Le Saint Sacrifice de la Messe selon les Visions de frère Kostka

« Ecce homo »

Frère Kostka : « Pilate était sur une terrasse. Il se leva  et dit au peuple, après avoir ordonné silence par des trompettes : « Voici l’homme, afin que vous sachiez que je ne trouve aucune faute en Lui. » Jésus fut montré du haut de la terrasse, devant tout le peuple. Il était ligoté, portait la couronne d’épines, le sceptre de roseau et le manteau pourpre ; il était défiguré et saignait.

Lorsque Pilate, pointant Jésus de la main droite, cria : « Ecce homo »« Voici l’homme », un silence tomba, et beaucoup furent profondément bouleversés. L’intention du préfet romain, en montrant cet homme si maltraité, était d’éveiller la compassion, d’influencer le Sanhédrin et le peuple juif afin de libérer le Seigneur. Mais il n’atteignit pas son objectif. Lorsque les grands prêtres et leurs partisans virent le visage souffrant du Christ, une vague immense de dégoût et de haine déferla sur eux. Au lieu d’éprouver de la compassion, leur cœur s’embrasa de haine, et une grande peur les envahit que Pilate veuille libérer l’accusé, car ils comprirent bien les intentions du juge romain.

D’une voix tremblante de rage, ils crièrent : « Crucifie-Le ! Crucifie-Le ! » Un tumulte s’éleva parmi les hommes du peuple qui se joignirent à cette demande. Ces cris durèrent quelques minutes.

Pilate avait sûrement espéré pouvoir libérer Jésus de ses ennemis. Mais il fut soudainement déçu. Il se remit à douter, ce qui allait lui être fatal. Mais il ne voulait toujours pas prononcer la sentence de mort. Tout en lui résistait. Très contrarié, intérieurement agité, il se déroba à la responsabilité devant tout le peuple en disant : « Prenez-Le vous-mêmes et crucifiez-Le. Je ne trouve aucune faute en Lui. » Les responsables juifs justifièrent alors leur demande de crucifier Jésus en disant : « Nous avons une loi, et selon cette loi, Il doit mourir, car Il s’est fait Fils de Dieu. »

C’est horrible de voir, avec les yeux de l’âme, la dureté de cœur. Dans cet état d’âme, tout se retourne en son contraire. L’amour se transforme en haine, la bénédiction offerte en malédiction, la grâce de Dieu devient malheur. Tout cela se passe ainsi, comme l’Écriture le dit : «  Il est destiné à la chute et à la résurrection de beaucoup en Israël et comme un signe de contradiction. » (Luc 2, 34). Par nécessité intérieure, le Verbe incarné devient soit un chemin de salut, soit de damnation, selon l’état de l’âme. Les deux aspects sont inclus dans le mystère de l’Incarnation, selon la miséricorde et la justice de Dieu. »

(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,

le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

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