsi, il restera en Égypte jusqu’à ce que l’ange l’en rappelle.

Comparons l’attitude de Joseph avec la nôtre. Dans l’adversité, nous ne cessons de murmurer et de demander au Ciel ce que nous avons fait pour mériter cela. L’exemple de Joseph nous renvoie à la parabole des ouvriers de la dernière heure ; ce ne sont pas ceux qui ont travaillé le moins qui sont les privilégiés mais ceux qui ont porté tout le poids du jour, comme l’a fait Joseph. En effet, comme lui, ils ont contribué à l’ensemble de l’ouvrage, en ont perçu un salaire tout aussi disproportionné mais ont pu prouver leur amour, leur fidélité, leur reconnaissance à leur maître et c’est bien là tout l’enjeu du salut : répondre à l’amour par l’amour.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Cœur Sacré de Jésus, uni au Cœur Immaculé de Marie et au Cœur très chaste de Joseph, nous vous consacrons nos personnes, nos biens et nos projets. Guidez-nous selon la volonté du Père Éternel et accordez-nous la vivification des dons du Saint-Esprit pour la gloire de Dieu et le salut du monde. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Méditons

À l’aube de sa vie, chacun fait des projets pour son avenir qu’il envisage plein de promesses. Peu y incluent Dieu et son plan de salut. La plupart ne pensent à lui qu’en cas de problème et s’il ne répond pas sur l’heure, il est mis sous le boisseau.

Face à eux, nous avons l’exemple de Joseph, le juste. Il n’a pas fait moins de projets mais, contrairement à nous, il a placé Dieu à la première place dans sa vie et ne la lui a jamais retirée quelles qu’ont été les circonstances. Son objectif premier est de faire la volonté du Seigneur et si, pour cela, il doit changer ses plans ou renoncer à ses projets, il n’hésite pas à le faire.

Lorsque Marie se trouve enceinte par l’action de l’Esprit-Saint, il songe à renoncer à la prendre pour épouse afin de ne pas contrarier le plan de salut de Dieu qui s’accomplit en elle. Il va jusqu’à envisager de prendre sur lui tous les torts (si tant est que dans ce cas précis quelqu’un puisse en avoir !) afin de la protéger : c’est lui qui, aux yeux du monde, passerait pour coupable. Pour lui, l’opinion du monde n’est pas sans importance mais elle passe après celle de Dieu et le bien de ceux qu’il aime.

Il n’hésite pas à partir pour Bethléhem se faire recenser alors que Marie est proche d’enfanter. Il aurait pu vouloir s’y soustraire vu l’état  de Marie mais il ne se dérobe pas car, à travers le recensement ordonné par César Auguste, c’est Dieu qui  dispose les événements de façon à accomplir les prophéties : « Et toi, Bethléhem Ephrata, petite entre les milliers de Juda, de toi sortira pour moi celui qui dominera sur Israël… » (Michée 5, 2)

Quand il faut partir en Égypte, y séjourner pauvrement, quand il faut chercher Jésus à Jérusalem pendant trois jours et craindre pour sa vie, nous n’observons chez Joseph aucun geste, aucune parole d’impatience. Comme Marie, et en union avec elle, il se soumet à la volonté divine et l’accomplit en tous points.

Joseph n’est pourtant pas un homme sans volonté. Au contraire ! Servir le Seigneur implique de choisir de renoncer à la sienne au prix de beaucoup de force et d’énergie. Vivre et travailler en Égypte n’a pas été facile pour lui mais, pour servir le Seigneur, il n’hésite pas à marcher sur ses désirs, à rogner sur ses aspirations et son confort.

Joseph est un modèle de détachement. Quoi qu’il fasse, il y met tout son cœur mais ne l’y attache pas car il n’appartient qu’à Dieu, à Jésus et Marie dont l’amour vaut tous les trésors du monde.

Par toute sa vie, Joseph nous montre que dans ce monde rien n’est destiné à durer si ce n’est l’amour et la fidélité du Seigneur (psaume 116). En s’attachant à Dieu, on a tout car il pourvoit au nécessaire et au superflu.

