Le Couronnement d’épines
Frère Kostka : « Après la flagellation, notre Seigneur n’eut aucun repos jusqu’au couronnement d’épines, environ une heure plus tard. Il fut continuellement raillé, insulté, moqué. Toutes sortes de cruautés Lui furent infligées. Le cercle des moqueurs s’agrandit, incluant les soldats romains du gouverneur. Un grand nombre était rassemblé pour maintenir l’ordre parmi la foule. Les soldats conduisirent Jésus à l’intérieur du prétoire, et bientôt toute la cohorte se rassembla autour de Lui (Mc 15, 16). La cruauté venait des serviteurs juifs. Ils tressèrent une couronne d’épines, habilement faite. Elle était haute et ressemblait à un chapeau. Ils la posèrent sur la tête du Seigneur.
Ils voulaient infliger au roi des Juifs (« Roi des rois et Seigneur des seigneurs » (1 Tim 6, 15)) la plus grande humiliation. Le terme « roi des Juifs » avait été répété lors des audiences matinales par les Juifs et Pilate. Dans leur méchanceté inventive, ils voulaient imiter les attributs royaux et faire goûter au Seigneur, par le mépris, la honte de cette prétendue royauté.
D’abord, ils déchirèrent ses vêtements qui ne couvraient que partiellement son corps (Mt 27, 28). Puis ils lui mirent un manteau pourpre : en réalité un vieux manteau de soldat. Le Seigneur fut placé sur une colonne tronquée, censée être son trône.
Quatre ou cinq hommes sautèrent autour de Lui et, sous des rires moqueurs, posèrent la couronne d’épines sur sa tête. Ils lui mirent un roseau dans la main droite, symbolisant les signes du pouvoir royal : trône, sceptre et couronne.
Sous des rires et railleries, ils commencèrent la cérémonie de l’hommage. Ils s’agenouillaient devant Lui, mais seulement pour se moquer. Ils criaient : « Salut, roi des Juifs ! » C’était comme s’ils avaient injecté tout le poison et la méchanceté dans ces paroles pour blesser le Seigneur, le faire souffrir et le ridiculiser. Ce qu’ils ne pouvaient faire seuls, les rires et les cris de la foule le réalisèrent.
De plus, ils enfoncèrent les épines profondément dans la tête en frappant la couronne avec le roseau. Ils le giflaient et le regardaient avec les pires grimaces. Ils crachaient au visage de l’innocent Fils de Dieu et même dans sa bouche. »
(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).
Prions
Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)
O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,
le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,
en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,
les mérites de tous les anges et de tous les saints,
de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,
les saints rosaires et autres prières,
et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,
pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.
Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.