Le Saint Sacrifice de la Messe selon les Visions de frère Kostka

Préface et Sanctus

La liturgie de l’ancien Missel romain comporte quinze préfaces, selon trois modes de chant
– une préface pour la fête de Noël, pour l’Épiphanie, pour le temps du Carême, pour la fête de Pâques, pour l’Ascension du Christ, pour la fête de la Pentecôte, pour la fête de la Très Sainte Trinité ;
– une préface en l’honneur du très saint Cœur de Jésus, du Christ-Roi, de la Sainte Croix, en l’honneur de la Mère de Dieu, de saint Joseph, des Apôtres ;
– la préface du jour et celle des défunts.

La préface est, par sa forme et par son contenu, un chant sublime de gratitude, un hommage dans un élan de jubilation, une adoration solennelle en mémoire de toutes les grandes œuvres de la Rédemption.

Elle élève l’âme vers le ciel : SURSUM CORDA – Élevez vos cœurs !

Elle veut louer Dieu en union avec les chœurs des anges. 

Ceci s’entend clairement, avec toute sa force expressive, dans le chant solennel du célébrant pendant la grand-messe.

Pendant la préface, le frère Kostka voit et vit la condamnation de Jésus à la mort sur la croix.

Toutes les scènes bouleversantes du jugement défilent devant les yeux de son esprit, mais aussi l’abandon aimant du Sauveur, sa pleine disponibilité à accepter la mort pour le salut des hommes.

Il est manifeste que le frère favorisé de Dieu n’a pu décrire avec une telle clarté, vivacité et profondeur à la fois les événements de la Passion et la disposition intérieure de Jésus, que parce qu’il en fut témoin par la contemplation, comme témoin oculaire et auriculaire.

Le cri de jubilation de la préface se trouve, pour nous les hommes, dans un contraste fort et contradictoire avec la condamnation de l’Homme-DieuMais la manière dont le frère Kostka parvient, dans son explication, à mettre en harmonie ces extrêmes opposés, la façon dont il réussit à exprimer, dans un langage fluide, l’accord presque merveilleux entre la liturgie de la messe et la Passion du Christ, est presque incompréhensibleEt pourtant, c’est aussi un sceau d’authenticité qu’il appose à son explication.

(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,

le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

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