Prenons Joseph pour modèle dans un monde où chacun cherche la sécurité sans en avoir la garantie.

Regardons vers Joseph dont le cœur n’est attaché qu’à Dieu seul, à lui dont l’ange a dit à Marie que « rien ne lui est impossible » (Luc 1) et qui lui a montré le chemin chaque fois que le danger menaçait.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Cœur Sacré de Jésus, uni au Cœur Immaculé de Marie et au Cœur très chaste de Joseph, nous vous consacrons nos personnes, nos biens et nos projets. Guidez-nous selon la volonté du Père Éternel et accordez-nous la vivification des dons du Saint-Esprit pour la gloire de Dieu et le salut du monde. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Méditons

Les Évangiles ne rapportent aucune parole de Joseph. Cela ne signifie pas qu’il n’a jamais rien dit qui vaille la peine d’être retenu mais qu’il se sait n’être qu’un serviteur, que le Seigneur, dans sa miséricorde, a appelé à une haute mission, et à qui il accorde, dans son amour, de la mener à bien.

Joseph ne nous édifie pas par ses discours mais par ses exemples. Il est à l’écoute du Ciel et se tient prêt à exécuter, sur l’heure, tout ce qu’il lui demandera. Parce qu’il est humble, fidèle, obéissant, il ne prend aucune initiative inconsidérée, ne cherche pas à devancer les instructions de Dieu, à aller plus loin que ce qui lui est demandé. Il ne négocie aucune demande pour la rendre moins exigeante. Il fait ce qui est demandé, comme c’est demandé, au moment où c’est demandé. Parce qu’il s’en tient à la seule volonté divine, il n’y a aucune faute, aucun doute, aucun regret qui le mine. Il tient toute sa place mais rien que sa place, rien que sa place mais toute sa place. Son sentiment du devoir accompli lui donne de vivre dans une profonde paix intérieure.

Saint François de Sales écrit : « La paix du cœur vient de notre entière soumission à la volonté divine qui ordonne ou permet tout ce qui nous arrive. » Joseph est un homme en paix avec le Ciel, avec lui-même, parce qu’il a occupé toute sa place sans jamais en convoiter ou en revendiquer une autre. Quel exemple pour notre temps où la plupart ne rêvent que de gloire et d’honneur, d’être servi  plutôt que de servir. Combien de ces ambitieux possèderont ce vrai trésor qu’est la paix du cœur ? Combien succomberont au burn-out ou à la dépression ou auront le sentiment d’être passés à côté de leur vie ? Face à eux, brille d’un éclat sans pareil, l’exemple de Joseph, le silencieux que Dieu a exalté.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Cœur Sacré de Jésus, uni au Cœur Immaculé de Marie et au Cœur très chaste de Joseph, nous vous consacrons nos personnes, nos biens et nos projets. Guidez-nous selon la volonté du Père Éternel et accordez-nous la vivification des dons du Saint-Esprit pour la gloire de Dieu et le salut du monde. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Méditons

Dieu remet entre les mains de Joseph le sort de son Fils et de sa Mère : Jésus doit naitre et grandir dans son foyer, le mystère de l’Incarnation ne doit être connu qu’après la Pentecôte. C’est une mission redoutable, délicate, de celles qu’on ne confie qu’à une personne éprouvée et digne de confiance.

D’abord il doute de sa capacité à l’assumer et voudrait se retirer : c’est le doute qui l’agite quand il apprend la grossesse de Marie par l’action de l’Esprit-Saint. L’ange du Seigneur le rassure sur ce point. Par la suite, chaque fois que les Évangiles évoquent Joseph, c’est pour dire qu’il se lève et fait ce que Dieu lui a fait connaitre.

Joseph cultive le silence pour mieux être à l’écoute du Ciel, connaitre sa volonté et l’accomplir en temps et en heure. C’est ainsi qu’avec ses pauvres forces humaines, il parvient à remplir sa mission.

L’attitude de Joseph nous révèle qu’il a mis toute sa confiance en Dieu, en son assistance, en sa toute-proximité. Sa vocation est une grâce et un mystère : elle est un don gratuit de Dieu, qui donne ce qu’il veut, comme il veut, autant qu’il veut, qui ne choisit pas des gens dignes (car personne ne l’est !) mais rend dignes eux qu’il appelle.

Il est un modèle de confiance en Dieu : il lui est soumis et le sert dans toutes les situations de la vie, dans la conviction que « tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu » (Romains 8, 28). Que ce soit sur la route pour Bethléhem, dans l’étable de la Nativité, sur les chemins d’Égypte ou pendant les longues années à Nazareth, il accepte tout ce qui advient comme une expression de la volonté divine et une partie de son plan de salut. Aussi, il est habité par une profonde paix intérieure, non pas celle de ce monde, mais celle qui vient de Dieu et qui est promise à tous les hommes de bonne volonté (Luc 2, 14).

Méditons son exemple car il nous est plus que nécessaire à notre époque où chacun cherche, dans l’agitation, sa place dans la société sans la trouver et veut donner du sens à son existence en ignorant celui qui donne sens à toute chose.

Prions

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Cœur Sacré de Jésus, uni au Cœur Immaculé de Marie et au Cœur très chaste de Joseph, nous vous consacrons nos personnes, nos biens et nos projets. Guidez-nous selon la volonté du Père Éternel et accordez-nous la vivification des dons du Saint-Esprit pour la gloire de Dieu et le salut du monde. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Méditons

Aucune mission n’est plus délicate, plus redoutable que celle de Joseph auprès de Jésus. Lui, une humble créature doit commander à son Créateur. Lui, un sujet de la loi doit l’enseigner au Fils de Dieu.

Dieu fait de la paternité de Joseph son devoir d’état. C’est en éduquant Jésus, en lui fournissant le pain quotidien, en lui permettant de franchir toutes les étapes de l’évolution humaine, en lui apprenant la prière et son métier, que Joseph réalise son salut et contribue à celui de son prochain.

Le mystère de Jésus était voilé à Joseph. Comme nous, il devait avancer dans la nuit de la foi. Contrairement à Marie, l’ange ne lui a jamais parlé directement mais ne lui est apparu qu’en songe. Il s’est interrogé jusqu’au conflit intérieur sur la place à tenir auprès d’elle. Il s’est interrogé tout le reste de sa vie sur celle qu’il doit tenir auprès de Jésus et comment l’assumer.

Malgré la difficulté de la mission, pas question pour lui de se dérober. C’est un homme de responsabilité qui, en union avec Marie, a dit « oui » à Dieu d’une manière irrévocable. C’est un homme d’action qui agit sans délai sur les inspirations du Ciel.

Dans cette délicate mission d’éducateur de Jésus, Joseph n’est pas seul. Il peut compter sur l’aide de la grâce qu’il implore en permanence. Parce qu’il est humble, il demande son assistance, parce qu’il est obéissant, il exécute sans délai tout ce qu’elle lui inspire.

L’éducation de Joseph ne vise pas à faire de son enfant une projection de lui-même ou l’outil d’ambitions personnelles. Il sait que Jésus ne lui est que confié et que, tôt ou tard, Dieu l’appellera. Il assume l’éducation de Jésus comme un serviteur, dans la soumission à la volonté divine qui peut à chaque instant tout remettre en question (comme il l’a fait, en son temps, en rendant Marie enceinte par l’action de l’Esprit-Saint). Il enseigne à Jésus le métier de charpentier dans la conscience qu’il ne l’exercera qu’un temps et ceci à une époque où les fils, surtout les premiers-nés, reprennent avec fierté l’activité du père.

Une vie ne connait plus grand échec que celui d’avoir raté l’éducation des enfants : elle est un sujet de soucis, de douleurs, pour les parents pour tout le reste de leur vie. Joseph nous livre les conditions d’une éducation réussie : l’envisager comme le moyen de son salut et de réaliser celui de ses enfants, user de son autorité comme un service pour les rendre capables de dire « oui » à Dieu quand il les appelle.

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Méditons

Joseph a tenu dans le temps la place que le Père éternel tient auprès de Jésus dans l’éternité. Jésus a été soumis à Joseph dans le temps comme il l’est au Père éternel dans l’éternité.

En se faisant homme, Jésus a assumé notre nature en tout excepté le péché. Il n’a pas voulu s’affranchir des étapes propres à l’évolution humaine : il a été enfant, adolescent, adulte se soumettant aux apprentissages de chaque âge. C’est ainsi qu’il s’est laissé enseigné la loi et les prophètes, son métier de charpentier par Joseph. Quelle humilité de Jésus ! Quel hommage pour Joseph ! C’est Joseph, une humble créature qui apprend à Jésus, le créateur du monde, son métier de charpentier. Jésus la sagesse incarnée, Dieu lui-même, reçoit de Joseph, qui lui-même a tout reçu de lui, son enseignement religieux. Quel témoignage de la sainteté de Joseph ! C’était vraiment un juste (Matthieu 1, 19) !

Le cœur de Joseph est entièrement donné à Dieu, à sa famille. Son amour premier va à Dieu dont il implore l’aide, l’assistance et la miséricorde pour obtenir lumière et force sur ce qu’il doit faire. Si l’ange lui apparait en songe pour le rassurer sur la place qu’il doit tenir auprès de Marie, c’est parce qu’il est en communion constante avec le Ciel. En même temps, il est tout donné à sa famille pour laquelle il n’hésite pas à se renoncer. Quand Hérode veut attenter à la vie de Jésus, il n’hésite pas à s’expatrier et à vivre en immigré en Égypte.

L’autorité de Joseph n’est pas pesante car il l’envisage comme un service ; son but et sa raison d’être est de permettre à son Fils de grandir et d’être en capacité de répondre à sa vocation. En le retrouvant au temple, Jésus lui dit : « ne saviez-vous pas je dois être aux affaires de mon père ? » (Luc 2, 49). Joseph ne réagit pas alors qu’il est le père légal de Jésus car il comprend que cet épisode fait partie du mystère qui entoure Jésus, que c’est un premier appel de Dieu auquel Jésus a répondu. Joseph a toujours vécu dans la conviction que Jésus n‘est pas sa propriété. Il lui est seulement confié : sa mission est de l’élever et de lui permettre de répondre à l’appel de Dieu.

Pour être un bon père, il faut vouloir être comme Joseph, un juste qui prêche par l’exemple plus que par la parole, qui n’oublie pas que les enfants ne nous appartiennent pas, qu’ils ne nous sont que confiés pour être menés au seul vrai père : Dieu  lui-même.

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Cœur Sacré de Jésus, uni au Cœur Immaculé de Marie et au Cœur très chaste de Joseph, nous vous consacrons nos personnes, nos biens et nos projets. Guidez-nous selon la volonté du Père Éternel et accordez-nous la vivification des dons du Saint-Esprit pour la gloire de Dieu et le salut du monde. Amen.

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En lui accordant la Vierge des vierges en mariage, Dieu attend de Joseph une pureté et une chasteté parfaites. Son union avec Joseph est le jardin dans lequel la pureté de Marie s’épanouit jusqu’à atteindre des sommets de sainteté. Joseph, par l’exemple et les prières de Jésus et de Marie, atteint des sommets de sainteté à peine moins élevés.

Dans la Sainte Famille, tous agissent sous le regard du Père et accomplissent la loi dans l’amour de Dieu et du prochain. Jésus est la deuxième personne de la Sainte Trinité qui s’est faite homme, Marie est l’Immaculée à savoir que, dès le premier instant de sa conception dans le sein de sainte Anne, elle a été préservée de la tache de la faute originelle. Elle dispose ainsi de ressources spirituelles supérieures aux nôtres, pauvres pécheurs, mais cela ne signifie pas que cela a suffi pour la garder de pécher. Ne croyons pas non plus qu’il a été facile à Marie de se préserver de pécher. Au contraire, si le démon a osé tenter Jésus, il s’est aussi évertué de la faire tomber mais sans jamais y parvenir. La pureté de Marie est un talent qu’elle a reçue comme une grâce à sa conception et qu’elle a fait fructifier jusqu’à l’apothéose par la prière et la pénitence.

Joseph ne disposait pas des mêmes ressources que Marie. Même s’il a été comblé de grâce en vue de sa mission de père et d’époux, il ne peut compter que sur la grâce d’état à savoir la force que Dieu nous accorde pour surmonter les épreuves. Il est aussi nourri et soutenu par l’exemple et les prières de son Fils, Jésus, et de son épouse, Marie, la toute-puissance d’intercession. Enfin, il est un juste : toutes les ressources de son âme sont tendues à accomplir la volonté divine, manifestée dans le décalogue, jusque dans les moindres détails.

Si Joseph est un modèle de chasteté et de pureté, ce n‘est pas parce que Dieu a fait de lui un homme sans virilité mais parce qu’il aime profondément son Dieu et sa famille, qui le lui rendent en le menant à une sainteté inégalée.

Joseph nous rappelle que chacun est tenu à la chasteté de son état et qu’elle ne peut se disjoindre de la vertu de pénitence. Le chemin du Ciel est bordé de ronces et non de roses. La vie de Jésus, de Marie et de Joseph n’a été qu’une succession de combats, de sacrifices et de renoncements consentis dans l’amour. Leur sainteté vient de Dieu, certes, mais aussi de leur collaboration à la grâce. « Dieu qui t’a créé sans toi ne te sauvera pas sans toi » nous rappelle saint Augustin.

Souviens-t-en et pense à Jésus, Marie et Joseph, chaque fois que tes sens entrent en révolte et semblent vouloir te submerger.

Prions

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Cœur Sacré de Jésus, uni au Cœur Immaculé de Marie et au Cœur très chaste de Joseph, nous vous consacrons nos personnes, nos biens et nos projets. Guidez-nous selon la volonté du Père Éternel et accordez-nous la vivification des dons du Saint-Esprit pour la gloire de Dieu et le salut du monde. Amen.

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Dieu créa la femme pour être une aide à l’homme qui lui soit semblable (Genèse 2, 18). Il la tira du côté d’Adam pendant son sommeil (Genèse 2, 21-22) signifiant ainsi que l’homme doit aimer sa femme comme lui-même.

Si, au cours des siècles, on a souvent fait de la femme la possession de son mari, (le contraire du projet de Dieu !), c’est parce qu’on ne s’est pas laissé imprégner de l’exemple de Joseph et de sa relation à Marie.

Joseph aime son épouse de tout son cœur. En effet, Marie a fait vœu de virginité à Dieu mais c’est Joseph qui lui donne de le réaliser, de le faire grandir et de s’y épanouir. Dans le modèle traditionnel, c’est la femme qui suit le projet de vie de l’homme. Dans leur couple, c’est Joseph qui rejoint Marie dans son vœu et s’y associe. L’autorité de Joseph ne vise pas à dominer Marie mais à la faire grandir dans son être devant Dieu et devant les hommes.

En ratifiant le vœu de Marie, en s’y associant et en acceptant toutes ses conséquences sur leur vie, Joseph montre qu’il est profondément respectueux de la personne de Marie. Pour l’amour de Dieu et de son épouse, il renonce à exercer ses droits conjugaux et à produire sa propre descendance. Cela n’entrave pas son amour pour elle. Au contraire, leur chasteté offerte à Dieu ne fait qu’augmenter leur amour mutuel. Son respect pour Marie, dont la sainteté s’épanouit sous ses yeux et l’entraine par son exemple, ne fait que grandir.

Si Joseph exerce son autorité de chef de famille et que Marie se soumet à lui de bonne grâce, elle agit néanmoins en épouse, en égale, et non comme une servante voire une esclave. En effet, elle prend toute initiative, toute décision opportune sans que Joseph ne les remette en question. Alors que Jésus est retrouvé au temple de Jérusalem, Marie le questionne sans que Joseph ne l’interrompe ou éprouve le besoin de surenchérir pour manifester sa préséance. Quand Marie décide de se rendre chez Elisabeth, après que l’ange lui a révélé sa grossesse à un âge avancé, l’évangile ne relate aucune opposition de Joseph à son projet.

Si la condition féminine a si souvent été malmenée au cours des siècles, c’est parce qu’on n’a pas assez médité et imité l’exemple de la Sainte Famille. Si les maris avaient été comme Joseph, les femmes n’auraient pas éprouvé le besoin de s’émanciper.

Que les hommes prennent Joseph dans leur vie pour apprendre à être de bons maris. Que les femmes prennent Joseph dans leur vie pour donner à leurs maris d’être de bons époux.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Cœur Sacré de Jésus, uni au Cœur Immaculé de Marie et au Cœur très chaste de Joseph, nous vous consacrons nos personnes, nos biens et nos projets. Guidez-nous selon la volonté du Père Éternel et accordez-nous la vivification des dons du Saint-Esprit pour la gloire de Dieu et le salut du monde. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Méditons

Même si leur mariage n’est pas consommé charnellement, Joseph est l’époux de Marie dans tous les sens du terme car tous deux remplissent jusqu’à la perfection les conditions du mariage.

Joseph et Marie se donnent l’un à l’autre sans réserve. Ils vivent dans une profonde communion d’amour et d’esprit. Ils ne forment qu’un seul cœur devant Dieu et devant les hommes tant ils sont accordés. L’amour de Dieu est le fondement et le ciment de leur union. L’Évangile ne nous dit rien sur un quelconque désaccord entre eux, pas même lors de la perte de Jésus à Jérusalem où la plupart des époux, en proie à l’angoisse comme ils l’étaient, se seraient mutuellement accablés de reproches.

Le mariage chrétien est à l’image de l’union du Christ et de l’Église. Saint Paul écrit : « Les femmes doivent donc se soumettre en tout à leurs maris, tout comme l’Église se soumet au Christ. Maris, aimez vos femmes tout comme le Christ a aimé l’Église jusqu’à donner sa vie pour elle » (Éphésiens 5, 24-25). En prenant Marie pour épouse, Joseph ne fait pas que répondre à l’invitation  du Ciel mais aussi au désir de son cœur. Si l’ange lui dit : « ne crains pas de prendre avec toi, Marie, ta fiancée », c’est parce qu’il l’aime, veut l’épouser mais que la loi exige de lui qu’il la répudie. Aussi envisage-t-il de la renvoyer secrètement : ainsi il respecte les termes de la loi tout en protégeant Marie. Parce qu’il est un juste, il accomplit les préceptes de la loi, parce qu’il aime et respecte Marie, il n’hésite pas à régler la situation à son détriment.

Joseph est le modèle des époux car, à la manière du Christ pour l’Église, il a donné sa vie pour Marie et le plan de salut de Dieu qui s’accomplit en elle. À l’Annonciation, Marie demande à l’ange comment elle pourrait devenir enceinte puisqu’elle ne connait pas d’homme alors qu’elle est déjà fiancée. Cela signifie qu’elle a fait vœu de virginité, qu’elle s’en est ouverte à Joseph, qui le respecte et choisit de s’associer à elle. Les deux époux forment le vœu de rester vierges et sans descendance par amour de Dieu. C’est sur ce vœu des deux époux, que Dieu fonde son plan de salut.

En ratifiant le vœu de Marie et en s’unissant à elle, Joseph nous révèle toute l’étendue de son amour pour elle : aucun sacrifice ne lui semble trop grand pour son amour et, même, son amour vaut tous les sacrifices même de renoncer à ses droits conjugaux.

Par son amour pour Dieu et pour Marie, Joseph s’est hissé jusqu’à des sommets de sainteté. Il est le modèle des époux et rappelle à toutes les générations, notamment à la nôtre où le modèle familial chrétien est tant décrié, qu’aimer c’est savoir se renoncer pour le bien et l’amour de l’autre. Si les femmes doivent être soumises à leur maris, les maris doivent être prêts, à l’exemple de Joseph, à donner leur vie pour leurs épouses. Sans cette condition, aucun mariage durable et heureux n’est possible.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Cœur Sacré de Jésus, uni au Cœur Immaculé de Marie et au Cœur très chaste de Joseph, nous vous consacrons nos personnes, nos biens et nos projets. Guidez-nous selon la volonté du Père Éternel et accordez-nous la vivification des dons du Saint-Esprit pour la gloire de Dieu et le salut du monde. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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